Portrait de Hagar SOUSA, diplômée en 2019

 

Vous avez suivi la formation en Master 2 Études de Marques et Produits Jeunesse. Que vous a-t-elle apporté ?

Cette formation m’a apportée une forte base de connaissances dans le domaine des produits de l’enfant. Etant donné que la cible enfant représente une grande partie de mon métier, toutes ces connaissances acquises lors des interventions ou des cours de M2 Marques et Produits Jeunesse, me servent régulièrement dans mon travail aujourd’hui.

Quel a été votre parcours ?

J’ai fait une formation de Commerce et Gestion au Caire à l’Université Ain Shams. Puisque mon Université est en partenariat avec l’IAE de Poitiers, j’ai fait mes études en double diplôme, et j’ai obtenu ma licence en Sciences de Gestion de l’IAE de Poitiers en 2018.

Le parcours universitaire étant de 4 ans en Egypte, j’ai profité de ma quatrième année de licence égyptienne pour faire un M1 en Sciences de Gestion.

J’étais tellement intéressée par le domaine des dessins animés que pendant mes années d’études, j’ai pris des cours de storyboard et de character design dans une école d’animation au Caire.

A la fin de ces cours, nous avions des projets à rendre, comme par exemple créer deux mascottes pour une entreprise égyptienne de confiseries qui était en train de penser son re-branding. Cette expérience m’a fait comprendre qu’il était possible de combiner ma passion et mes études de Gestion et Commerce.

Pendant ma troisième année à l’Université au Caire, j’ai dû préparer mon dossier pour l’admission aux Masters à l’IAE de Poitiers. Et c’est là que j’ai connu le CEPE à travers une étudiante qui avait choisi le parcours Packaging. Elle étudiait à ce moment-là au CEPE et elle m’a parlé de ses études. Je suis allée voir le site du CEPE et j’ai découvert qu’il y avait un autre parcours : Management de Marques et Produits Jeunesse. J’ai vu les témoignages des anciens étudiants, et je n’ai pas hésité à postuler. Et comme vous pouvez le constater, je n’ai pas du tout regretté mon choix !

Comment avez-vous trouvé votre emploi actuel ?

J’ai postulé à Millimages pour un poste d’Assistante Coordinatrice Licences pour mon stage de fin d’études au CEPE. A la fin de mon stage, on m’a proposé un CDD pour remplacer ma tutrice de stage qui était partie en congé maternité. Durant cette période, j’ai eu beaucoup de responsabilités, ce qui m’a permis de faire mes preuves assez vite. J’ai été donc embauchée, par la suite, en CDI en tant que Coordinatrice Licences.

Quelles sont vos perspectives d’évolution ?

J’ai beaucoup évolué au sein de Millimages. J’occupe actuellement le poste de Responsable des Approbations Graphiques. Je gère les approbations de tous les produits développés sous licence, pour toutes les propriétés de Millimages. Ceci me permet de gérer tout le processus de développement des produits et également coordonner les différentes tâches entre mon service et celui du Marketing et de Communication pour faire la promotion de ces produits.

Ce domaine me fascine tellement. Voir le produit final sur les rayons après l’avoir vu en concept 2D sur un document PDF, après avoir demandé des modifications et reçu pleins de prototypes, me donne une énorme fierté !

Avez-vous quelques conseils pour les étudiants intéressés par cette formation ?

Le CEPE est vraiment une référence dans le domaine de marques et produits pour les enfants. Les anciens du CEPE occupent actuellement plusieurs postes clés dans la plupart des entreprises qui ont les enfants comme cible principale. Pour tirer le meilleur de vos deux années d’études au CEPE, il faut :

  • Rester curieux sur tout ce qui a trait à la vie des enfants, des familles et des jeunes.
  • Profiter des cours avec les différents intervenants ! Ceci va vous aider à vous orienter vers le domaine qui vous parle le plus parmi les différents univers de l’enfance.
  • Poser des questions, demander plus d’informations sur des sujets qui vous intéressent particulièrement.
  • Rester en  contact avec les intervenants, parce que vous allez sûrement les croiser dans des salons professionnels (de jouets, ou autres.)

