Dès l’époque romaine, la Chine était connue des Européens, sous le nom de Sères, ou pays de la soie. Pourtant, elle fut mentionnée dans des récits de voyages seulement à partir du XIIIe siècle, époque de la domination mongole sur une grande partie du continent eurasien. Les premiers récits furent rédigés par des missionnaires chrétiens, mais ce fut seulement après la parution du Livre des merveilles du monde, du marchand vénitien Marco Polo, que la Chine commença à fasciner des générations de lecteurs. Après une période de deux siècles durant laquelle il était impossible de parcourir les routes terrestres entre l’Europe et l’Asie, la Chine fut redécouverte par les navigateurs européens au début du XVIe siècle. Ce pays fut de mieux en mieux connu grâce à des récits de marchands, de missionnaires et d’ambassadeurs.
Archives mensuelles : novembre 2015
Les livres juridiques anciens étaient-ils illustrés ?
Diversité du droit
A l’époque moderne, le livre juridique a une place importante dans le paysage éditorial. Sont publiées des ouvrages de droit romain et de droit canon, les coutumes, la législation royale, des recueils de jurisprudence et de la doctrine, etc. Les ouvrages de base de l’étude du droit, notamment les traités rédigés à l’initiative de Justinien, sont abondamment publiés ; ils ne demandent pas à l’imprimeur-libraire de prendre un risque important : certes, il s’agit de volumes de taille importante, mais ils font partie des livres que tout juriste doit consulter.
A l’époque moderne, les pays et les villes se spécialisent ; au 15e siècle, l’Italie publie le droit romain et l’aire germanique le droit canon ; au 16e siècle, Paris et Lyon dominent l’édition juridique en France. Des formats différents sont choisis pour chaque type d’ouvrages, selon qu’il s’agit de documents à toujours emporter avec soi ou à consulter ponctuellement pour des vérifications. Lire la suite
Un des trésors des collections anciennes de l’École de médecine de Poitiers…
Les collections de l’École de médecine
Le Service du livre ancien, localisé sur le campus, au dernier étage de la BU Droit-Lettres, conserve plus de 35 000 volumes antérieurs à 1820 : 5000 livres sont issus des collections de l’École de médecine de Poitiers.
En 1949, la gestion de la bibliothèque de cette école fut confiée à la bibliothèque universitaire : ses ouvrages, à la différence de ceux des autres facultés et écoles, n’avaient pas été versés jusqu’alors à la bibliothèque universitaire. Après diverses péripéties, la partie ancienne fut transférée au Service du Livre ancien.
Le fonds de livres de l’École de médecine fut constitué à partir de la création de l’École en 1806. La partie ancienne de cette collection provient non seulement de l’apport de la bibliothèque de la Société de médecine de Poitiers, mais aussi de dons de professeurs ou de praticiens.
On trouve dans cette collection des livres sur une grande variété de sujets médicaux ou botaniques : des manuels d’obstétrique, des traités de botanique, des revues de médecine ou encore des d’ouvrages d’anatomie, parmi lesquels se trouve l’œuvre de Félix Vicq-d’Azyr…