Lutter contre les violences faites aux femmes

En 1999, les Nations Unies ont proclamé la date du 25 novembre Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

L’Université de Poitiers nous propose de réfléchir à ce sujet sur un plus long terme en organisant dès fin novembre une série de rencontres artistiques et littéraires. Jusqu’au 6 avril 2018, vous pourrez assister à des conférences, des expositions, et des ateliers autour des violences subies par les femmes.

Violences faites aux femmes

Les violences faites aux femmes – Université de Poitiers

Une résidence d’artistes viendra rythmer ce programme, puisque nous accueillerons jusqu’en février 2018 deux jeunes artistes de bande dessinée : Tiphaine Gantheil et Timothée Morisse. Leurs créations seront ensuite exposées du 8 mars au 6 avril à la Maison des Étudiant·e·s.

Vos bibliothèques universitaires sont elles aussi investies dans ce projet puisqu’une « lecture dessinée » sera organisée à La Ruche (Bâtiment A2) le mardi 30 janvier 2018 à 13h : des créations de Tiphaine et Timothée seront projetées au fil des lectures d’œuvres littéraires sur la thématique des violences à l’égard des femmes.

 

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Matière de l’image

La BU Lettres, la Ruche et la BU Sciences proposent actuellement une exposition d’Aurélie Mourier, plasticienne en résidence d’artiste à l’Université de Poitiers.

Aurélie Mourier a rencontré des chercheurs du laboratoire d’informatique graphique Xlim. Cette rencontre a donné une nouvelle dimension à ses réalisations.

Matière de l'image, Aurélie Mourier, 2017. Photo A. Hilt

Matière de l’image, Aurélie Mourier, 2017. Photo A. Hilt

Dans une des salles de la Ruche, vous pourrez découvrir des voxels, matérialisés par des images d’objets déformés par rotation, ainsi que des applications en 2 ou 3 dimensions. Lire la suite

Observations sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts : une revue scientifique au XVIIIᵉ siècle

Du 3 mai au 1er juillet 2016, les Petites Vitrines du Fonds Ancien sont consacrées à une revue scientifique du XVIIIe siècle, les Observations sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts

Naissance et multiplication des journaux savants et scientifiques, XVIIe-XVIIIe siècle

Au XVIIe siècle s’amorçait en Europe une période d’essor des publications périodiques savantes, notamment avec la parution en 1665 des deux premières revues savantes, le Journal des savants à Paris et les Philosophical transactions à Londres. Le XVIIIe siècle se caractérisa à la fois par une accélération croissante des parutions de nouveaux titres et par une spécialisation accrue. Les journaux scientifiques spécialisés firent leur apparition dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. Les Observations sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts en furent le premier exemple.

Des Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique… au Journal de physique

La revue parut, avec quelques interruptions, du milieu du XVIIIe siècle jusqu’au premier quart du XIXe siècle. Plusieurs auteurs, Gautier d’Agoty, Toussaint, Rozier et La Métherie, se sont succédés à la tête du journal dont le titre connut diverses variantes. En 1752, Gautier d’Agoty créa les Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture avec des planches imprimées en couleurs.
Sous la direction de l’abbé Rozier le titre, légèrement modifié, devint Observations sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts. Enfin à partir de 1794 et jusqu’à son arrêt définitif en 1823, la revue fut intitulée Journal de physique, de chimie, d’histoire naturelle et des arts

Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture avec des planches imprimées en couleurs / Gautier d’Agoty. – Paris : 1754 (BNF – Gallica)

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Une nouvelle exposition virtuelle : Histoire de l’enfance

Oeuvres complettes. Nouvelle édition / Jean-Jacques Rousseau.– Paris : Bélin, Caille, Grégoire, Volland, 1793 (Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, Jp 419)

L’histoire de l’enfance est un objet de recherche relativement récent. L’ouvrage pionnier, incontournable mais très controversé, est celui de Philippe Ariès, L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien régime, paru en 1960, qui souligne le tournant que représente la période allant de la fin du XVIIIsiècle au début du XIXsiècle. Après ce livre, beaucoup de travaux ont été consacrés à la famille, à l’obstétrique et à l’éducation. En 1996 en Italie et en 1998 en France, Egle Becchi et Dominique Julia font paraître une Histoire de l’enfance en Occident, un ouvrage de référence particulièrement utile.

Jusqu’au 19 mars 2016, dans le Hall de la BU Droit-Lettres de l’Université de Poitiers, l’exposition « Regards sur l’enfance (XVIe-XXsiècle) » analysait les relations entre l’enfant et l’adulte en Europe occidentale pendant l’époque moderne et au début de l’époque contemporaine. Comment les parents, Lire la suite

Le catalogue de l’exposition « Animal et imaginaires »

AfficheQuatre après l’exposition « Animal & imaginaires : du sphinx à la chimère », qui eut lieu durant l’hiver 2012 à la Bibliothèque universitaire Droit-Lettres, le catalogue est enfin en ligne !

Déjà, l’Antiquité décrit des animaux imaginaires, qu’elle considère toutefois comme bien réels. Le Moyen Âge fait de même. Au seuil de l’époque moderne, l’homme commence à étudier avec une approche critique les savoirs hérités des Anciens et réserve peu à peu au seul monde de la création littéraire et artistique la description et l’utilisation d’animaux imaginaires. Le monde contemporain procède de la même façon, mais, encore au XXIsiècle, les animaux créés de toutes pièces par l’ingénieur et le scientifique sont bien eux aussi des bêtes en partie nées de l’imagination des hommes.

