Nouvelle note de la Fabrique de l’Industrie, rédigée par Alexandre Gazaniol, intitulée “Internationalisation, performance des entreprises et emploi”. Comme la première note sur le modèle allemand, il ne s’agit pas d’une analyse originale du sujet, mais d’une synthèse claire et bien documentée, avec majoritairement la présentation des résultats des analyses empiriques.
Résumé :
L’internationalisation des entreprises a un effet positif sur leur chiffre d’affaires, leur innovation et leur emploi en France, et contribue donc au développement de l’activité industrielle française.
Mais si son effet est globalement positif, cette internationalisation profite surtout aux emplois qualifiés (conception, fonctions supports) et provoque en contrepartie la destruction d’emplois peu qualifiés et parfois même la déstabilisation de certains territoires très spécialisés. Pour atténuer les effets négatifs de la mondialisation, les politiques publiques ont donc un rôle essentiel à jouer, notamment dans les domaines de l’emploi et de la formation.
On trouve dans la note ce tableau particulièrement intéressant, sur l’impact en France (je graisse et je souligne!) d’une implantation industrielle à l’étranger :
Trois ans après l’implantation, l’emploi en France augmente sensiblement. Dans la note, on apprend que ce résultat s’observe pour les entreprises qui s’implantent dans des pays développés, comme pour celles qui s’implantent dans des pays à bas coût. Je vous laisse tirer les conséquences de ce tableau. Et des autres résultats synthétisés dans la note.