Ca sent le gaz – fin

La Comission de Régulation de l’Energie (CRE) a rendu un avis défavorable sur la hausse du prix du gaz proposée par le gouvernement, considérant qu’elle ne
permettait pas de couvrir la hausse des coûts d’approvisionnement de GDF.  Cet avis n’étant que consultatif, ca ne change rien, le gaz augmente de 4,3% en moyenne à partir de demain, comme
indiqué dans l’arrêté du 27 décembre, la CRE aurait préféré 6,4%.

En conséquence, la CRE ne peut qu’émettre un avis défavorable sur la hausse des tarifs réglementés de vente en distribution publique de Gaz de France proposée par
le projet d’arrêté, ainsi que sur les barèmes correspondant à cette hausse, qui ne respectent pas les dispositions de la loi du 3 janvier 2003 et constituent une barrière à l’entrée des
fournisseurs alternatifs.

Je vous laisse découvrir l’ensemble de
l’argumentation
, qui me semble très solide. Je considère donc, sur la base de cet avis et des statistiques
présentées hier
, que l’hypothèse H1 de mon premier billet sur le sujet est la plus pertinente.

Science et religion : complément



bon, vu les commentaires au dernier billet, un petit complément.
* ok, l’étude a de nombreuses limites, je trouvais les résultats plutôt rigolos, mais bien sûr, on ne peut pas en tirer de relation de causalité. J’aurais dû préciser en gros, gras et souligné "corrélation n’est pas causalité", ça m’apprendra à vouloir faire des titres raccoleurs et un petit peu d’humour sans avertissement visible…
* si on avait accès aux stats de base, on pourrait aller plus loin dans l’analyse, mais on n’y a pas accès, et après un rapide tour d’horizon, je n’ai encore rien trouvé… Ce n’est pas une raison me direz vous, j’aurai pu avancer sur le contenu explicatif pour dire qu’a priori, je doute de l’existence d’une corrélation (HUMOUR je doute de l’existence de Dieu aussi, mais c’est une autre histoire… FIN HUMOUR). Je crois que deux enchaînements (qui demanderaient à être validés/invalidés) peuvent être formulés :

Une première hypothèse qui ressort de certains commentaires serait la suivante :
i) les personnes les moins formées ont des pratiques religieuses plus fréquentes
ii) les personnes les moins formées ont de moins bons scores en science
iii) d’où la corrélation négative « pratiques religieuses » – score en sciences, qui ne serait pas due directement aux pratiques, mais au niveau de formation.

Ceci laisse ouverte la question suivante : pourquoi les personnes les moins formées ont des pratiques moins fréquentes? C’est ce que certains supposent dans les commentaires, pas sûr que cet enchaînement donne une meilleure image de la pratique religieuse…

Autre hypothèse, à mon avis plus pertinente :
i) les personnes âgées ont des pratiques religieuses plus fréquentes
ii) les personnes âgées ont eu des formations moins poussées en science que les jeunes générations
iii) d’où la corrélation pratiques religieuses / score en science, qui serait liée à une baisse des pratiques religieuses (évolution culturelle affectant prioritairement les jeunes générations) et  à une hausse, dans le même temps,  du niveau d’éducation.

Les deux hypothèses peuvent être combinées, il faudrait évaluer le pouvoir explicatif de chacune.

On peut voir de petits éléments de preuve de la dernière hypothèse dans le fait que les plus mauvais scores sont obtenus par ceux qui i) ont arrété leurs études à 15 ans (sur-représentation plausible dans les veilles générations), ii) ont plus de 55 ans, iii) ont des pratiques religieuses très fréquentes (sur-représentation plausible dans les vieilles générations)

Sous cette dernière hypothèse, il n’y a plus de lien nécessairement de lien entre pratiques religieuses et niveau en science… HUMOUR vous pouvez retourner à la messe (ou autre pratique religieuse) tous les jours, voire plusieurs fois par jour! FIN HUMOUR

Tout ceci me rappelle un billet d’éconoclaste sur le lien entre l’allaitement le niveau de QI des enfants (corrélation positive significative), d’où les préconisations de certains médecins/pédiatres. Mais les études avaient oublié le lien entre QI des parents, penchant à alléter et QI des enfants : la corrélation de base masquait la corrélation QI des parents/QI des enfants.

