My startup doesn’t need a marketing department for the meanwhile… a little bombastic, no?

 

 

Here, at the CEPE (European Centre for youth Products), I had the privilege to meet and be taught by one of the most significant marketing icons, Laëtitia CONDAMIN (in photo above) . You can tell she is doing something she truly loves from her simple smile under the mask. Her tremendous guiding spirit made us indeed enjoy the lesson.

Laëtitia has had a remarkable career path in the world of multinationals. After working with many well-known companies like Kraft Food, L’Oréal, Suchard, and Unilever at the « Consumer Insights » service, she is currently working as a professor-researcher at EM Normandie Business School. And not to forget to mention her thesis on “the stakes of ethical marketing in the food industry” under the supervision of our dearest CEPE director, Valérie Inés De La Ville.

Thanks to the CEPE’s cooperation with her, Laëtitia came this year too to give us a lecture on « Youth Marketing » for the students of the master 2 Marques et Produits Jeunesse / Digital Youth Marketing. And when I say « too, » I mean it’s not her first time to be here with us.

Almost forget about the startup in the title above! So, this was the first lesson I learned from Mrs. CONDAMIN, which is that marketing is crucial for any business. It is the cornerstone of any business model. From the moment you had the idea of launching your startup, you must consider marketing! Startup means a new business on the market; that’s right, you have said it « market, » so you need to study your market, your target audience, you need to define your unique selling proposal!

During the lecture with Mrs. Condamin, we assimilated all the concepts of the marketing rationale. We learned how to look at a wider range of the environment, taking it from all its cultural, social & economic aspects in which we will implement our marketing strategy. The key issue is how to choose the right market ideally with the right target audience for the exact offer to promote? We also learned about the segmentation, targeting, and positioning concepts which are the heart of the marketing strategies. We learnt that there is a big difference between strategic, operational, and organizational marketing, and trust me, it’s complicated! But with the detailed explanation of Mrs. Condamin, it was like a piece of cake.

It’s not just about the explanations but also about the case studies! Here at the CEPE we are used to doing case studies, inspired from actual real ones! We are tough with dynamism & interaction. And honestly, that’s what makes the master experience here unique. You do not just have some boring lectures with a ton of standard assignments! Here you rather have a dynamic program with projects to work on, which puts you in the heart of professional life. Here you are prepared for the real world! You learn how to interact professionally, lead a professional marketing meeting, think like a marketer, negotiate & convince others with your point of view.

Also, at the master Digital Youth Marketing (MPJ), we are offered the opportunity to meet with many iconic professional people in the youth industry, CEOs, co-founders,etc. All of this is thanks to our outstanding CEPE director, Valérie Inés De La Ville’s constant efforts. And thanks to her non-stop work, we, the students of the CEPE, are having this terrific experience.

Special Thanks to Laëtitia Condamin & to our dearest director Valérie Inés De La Ville

Written by Ms. Nourhane FATHALLAH, Student, M2 MPJ/Digital Youth Marketing

Intervention Christine CORRIERI – ARPP ( Autorité de Régulation professionnelle de la publicité)

Christine Corrieri directrice service conseil à l’ARPP et Responsable du Jury de Déontologie Publicitaire, est intervenue au mois d’octobre pour nous présenter cette association professionnelle dont la mission consiste à réguler la publicité en France : un cours qui nous a permis de mieux comprendre comment s’exerce cette mission et de prendre du recul sur les méthodes publicitaires.

L’ARPP désigne l’autorité de régulation professionnelle de la publicité. C’est une association privée créée en 1935 financée et administrée par des professionnels. Elle compte aujourd’hui près de 800 entreprises ou institutions adhérentes et une vingtaine de permanents opérationnels. L’adhésion des agences, annonceurs et médias se fait sur la base du volontariat. L’ensemble du secteur accepte volontairement de se soumettre aux règles ou principes de bonnes pratiques qu’ils ont définis en commun.