 

Une diplômée 2016 du CEPE-IAE de Poitiers lauréate du prestigieux Licensing France Award 2021

 

Toutes nos félicitations à Jeanne Balédent (Licensing manager chez Wildbrain CPLG), diplômée du Master MARKETING PLURIMEDIA JEUNESSE en 2016 !!!

Le prix RISING STARS – Jeune Espoir – récompense la prochaine génération de leaders dans le domaine des licences, ceux qui font preuve d’une véritable ténacité et ont eu un impact sur leurs entreprises et l’industrie dès le début de leur carrière professionnelle.

Jeanne BALEDENT a été élue « étoile montante française » par le Licensing International France, panel international de professionnels du licensing. Les prix ont été dévoilés jeudi 4 mars lors d’un événement virtuel qui a réuni près de 250 dirigeants de l’industrie du Licensing du monde entier. Lors de cet événement professionnel, parmi les 104 candidatures reçues, 12 lauréats – dont Jeanne fait partie – ont été sélectionnés.

Le saviez-vous ? : Licensing International France est la principale organisation commerciale de l’industrie mondiale des licences. La mission de Licensing International est de favoriser le développement des partenariats de dans une grande variété des secteurs dans le monde entier.

 

 

Portrait de Mehdi HANSALI, diplômé en 2006

Vous avez suivi la formation en Master 2 Études de Marques et Produits Jeunesse. Que vous a-t-elle apporté ?

En 2005, après mon Master Marketing à l’Ecole nationale de Commerce et de Gestion de Settat au Maroc, j’ai postulé à quelques masters en France. J’avais le choix entre trois masters dont celui du CEPE  » Management des produits de l’enfant ». Je m’interrogeais sur l’aspect spécialisé du master et me demandais si les opportunités de carrières futures ne risquaient pas d’être limitées… Lors de l’entretien de sélection, Inès de La Ville m’a bien expliqué que le master analyse plusieurs catégories de produits, au-delà du jeu et jouet, et que l’enfant est étudié de 0 à 21 ans sans être isolé de son environnement familial.

Mon choix était vite fait après avoir raccroché : je voulais intégrer le CEPE et je me projetais au-delà de la formation ! Le master m’a apporté d’excellentes bases tout au long de ma carrière car j’ai toujours été confronté à une cible Enfant / Famille qui faisait appel à nos cours de psychologie et sociologie qui s’imbriquaient à nos connaissances marketing.

Quel a été votre parcours ?

En 2006, J’ai obtenu mon Master 2 après avoir passé un stage à la Jetix Consumer Product (JCP) ; division licensing de la chaine Jetix du groupe Disney. Durant cette expérience, j’ai découvert le monde de la licence à travers les Totally Spies, Les powers Rangers, le petit hérisson Sonic ou encore l’attachante Pucca. Cette expérience m’a ouvert les portes de Paris Arabesques pour gérer des licences iconiques comme Fido Dido et les copains de la forêt ou encore le portefeuille automobile « British Motor Heritage » à l’image de la Mini Cooper, la Austin et La Healey. Route 66 étaient aussi une licence en vogue avec un grand potentiel rétro.

Cette diversité de licences et de catégories à gérer m’a bien forgé sur l’aspect marketing et commercial que nécessite le monde du Licensing.

En Juillet 2008, je décide de rentrer au Maroc afin de démarrer une expérience Marketing en tant que Chef de Produit marques Kids chez Lu de Danone (BIMO). J’ai eu la chance de gérer des marques kids comme PRINCE et PEPITO avec des résultats probants et des campagnes de communication avec des films en 3D très ludiques. J’ai également géré des marques « Teens » locales fortes historiques telles que TAGGER et TANGO avec des activations télé et digitales.

La maîtrise de l’insight consommateur et l’activation adéquate de l’ensemble des leviers du Mix Marketing passaient souvent par un retour aux enseignements reçus au CEPE. Concrètement, l’ajustement, d’un brief, l’explication d’un comportement, l’orientation de l’agence de communication et de la maison de production, ne sont que de simples exemples de l’intérêt de la formation dans la vie professionnelle en marketing.