HUMOUR En branchant les deux études, on doit pouvoir collecter de l’info pour montrer que les enfants ayant bénéficié de l’allaitement ont des pratiques religieuses moins fréquentes, les représentants des différentes religions auraient donc intérêt à prôner la généralisation du biberon… FIN HUMOUR

N’allez pas (trop souvent) à la messe…



Vous vous souvenez peut-être de cette étude sur les connaissances scientifiques des européens, commentée dans un précédent billet. 13 propositions scientifiques ont été proposées aux citoyens des pays de l’Union, à charge pour eux de dire, pour chacune d’entre elles, si elle est vraie ou fausse, ou dans le doute de s’abstenir. C’est ainsi que l’on apprend que 29% des personnes interrogées pensent que le Soleil tourne autour de la Terre (score significativement inférieur à celui obtenu par le public de "Qui veut gagner des millions", rappelons-le).

Petit complément : l’étude s’interroge ensuite sur certaines caractéristiques des personnes interrogées, et croise ces caractéristiques avec les scores obtenus. C’est ainsi que l’on dispose de résultats liés à la pratique religieuse des répondants. Voici le tableau (p. 44 du rapport) :


Résultat plutôt intéressant : la moyenne "bonnes réponses" décroît avec la fréquence de la pratique religieuse. Le score est particulièrement mauvais pour ceux qui se rendent plus d’une fois par semaine aux "services religieux". C’est en fait la caractéristique qui conduit au deuxième plus mauvais score, juste derrière le fait d’avoir arrêté ses études à 15 ans (cf. le tableau complet, p. 44).

On note en passant que la moyenne "mauvaises réponses" croît, mais moins fortement, avec la fréquence de la pratique religieuse : c’est plutôt la part des non réponses qui augmente (dans le doute, abstiens-toi…).

Autre petite remarque : le meilleur score n’est pas obtenu par ceux qui n’ont aucune pratique religieuse (70% de bonnes réponses), mais par ceux qui ont une pratique inférieure à moins d’une fois par an (71% de bonnes réponses). Certes,  la différence est sans doute non significative; d’autant plus que la moyenne "mauvaises réponses" est inférieur d’un point. Mais bon, ceux qui le souhaitent peuvent continuer à aller à la messe, mais moins d’une fois par an, du moins s’ils veulent avoir de bonnes notes en sciences…

Délocalisations : interview pour Libé


Le journal Libération publie aujourd’hui, dans son cahier emploi, trois articles autour de la question des délocalisations. Premier article qui permet notamment de faire le point sur le poids des délocalisations dans les destructions d’emploi en Europe. Comme signalé ici à maintes reprises, les délocalisations pèsent globalement peu, mais localement beaucoup (certains secteurs, certains territoires, certaines catégories de salariés). Pour preuve ce graphique (disponible dans la version papier de Libé) :

Ce graphique est construit à partir des données publiées dans le rapport 2005 de l’ERM (European Restructuring Monitor). Sur l’ensemble des pays enquêtés, les délocalisations représentaient, en 2005, 5,9% des pertes d’emplois. En France, le chiffre est un peu plus faible : 4,6%. On est bien loin des chiffres que les citoyens et les politiques ont en tête…

Deuxième article, une interview accordée à Judith Rueff. J’insiste sur le faible poids des délocalisations, sur le pourquoi du décalage entre le discours et les faits et sur quelques pistes en termes d’action publique pour réduire les problèmes locaux rencontrés. Troisième article, enfin,  des réactions des salariés de Well, Dim et Arena, qui considèrent être victimes de licenciements boursiers. Comme expliqué ici et à propos d’Aubade, il conviendrait de ne pas réduire les mouvements observés à la dictature des marchés financiers. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a rien à faire, mais autant cibler les bons problèmes pour y apporter des réponses pertinentes.