Son rôle et missions ?

Agir en faveur d’une publicité loyale, véridique et saine.

Faire vivre l’autodiscipline : offrir un lieu neutre de concertation, valoriser les résultats de l’autodiscipline, élaborer les règles… L’ARPP est une institution flexible qui s’ajuste aux évolutions de la société, et procède à l’actualisation des règles sur lesquelles la profession s’accorde. Nous avons donc appris ce qui se cachait derrière cette institution : son fonctionnement, ses missions et l’exemple de certains cas.

Entant que futurs marketeurs, il est essentiel d’avoir des connaissances en communication pour avoir une vision stratégique et optimale. Christine Corrieri, nous a permis de voir et de savoir ce qui est acceptable dans le domaine de la publicité adressée à la jeunesse, en prenant en compte le contexte, l’objectif et la vision des consommateurs.

Témoignages de quelques élèves :

« Le cours de Mme Corrieri était un cours riche je trouve, en l’espace de quelques heures tu te sens plus à l’aise dans l’analyse d’une publicité. Le cours a donné de bons réflexes à avoir face à une publicité. C’est rare qu’une intervention ait un impact aussi rapide sur ses récepteurs. » Jenni Ralison

« En ce qui concerne l’intervention de Mme Christine Corrieri, j’ai bien aimé la deuxième partie du cours où on avait des exemples de publicités réelles. Cette analyse de publicités a été particulièrement efficace pour retenir les règles présentées dans  la première partie du cours et les associer avec des cas pratiques. J’ai également trouvé son métier très intéressant et j’ai bien aimé le découvrir plus en détails. » Carole Mikhail

 

  • Par Alix DION, étudiante en M2MPJ

Portrait de Hagar SOUSA, diplômée en 2019

 

Vous avez suivi la formation en Master 2 Études de Marques et Produits Jeunesse. Que vous a-t-elle apporté ?

Cette formation m’a apportée une forte base de connaissances dans le domaine des produits de l’enfant. Etant donné que la cible enfant représente une grande partie de mon métier, toutes ces connaissances acquises lors des interventions ou des cours de M2 Marques et Produits Jeunesse, me servent régulièrement dans mon travail aujourd’hui.

Quel a été votre parcours ?

J’ai fait une formation de Commerce et Gestion au Caire à l’Université Ain Shams. Puisque mon Université est en partenariat avec l’IAE de Poitiers, j’ai fait mes études en double diplôme, et j’ai obtenu ma licence en Sciences de Gestion de l’IAE de Poitiers en 2018.

Le parcours universitaire étant de 4 ans en Egypte, j’ai profité de ma quatrième année de licence égyptienne pour faire un M1 en Sciences de Gestion.

J’étais tellement intéressée par le domaine des dessins animés que pendant mes années d’études, j’ai pris des cours de storyboard et de character design dans une école d’animation au Caire.

A la fin de ces cours, nous avions des projets à rendre, comme par exemple créer deux mascottes pour une entreprise égyptienne de confiseries qui était en train de penser son re-branding. Cette expérience m’a fait comprendre qu’il était possible de combiner ma passion et mes études de Gestion et Commerce.

Pendant ma troisième année à l’Université au Caire, j’ai dû préparer mon dossier pour l’admission aux Masters à l’IAE de Poitiers. Et c’est là que j’ai connu le CEPE à travers une étudiante qui avait choisi le parcours Packaging. Elle étudiait à ce moment-là au CEPE et elle m’a parlé de ses études. Je suis allée voir le site du CEPE et j’ai découvert qu’il y avait un autre parcours : Management de Marques et Produits Jeunesse. J’ai vu les témoignages des anciens étudiants, et je n’ai pas hésité à postuler. Et comme vous pouvez le constater, je n’ai pas du tout regretté mon choix !

Comment avez-vous trouvé votre emploi actuel ?

