Après les pôles de compétitivité, les grappes!

La Datar a lançé une nouvelle politique de soutien à l’innovation des territoires, avec la notion de grappes d’entreprises. 42 grappes viennent d’être sélectionnées (dont une en
Poitou-Charentes, Atlanpack (voir ici page 16 pour un descriptif). Qu’est-ce qu’une grappe? Selon
la Datar, les grappes d’entreprises sont constituées de TPE/PME d’un même secteur d’activité et sont ancrées dans un territoire.

Je suis désolé mais, j’ai été critique sur les pôles de compétitivité (voir ce billet sur Débat 2007), je reste critique sur cette nouvelle politique,
qui vise à soutenir une forme très particulière d’organisation territoriale, érigée en une espèce de nouveau modèle, sans que l’on nous apporte des preuves de l’intérêt d’une telle forme
d’organisation.  Pourquoi un même secteur? Pourquoi cet ancrage territorial? Il existe des configurations territoriales très différentes, sans que l’on puisse démontrer la supériorité de
l’une d’entre elles. Sur la base des deux critères mentionnés, on peut par exemple avoir les configurations suivantes :


Configurations possibles

Ancrage territorial

faible

Fort

Spécialisation sectorielle

Faible

A

B

Forte

C

D

 

La Datar souhaite soutenir la configuration D. Mais encore une fois, où sont les preuves de la supériorité de cette
configuration? Je signale en passant que certains territoires qui sont dans cette configuration peuvent voler en éclats en cas de choc important sur le secteur en question.

Que devrait faire la Datar, alors? Mon sentiment est qu’il faut qu’ils arrêtent de chercher le modèle optimal (SPL puis
Pôles de Compétitivité puis Grappes d’entreprises), un tel modèle n’existe pas. Bien sûr, si vous dites ça à des personnes de la Datar (je leur  ai dit à plusieurs reprises, pour avoir été
invité dans différents groupes de travail), elles ont du mal à l’entendre (on va perdre notre job, alors?).

Mais comme je suis un type gentil, je peux leur proposer un nouveau boulot : ce qu’ils pourraient apporter aux
territoires, c’est plutôt de la méthodologie d’analyse de leurs caractéristiques propres, des outils d’accompagnement des exercices de diagnostic territorial et de prospective. A charge ensuite
pour les territoires, compte-tenu de leurs analyses et des problématiques locales identifiées, de proposer des réponses adaptées. La Datar pourrait ensuite soutenir les projets qui semblent le
mieux répondre aux problématiques identifiées,  ces projets pouvant prendre, vous l’aurez compris, des formes très diverses.

On serait alors sur de véritables politiques territorialisées. Pour l’instant, la Datar n’a pas entendu ce
message.

 

NB : voir aussi ce billet d’Hélène Perrin-Boulonne, également critique,
qui va dans le même sens que le mien.

Jeu concours sur les Eco-Industries

Article très
intéressant
sur Télos. Certains passages sont croustillants :

Un certain nombre d’études soulignent le rôle essentiel de l’entreprenariat pour la croissance économique. Mais les
politiques soucieux de stimuler la croissance devraient accorder autant d’attention aux entreprises qui essaient de fabriquer de meilleurs parpaings qu’ils n’en accordent aux
start-ups.

Sauf que ça le fait moins dans les documents de com des institutions, quand même…

Tout homme politique aime à annoncer que sa ville ou sa région accueillera le prochain cluster de biotechnologies. En
fait, 49 des 50 États américains ont fait cette annonce, alors même que la plupart des activités de biotechnologie financée par capital-risque ont tendance à se regrouper à Boston et à San
Francisco. Les efforts publics pour stimuler les start-ups innovantes ont tendance à échouer, parce que les décideurs ont du mal à annoncer la fin d’ « expériences » dont l’échec
est pourtant avéré. Combien d’hommes politiques veulent-ils annoncer que leur idée n’a pas fonctionné ?

