des produits, et donc les émissions de gaz à effet de serre. Une étude
américaine, qui estime les émissions pendant le transport mais aussi pendant la phase de production des biens, nuance
fortement ces préconisations : 83% des émissions se font pendant les phases de croissance et de production des biens, contre 11% qui viennent du transport dans son ensemble, et seulement 4% du
transport entre distributeur et acheteur (ce qui est la part sur laquelle le fait d’acheter localement a un impact).
Autre résultat de l’étude : tous les biens ne conduisent pas aux mêmes émissions. Les produits les plus néfastes sont la viande rouge et les produits laitiers. Dès lors, vous réduirez bien plus
votre empreinte carbone en mangeant moins de ces produits, et plus de poulet, de poisson et d’oeufs, qu’en achetant vos produits localement
Vous me direz : certes, certes, mais acheter localement, ca fait quand même gagner un petit peu quelque chose… Ben non, pas toujours : dans cette présentation des résultats de l’étude précédente, on apprend qu’un britannique
soucieux de l’environnement a plus intérêt à acheter des tomates ou des laitues importées d’Espagne, que d’acheter celles produites sous serre au Royaume-Uni, dès lors qu’on prend en compte les
émissions pendant l’ensemble du cycle de vie des produits, et pas seulement pendant la phase finale de transport.
(via
MarginalRevolution)