Où sont passés les programmes économiques des candidats?

Verel se demande pour qui voter et se désespère de ne pas voir Bayrou exposer plus souvent son programme économique.  Alexandre sur Lieu Commun se désespère également du début de campagne et de l’attention portée (dans les médias et sur Internet) sur les rumeurs et petites phrases.

D’où l’idée en ce dimanche matin de quelques requêtes sous Google. Histoire de comptabiliser les pages dédiées à trois candidats (Bayrou, Sarkozy, Royal), et, dans cet ensemble, celles où l’item "programme économique" est présent. Résultats :

Candidat nom du candidat
nom + "programme économique" ratio  (2)/(1)
Bayrou 1 370 000 17 900 1,3%
Royal 2 810 000 64 000 2,3%
Sarkozy 2 050 000 86 200 4,2%

Les pourcentages sont plutôt faibles dans les trois cas, mais on appréciera le classement. Pour Sarkozy/Royal, cela peut sembler logique : le premier a développé depuis plusieurs semaines son programme, Royal dit vouloir attendre mi-février. Plus surprenant côté Bayrou, en revanche, qui a le score le plus faible des trois, ce qui semble donner raison à Verel.

Si maintenant on associe Royal à SCI, on obtient un score de 7,9%. Avec Dahan, on est à 5,1%.  Très bon score également pour l’association Sarkozy et Clearstream : 19,2%. Cette fois, ca valide plutôt les propos d’Alexandre…

Add 4/02/2007 : actualisation du travail dans ce billet.

Ca sent le gaz – suite

A partir des données Eurostat, voici un graphique reprenant l’évolution du prix du gaz naturel
facturé aux consommateurs (hors taxe), en euro par Gigajoule, pour un échantillon de pays. En trait rouge, la France.



 
Sur les 13 pays de l’échantillon, la France est au 8ème rang en 2007 (de 2000 à 2007, le rang de la France a été successivement : 8, 8, 5, 4, 6, 6, 7, 8).
On notera la tendance haussière du prix du gaz pour l’ensemble des pays, ce qui ne doit pas être étranger au fait que le marché du gaz est un marché mondial,
dépendant de l’évolution du prix du pétrole : l’offre mondiale est plutôt rigide, la demande mondiale évolue fortement, sous l’effet notamment du développement de pays comme la Chine et l’Inde,
les prix mondiaux augmentent donc fortement. Pour infos, en 2005, la France a importé 1 909 328 TJ de gaz, exporté 42 642 TJ, pour une consommation nationale de 1 906 503 TJ (chiffres
trouvés ici). En complément, voir ce document de l’observatoire de l’énergie sur les prix en France, avec des comparaisons internationales.

Tout ça pour dire que l’hypothèse H2 de mon billet précédent, défendue par Arrêt sur image sur la base d’un billet de plume
de presse
, me semble pour le moins peu crédible (ce qui n’enlève rien à la critique que l’on peut faire de l’annonce par les médias des “seulement 4% de hausse et non pas 6,1% comme demandé
par GDF”, notamment si mon hypothèse H4 est validée).

 

Ca sent le gaz

GDF demande 6,1% d’augmentation du prix du gaz, le
gouvernement en accorde 4%. Interprétations possibles.

H1 : GDF a bien fait ses calculs : pour que l’entreprise couvre ses dépenses et procède aux investissements nécessaires au maintien de sa position concurrentielle, une
hausse de prix de 6% s’impose. En n’accordant que 4%, le gouvernement préserve le pouvoir d’achat à court terme des consommateurs de gaz, mais nuit à moyen terme à la santé de l’entreprise. GDF
est mal barrée (voir pour quelques éléments cet article du Monde).