49 Etats sur 50… On parie qu’en France métropolitaine, on a de tels effets de mimétisme ? Que, même, on est capable
de faire le grand chelem (22 régions sur 22 soutiennent un projet similaire) ? Bon, il faudrait éplucher les 22 SRDE (Schémas Régionaux de Développement Economique), c’est un peu
fastidieux…

Allez, je lance un jeu concours, tiens ! Si certains d’entre vous peuvent attester que, dans leur région, on a
instauré quelque chose qui ressemble à un soutien au développement d’un pôle, cluster, grappe, etc. disons… au hasard… sur les éco-industries (toute autre idée est bienvenue), qu’ils postent un
commentaire en indiquant le nom de la région et, si possible, un lien vers une page permettant de l’attester.

Je commence avec la Région Poitou-Charentes, qui soutient fortement ceci.

Poitou-Charentes, région leader!

Petit complément suite à mon interview d’hier pour France 3 Poitou-Charentes, au sujet de l’implantation d’un nouveau
centre d’appels sur la zone du Futuroscope, au nord de Poitiers.

 

J’ai collecté les données Unistatis 2008, par région, pour l’ensemble des activités et pour l’activité Centre d’Appels
(82.20 de la Naf 2008). J’ai ensuite calculé le poids du secteur centre d’appels dans l’ensemble des effectifs unistatis de la région (indicateur de spécialisation), puis ce poids rapporté au
poids du secteur France entière (indicateur de spécificité).

 

Cet indicateur de spécificité prend une valeur de 100 si le secteur pèse autant dans la région que France Entière. Une
valeur supérieure à 100 signale une sur-représentation, une valeur inférieure à 100 une sous-représentation.

 

Région

Effectifs totaux

Centre d’appels

Spécialisation

Spécificité

Alsace

522984

451

0,1%

39

Aquitaine

740117

1864

0,3%

115

Auvergne

301449

424

0,1%

64

Basse-Normandie

344191

82

0,0%

11

Bourgogne

390047

588

0,2%

69

Bretagne

742147

593

0,1%

36

Centre

620028

1926

0,3%

141

Champagne-Ardenne

309976

886

0,3%

130

Corse

60181

38

0,1%

29

Franche-Comté

279260

477

0,2%

78

Haute-Normandie

470536

1015

0,2%

98

Ile-de-France

4147053

7063

0,2%

77

Languedoc-Roussillon

521539

442

0,1%

39

Limousin

152673

493

0,3%

147

Lorraine

526692

1730

0,3%

149

Midi-Pyrénées

680689

2739

0,4%

183

Nord-Pas-de-Calais

987275

3541

0,4%

163

Pays-de-la-Loire

954306

2770

0,3%

132

Picardie

413080

1813

0,4%

200

Poitou-Charentes

387674

3384

0,9%

397

PACA

1220999

1342

0,1%

50

Rhône-Alpes

1759553

2691

0,2%

70

Total général

16532449

36352

0,2%

100

 

 Résultat : Poitou-Charentes présente l’indice de spécificité le plus fort (397). Alors que cette région pèse 2,3%
des effectifs Unistatis, elle pèse 9,3% dans ce secteur.

 

Je ne sais pas si Poitou-Charentes est leader en matière de croissance verte, mais en matière de centres d’appels, ça ne
fait aucun doute…

Interview France 3

France 3 vient de m’interviewer suite à l’implantation sur la zone du Futuroscope d’un nouveau centre d’appels. En gros,
deux questions : i) la zone du Futuroscope héberge pour l’essentiel des centres d’appels, est-ce une bonne chose?, ii) d’autres types d’activités pourraient venir s’y localiser?

Je ne sais pas ce qui sera conservé de l’interview, je complète éventuellement dans la foulée. Site de France 3
Poitou-Charentes :  cliquez ici.

Economie présentielle

Laurent Davezies a popularisé la notion d’économie résidentielle. Christophe Terrier lui préfère la notion d’économie
présentielle. Simple détail de vocabulaire ? Non, car Christophe Terrier souhaite insister sur le rôle des touristes dans le développement des territoires, touristes qui ne sont que
temporairement présents.