Début 2011, les bons résultats obtenus m’ont permis d’accéder à une promotion interne en passant sur la catégorie produits laitiers frais chez Centrale Danone Maroc en tant que Senior Brand Manager. Le défi était de taille, car je devais gérer la marque Yawmy de Danone considérée comme la plus grande marque FMCG au Maroc « 150 Millions d’euros ». La gestion d’une méga marque passe aussi par la gestion des marques recettes de la gamme telle que Velouté, Danup, Jockey, Assil, Assiri et Le Nature.

Cette expérience m’a permis de maitriser l’aspect stratégique d’une master Brand avec un grand budget marketing destiné à plusieurs activation ATL et BTL dont l’objectif et de gagner plus de croissance et plus de parts de marché. Les problématiques famille, nutrition, développement de la catégorie étaient des sujets complexes à gérer mais très formateurs pour la suite de ma carrière. Après avoir fait mes preuves dans le marketing, la direction générale m’a proposé de devenir Vertical Growth Manager en charge du développement commercial au sein de la direction commerciale.

Après avoir réussi le projet de visibilité Danone sur le terrain, la mise en place du programme de monitoring de l’exécution commerciale et la proposition d’un nouveau programme de fidélité du club VIP, j’ai accepté la proposition du groupe BEL en 2016 en tant que Chef de Groupe Marketing en charge du développement du lait et Produits Laitiers Frais. La mission consistait à Lancer sous la marque KIRI une gamme de lait et produits laitiers pour la première fois au Monde. Ceci s’inscrivait sous la stratégie « beyond cheese » et l’acquisition de la première unité de production de lait et de yaourts dans le groupe BEL au monde. Cette diversification est une chance car il est très rare de le faire dans une carrière avec une des marques mondiales telles que KIRI dans le cadre d’un exercice de brand stretch très passionnant. Mon apport a porté pendant une année sur le volet études (U&A, Inno Screen, et Pipeline Innovation), la stratégie Marketing et communication de KIRI lait et PLF sans oublier le développement de la gamme pack et surpack KIRI.

Après avoir achevé ma mission marketing, le groupe m’a confié les clés de l’équipe commerciale détail en tant que National Retail Manager avec des défis business et une équipe de 200 personnes à manager. Contribuer de près au développement du business et des collaborateurs étaient la mission que j’ai relevé avec beaucoup de satisfaction avec mes équipes.

Quelles sont vos perspectives d’évolution ?

La double casquette Marketing et commerciale me permet de me positionner sur les deux métiers mais surtout profiter de la synergie des deux pour apporter une valeur ajoutée dans l’accomplissement de mes missions. Continuer mon évolution dans des postes de direction est mon souhait afin de prendre à terme un poste de direction générale dans les années à venir.

Avez-vous quelques conseils pour les étudiants intéressés par cette formation ?

Le CEPE est une référence certaine dans la cible enfant et famille. Il ouvre des perspectives sur plusieurs catégories de produits et de services allant du jeu et jouet au secteur bancaire et télécom, sans oublier l’agroalimentaire. On mesure la valeur d’une formation par le niveau de confiance et de préparation qu’un candidat ressent lors de son début de carrière dans l’entreprise. Le CEPE vous procure suffisamment de confiance en vous préparant au monde d’entreprise à vous de faire la différence sur le terrain. Pour cela :

  • Profitez de chaque jour au sein du CEPE et des intervenants reçus dans le cadre du Master
  • Rentrez en interaction avec le monde professionnel avant le stage et pleinement durant le stage
  • Soyez force de proposition avec une valeur ajoutée concrète durant votre stage de fin d’étude
  • Montrez votre curiosité à vos recruteurs et faite preuve de générosité professionnelle pour en recevoir en retour.

 

 

Des missions de stages riches et variées pour les étudiants du Master 2 Marques et Produits Jeunesse

Chaque année les étudiants du Master 2 Marques et Produits Jeunesse du CEPE – IAE de l’Université de Poitiers partent en stage de 6 mois de pré-insertion professionnelle.