Ce catalogue invite à découvrir l’histoire et les emplois d’animaux inventés : la licorne ; le Phénix, un oiseau immortel ; le borametz, mi-mouton, mi-courge ; de nombreux dragons, tels que la Grand’goule, l’hydre de Lerne ou la guivre ; des êtres hybrides mi-hommes, mi-animaux, comme Mélusine, familière du Poitou, ou les Cynocéphales, hommes à tête de chien qui vivent dans des contrées lointaines. Lire la suite

Histoire des collections de la BU : l’abbaye de l’Etoile

Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, Etoile 98

Les armes de l’abbé Jean-Bernard de Cerizay du Teillé

Depuis le début de cette année universitaire, le Service du Livre ancien travaille de manière approfondie sur les provenances de ses livres ; il fera connaître le résultat de ses recherches par des expositions (« Petites vitrines »), des billets de blog et la création d’une base données accessible gratuitement en ligne.

La première petite exposition, consacrée à l’abbaye de l’Étoile, aura lieu jusqu’au 30 octobre.

L’abbaye de l’Étoile

Située à Archigny (Vienne), dans un vallon boisé, à l’écart des grandes routes, l’abbaye cistercienne de l’Étoile fut fondée au 12e siècle. Elle fut l’une des premières à suivre les règles de l’étroite observance, dont l’objectif, à partir du début du 17e siècle, était de revenir à l’idéal cistercien primitif. Les abbés, moines réguliers, y résidèrent de 1621 à 1758 et l’abbaye devint prospère grâce aux efforts qu’ils déployèrent. Des bâtiments furent restaurés pendant cette période de rayonnement, en particulier celui dans lequel se trouvait la bibliothèque à la fin du 18e siècle. Lire la suite

Les Faulcon, imprimeurs-libraires à Poitiers au XVIIIᵉ siècle

Du 27 avril au 27 juin, le Fonds ancien consacre ses « Petites vitrines du Livre ancien » aux Faulcon, cette célèbre famille d’imprimeurs-libraires poitevins. Vous pourrez voir et même feuilleter certaines de leurs productions, notamment un impressionnant antiphonaire, bardé de métal, à la façon médiévale. Lire la suite

L’électricité au siècle des Lumières : de la magie à la théorie

Dès l’Antiquité les phénomènes d’électricité statique étaient connus au travers des propriétés d’attraction de l’ambre jaune. C’est à partir de la dénomination grecque de cette résine, « êlektron », que le mot « électricité » fut créé au XVIsiècle. L’électricité ne devint réellement un sujet d’étude scientifique qu’à la Renaissance.

Leçons de physique expérimentale. Tome sixième / Jean-Antoine Nollet. Sixième édition. - Paris : Hippolyte-Louis Guerin, Louis-François Delatour, 1764 (Poitiers, Bibliothèque universitaire, Fonds ancien, 31167-06)

Leçons de physique expérimentale. Tome sixième / Jean-Antoine Nollet. Sixième édition. – Paris : Hippolyte-Louis Guerin, Louis-François Delatour, 1764 (Poitiers, Bibliothèque universitaire, Fonds ancien, 31167-06)

L’invention vers 1660 par Otto von Guericke du premier générateur électrostatique permit au siècle suivant la multiplication des expérimentations dans toute l’Europe. Les machines électrostatiques produisaient de l’électricité statique par frottement d’une sphère de verre mise en rotation. Un plateau de verre circulaire vint, dans les années 1760, remplacer le globe dans la machine de Ramsden, inventée en Angleterre. Lire la suite

L’étrange et le merveilleux. L’Extrême-Orient vu par les Européens du XVIe au XIXe siècle

Journal de dames et des modes.- Paris, 1914 (Poitiers, Bibliothèque universitaire, Fonds ancien)

L’Extrême-Orient… Une terre de mystères, qui fascine depuis toujours les habitants du Vieux Continent. Est-il vrai que là-bas toutes les maisons sont des pagodes, bâties en porcelaine colorée ? Est-il vrai que les Chinoises consentaient à de longues années de souffrance pour avoir des pieds comme des fleurs de lotus ? Le seul moyen de connaître la vérité était de partir. Ceux qui s’y aventuraient, pour voir de leurs propres yeux les prodiges d’Orient, n’étaient pas nombreux. Mais avec leurs récits et les objets exotiques rapportés d’outre-mer, ils nourrissaient l’imagination du large public européen qui demandait toujours plus de soieries, laques, porcelaines, kimonos et récits de voyages. Lire la suite

Exposition : Abécédaire du livre ancien

Logica / Aristote.- Paris : Jean Petit, 1536 (Fonds ancien, XVIg 1284)ers 1454 fut mise au point la technique de l’impression typographique. À une époque où le livre, qu’il fût religieux ou profane, était devenu un objet courant, la demande de livres était forte. La xylographie, ou gravure sur bois, permettait depuis le XIVe siècle d’obtenir plusieurs exemplaires identiques d’un dessin. On pouvait se servir de cette technique pour copier du texte, mais elle n’était guère pratique car elle ne permettait pas les repentirs ou les modifications. Dans plusieurs villes d’Europe, Avignon, Mayence ou encore Harlem, des hommes essayaient donc de trouver un moyen qui permettrait de produire facilement des exemplaires identiques d’un même texte.

Logica / Aristote.- Paris : Jean Petit, 1536 (Fonds ancien, XVIg 1284)e fut Gutenberg, à Mayence Lire la suite