La notion d’économie présentielle permet également de se doter d’un schéma plus dynamique, en insistant sur la
circulation des personnes. Dans cette perspective, Christophe Terrier a produit des cartes tout à fait fascinantes à partir des données des touristes présents par mois et par département, en
France, en 2005.



touriste50.gif

 


Voir ici pour des données, cartes, références,
etc.

J’avais déjà esquissé quelques critiques des travaux de Laurent Davezies :

1. la surproductivité de l’Ile de France est largement sujette à caution

2. croire que la production de richesse sera dynamisée si l’on concentre les moyens sur quelques territoires, à commencer
par l’Ile de France, est également contestable

A partir des travaux de Terrier et de quelques autres, on peut en ajouter de nouvelles :

3. dans la typologie de Davezies, le tourisme fait partie de l’économie résidentielle. Economie résidentielle qui
permettrait à certains territoires de se développer « hors mondialisation ». On peut douter fortement de cette catégorisation : le tourisme est une véritable industrie, la
concurrence entre territoires pour ce type d’activité n’est pas particulièrement faible. Le Futuroscope, pour prendre un exemple picto-charentais, est bien exposé à la concurrence d’autres sites
français et étrangers, il n’est pas du tout “hors mondialisation”.

4. la prise de conscience de la circulation des personnes permet également de sortir du schéma selon lequel l’Ile de
France et ses habitants produiraient une part essentielle des richesses, richesses qui seraient ensuite redistribuées aux habitants des autres régions. Prenons le cas des retraités. Dans une
vision statique, effectivement, on peut considérer que les actifs d’Ile de France participent fortement au financement des pensions des retraités du sud de la France. Mais si l’on passe à une
vision dynamique, on s’aperçoit qu’une part non négligeable des retraités du sud de la France ont travaillé, durant leur vie active, en Ile de France. Ce qui nous éloigne fortement de l’idée
selon laquelle les régions de province vivraient aux crochets de la région capitale, vous en conviendrez…

La France est une grande déséquilibrée

Eurostat vient de publier la série des PIB régionaux par habitant en 2007. Je sais, l’indicateur PIB souffre de plusieurs limites, la comparaison des PIB à l’échelle des régions de limites
encore plus fortes, mais cela n’empêche pas de faire quelques constats pas inintéressants.

Et il en est un qui devrait sauter aux yeux de tous et que je trouve particulièrement inquiétant :

Parmi les 41 régions dépassant le seuil de 125%, neuf régions se situaient en Allemagne, cinq aux Pays-Bas ainsi qu’au Royaume-Uni, quatre en Autriche, trois en Espagne ainsi qu’en Italie,
deux en Belgique ainsi qu’en Finlande, une région en République tchèque, au Danemark, en Irlande, en Grèce, en France, en Slovaquie et en Suède, ainsi que le Grand-Duché de Luxembourg.

La France est le seul (grand) pays développé de l’Union qui connait une telle concentration de l’activité productive dans une seule région. Et nombre de commentateurs et de politiques de nous
dire qu’il faut encore accroître cette concentration, gavés qu’ils sont d’une lecture partielle de l’économie géographique ou non conscient des limites de cette approche.

Il ne s’agit pas pour moi de retomber dans une guéguerre absurde Paris/Province, mais de signaler que cette sructuration spatiale de l’activité est particulièrement atypique, qu’elle pose tout un
ensemble de problèmes (de congestion, de pollution, d’effets d’ombre au détriment des régions voisines, d’inégalités socio-spatiales), sans que l’on puisse démontrer ce que l’on gagne en termes
d’efficacité économique (une fois neutralisés les effets structurels, Paris n’est guère plus productive que la moyenne
des régions françaises
; en matière de recherche, sa productivité apparente est même plus faible, etc…) .