Le CEPE enseigne à ses étudiants les enjeux d’un marketing plurimédia responsable envers la jeunesse. Du comportement de l’enfant utilisateur au marketing digital, en passant par la gestion de projets soumis par les entreprises partenaires, les étudiants sont amenés à réfléchir à la responsabilité sociale et environnementale (RSE) des marques envers la jeunesse et à faire preuve de prudence pour choisir les meilleures modalités de valorisation de la marque ou de la propriété qu’ils sont appelés à gérer.

C’est pourquoi la formation bénéficie d’une solide réputation auprès des employeurs. Cette année (2019-20), les étudiants de master 2 se sont vu ouvrir les portes d’entreprises dans toute la France ou à l’étranger telles que : IGS-CP (Angoulême) – LES PETITS CHAMAILLEURS (Angoulême) – HASBRO (Chambéry) – PIC WIC TOYS (Lille) – MEDIATOON LICENSING (Paris) – PGS ENTERTAINMENT (Paris) – BAYARD PRESSE EXPORT (Paris) – BUKI France (Le Mans) – CARLIN Bureau de tendances (Paris) – SPARTOO (Grenoble) – SMOBY (Lavans-les-St Claude) LANSAY (Paris) – E! MKT DIGITAL (Brésil) pour leurs stages de pré-insertion professionnelle de 6 mois.
Les missions de stage sont également riches et très variées telles que : Assistant-e Trade Marketing, Assistant-e Chargé-e d’études, Assistant-e licences, produits dérivés et digital, Assistant-e Chef de Produit, Assistant-e Responsable développement produits éducatifs, Assistant-e développement et animation de réseaux, Chef de Produit digital junior, Community Developer, Assistant-e coordination pour le lancement d’une marque, Community Management…

Face à la crise sanitaire exceptionnelle due au Covid 19 à laquelle nous sommes confrontés, les entreprises ont très majoritairement fait le choix du télétravail et ont équipé les étudiants pour qu’ils puissent collaborer depuis leur domicile pendant la durée légale du confinement.
Les soutenances de stage de Master 2 auront lieu les fin septembre 2020. Elles sont publiques afin de permettre à la promotion entrante de découvrir les missions effectuées par les futurs diplômés.

Les Etudiants du Master 2 MPJ animent le FIBD

Dans le cadre de la convention qui lie le Master 2 Marques et Produits Jeunesse (CEPE-IAE de l’Université de Poitiers) au FIBD, les étudiants du CEPE-IAE de Poitiers

– Tiennent un stand au « Pavillon Jeunes Talents » pour vous faire découvrir les métiers de la communication, du marketing et du Licensing dans les industries culturelles jeunesse et le parcours de Master « Marques et Produits Jeunesse » ;

– Animent le vendredi 31 janvier de 11 h à 12 h, la conférence « Les ‘BD jeunesses’ patrimoniales : découvrez les clés du succès des héros intemporels… » avec la participation confirmée de

o Stanislas GAUDRY, Responsable marketing des Editions CASTERMAN qui parlera   de Tintin,
o Julien PAPELIER, DG Editions DUPUIS / DG Pôle Audio-Visuel Media Participations / Président Parc SPIROU Provence, qui évoquera plusieurs héros intemporels du catalogue DUPUIS.
o Aurélie TRINQUART, Groupe Bayard qui évoquera la propriété Tom Tom et Nana

Face aux écrans, sommes-nous tous vulnérables ?

 

Directeur des publications des CEMEA (Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active), un mouvement d’éducation populaire engagé dans des pratiques éducatives porteuses des valeurs et des principes de l’Éducation Nouvelle, Christian Gautellier intervient pour nous parler des personnes vulnérables face aux écrans. Il se place ainsi du côté de la société civile : du côté des citoyens, du côté des activistes ou encore du côté des « rebelles » et « anticonformistes » pour prôner d’autres valeurs contre la consommation effrénée des écrans.

