Hors un article dans les pages économiques de La Croix cet été (‘La bataille d’Angleterre de la RATP‘) et un entrefilet aux informations de midi cette semaine (le13h de TF), la nouvelle est passée quasi inaperçue en France, …mais pas en Angleterre. Les célèbres bus de Londres, rouge à impérial, souvenir le plus vendu pendant les Jeux olympiques cet été, symbole de la ville, sont en partie passés sous contrôle français.
Les lignes exploitées à Londres par la compagnie London United, filiale de la RATP, 58 en tout, traversent Londres de part et d’autre, à partir des dépots de Hounslow, Shepherd’s Bush, Chiswick, Twickenham, Park Royal, Fulwell et Tolworth, dans l’ouest et le nord de Londres. La RATP est également présente à Bournemouth, sur les côtes de la Manche, au sud-ouest de Londres et opère un service de bus touristiques à Bath. La RATP contrôle également le système de trams dans la ville de Manchester, Metrolink, depuis 2011, pour le seul Royaume-Uni.
Pour aller plus loin:
Roselyne Théron, ‘Le service public de transport à Londres : miroir des évolutions socio-économiques de la capitale’, Observatoire de la société britannique, numéro 8, 2010, p. 107-125.
Richard Pond, « Liberalisation, privatisation and regulation
in the UK local public transport sector« , Privatisation of Public Services and the Impact on Quality, Employment and Productivity (CIT5-2006-028478) (2006)
Richard Darbéra, « L’expérience anglaise de dérégulation
des transports par autobus« , les Cahiers Scientifiques du Transport
N° 46/2004 – Pages 25-44