A moins que le seul objectif de nos gouvernants soit de pouvoir dire que Paris est première capitale mondiale dans je ne sais trop quel classement, ce dont, franchement, on n’a pas grand
chose à faire…

J’ai trouvé une grappe !

Ceux qui suivent un peu mes propos sur les clusters, grappes, pôles de compétitivité et autres SPL savent que je suis plutôt critique
envers ce que beaucoup érigent en nouveau modèle de développement économique (voir par exemple ici, ou encore ). Mais cela n’empêche pas que certains territoires ont assuré et assurent encore leur développement
en s’inscrivant dans une telle configuration. La preuve, j’en ai rencontré un : le territoire de Cognac.

Cognac-copie-2.jpg

Joli schéma, n’est-ce pas ? (Il vaut largement ceux de Porter je
trouve 😉
(voir diapos 7 et 8 de ce
diaporama
). Il a été réalisé dans le cadre d’une étude pour la DREAL Poitou-Charentes et la DDT de Charente (rapport non encore disponible) par Benjamin Guimond
(ingénieur d’études du CRIEF) et Baptiste Perrier (dans le cadre de son stage de Master Développement Economique Local de Poitiers).

Je posterai l’étude complète quand elle sera disponible. L’histoire de ce territoire est en tout cas passionnante. J’en dirai quelques
mots la semaine prochaine dans le cadre d’un colloque sur Tours (article co-écrit avec Marie Ferru). J’en ai
déjà dit quelques mots à Sud-Ouest récemment.

Bon, bien sûr, cette grappe n’est pas labellisée. Mais elle existe. Ca compense pour toutes celles qui n’existent pas, mais qui sont
labellisées…

Pourquoi habitez-vous ici?

Tous les ans, les étudiants de la troisième année de Licence d’Economie Appliquée de Poitiers doivent réaliser une
enquête, sur un thème imposé, par groupe de 4 personnes : élaboration du questionnaire, passation du questionnaire auprès d’une centaine de personnes, saisie des réponses, analyse
statistique, rédaction d’un document avec présentation et interprétation des résultats. L’an dernier, plusieurs groupes d’étudiants ont travaillé avec moi sur le thème “pourquoi habitez-vous à
Poitiers?”.


582 personnes ont été interrogées sur la Communauté d’Agglomération de Poitiers entre octobre et novembre 2008. Je ne
vous détaille pas tout les résutats, je me concentre sur la question stratégique du questionnaire, où l’on demande aux personnes interrogées de citer, par ordre d’importance, les 4 facteurs,
parmi une liste de 25 items, qui font qu’ils habitent sur Poitiers, ces 25 items étant regroupés en 7 catégories (je vous dirai dans un prochain billet d’où vient cette catégorisation et pourquoi
nous l’avons utilisée) :

Catégorie

Item

Réseau Personnel

Je suis né(e) ici

 

J’ai de la famille ici

 

J’ai étudié à Poitiers

 

Proximité d’amis

Emploi

J’ai déménagé ici à cause de mon emploi

 

J’ai déménagé ici à cause de l’emploi de mon conjoint

 

Bonnes opportunités de travail

 

Salaires plus élevés

Localisation

Taille de la ville

 

Temps/climat

 

Bonnes liaisons de transport

 

Proximité de la nature (mer, montagne, campagne)

Caractéristiques de la ville

Coût du logement abordable

 

Logements disponibles

 

Logements de qualité

 

Ville sécurisante pour les enfants

Habitants et environnement

Social

Habitants ouverts aux personnes originaires de différentes aires
géographiques

 

Ville ouverte et tolérante « gays et lesbiennes friendly »

 

Langue

 

Cordialité générale de la ville

 

Diversité des équipements de loisir et de divertissement

 

Diversité culturelle

 

Diversité du bâti

Education

Présence de bonnes universités

Autres raisons

Merci de préciser

 

 

L’analyse des réponses peut se faire de différentes manières : on peut d’abord se concentrer sur le choix numéro 1,
considéré par les personnes comme la raison première ; on peut également comptabiliser les scores de chaque item ou de chaque catégorie, qu’ils soient cités en rang 1, 2, 3 ou 4. Je me
concentre ici sur l’analyse du choix 1.

