sur les retraites : Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a estimé mercredi que les critiques sur le montant de la
retraite chapeau versée par Veolia à son président Henri Proglio, nommé à la tête de l’électricien EDF, relevaient “de l’acharnement”. “On a un peu le sentiment que ça tourne à l’acharnement.
Que quelqu’un qui a passé près de quarante ans dans son entreprise touche sa retraite, ça ne me choque pas particulièrement“, a déclaré M. Chatel en rendant compte à la presse des travaux
du Conseil des ministres. [Pour sûr, 40 ans à bosser comme un con, franchement… j’espère qu’ils ont pris en compte la
pénibilité du travail…]
(…) Il est en effet prévu que le PDG d’EDF, qui a dû renoncer à ses 450 000 euros de salaire (pov’ p’tit
bonhomme…), conserve un complément de retraite de l’ordre d’un million d’euros par an, selon les calculs du Parisien. Le groupe Veolia a d’ailleurs récemment indiqué avoir provisionné 13,1
millions d’euros pour la retraite chapeau d’Henri Proglio.
[1 million d’euros par an, soit en un an au titre de sa retraite ce que gagne en 33 ans -une vie professionnelle, quoi!-
un enseignant chercheur au titre de ses salaires (on compare à ce qu’on peut, hein?), c’est pas top, quand même… surtout quand on pense à son utilité sociale…]
“Je comprends que le montant puisse paraître élevé pour un certain nombre de nos concitoyens, mais il faut avoir
en tête qu’Henri Proglio a consacré sa vie professionnelle à cette entreprise, il en a fait le géant mondial qu’il est aujourd’hui et il a cotisé pendant toutes ces
années“.
[Ben moi, je trouve que c’est pas cher payé. On pourrait pas lui donner une p’tite médaille, quand
même???]
Patrick Ollier, député
UMP dans une question de l’Expansion “Que faire face à ces entreprises qui font des bénéfices et qui licencient” :
La politique interventionniste du Président de la République est une bonne chose pour notre pays. Jusqu’à présent, les présidents français n’osaient rien faire de peur de froisser
l’ultra-libéralisme de la Commission européenne. Mais désormais nous avons un Président qui tape du poing sur la table et demande des comptes à des industriels parfois peu scrupuleux. C’est
une chance.
Henri, c’est pas pareil : il est scrupuleux…