J’ai postulé à Millimages pour un poste d’Assistante Coordinatrice Licences pour mon stage de fin d’études au CEPE. A la fin de mon stage, on m’a proposé un CDD pour remplacer ma tutrice de stage qui était partie en congé maternité. Durant cette période, j’ai eu beaucoup de responsabilités, ce qui m’a permis de faire mes preuves assez vite. J’ai été donc embauchée, par la suite, en CDI en tant que Coordinatrice Licences.

Quelles sont vos perspectives d’évolution ?

J’ai beaucoup évolué au sein de Millimages. J’occupe actuellement le poste de Responsable des Approbations Graphiques. Je gère les approbations de tous les produits développés sous licence, pour toutes les propriétés de Millimages. Ceci me permet de gérer tout le processus de développement des produits et également coordonner les différentes tâches entre mon service et celui du Marketing et de Communication pour faire la promotion de ces produits.

Ce domaine me fascine tellement. Voir le produit final sur les rayons après l’avoir vu en concept 2D sur un document PDF, après avoir demandé des modifications et reçu pleins de prototypes, me donne une énorme fierté !

Avez-vous quelques conseils pour les étudiants intéressés par cette formation ?

Le CEPE est vraiment une référence dans le domaine de marques et produits pour les enfants. Les anciens du CEPE occupent actuellement plusieurs postes clés dans la plupart des entreprises qui ont les enfants comme cible principale. Pour tirer le meilleur de vos deux années d’études au CEPE, il faut :

  • Rester curieux sur tout ce qui a trait à la vie des enfants, des familles et des jeunes.
  • Profiter des cours avec les différents intervenants ! Ceci va vous aider à vous orienter vers le domaine qui vous parle le plus parmi les différents univers de l’enfance.
  • Poser des questions, demander plus d’informations sur des sujets qui vous intéressent particulièrement.
  • Rester en  contact avec les intervenants, parce que vous allez sûrement les croiser dans des salons professionnels (de jouets, ou autres.)

 

Une diplômée 2016 du CEPE-IAE de Poitiers lauréate du prestigieux Licensing France Award 2021

 

Toutes nos félicitations à Jeanne Balédent (Licensing manager chez Wildbrain CPLG), diplômée du Master MARKETING PLURIMEDIA JEUNESSE en 2016 !!!

Le prix RISING STARS – Jeune Espoir – récompense la prochaine génération de leaders dans le domaine des licences, ceux qui font preuve d’une véritable ténacité et ont eu un impact sur leurs entreprises et l’industrie dès le début de leur carrière professionnelle.

Jeanne BALEDENT a été élue « étoile montante française » par le Licensing International France, panel international de professionnels du licensing. Les prix ont été dévoilés jeudi 4 mars lors d’un événement virtuel qui a réuni près de 250 dirigeants de l’industrie du Licensing du monde entier. Lors de cet événement professionnel, parmi les 104 candidatures reçues, 12 lauréats – dont Jeanne fait partie – ont été sélectionnés.

Le saviez-vous ? : Licensing International France est la principale organisation commerciale de l’industrie mondiale des licences. La mission de Licensing International est de favoriser le développement des partenariats de dans une grande variété des secteurs dans le monde entier.

 

 

Portrait de Mehdi HANSALI, diplômé en 2006

Vous avez suivi la formation en Master 2 Études de Marques et Produits Jeunesse. Que vous a-t-elle apporté ?

En 2005, après mon Master Marketing à l’Ecole nationale de Commerce et de Gestion de Settat au Maroc, j’ai postulé à quelques masters en France. J’avais le choix entre trois masters dont celui du CEPE  » Management des produits de l’enfant ». Je m’interrogeais sur l’aspect spécialisé du master et me demandais si les opportunités de carrières futures ne risquaient pas d’être limitées… Lors de l’entretien de sélection, Inès de La Ville m’a bien expliqué que le master analyse plusieurs catégories de produits, au-delà du jeu et jouet, et que l’enfant est étudié de 0 à 21 ans sans être isolé de son environnement familial.

