
Christian Perrein, en prospection lépidoptérologique dans la forêt de Vouvant (Vendée), le 4 mai 1999 (photo : Fabrice Bartheau) Diffusion autorisée par l’auteur
Hors l’homme, le vivant ne peut plaider sa propre cause. L’impossibilité à se prendre lui-même en charge face à l’anthropisation trouve dans la sensibilité des écologistes/naturalistes la seule possibilité de discours et de recours. Des voix se lèvent contre l’artificialisation des milieux, les produits phytosanitaires dans l’air et le sol, les pollutions diverses ou le réchauffement planétaire, mais ces voix sont souvent partielles, expertes, alors que l’écologie est le monde de la transversalité, des interdépendances et des équilibres. Plus encore, le discours écologiste est souvent battu en brèche par le monde de l’argent, des multinationales et des lobbys agro-industriels.
Un biopatrimoine existe, largement méconnu et invisible du grand public : la défense de l’okapi sera toujours davantage médiatisée que celle du mélibée, petit papillon Lire la suite