Un enfant n’est pas un consommateur comme les autres. S’adresser à un enfant doit conduire à s’interroger sur des questions de valeurs et d’éthique. Comment les protéger des abus marchands ? Comment établir des actions préventives ou éducatives ?

Une intervention mélangeant pratique et théorie sur la place des écrans dans notre quotidien et principalement dans celui des enfants. Les écrans – ordinateur, TV, tablette smartphone, etc. – sont désormais omniprésents dans nos vies et ce dans n’importe quelle situation : en parallèle d’une autre activité, lorsqu’on s’ennuie, pendant les repas, pour occuper un enfant, voire même un bébé !

Christian Gautellier nous a donc sensibilisés aux risques des écrans au travers de différents jeux.
– Une typologie des écrans. Saurais-tu à ton tour établir une typologie des écrans pour les enfants de 0 à 18 ans ? Selon toi, pas d’écran avant quel âge ? A quel âge un enfant a-t-il son premier portable ? Connais-tu le système PEGI de classification par âge des jeux vidéo ? A quel âge un mineur peut-il s’inscrire sur les réseaux sociaux ?
– Deux jeux de société pour sensibiliser les jeunes à propos de leurs présences sur les réseaux socio numériques : Sais-tu à qui appartiennent tes photos sur Facebook ? Connais-tu le droit à l’oubli ? Le droit à l’image ? Le droit d’auteur ?

Pour découvrir tous ces enjeux passionnants rendez-vous au CEPE-IAE de Poitiers dans le Master Marques et Produits Jeunesse !

Nous t’invitons à aller voir les autres articles du blog pour découvrir les professionnels de la communication, du marketing plurimédia et du très expérimentés qui interviennent dans cette formation

Tintin et Astérix au cinéma

Le jeudi 4 et vendredi 5 octobre ont eu lieu les 3ème rencontres nationales de la bande dessinée à Angoulême. Cette année, le thème était « Bande dessinée et cinéma : du dessin à l’écran ».

Lors de la conférence « Tintin et Astérix au cinéma », Gilles Colas a abordé les tenants et les aboutissants des adaptations de ces deux personnages cultes de la bande dessinée au cinéma.

En ce qui concerne Tintin, Hergé, son créateur s’est dès le début inspiré du cinéma comme par exemple dans « Tintin au Congo » où le jeune homme essaye de filmer des animaux avec sa caméra, savant mélange de documentaire et d’humour. De nombreux clins d’œil au 7ème art sont présents dans les albums de Tintin comme le singe dans l’Ile Noire (qui fait référence à King Kong) ou des allusions à Alfred Hitchcock.

Beaucoup d’adaptations de l’œuvre d’Hergé ont vu le jour que ce soit au cinéma (Philippe Lambard avec « Tintin au cinéma »), au théâtre avec des marionnettes et même des adaptations télévisées. Le film de Spielberg et Peter Jackson « Les aventures de Tintin : le secret de la licorne » développe l’esthétique inhabituelle avec un mélange de prise de vue réelle et de réalité augmentée. Cependant, le point le plus discutable reste la vulgarité présente dans le film, vulgarité quasi inexistante dans l’œuvre originale de Hergé qui peut s’expliquer par la volonté des scénaristes de toucher un public large.

Astérix est l’œuvre majeure de Goscinny, scénariste qui a également écrit Lucky Luke, Iznogoud ou le Petit Nicolas. Goscinny aimait faire des caricatures de personnes célèbres comme Alfred Hitchcock ou Wallace Beery. Le cinéma est également omniprésent dans ses œuvres comme par exemple dans « Le Petit Nicolas » où celui-ci adore aller voir des films de chevaliers, de mousquetaires ou même des westerns.

L’adaptation d’Astérix au cinéma révèle une certaine frénésie : un tous les deux ans depuis près de quatre décennies. Pourtant, tout n’a pas toujours été simple … Après avoir sorti « Astérix le Gaulois », Goscinny et Uderzo apprennent par hasard qu’un film est en préparation et allait quasiment sortir dans les cinémas sans leur accord. Malgré un succès considérable en salle, les auteurs ont interdit à la production de sortir les 2 autres films prévus. Goscinny a ainsi pu créer un peu plus tard les « Studios Idéfix » avec lesquels il a pu produire de nombreux films consacrés au héros gaulois.