Mon choix était vite fait après avoir raccroché : je voulais intégrer le CEPE et je me projetais au-delà de la formation ! Le master m’a apporté d’excellentes bases tout au long de ma carrière car j’ai toujours été confronté à une cible Enfant / Famille qui faisait appel à nos cours de psychologie et sociologie qui s’imbriquaient à nos connaissances marketing.

Quel a été votre parcours ?

En 2006, J’ai obtenu mon Master 2 après avoir passé un stage à la Jetix Consumer Product (JCP) ; division licensing de la chaine Jetix du groupe Disney. Durant cette expérience, j’ai découvert le monde de la licence à travers les Totally Spies, Les powers Rangers, le petit hérisson Sonic ou encore l’attachante Pucca. Cette expérience m’a ouvert les portes de Paris Arabesques pour gérer des licences iconiques comme Fido Dido et les copains de la forêt ou encore le portefeuille automobile « British Motor Heritage » à l’image de la Mini Cooper, la Austin et La Healey. Route 66 étaient aussi une licence en vogue avec un grand potentiel rétro.

Cette diversité de licences et de catégories à gérer m’a bien forgé sur l’aspect marketing et commercial que nécessite le monde du Licensing.

En Juillet 2008, je décide de rentrer au Maroc afin de démarrer une expérience Marketing en tant que Chef de Produit marques Kids chez Lu de Danone (BIMO). J’ai eu la chance de gérer des marques kids comme PRINCE et PEPITO avec des résultats probants et des campagnes de communication avec des films en 3D très ludiques. J’ai également géré des marques « Teens » locales fortes historiques telles que TAGGER et TANGO avec des activations télé et digitales.

La maîtrise de l’insight consommateur et l’activation adéquate de l’ensemble des leviers du Mix Marketing passaient souvent par un retour aux enseignements reçus au CEPE. Concrètement, l’ajustement, d’un brief, l’explication d’un comportement, l’orientation de l’agence de communication et de la maison de production, ne sont que de simples exemples de l’intérêt de la formation dans la vie professionnelle en marketing.

Début 2011, les bons résultats obtenus m’ont permis d’accéder à une promotion interne en passant sur la catégorie produits laitiers frais chez Centrale Danone Maroc en tant que Senior Brand Manager. Le défi était de taille, car je devais gérer la marque Yawmy de Danone considérée comme la plus grande marque FMCG au Maroc « 150 Millions d’euros ». La gestion d’une méga marque passe aussi par la gestion des marques recettes de la gamme telle que Velouté, Danup, Jockey, Assil, Assiri et Le Nature.

Cette expérience m’a permis de maitriser l’aspect stratégique d’une master Brand avec un grand budget marketing destiné à plusieurs activation ATL et BTL dont l’objectif et de gagner plus de croissance et plus de parts de marché. Les problématiques famille, nutrition, développement de la catégorie étaient des sujets complexes à gérer mais très formateurs pour la suite de ma carrière. Après avoir fait mes preuves dans le marketing, la direction générale m’a proposé de devenir Vertical Growth Manager en charge du développement commercial au sein de la direction commerciale.

Après avoir réussi le projet de visibilité Danone sur le terrain, la mise en place du programme de monitoring de l’exécution commerciale et la proposition d’un nouveau programme de fidélité du club VIP, j’ai accepté la proposition du groupe BEL en 2016 en tant que Chef de Groupe Marketing en charge du développement du lait et Produits Laitiers Frais. La mission consistait à Lancer sous la marque KIRI une gamme de lait et produits laitiers pour la première fois au Monde. Ceci s’inscrivait sous la stratégie « beyond cheese » et l’acquisition de la première unité de production de lait et de yaourts dans le groupe BEL au monde. Cette diversification est une chance car il est très rare de le faire dans une carrière avec une des marques mondiales telles que KIRI dans le cadre d’un exercice de brand stretch très passionnant. Mon apport a porté pendant une année sur le volet études (U&A, Inno Screen, et Pipeline Innovation), la stratégie Marketing et communication de KIRI lait et PLF sans oublier le développement de la gamme pack et surpack KIRI.

