Les lutins du Père Noël fabriquent et……. réparent les jouets !!!

 

 

Une Barbie sans bras, un Rex boiteux, une Gameboy silencieuse… Et si, au lieu de jeter ces jouets cassés, vous les répariez ? La société Dagoma a lancé l’opération Toy Rescue et permet, grâce à l’impression 3D, d’obtenir les pièces détachées des 100 jouets les plus vendus des 30 dernières années et cela gratuitement. Une manière de lutter contre le gaspillage immense lié à ce secteur et de mettre en avant la réparabilité comme issue de la crise écologique. 

Qui pensait qu’en arrivant à Roubaix, dans l’ancienne usine de la Redoute, nous allions découvrir les trésors du Père Noël le plus écoresponsable de France ? Sur les étagères de la société spécialiste des imprimantes 3D, Dagoma, trônent les jouets les plus populaires de notre enfance. Une Barbie mâchouillée par un chiot, un Rex sans pattes, un Wolverine qui a perdu ses griffes, un Spiderman décapité… Tous ces précieux objets étaient pourtant il y a encore quelques mois, voués à finir leur vie au fond d’une poubelle. Dagoma a trouvé la solution pour réparer nos jouets préférés.

« On s’est rendu compte que 40 millions de jouets sont jetés chaque année en France car il n’existe pas de pièces détachées des jouets« , constate Florent Vanhove, Développeur d’idées chez Damoga. « On a travaillé avec une équipe de designers pour rechercher et dessiner toutes les pièces des 100 jouets les plus vendus des 40 dernières années, du Monopoly à M. Patate. On a créé la plateforme Toy Rescue qui permet de télécharger gratuitement les pièces détachées des jouets qui sont cassés pour pouvoir les réimprimer en 3D », explique Florent Vanhove. Pour en savoir plus sur cette succes story : https://t.co/8s3iReCLtx

Source : Marina Fabre, Journaliste chez Novethic (Novethic.fr)

Master thesis defense at CEPE : Growth phenomenon of children’s luxury market in emerging countries

 

 

Each academic year ends with the theses defense by the students of Master 2 Brands and Youth Products of the CEPE – IAE of the University of Poitiers. This year 2019-20 yet again, the students have chosen rich and fascinating thesis subjects, and the jury honored some excellent academic works. The topics addressed in the research papers were quite varied and audacious. As one would naturally expect, they were inspired by sectors related to children’s consumption: Cartoons, toy shops, video games, baby care products, amusement parks, social networks, and luxury fashion brands for children, to name the few.

Rightly enough, in this article we will explore the thesis of our last year Brazilian student “Elisangela ASSIS DO NASCIMENTO”. The title of her thesis was “Motivations for choosing luxury fashion brands for children in emerging countries: the case of Brazil”.

Summary: Fashion and luxury consumption result from people’s emotional and psychological needs, much more than their functional aspects. The growth phenomenon of the children’s luxury market in emerging economies is an opportunity for existing brands in the luxury market and contributes to creating new brands specialized in this niche market.  Thus, this study aims to identify how these consumers purchase luxury fashion items for children. By searching in the literature, sources were found to identify this type of process. The information was gathered about the consumption behavior of people who, consciously or unconsciously, have chosen luxury products and brands for themselves and their children, nephews, and grandchildren, showing how they are or wish to be perceived in society. Presumably, by analyzing all the behavioral characteristics of these individuals, it will be possible, through the data collection instrument, to identify the motivations of fashion consumers of children’s luxury brands, with a greater chance of success in applying appropriate marketing strategies to the consumer in question. This research was conducted in a descriptive and qualitative manner. It was applied to several fashion consumers aged between 34 and 69 years old. This study concludes that social and psychological factors are determining factors in the choice of luxury brand clothing for children, as they choose these products based on their acceptance by their peer groups. The need for recognition to buy a new luxury fashion product for children presents particular behaviors among Brazilians and may provide us with essential clues on creating different strategies in this social, economic, and cultural context.

