C’est ce que l’on peut se dire après lecture du communiqué du
CNRS, relatif à une étude statistique de Pablo Jensen et al. (2008) :
CNRS, relatif à une étude statistique de Pablo Jensen et al. (2008) :
Les chercheurs ouverts sur la société sont aussi les plus actifs académiquement ! C’est ce que vient de montrer une équipe pluridisciplinaire
menée par Pablo Jensen, directeur de recherches au CNRS. Leur étude statistique montre que les chercheurs qui participent à la diffusion de leurs recherches sont ceux qui publient le plus
d’articles. Et contrairement aux idées reçues, ces activités ne sont pas pénalisantes pour leur carrière.
Je n’ai pas pu voir l’article, le numéro d’août de Science and Public Policy n’étant pas encore disponible,
mais il y a une version antérieure ici, avec pages 11 et 12 des développements intéressants sur l’interprétation
des résultats. Notamment, sans surprise, l’idée que quand on publie plus, on est plus sollicité, et donc qu’on participe plus à la diffusion des recherches.
On notera la différence de présentation entre le CNRS et les auteurs sur l’autre résultat du papier : le communiqué CNRS finit
par ces mots “contrairement aux idées reçues, ces activités ne sont pas pénalisantes pour leur carrière”. Le résumé, de
son côté, finit ainsi “However, their dissemination activities have almost no impact (positive or negative) on their career.” Je vous
laisse apprécier la nuance.
par ces mots “contrairement aux idées reçues, ces activités ne sont pas pénalisantes pour leur carrière”. Le résumé, de
son côté, finit ainsi “However, their dissemination activities have almost no impact (positive or negative) on their career.” Je vous
laisse apprécier la nuance.