Après avoir achevé ma mission marketing, le groupe m’a confié les clés de l’équipe commerciale détail en tant que National Retail Manager avec des défis business et une équipe de 200 personnes à manager. Contribuer de près au développement du business et des collaborateurs étaient la mission que j’ai relevé avec beaucoup de satisfaction avec mes équipes.

Quelles sont vos perspectives d’évolution ?

La double casquette Marketing et commerciale me permet de me positionner sur les deux métiers mais surtout profiter de la synergie des deux pour apporter une valeur ajoutée dans l’accomplissement de mes missions. Continuer mon évolution dans des postes de direction est mon souhait afin de prendre à terme un poste de direction générale dans les années à venir.

Avez-vous quelques conseils pour les étudiants intéressés par cette formation ?

Le CEPE est une référence certaine dans la cible enfant et famille. Il ouvre des perspectives sur plusieurs catégories de produits et de services allant du jeu et jouet au secteur bancaire et télécom, sans oublier l’agroalimentaire. On mesure la valeur d’une formation par le niveau de confiance et de préparation qu’un candidat ressent lors de son début de carrière dans l’entreprise. Le CEPE vous procure suffisamment de confiance en vous préparant au monde d’entreprise à vous de faire la différence sur le terrain. Pour cela :

  • Profitez de chaque jour au sein du CEPE et des intervenants reçus dans le cadre du Master
  • Rentrez en interaction avec le monde professionnel avant le stage et pleinement durant le stage
  • Soyez force de proposition avec une valeur ajoutée concrète durant votre stage de fin d’étude
  • Montrez votre curiosité à vos recruteurs et faite preuve de générosité professionnelle pour en recevoir en retour.

 

 

Les lutins du Père Noël fabriquent et……. réparent les jouets !!!

 

 

Une Barbie sans bras, un Rex boiteux, une Gameboy silencieuse… Et si, au lieu de jeter ces jouets cassés, vous les répariez ? La société Dagoma a lancé l’opération Toy Rescue et permet, grâce à l’impression 3D, d’obtenir les pièces détachées des 100 jouets les plus vendus des 30 dernières années et cela gratuitement. Une manière de lutter contre le gaspillage immense lié à ce secteur et de mettre en avant la réparabilité comme issue de la crise écologique. 

Qui pensait qu’en arrivant à Roubaix, dans l’ancienne usine de la Redoute, nous allions découvrir les trésors du Père Noël le plus écoresponsable de France ? Sur les étagères de la société spécialiste des imprimantes 3D, Dagoma, trônent les jouets les plus populaires de notre enfance. Une Barbie mâchouillée par un chiot, un Rex sans pattes, un Wolverine qui a perdu ses griffes, un Spiderman décapité… Tous ces précieux objets étaient pourtant il y a encore quelques mois, voués à finir leur vie au fond d’une poubelle. Dagoma a trouvé la solution pour réparer nos jouets préférés.

« On s’est rendu compte que 40 millions de jouets sont jetés chaque année en France car il n’existe pas de pièces détachées des jouets« , constate Florent Vanhove, Développeur d’idées chez Damoga. « On a travaillé avec une équipe de designers pour rechercher et dessiner toutes les pièces des 100 jouets les plus vendus des 40 dernières années, du Monopoly à M. Patate. On a créé la plateforme Toy Rescue qui permet de télécharger gratuitement les pièces détachées des jouets qui sont cassés pour pouvoir les réimprimer en 3D », explique Florent Vanhove. Pour en savoir plus sur cette succes story : https://t.co/8s3iReCLtx

Source : Marina Fabre, Journaliste chez Novethic (Novethic.fr)

Tout roule pendant le confinement pour le Master Marques et Produits Jeunesse

 

Les Master 2 “Marques et Produits Jeunesse” du C.E.P.E ont, comme beaucoup d’étudiant(e)s, vu leur vie universitaire être bouleversée par l’annonce du confinement le 28 octobre dernier. Grâce à deux plateformes de visioconférence, Webex et Teams, la totalité des cours ont pu être maintenus en distanciel.