 

 

Master thesis defense at CEPE : confronting new issues in the animation industry II

 

 

Each academic year ends with the theses defense by the students of Master 2 Brands and Youth Products of the CEPE – IAE of the University of Poitiers. This year 2019-20 yet again, the students have chosen rich and fascinating thesis subjects, and the jury honored some excellent academic works. The topics addressed in the research papers were quite varied and audacious. As one would naturally expect, they were inspired by sectors related to children’s consumption: Cartoons, toy shops, video games, babycare products, amusement parks, social networks, and luxury fashion brands for children, to name the few.

In this article, we will focus on one of the theses around the theme of animated movies or cartoons. The comics’ capital city of Angouleme, where CEPE is located, undoubtedly influences its students’ choice of the research subject. Thanks to an entire ecosystem dedicated to the image (higher education schools, industries, the residence of more than 250 cartoonists), fostered by the organization of the « Festival International de la Bande dessinée » each January and the multiple exhibitions offered by the « Cité de la Bande dessinée et de l’image, » Angouleme has established itself as the world capital of the 9th art.

In our series of master thesis defense around the theme of animated movies, another research paper that needs a mention is that of Babis PAPAGEORGIOU titled « How to improve and develop the Greek cartoon industry in the context of globalization ». In French : « Comment améliorer et développer le secteur des dessins animés grecs dans le cadre de la globalization »).

This research focuses on the reasons for the underdevelopment of the Greek animation sector and the areas for improvement of this problem. The approach examines the structure of a strong sector in a highly competitive global industry. In addition, the research identifies the causes of the lack of advancement during the evolution of the history of Greek cartoons to the present day. It also delves into cultural elements as differentiating dispositions, in a globalized environment of mass production. Next, the study discusses the untapped opportunities looking at the cases of other countries and at the same time the importance of following the trends and developments in the global animation market. Finally, it consists of an effort to encompass the instruments of actors around the public (parents, children), indicating the opportunities and advantages that the universes of diversity offer.

Philippe Guinaudeau et Kidz Global : Immersion dans la cour de récré !

 

Philippe Guinaudeau, directeur de l’institut Kidz Global, est intervenu durant le mois de décembre. Tel un Père Noël descendu de son traîneau, il nous a apporté le plus beau des cadeaux : des pistes pour mieux comprendre et atteindre les enfants en tant que cible !

Kidz Global est un institut d’étude spécialisée dans le comportement des enfants, proposant des analyses mais aussi des recommandations marketing pour leurs clients. Cet institut est présent dans plus de 43 pays et observe en direct les différences culturelles qui existent dans le marché de la jeunesse. Kidz Global est spécialiste des questions relatives à la cible jeunesse et met en lumière ses comportements et attitudes particulières. Beaucoup de marques combinent les études du paneliste NPD avec celles de Kidz Global afin d’avoir une vision complète du marché. Kidz Global est donc un acteur reconnu pour son expertise de la consommation enfantine, notamment à l’international.
Les marketeurs sont nombreux à chercher une recette magique pour atteindre cette génération de futurs acheteurs, perçus comme un véritable filon. Philippe Guinaudeau nous a permis de prendre conscience que l’enfant consommateur n’est pas une cible aussi facile à atteindre qu’on le pense. Obtenir l’attention d’un enfant est de plus en plus compliqué car ils sont multi-tâches et ont désormais l’habitude d’utiliser plusieurs écrans à la fois. L’enfant est sollicité en permanence et est assailli d’informations tout au long de la journée. La personnalisation et l’immersion sont des tendances marketing très populaires dont l’impact sera très important dans les prochaines années pour cette génération.
Et durant un entretien ? Comment parler avec un enfant ? Il est souvent difficile de faire parler les enfants, de les mettre à l’aise pour qu’un dialogue se crée sur leur ressenti des stratégies de marques. Philippe Guinaudeau nous a donné des conseils dans ce sens. En voici quelques-uns en exclusivité :
• Créer de l’empathie en faisant des pauses et en suivant le rythme de l’enfant. Il ne faut pas hésiter à utiliser différentes formulations en utilisant des mots simples que l’enfant peut facilement comprendre ;
• Rendre les enfants actifs en les invitant à dessiner, à manipuler des jeux de constructions, etc.
Philppe Guinaudeau nous a également donné des clés très utiles dans le milieu professionnel pour savoir comment gérer une marque et pourquoi pas, la transformer en franchise à succès ! Nous avons donc été très contents de recevoir et partager un moment privilégié avec ce professionnel du secteur de la consommation jeunesse.