L’introduction des effets spéciaux a permis aux réalisateurs de produire des films en prise de vue réelle. Avant cette technique, il était assez compliqué d’avoir un acteur difforme qui correspondait au graphisme de bande dessinée. De ce moment-là sont nés d’immenses succès comme Astérix et Mission Cléopâtre, quatrième film français de l’histoire.

De nos jours, les nouvelles générations découvrent les personnages en regardant les films au cinéma et ils liront ensuite les albums, comme ce fut le cas pour Astérix. Notons également le fait que ces personnages sont intergénérationnels et plaisent aux petits comme aux grands.

Une citation d’Alain Chabat témoigne du talent de Goscinny : « Adapter un Astérix ou un album de Goscinny, c’est vraiment un boulot de fainéant parce que tout est fait. »

Nous remercions Gilles Colas pour son intervention fort enrichissante sur cet univers foisonnant dont la dernière adaptation a été en 2018 Astérix et le secret de la potion magique !

Par Jérémy MASSONDE, Andrea AROSTEGUY & Maëlys FOUCHE, étudiants en M2 MPJ

Interventions de Jorge GOMES PAREIN, France Télévision

Dans le cadre du cours de Management juridique et financier d’une propriété intellectuelle, nous avons bénéficié de deux interventions de Monsieur Jorge Gomes Parein.

Après des études en droit de la communication, M. Gomes Parein a débuté sa carrière dans un cabinet d’avocat spécialisé dans le droit des nouvelles technologies puis a participé à deux start-up l’une dans Internet puis la TV par satellite. M Gomes Parein est ensuite entré dans le groupe France télévision  où il vient de prendre la responsabilité de Data Protection Officer de la filiale, nouvelle fonction imposée par l’entrée en vigueur du RGPD en mai 2018 et ce après avoir occupé les postes de juriste aux Ventes Internationales, puis juriste Senior, puis Responsable SI, et Responsable du Service Opérations.

France télévision est le premier groupe Français audiovisuel en terme d’audience, il s’agit d’un groupe public, détenant les chaînes France 2, France 3, France 4, France 5, France 0, et participant à d’autre projets tels que France TV info ou TV5 monde. Disposant d’une filiale de production propre, de chaînes Youtube, de plateformes VOD…

Monsieur Gomes travaille pour France télévision distribution, filiale commerciale du groupe, en charge de commercialiser et/ou exploiter les droits de propriété intellectuelle  des différents programmes produits par ou pour les chaînes. Son travail a consisté à assister l’activité commerciale de FTD, puis mettre en place les outils informatiques permettant de gérer ces activités, ensuite de coordonner le service qui exécutait les contrats signés (livraison de matériel, fabrication DVD, gestion logistique) et dernièrement responsable de la mise en place de la conformité au RGPD pour répondre aux nouvelles normes et réglementations en matière de protection des données personnelles.

Premièrement, nous sommes partis de la création d’une œuvre pour voir comment naissent les droits qui vont être commercialisés et exploités par la suite (reproduction ou représentation). Expliquer la chaîne des droits : auteur, producteur, coproducteur, éditeur/diffuseur, distributeur/agent, détaillant, téléspectateur/consommateur que différents types de contrats qui les relient. Nous avons abordé les différents business models et leurs aspects financiers. D’autres types de financement sont également possibles grâce à des subventions émanant du CNC, ou aux obligations de financement de la création qui incombent aux des chaînes de télévisions.

Nous avons pu comprendre et illustrer l’ensemble de ces aspects au travers d’exemples concrets, comme la nouvelle série diffusée Sur France 2, “Un si grand soleil”.