Emma explique : “En réalité j’ai l’impression d’être plus efficace, je gagne du temps le matin car je ne sors pas de chez moi. Ma seule inquiétude, c’est que ma connexion ne soit pas bonne…”. Malgré quelques problèmes techniques au démarrage du dispositif, Monsieur Arnaud BERTEAU, technicien du Service Réseau Informatique et Audiovisuel, a su tout régler en l’espace de quelques clics, pour optimiser la qualité des échanges avec les intervenant(e)s. Le reste de l’équipe administrative et pédagogique (professeurs mais aussi secrétaire, documentaliste du C.E.P.E.) est également joignable par mail et par téléphone tous les jours, ce qui permet de faciliter le flux des informations au quotidien.

Nous apprécions que les intervenants professionnels aient maintenu leurs interventions et qu’ils aient adapté leur pédagogie aux interactions pédagogiques online. Ils se montrent toujours aussi passionnés par leur métier et nous transmettent les clés pour maîtriser les enjeux du marketing plurimédia et des études dans les industries jeunesse.

Pour les deux étudiantes restées à Angoulême pendant ce nouveau confinement, Katia et Adélaïde, le C.E.P.E a mis à disposition du matériel informatique afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions, et le CROUS permet également de se restaurer facilement grâce à leurs plats à emporter, chaque midi en semaine.

Nous avons adapté notre fonctionnement pour perpétuer la vie étudiante autant que possible pendant cette période particulière, même si la vie commune au C.E.P.E manque à l’ensemble de la promotion : “On regrette tout de même le contact. On aimait bien passer notre temps sur la terrasse, un café à la main à chaque pause…”. Nous communiquons quasiment tous les jours pour le bon fonctionnement des travaux de groupe et pour maintenir un lien social dynamique entre nous. À ce propos, Mathilde dit “La chance que nous avons, c’est que le groupe est très soudé. Grâce à une bonne communication, on retrouve la synergie du groupe de classe et menons notre projet à bien.”

Après un mois d’échanges en distanciel, nous espérons retrouver notre vie étudiante au mois de janvier avant le départ en stage de fin d’études. Nous attendons les nouvelles directives de l’Université de Poitiers.

Rédigé par la promotion des étudiants du CEPE

 

Legal News from Brussels : By Maryke HANNEMAN

As a follow-up to the lecture I gave in the Master in Youth Marketing, on September 22nd and 23rd, I offer you a summary note on the regulatory evolutions that are being prepared at the European level concerning the chemical compounds present in certain products likely to affect the well-being of children. I continue to decipher the evolution of the regulatory aspects that youth marketing professionals need to be aware of. I will come back soon for a new update!

 EU CHEMICALS STRATEGY FOR SUSTAINABILITY

The European Commission published a chemicals strategy for sustainability on 14 October 2020, in which they present their 7 steps plan to:

  1. Extend the generic approach to risk management to ensure that consumer products – including, among other things, food contact materials, toys, childcare articles, cosmetics, detergents, furniture and textiles do not contain chemicals that cause cancers, gene mutations, affect the reproductive or the endocrine system, or are persistent and bioaccumulative;
  2. Ensure the safety of children from hazardous chemicals in childcare articles and other products for children (other than toys) to provide the same level of protection as in toys, through the mandatory legal requirements of the General Product Safety Directive and restrictions in REACH;
  3. Extend to professional users under REACH the level of protection granted to consumers;
  4. The right to health for children will also be addressed in the upcoming “EU Strategy on the right of the child”, to be published in the 1st Quarter 2021;
  5. Use the CLP Regulation, which aligns the European Union system of classification, labelling and packaging of chemical substances and mixtures to the Globally Harmonized System, as the central piece for hazard classification;
  6. Oblige certain polymers to become subject to REACH registration;
  7. As the large majority of chemically unsafe products being sold in the EU are imported and sold on online platforms, the Commission will search for measures to extend the application of REACH to these products.