Portrait de Narimane AYAD, diplômée en 2019

Ma vie avant le CEPE, un parcours…

Je m’appelle Narimane AYAD. J’ai 28 ans, et je suis algérienne.

Avant de rejoindre le CEPE en Septembre 2018, j’avais d’ores et déjà intégré la sphère professionnelle en Algérie et ce, depuis trois années.

En effet, après avoir obtenu, en 2015,  mon Master en Marketing à l’EHEC, l’École des Hautes Études Commerciales à Alger, ainsi que le diplôme du FIE (Formation Innovation Entrepreneuriat) en convention avec l’INSAA de Lyon, j’ai été embauchée chez ARDIS, le plus grand hypermarché en Algérie, et l’entreprise de grande distribution chez laquelle j’avais effectué mon stage de fin d’étude. J’y ai occupé le poste de chargée de référencement marketing pendant six mois, puis le poste de chef de produit « épicerie et boisson » pendant plus d’une année.

Après une expérience enrichissante et formatrice chez ARDIS, j’ai rejoint le cabinet d’audit et de conseil britannique « Grant Thornton » en occupant le poste de « Marketing Business Developement ». Quelques mois plus tard, j’ai quitté cette entreprise en optant pour « Like Com », une petite boite de communication où j’ai été « chef de projet » en charge de client tel que « SOPREM », le représentant officiel de Jaguar et Land Rover en Algérie.

En Octobre 2017, j’ai été appelée au poste de « Key Account Manager » chez Jumia, le leader Africain du commerce en ligne, et j’y ai assuré mes fonctions jusqu’à mon départ pour Angoulême en Septembre 2018, date à laquelle j’ai intégré le CEPE.

Le CEPE, un choix et pas des moindres

Lors de mes trois années d’expérience professionnelle, j’ai été amenée à collaborer avec des fournisseurs et des clients de différents domaines, et ce qui me passionnait le plus était le secteur agroalimentaire, et plus précisément, celui destiné aux enfants.

Pour ce faire, j’ai opté pour le CEPE pour faire de l’univers infantile, le mien. Ma décision a été confortée notamment après m’être entretenue avec Mme Inés de LA VILLE, directrice du CEPE, qui m’a expliqué que cette spécialité concerne aussi bien le secteur agroalimentaire, que celui de l’édition, du jeu et jouets, de l’animation, du textile ou encore du jeu vidéo.

Étant une grande fan de livres, je n’ai pas hésité une seconde à croire que mon choix était le bon, chose qui s’est confirmée non seulement lors de mes six premiers mois au CEPE, où j’ai appris nombre de sujets intéressants à propos de l’enfant, mais aussi lors de mon stage effectué chez Casterman, l’une des plus grandes maisons d’édition Jeunesse francophones.

Après le CEPE, un Master, et la vie continue…

Après avoir obtenu mon Master en « Marques et Produits Jeunesses » en septembre dernier, j’ai quitté la France pour la Suisse germanique où, aujourd’hui, j’affronte un nouveau challenge ; celui de la langue !

Une fois la langue allemande maîtrisée, je compte intégrer une maison d’édition jeunesse ou un distributeur du domaine, tel qu’Orell Füssli, afin d’explorer les tendances de lecture et les opportunités de licences susceptibles de connaître un succès dans des horizons qui vont au-delà du monde francophone.

Faire famille au musée : un défi que les étudiants du CEPE ont relevé avec brio !