H2 : Le gouvernement a bien fait ses calculs, les responsables de GDF, en demandant 6% de hausse alors que 4% suffisent, sont donc opportunistes, ils ne pensent qu’à
récupérer encore plus de bénéfices, à assurer leurs primes, et blablabla, et blablabla. Une entreprise gérée par des
dirigeants opportunistes, ça craint. GDF est donc mal barrée.

H3 : GDF a bien fait ses calculs, elle sait que 4% suffisent. Mais GDF sait qu’en demandant 4%, elle obtiendra moins de 4%. En demandant 6%, elle espère récupérer les
4% nécessaires. Ce qu’elle obtient effectivement, GDF est gérée par des petits malins, tout va bien.

H4 : GDF et le gouvernement ont interagi avant annonce de la demande de hausse par GDF et annonce de la décision du gouvernement.
GDF veut 4% d’augmentation, le gouvernement veut montrer son attachement à la défense du pouvoir d’achat des consommateurs. Le gouvernement demande donc à GDF de demander 6% de hausse, qu’il
puisse annoncer 4% en retour, histoire de démontrer cet attachement. GDF et le gouvernement sont gérés par des petits malins, tout va bien.

Personnellement, j’hésite entre H1 et H4, avec une préférence pour H1. N’hésitez pas à cocher l’hypothèse de votre choix, à argumenter pour faire pencher en faveur d’une hypothèse, voire à
ajouter d’autres hyptohèses d’interprétation.

En tout cas, qu’est-ce qu’on rigole avec le contrôle des prix!

économie du ticket de métro



Mardi 23 janvier 2007. Au programme de la journée, une conférence à l’ENS-LSH Lyon (en passant, merci encore à Alexis pour l’invitation et l’accueil!). Départ de Poitiers, arrivée gare de Montparnasse. Direction gare de Lyon en métro. Mince, plus de ticket. Solution : acheter un ticket au guichet. Prix à l’unité : 1,40€. Problème : la file d’attente aux guichets comme aux machines n’en finit pas…
 

Solution alternative : des vendeurs à la sauvette me proposent un ticket au tarif de 1,40€. J’achète ou pas ? Ils me proposent le ticket au même prix après tout. A bien regarder les gens autour de moi, beaucoup refusent. Peut-être ont-ils le temps d’attendre? Pourtant, ils ont l’air bien pressés, à voir comme ils trépignent en faisant la queue. S’ils refusent, c’est peut-être qu’ils pensent qu’on veut les arnaquer. Les billets doivent être faux. Où périmés. D’autant plus que, délit de faciès oblige, ils n’ont pas l’air français quinzième génération, ces vendeurs…

Ils auraient dû faire fac d’éco, ces voyageurs en transit, parce que, économiquement, ça se tient, ce petit commerce : si je n’ai besoin que d’un ticket, le fait de le leur acheter ou de l’acheter au guichet ne change rien pour moi. Si, de plus, je dois attendre pour accéder au guichet, je gagne à le leur acheter : le prix du ticket est le même, mais j’économise en temps d’attente, temps auquel je peux attribuer une valeur monétaire, correspondant au gain réalisé. De leur côté, les vendeurs à la sauvette achètent des carnets de tickets tarifs réduits (10,90€ le carnet de 10) et les revendent à l’unité plein tarif. Ils empochent donc un gain par ticket vendu de 0,31€ (=1,40 – 10,90/10), gain tout à fait légitime, puisqu’ils permettent aux voyageurs de ne pas perdre de temps. En fait, ces vendeurs ne font rien d’autre que me permettre d’économiser sur les coûts d’utilisation du marché du ticket de métro, coûts que les économistes qualifient de coûts de transaction.Dès lors, pourquoi autant de personnes refusent-elles de leur acheter des tickets ? Parce qu’on ne les connaît pas, ces vendeurs à la sauvette, me direz-vous. Certes, mais c’est un peu court comme argument : vous ne connaissez pas non plus la personne au guichet qui vous vend un ticket… En fait, il y a une différence de taille : dans le dernier cas, ce n’est pas à une personne que vous vous adressez, mais à une institution (la RATP), institution en laquelle vous avez confiance. Plus que dans les vendeurs à la sauvette, en tout cas. L’acheter à ses derniers vous fait courir un risque (objectif ou non), auquel on peut attribuer également une valeur monétaire. Si on ne leur achète pas de ticket, c’est que l’on considère que le coût lié à ce risque est supérieur au gain de temps.