Pour sa seconde intervention, Monsieur Gomes Parein s’est attardé sur chacun des business models. Il nous a initié aux enjeux propres au métier de distributeur de programmes audiovisuels. Nous avons abordé l’application pratique des principes de la propriété intellectuelle pour calculer les droits associés aux contrats de licensing, aux marques, ainsi que des notions comme le minimum garanti, le pourcentage de recettes, ainsi que les droits de reproduction. Nous avons également pu comprendre les problématiques auxquelles sont confrontés les distributeurs, avec une concurrence de plus en plus directe de la part des nouvelles plateformes de streaming et des services de vidéo à la demande.

Ces deux journées furent très enrichissantes, Monsieur Gomes Parein, a eu la capacité de rendre ses interventions vivantes, et a su favoriser les échanges et le dialogue avec les étudiants. Il a pris à cœur de partager son expérience et son expertise dans le secteur de la distribution avec nous, tout cela dans la bonne humeur !

Par Joachim NATALI, étudiant en M2 MPJ

De Buck Rogers à Barbarella : la science-fiction de la case à l’écran

En ce jeudi 4 et vendredi 5 octobre 2018, s’est tenu à la Cité la troisième édition des Rencontres nationales de la bande dessinée. Sous le titre bande dessinée et cinéma : du dessin à l’écran, l’édition 2018 est consacrée au phénomène des transpositions de bandes dessinées à l’écran.

Au cours de cette rencontre nous avons eu la chance d’assister à une intervention d’Harry Morgan, théoricien de la bande-dessinée, romancier et auteur de bande-dessinée français. Sous le thème « De Buck Rogers à Barbarella : la science-fiction de la case à l’écran », Harry Morgan nous explique les raisons pour laquelle il a choisi comme adaptation cinématographique les bandes dessinées de science-fiction Buck Rogers et Barbarella.

Tout d’abord, à l’instar de Buck Roger, Barbarella est une adaptation fidèle d’une bande dessinée. Mais, elles ont un point commun, c’est d’avoir reçu un accueil mitigé de la part des critiques. De plus, Harry Morgan souligne l’avantage de l’univers de science-fiction qui est un univers de pure imagination, il n’y a donc aucun risque de ressemblance accidentelle. Ainsi, par sa présentation Harry Morgan soulève plusieurs questions.

Quelles peuvent être les raisons de se détacher d’une bande-dessinée pour en faire une adaptation cinématographique ?

Buck Rogers in the 25th Century : un film produit par Glen A. Larson en 1979

Publié pour la première fois dans un journal le 7 janvier 1929 sous le nom de « Buck Rogers in the Year 2419 A.D », Buck Rogers est plongé dans un sommeil latent en 1929 après avoir inhalé des vapeurs d’une mine abandonnée.  Quand il se réveille 500 ans après, soit en 2419, il fait la connaissance de Wilma Deering qui lui apprend que l’Amérique est envahie par les Mongols. L’Amérique des années 20 qu’il a connu est devenue une Amérique vieillie de 500 ans mais qui bénéficie de 500 ans de progrès technologique avant notamment les premiers pistolet à rayon laser désintégrateur.

Pour son adaptation cinématographique, l’enjeu était de coller parfaitement au genre de science-fiction qui connaissait un succès retentissant depuis 1977 avec la sortie du film « Star Wars : La Guerre des Etoiles ». Buck Rogers ne se réveille pas 500 ans après en Amérique mais au milieu de l’espace où après un phénomène inattendu il se fait cryogéniser. Attendre 1979 est également une date clé puisqu’il s’agit de l’anniversaire des 50 ans de la première publication du comic strip. La production de cette adaptation cinématographique a privilégié des enjeux commerciaux, au détriment même de la nature de la bande dessinée originale.

Pourquoi la retranscription fidèle de la bande-dessinée Barbarella n’est pas synonyme de bonne adaptation cinématographique ?

Barbarella : un film produit par Roger Vadim en 1968

Créée en 1962 par Jean-Claude Forest et parue dans les pages du V Magasine, Barabarella raconte les aventures d’une terrienne en exil qui explore les planètes de la galaxie.

Le film ne pouvait pas être plus fidèle à la bande-dessinée. La ressemblance frappante entre les acteurs et les personnages, l’intrigue, les décors, le scénario, tous les éléments y sont.