Le Musée du Papier d’Angoulême est un établissement municipal qui a vu le jour en 1988. Depuis, le musée s’efforce de proposer à ses visiteurs des dispositifs de visites innovants pour conquérir de nouveaux publics. Aujourd’hui, les institutions muséales se doivent de répondre aux évolutions de la société et s’engagent dans des politiques culturelles tournées vers le numérique.

En partenariat avec le « Fab®Icc, centre d’expertise sur les Industries Culturelles et Créatives de l’Université de Poitiers implanté à Angoulême, le musée développe un projet d’application dont l’objectif est d’offrir aux familles, un dispositif de visite numérique interactive pour la visite libre de notre exposition permanente. L’enjeu ne consiste pas uniquement à s’initier, à s’ouvrir ensemble à un univers nouveau, mais bien à partager une expérience sensible, enrichissante et divertissante, entre parents et enfants. À travers une activité conjointe d’enquête et de découverte au cœur du musée, il s’agit d’actualiser et de revaloriser la structure des liens familiaux, c’est à dire d’apporter un bénéfice performatif, de donner l’occasion de « faire famille ».

L’application en cours de développement a été testée auprès d’une quarantaine de familles entre novembre et décembre 2018. Pour mener à bien l’enquête des publics, nous avons sollicité l’expertise des étudiants de Master 2 Marques et Produits Jeunesse du CEPE (Centre Européen des produits de l’enfance).

Un protocole d’enquête a été mise en place avec pour objectif de tirer un maximum d’enseignements sur les forces et faiblesses du « produit ». Sont abordés dans le dispositif d’enquête, les conditions des visites, le fonctionnement de l’application, le ressenti des visiteurs, la perception de l’application, de ses personnages, de ses visuels, la pertinence des contenus proposés dans l’application, la pertinence de la visite pour des familles avec enfants, les interactions suscitées par le dispositif, l’intuitivité et l’ergonomie de la visite interactive… afin d’en percevoir les qualités mais aussi les points à revoir pour proposer, à terme, une expérience à la fois marquante pour les parents et les enfants.

À l’issue de l’enquête et après analyse des résultats, les étudiants nous ont fait un rapport exhaustif sur les forces et les écueils de l’application. Riche des enseignements tirés de l’enquête, l’équipe du musée et du Fab®Icc ont pu poursuivre le projet en prenant en compte les résultats de l’enquête pour améliorer l’application afin de répondre au mieux aux attentes des familles.

La version finale de l’application sera mise à la disposition du public au début de l’été 2019.

Un grand merci aux étudiants du CEPE pour leurs apports créatifs lors de la conception d’une visite adaptée à un public familial et pour la rigueur avec laquelle ils ont conduit ce test de l’application « Visite familiale interactive » pour le Musée du Papier de la Ville d’Angoulême.

David Garandeau – « Médiateur Culturel et Éducatif Musée du Papier ».

Intervention de Julien VILLEDIEU, Délégué Général du Syndicat National du Jeu Vidéo

Nous avons eu le plaisir de rencontrer le Délégué Général du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV), partenaire du CEPE-IAE, Monsieur Julien Villedieu.

Il a démarré son intervention en nous présentant le SNJV, c’est-à-dire l’histoire de ce syndicat, ses missions, ses objectifs, ses partenaires et ses réalisations. Intervenant dans le cadre du cours “Économie des médias”, Monsieur Villedieu est venu nous exposer la façon dont s’organise le marché des jeux vidéo.

Il est alors entré dans le vif du sujet en nous présentant les derniers chiffres du marché mondial. L’industrie des jeux vidéo a dépassé le seuil symbolique des 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2017, chiffre qui devrait continuer à croître rapidement. L’Europe représente 29% du marché, à égalité avec l’Amérique, et l’Asie-Pacifique 41%.

Il a ensuite évoqué le marché français, qui, en 2017, représentait 4.3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, auquel participent, au moins occasionnellement, 68% des français, et avec une activité riche de plus d’un millier d’acteurs économiques, pour environ 30.000 emplois, tourné à 58% vers le développement de jeux vidéo, à 8% vers l’édition, et enfin 44% dédiés aux autres activités liées (traduction, prestataires, …).

