
Via Economics in action, on apprend des choses intéressantes sur le travail domestique des britanniques (l’étude complète d’Hélène Chouquie est disponible ici) : les femmes célibataires y consacrent 10 heures par semaine, tandis que les hommes se contentent de 7 heures par semaine. Conclusion : les hommes sont de gros dégueulasses (conclusion alternative : les femmes sont des maniaques de la propreté…)
Deuxième élément, quand ils se mettent en couple, hommes et femmes adoptent une autre répartition des tâches : les femmes montent à 15 heures par semaine, pendant que les hommes se limitent à 5 heures.
Troisième élément, ces différences de genre au sein de la sphère privée ne sont pas sans lien avec les différences de genre observées au sein de la sphère du travail : les femmes ont moins de temps à consacrer à leur travail et à l’accumulation de savoir-faire, elles obtiennent donc des emplois moins intéressants et/ou moins bien payés, ce qui incite le couple à renforcer la spécialisation initiale, etc.
Les femmes y trouvent-elles leur compte? Pas vraiment : l’étude montre qu’elles ne récupèrent que 40% du "bien être" du couple.(Bon, c’est pas tout ça, ma femme est partie travailler, faut que j’aille passer l’aspirateur et que je m’occupe des enfants…)