Le Figaro
indique que le rapport Attali propose une relance de l’immigration, et pose différentes questions :
Cette proposition promet de relancer la polémique. Les échecs de l’intégration montrent qu’avant d’ouvrir largement les frontières, les dirigeants devront répondre à
un certain nombre de questions. Quels seront les effets d’une telle mesure sur le marché du travail ? Ne risque-t-elle pas de tirer les salaires vers le bas ? Quelle politique du
logement faut-il mettre en œuvre pour l’accompagner ?
Vous trouverez des réponses à ces questions (au moins les deux premières) et à quelques autres questions complémentaires, dans des billets du Libéblog.
Deux billets d’Alexandre Delaigue (ici et là), avec tout un ensemble de références attachées, et un billet que j’avais rédigé sur la base
d’une étude sur la Californie (ici), qui montre notamment que “l’immigration sur
la dernière sous-période 1990-2004 a un impact négatif sur les salaires des migrants de la première sous-période, mais un impact positif sur les salaires des natifs américains. Ce qui semble
montrer la complémentarité entre immigrés et natifs d’une part, mais aussi la substituabilité entre les différentes générations d’immigrés, d’autre part. Le problème ne se situe pas là où on le
pense généralement…”. (voir le commentaire d’Askenazy sur ce même papier dans les Echos). A lire également ce papier pour Telos-eu
de Jean-Christophe Dumont, qui montre notamment que l’immigration est favorable à la croissance du PIB, que son impact sur le PIB par tête est théoriquement incertain mais historiquement positif,
que le lien immigration-chômage n’est attesté ni par la théorie, ni par les études empiriques, que l’effet sur les salaires est ambigü, plutôt faiblement négatif à court terme et négligeable à
moyen-long terme. Il déplore le manque d’étude sur le sujet (sur le lien immigration-croissance en tout cas) pour le cas de la France, et, comme il dit, c’est assez symptomatique…
Deux billets d’Alexandre Delaigue (ici et là), avec tout un ensemble de références attachées, et un billet que j’avais rédigé sur la base
d’une étude sur la Californie (ici), qui montre notamment que “l’immigration sur
la dernière sous-période 1990-2004 a un impact négatif sur les salaires des migrants de la première sous-période, mais un impact positif sur les salaires des natifs américains. Ce qui semble
montrer la complémentarité entre immigrés et natifs d’une part, mais aussi la substituabilité entre les différentes générations d’immigrés, d’autre part. Le problème ne se situe pas là où on le
pense généralement…”. (voir le commentaire d’Askenazy sur ce même papier dans les Echos). A lire également ce papier pour Telos-eu
de Jean-Christophe Dumont, qui montre notamment que l’immigration est favorable à la croissance du PIB, que son impact sur le PIB par tête est théoriquement incertain mais historiquement positif,
que le lien immigration-chômage n’est attesté ni par la théorie, ni par les études empiriques, que l’effet sur les salaires est ambigü, plutôt faiblement négatif à court terme et négligeable à
moyen-long terme. Il déplore le manque d’étude sur le sujet (sur le lien immigration-croissance en tout cas) pour le cas de la France, et, comme il dit, c’est assez symptomatique…