Si, maintenant, vous achetez, malgré tout, un ticket de métro à un vendeur à la sauvette (chose que je fais de temps en temps), et que vous êtes satisfait de la transaction (ça a toujours été le cas), vous avez de fortes chances de récidiver la fois d’après. Même si ce n’est pas le même vendeur à la sauvette. Car votre première expérience vous aura appris à faire confiance non pas au vendeur précis qui vous a vendu le ticket, mais au groupe formé par l’ensemble des vendeurs, groupe que l’on peut assimiler à une nouvelle institution, de nature plus informelle cette fois. Les interactions passées vous ont appris à leur faire confiance, le risque disparaît.

Dans tous les cas, on le voit, le marché du ticket de métro (c’est vrai des autres marchés) est tout sauf naturel. Il suppose, pour fonctionner, des règles du jeu clairement établies et acceptées par les participants. C’est un construit institutionnel (Douglas North définit précisément les institutions comme les règles du jeu dont les organisations sont les acteurs, ou encore comme “des contraintes d’origine humaine qui structurent les interactions entre les acteurs” (dans sa lecture pour le Nobel)). Et si l’on n’a pas confiance dans les institutions, ou si les institutions sont déficientes, le marché peut disparaître (pas toujours, j’y reviendrai à l’occasion)…

Bon, il y a une autre solution : acheter un carnet de ticket tarif réduit en gare de Poitiers. En général, il y a moins de monde…

Conseil de lecture

Vous pouvez commencer par cette interview
de  José  Luis Duran
, patron de Carrefour, dans le JDD  du 25 novembre dernier.  Avec ces  petits extraits :

“C’est en nous donnant la possibilité de négocier avec les industriels que l’on peut agir sur les prix, comme nous le faisons pour nos produits à marques propres,
moins chères que les marques nationales.”

Plus loin :

“Je constate que nos marges nettes sont en moyenne de 3 % contre 10 % pour les industriels. Un rééquilibrage est nécessaire. A titre d’exemple, nos marges sont quasi
nulles sur les ventes de carburant.”


Ensuite, je vous conseille cet article de l’Expansion, intitulé
“Carrefour au centre d’une entente sur le prix des jouets de Noël”.

 

C’est une opération “promotionnelle” entre 2001 et 2004, intitulée “Carrefour rembourse 10 fois la différence”, qui a déclenché l’enquête sur les jouets, à la
demande du ministère de l’Economie. Cette opération incitait en fait les consommateurs à faire “gratuitement la police pour le compte” de Carrefour, souligne le Conseil, en leur faisant
miroiter un gain au cas où il trouverait moins cher chez un concurrent. Circonstance agravante, l’opération publicitaire “avait pour objectif de présenter l’enseigne comme ayant une politique
de prix agressive, alors qu’il s’agissait au contraire de faire contribuer les clients à “à l’alignement des prix des jouets sur le prix plus élevé de Carrefour”.

Concrètement, en effet, le n°1 français de la distribution cherchait à limiter au maximum les remboursements. Il a donc instauré « un système de remontée des
informations relatives aux demandes de remboursement et a systématiquement pris contact avec les fournisseurs concernés pour qu’ils règlent les problèmes de prix moins chers constatés chez ses
concurrents », explique le Conseil.

C’est quoi, déjà, le slogan de Carrefour? En tout cas, joli exemple pour un TD d’économie de l’entreprise…