Enfin, il a conclu son intervention en abordant des aspects plus techniques, comme la chaîne de valeur, les business models ou encore la structure des revenus dans l’industrie du jeu vidéo. Par exemple, nous avons pu comprendre la grande diversité des business models, partagés entre le free-to-play, le freemium, le pay-to-play, le “ads in game”, et petit à petit le streaming, à la façon d’un Netflix mais avec des jeux vidéo. La structure des revenus a elle aussi beaucoup changé avec la dématérialisation des jeux : sur PC, Steam représente 93% du marché avec toujours plus de nouveaux jeux chaque année, (8000 en 2017). Cela signifie qu’il y a moins d’intermédiaires entre le joueur et le développeur, voire parfois plus aucun (du producteur au consommateur), et cela modifie forcément la répartition des revenus, mais aussi des coûts.

L’intervention de Monsieur Villedieu a été très enrichissante sur de nombreux aspects. Nous avons pu entrer dans les détails de l’industrie des jeux vidéo et prendre conscience de tout ce qui se cache derrière le produit fini, ainsi que voir l’importance de cette industrie culturelle dans le paysage mondial actuel.

Par Clément JAUNAY, étudiant en M2 MPJ

Les études quali et quanti, un vrai jeu d’enfant !

Le CEPE a eu le plaisir d’accueillir Myriam LE DANVIC, chef de projet à l’Institut des Mamans et également ancienne étudiante de l’IAE de Poitiers.
Cette professionnelle des études qualitatives et quantitatives sur les cibles enfantines est intervenue auprès des étudiants du Master 1 Marketing, Vente afin qu’ils puissent appréhender les enjeux des enquêtes et études auprès des enfants.
L’Institut des Mamans (IDM) existe depuis plus de quinze ans et s’est spécialisé sur les familles, avec des approches innovantes. L’IDM accompagne les marques dans leurs stratégies en France et à l’International afin d’anticiper les attentes du consommateur. Avec un dispositif  de stratégie marketing 360°, l’IDM construit un regard croisé sur les cultures de consommation jeunesse.
A travers des exemples concrets, les étudiants ont pu affiner leurs connaissances sur le développement psychologique de l’enfant en prenant en compte les éléments de son quotidien. Les étudiants ont également pu reprendre les points de méthodologie sur les focus group et les entretiens. Effectivement, un enfant n’est pas capable d’argumenter et d’expliquer son opinion ce qui rend le processus d’enquête plus complexe qu’on ne le pense. Il est donc nécessaire de s’adapter et d’utiliser des dispositifs pour mettre l’enfant à l’aise afin d’ouvrir le dialogue. La connaissance de l’univers de l’enfant est indispensable pour pouvoir se mettre à sa hauteur. L’enfant s’exprime mieux en racontant des histoires, c’est pourquoi les outils d’enquête sont sans cesse renouvelés et trouvent différentes formes (cahiers d’activités, images, mots). Les étudiants ont pu s’exercer grâce à des mises en situation sous l’œil de Myriam LE DANVIC qui a su les conseiller et les guider dans leurs réflexions.
L’intervention de Myriam LE DANVIC a permis aux étudiants de découvrir une nouvelle vision des études de marché en marketing. Les études sont souvent perçues comme laborieuses, pourtant elles sont incontournables pour pouvoir explorer et étudier des phénomènes, mais également décrypter le rôle des influenceurs et des prescripteurs ou mesurer une tendance. Les études de marché donnent lieu alors à une démarche d’innovation sur les produits et services en fonction des besoins repérés chez les sondés.
Ces rencontres sont très enrichissantes et permettent aux étudiants de faire un choix d’orientation en deuxième année de Master.
Le design communication et packaging et le marketing plurimédia jeunesse sont deux orientations différentes mais pleines de promesses permettant d’ouvrir de nombreuses portes pour les plus motivés. C’est une excellente découverte du milieu professionnel permettant un échange constructif avec les intervenants. C’est aussi un excellent moyen de bénéficier des contacts du CEPE pour se créer un réseau.

