Journalisme pas Net

Bon, c’est pas tout ça, faut que je prépare ma conférence pour la semaine prochaine… Les deux premières parties, ça va. Pour la troisième partie, il s’agit d’être efficace, je n’aurai pas beaucoup de temps…Trois ou quatre diapos max… Je vous rappelle l’idée : “Nous finirons par quelques réflexions sur la qualité des informations et des connaissances accessibles via les réseaux socionumériques, plus généralement via internet, suite au débat récurrent entre médias traditionnels et nouveaux médias (cf. les déclarations récentes de Frédéric Begbeider, Laurent Joffrin ou Aurélie Filippetti). Nous en montrerons la complémentarité et insisterons sur les enjeux d’éducation à l’utilisation des réseaux socionumériques, plus que de censure.”

Première diapo, déclaration d’Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication :

“Si la presse abandonne la qualité, il n’y aura plus de différence entre les journaux, les magazines payants et la presse gratuite, notamment sur le Net où rien n’est éditorialisé.” (Aurélie Filippetti, source : http://www.polkamagazine.com/19/le-mur/polka-image/890)

Deuxième diapo, déclaration de Laurent Joffrin, Directeur de la rédaction du Nouvel Observateur :

« L’utopie babylonienne d’une bibliothèque universelle ouverte au monde entier, comme celle d’un journal planétaire permanent, libre et gratuit, trouve une soudaine incarnation. Personne ne songe, évidemment, à entraver cette marche vers l’avenir. Mais il faut rappeler que si le Net est un magnifique outil de diffusion, il ne produit rien. » (source : http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=7694)

(j’aurai pu aussi prendre un extrait de ce papier plus récent, mais ça aurait été salaud :  http://tempsreel.nouvelobs.com/laurent-joffrin/20120827.OBS0520/la-commission-jospin-et-les-derives-du-web.html)

Troisième diapo, un exemple de production journalistique éditorialisé, avec un redac chef, des journalistes avec des cartes de presse, tout ça, tout ça :

Quatrième diapo, un exemple de contenu trouvé sur le Net, une sorte de non-production, non éditorialisé, par un anonyme qui se prétend avocat, mais on n’a aucune preuve :

Voilà, voilà… Bon, en fait, c’est cool : j’ai fini de préparer la fin de mon intervention. Une sorte de démonstration par l’absurde, je dirais.