 

Maryke.hanneman@enpc.eu

https://www.linkedin.com/in/maryke-lefebvre-hanneman-b694b0/

Master thesis defense at CEPE : Growth phenomenon of children’s luxury market in emerging countries

 

 

Each academic year ends with the theses defense by the students of Master 2 Brands and Youth Products of the CEPE – IAE of the University of Poitiers. This year 2019-20 yet again, the students have chosen rich and fascinating thesis subjects, and the jury honored some excellent academic works. The topics addressed in the research papers were quite varied and audacious. As one would naturally expect, they were inspired by sectors related to children’s consumption: Cartoons, toy shops, video games, baby care products, amusement parks, social networks, and luxury fashion brands for children, to name the few.

Rightly enough, in this article we will explore the thesis of our last year Brazilian student “Elisangela ASSIS DO NASCIMENTO”. The title of her thesis was “Motivations for choosing luxury fashion brands for children in emerging countries: the case of Brazil”.

Summary: Fashion and luxury consumption result from people’s emotional and psychological needs, much more than their functional aspects. The growth phenomenon of the children’s luxury market in emerging economies is an opportunity for existing brands in the luxury market and contributes to creating new brands specialized in this niche market.  Thus, this study aims to identify how these consumers purchase luxury fashion items for children. By searching in the literature, sources were found to identify this type of process. The information was gathered about the consumption behavior of people who, consciously or unconsciously, have chosen luxury products and brands for themselves and their children, nephews, and grandchildren, showing how they are or wish to be perceived in society. Presumably, by analyzing all the behavioral characteristics of these individuals, it will be possible, through the data collection instrument, to identify the motivations of fashion consumers of children’s luxury brands, with a greater chance of success in applying appropriate marketing strategies to the consumer in question. This research was conducted in a descriptive and qualitative manner. It was applied to several fashion consumers aged between 34 and 69 years old. This study concludes that social and psychological factors are determining factors in the choice of luxury brand clothing for children, as they choose these products based on their acceptance by their peer groups. The need for recognition to buy a new luxury fashion product for children presents particular behaviors among Brazilians and may provide us with essential clues on creating different strategies in this social, economic, and cultural context.

 

 

Un Noël 2020 au goût amer pour les magasins de jouets

Les premiers calendriers de l’Avent et jouets de Noël faisaient petit à petit leur apparition dans les rayons des grandes enseignes, depuis fin septembre. Cela fut de courte durée, puisque lors de l’annonce officielle du confinement national par le président Macron le mercredi 28 octobre, tout produit jugé “non essentiel” n’était pas autorisé à la vente, réveillant la colère des nombreux vendeurs de jouets, fleuristes et des libraires.

C’est un premier coup dur pour les magasins qui s’étaient focalisé sur les articles d’Halloween : la fête n’aura pas lieu cette année, et bonbons, déguisements et décorations devront rester dans les placards. La déception est d’autant plus importante chez ces mêmes acteurs quand les directives autorisent les magasins de grandes surfaces et certains magasins (le groupe Fnac-Darty par exemple) à tout de même ouvrir leurs portes.

Dans le secteur du jouet, rien ne va plus depuis le 3 novembre ! En effet, les hypermarchés, la Fnac, Amazon et les autres géants de la vente en ligne (Cdiscount) peuvent continuer à vendre des jouets pendant le confinement. Philippe Gueydon, directeur de la célèbre enseigne King Jouet, parle au nom de ses 20 000 collaborateurs du secteur du jouet en questionnant “Pourquoi eux et pas nous ?”. Il fait alors mention d’une certaine concurrence déloyale qui, selon lui, nécessite l’intervention rapide de l’Autorité de la concurrence. De même, la FCJPE* a également décidé de déposer un référé devant le Conseil d’État pour « violation du principe d’égale concurrence ».