Par Chloé GAILLEDRAT, étudiante en Master 1 MV

Bande dessinée et cinéma : du dessin à l’écran – Le point de vue des diffuseurs

Dans le cadre des 3èmes rencontres de la Bande Dessinée, le vendredi 5 octobre 2018, nous avons eu l’opportunité d’assister à une conférence menée par Joseph Jacquet et Gilles Romele, responsables des programmes d’animation pour les groupes France Télévisions et M6. Cette conférence, animée par David Beauvallet (Directeur Marketing et Communication du Pôle Magelis à Angoulême), nous a permis d’explorer les spécificités du processus d’adaptation de bandes dessinées en séries animées, en nous apportant notamment des éléments de compréhensions sur le rôle du diffuseur.

Plusieurs éléments ont été abordés par les deux intervenants, qui ont dans un premier temps choisi de nous expliquer les étapes de l’adaptation, un long processus de cohésion et de coopération entre trois acteurs principaux : les auteurs, les producteurs et les diffuseurs. Les explications très précises de messieurs Jacquet et Romele nous ont permis de mieux comprendre la mission des diffuseurs dans ce contexte : rassurer les auteurs, afin de leur garantir que la série animée n’ira pas à l’encontre de l’univers sur lequel ils ont travaillé pendant parfois des années, tout en leur faisant prendre conscience des contraintes imposées par ce nouveau support.

Les deux intervenants ont également fait un constat des évolutions des usages en termes de séries animées auprès d’une cible jeunesse. L’arrivée des technologies a de manière évidente modifié les habitudes des enfants en les rendant de plus en plus actifs. En effet, la télécommande, la multitude de chaînes spécialisées et de supports de visionnages permettent aux enfants d’avoir le choix de leur programme et un contrôle total de celui-ci. De ce fait, les diffuseurs se doivent de redoubler d’efforts pour trouver des programmes impactants et de qualité qui permettront de capter une large audience.

 C’est dans ce cadre qu’ils privilégient la diffusion et le financement d’adaptations, dans un premier temps pour tirer parti de la notoriété des œuvres originales, mais aussi pour exploiter la richesse des univers qu’elles proposent. L’univers créé autour de la bande dessinée est un atout pour l’adaptation télévisée car il permet d’impliquer le téléspectateur, de mieux capturer son attention et ainsi, potentiellement, de l’empêcher de zapper ou de porter son regard sur sa tablette.

Cette conférence était également l’occasion pour les deux représentants des diffuseurs d’aborder la question du marketing spécifique aux adaptations télévisées. Nous avons ainsi appris que le budget marketing consacré à l’animation sur des chaînes généralistes comme celles du groupe France Télévision et du Groupe M6 était extrêmement faible, mais également qu’il était impossible d’avoir recours aux réseaux sociaux pour communiquer (la cible ayant en moyenne 8 ans). Une occasion pour les intervenants de nous rappeler la nécessité d’être créatif dans sa façon de communiquer, en s’appuyant par exemple sur l’auteur, principal porte-parole de son œuvre.

En tant qu’étudiants dans le domaine des produits jeunesse, cette intervention menée par des professionnels de l’audiovisuel nous aura donné l’opportunité de mieux comprendre les enjeux dans le cadre du processus d’adaptation, des éléments pouvant s’avérer très utiles pour des futurs responsables marketing.

Par Elsa RAUCHE-LUCAS & Nolwenn LAUTREDOU, étudiantes en M2 MPJ

Le CEPE à la une du CNRS !

Suite au Colloque Child and Teen Consumption 2018, un article vient d’être publié sur le site grand public du CNRS :

Friandises, jouets, produits dérivés… Le marketing jeunesse s’est déployé dans tous les domaines de la consommation. Et intéresse parallèlement les chercheurs qui analysent les relations – parfois discutables du point de vue éthique – entre l’univers de l’enfance et la sphère marchande. Le point avec Valérie-Inès de la Ville, responsable scientifique d’une récente conférence sur la question.

Suite … https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-enfants-du-marketing