Pour quelle raison vivez-vous à Poitiers ? (choix 1)

Réseau Personnel

49%

Emploi

31%

Localisation

6%

Caractéristiques de la ville

6%

Habitants et environnement social

3%

Education

4%

Autres raisons

0%

 


Résultat éloquent, les items réseau personnel et emploi concentrent 80% des réponses. En détaillant ces deux catégories,
on obtient ceci
:

 

Pour quelle raison vivez-vous à Poitiers ? (choix 1)

Réseaux personnels

Je suis né(e) ici

18%

 

J’ai de la famille ici

12%

 

J’ai étudié à Poitiers

13%

 

Proximité d’amis

6%

Emploi

J’ai déménagé ici à cause de mon emploi

16%

 

J’ai déménagé ici à cause de l’emploi de mon conjoint

8%

 

Bonnes opportunités de travail

7%

 

Salaires plus élevés

1%

 

Les trois premières raisons qui font que des personnes habitent sur Poitiers sont donc i) qu’ils y sont nés (18%), ii)
qu’ils y ont trouvé un emploi (16%), iii) qu’ils y ont étudié (13%).


Les softs factors (items de la catégorie Habitants et environnement social) interviennent très peu dans les
choix de localisation, seules 20 personnes les citent en choix 1. Ils interviennent un peu plus en choix 2 (53 personnes les citent). Résultat plutôt intéressant, à l’heure où de nombreuses
agglomérations développent des politiques d’attractivité vis-à-vis des personnes qualifiées, en insistant précisément sur ces softs factors… Ce qui ne signifie pas qu’ils ne jouent pas
du tout : l’hypothèse que l’on peut faire est  qu’ils peuvent sans doute non pas attirer les populations mais les ancrer.

L’enquête a intéressé le nouvel hebdomadaire poitevin gratuit, 7 à
Poitiers
, qui en reprend les principaux points dans son dernier numéro, page 6.

Billet à suivre, comparant ces résultats à ceux obtenus lors d’une enquête européenne… Enquête à suivre également, pour
la nouvelle promotion des L3 : je leur ai suggéré de travailler sur le bonheur des poitevins…

 

 

La crise et les inégalités territoriales

A signaler cette interview de
Yannick L’Horty (auteur notamment de cet ouvrage, dont on
trouvera une note de lecture chez les éconoclastes) dans Le
Monde, sur le lien entre crise et inégalités territoriales.
Je le signale d’autant plus qu’il participera au Colloque Dynamiques de Proximité, en
présentant un papier intitulé “Réformer les aides sociales locales dans le nouveau contexte du RSA”, jeudi 15 octobre, entre 14h et 15h30 (résumé ici).

Le thème du travail et de l’emploi sera traité dans plusieurs sessions du colloque (6 sessions sur 35 au total). Dans le cadre d’un partenariat avec l’ARFTLV (Agence Régionale de Formation Tout au Long de la Vie), certaines d’entre elles (d’autres aussi relevant d’autres thèmes) seront diffusées en direct dans plusieurs
maisons de l’emploi de la Région Poitou-Charentes, dont celle à laquelle participe Yannick L’Horty.

Davezies sur la surproductivité de l’Ile de France

J’avais raté le billet de Davezies dans Le Monde daté du 29 avril 2009 visible ici (merci à Josselin Tallec de me l’avoir signalé), intitulé “Egalité territoriale? Oui, mais pas
trop!”.

Avec ce passage savoureux : “L’agglomération parisienne, à cet égard, constitue un important sujet d’inquiétude.
Fournissant près de 30 % du PIB national, elle est le moteur de la croissance française. Si l’ensemble du pays avait sa productivité, la croissance du pays ferait un bond de 50 % !
(graissé par moi)

Damned ! : Laurent Davezies ne lit pas mon
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