Mais, est-ce que cela suffit pour que cela fonctionne ?

A sa sortie, le film a reçu un avis mitigé le qualifiant par la presse anglaise de camp. Associé souvent au terme kitch, camp est défini comme quelque chose de tellement mauvais, que la seule réponse que l’on puisse faire c’est d’en rire. Une des principales raisons de cette qualification est dû à la maladresse de la retranscription de la narration qui, chez Forest, est le détachement ironique. Ainsi, dans le film, le second degré mal maîtrisé et volontairement exagéré qui ne fait qu’accentuer l’effet d’auto-parodie et fait donc cette adaptation cinématographique un échec.

Harry Morgan nous montre la difficulté de créer avec les moyens du cinéma une narration qui produise le même effet que la bande-dessinée. Ainsi, adapter une œuvre fidèlement avec l’exemple de Barbarella ou s’en détacher avec Buck Roger ne garantit en rien une adaptation réussie.

On pourrait alors se demander s’il existe une méthode parfaite pour faire d’une bande-dessinée une bonne adaptation cinématographique ? Malheureusement, il n’en existe pas !

Cependant, Sin City, Largo Winch, The Avengers, Snowpiercer… Il existe des adaptations cinématographies de bande-dessinées qui ont reçu un avis très favorable et qui sont devenus LES références en matière d’adaptation cinématographique. Alors quelle meilleure idée que de demander à John Whedon -réalisateur de deux films qui font partie des dix plus gros succès commerciaux de l’histoire du cinéma : Avengers et Avengers : l’Ere d’Ultron- de dévoiler son secret !

“It’s capturing the essence of the comic and being true to what’s wonderful about it, while remembering that it’s a movie and not a comic.” Sa réponse, bien qu’apparente évidente, devrait être entendue par tous ceux qui se sont déjà confrontés à l’adaptation cinématographique de bandes dessinées.

Par Yvanilde PANONT, étudiante en M2 MPJ

Portrait d’Anastasia GARROS, diplômée en 2016

A peine diplômée du CEPE en septembre 2016, j’ai reçu une opportunité en or de Planeta Junior, l’entreprise dans laquelle j’avais réalisé mon stage de fin d’études, celle d’intégrer le siège social à Barcelone en tant que Marketing Executive dans le cadre d’un Volontariat International en Entreprise (VIE).

Planeta Junior est un agent de licences implanté dans 6 pays à travers l’Europe, dont la France, l’Espagne et le Portugal. En Ibérie, nous gérons les droits de diverses marques telles que les propriétés DreamWorks, Miraculous Ladybug, Zak Storm, Heidi, Maya l’Abeille, etc. A la fois agent, producteur et co-producteur de séries, Planeta Junior appartient à Grupo Planeta, premier groupe éditorial en Espagne et en Amérique Latine, et propriétaire depuis 2004 d’Editis, deuxième groupe éditorial en France.

 Ma principale mission en tant que Marketing Executive est d’apporter de la visibilité aux marques que nous représentons à travers les supports les plus plébiscités par le jeune public: télévision, magazines, sites web, … Je me charge par exemple d’organiser des jeux-concours mais également différents événements sur lesquels je travaille en étroite collaboration avec ma collègue du Retail. Le but est de multiplier les contacts entre nos marques et le jeune public, car sans visibilité, il devient moins aisé d’établir de nouveaux partenariats. Parallèlement et toujours dans la même optique, je travaille à la mise en place de nouvelles collaborations.

Je remercie sincèrement le CEPE de m’avoir formé et de m’avoir donné la chance de profiter de son solide réseau ! Durant les deux années que j’ai passées au CEPE, j’ai développé des connaissances et compétences dans divers secteurs, notamment dans le licensing, qui me sont très utiles au quotidien. Aujourd’hui, j’ai non seulement la chance d’occuper un très bon poste au sein d’un groupe aussi prestigieux que Grupo Planeta, mais aussi de vivre à Barcelone, une ville formidable !