L’intention première de la fermeture de tous les magasins non essentiels est de prime abord sanitaire, afin de limiter les déplacements non nécessaires, mais va engendrer un véritable capharnaüm dans l’industrie du jouet. Nous le savons, les entreprises vendant des jeux et des jouets réalisent environ 60% de leur CA sur les trois derniers mois de l’année (selon NPD pour l’année 2019), ce qui s’annonce bien plus critique pour le dernier semestre de l’année 2020.

En parallèle, les consommateurs se sont rués plus tôt dans les magasins de jouets cette année, avec comme principal argument le risque d’un confinement pour la fin de l’année. Certaines enseignes spécialisées dans le jouet l’avaient par ailleurs anticipé : le groupe JouéClub a réalisé un sondage auprès de 1 385 client(e)s : les Français(e)s ont déjà commencé leurs courses de Noël dès septembre, avec une augmentation des ventes de 20 % par rapport à 2019 et de 12 % en octobre. Franck Mathais, spécialiste du secteur commente : “C’est du jamais vu ».

En tant qu’étudiant(e)s du Master 2 Marques et Produits Jeunesse, nous avons constaté plusieurs risques suite à ce deuxième confinement pour l’avenir du secteur des produits jeunesse pour l’année 2021 : les grandes plateformes d’e-commerce vont récupérer la majeure partie des achats de Noël, plus particulièrement les jouets. En effet, les chiffres le confirment, puisque 35 millions de français(e)s ont dépensé en ligne 44,5 milliards d’euros en un an, soit 13% de plus qu’en 2019 (d’après le cabinet Kantar).

De plus, les commerces de proximité et les artisans n’auront plus l’opportunité de vendre grâce aux marchés de Noël, annulés au niveau national. Eux, n’ont pas les moyens financiers et humains de mettre en place l’option “Click and Collect”, autorisée par le gouvernement, afin que les client(e)s puissent récupérer leurs achats d’abord commandés en ligne. Cette méthode ne représenterait “que 10%” du CA selon Yohann Petiot, et ne serait pas suffisante pour supporter les charges liées à la gestion d’un commerce.

C’est donc une vision plutôt pessimiste qui se confirme de jour en jour, cependant avec l’espoir que de nouvelles directives soient annoncées le 12 novembre, après une quinzaine de jours en confinement, pour la potentielle réouverture des différents magasins de jouets en France, afin de sauver tant bien que mal Noël 2020.

*Fédération des Commerces spécialistes des Jouets et des Produits de l’Enfant.

 

Article écrit par la promotion M2 Marques et Produits Jeunesse 2020/2021 (IAE de Poitiers – C.E.P.E Angoulême).

Sources :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/30/reconfinement-les-petits-commerces-denoncent-des-mesures-deloyales-favorables-aux-hypermarches-et-a-amazon_6057843_3234.html

https://www.20minutes.fr/economie/2891291-20201023-coronavirus-pourquoi-course-jouets-commence-plus-tot-magasins

https://www.ledauphine.com/economie/2020/11/03/l-essentiel-de-l-actualite-economique-du-mercredi-4-novembre-2020-en-isere-savoie-haute-savoie-drome-ardeche-vaucluse-hautes-alpes-et-alpes-de-haute-provence

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/02/la-fermeture-des-rayons-de-produits-non-essentiels-dans-les-hypermarches-ne-suffit-pas-a-calmer-la-grogne-des-commercants_6058138_3234.html

https://www.lavoixdunord.fr/886687/article/2020-10-31/confinement-les-magasins-de-jouets-deposent-un-recours-contre-les-hypermarches