Stratégie d’Orange – Interview de Stéphane Richard

Je reprends ici l’interview du PDG de France Télécom Orange réalisé par le Journal Investir. L’interview complet est ici.

Au cours de cet interview on apprend :

1 – Le PDG d’Orange a rencontré la société Apple pour définir un accord commercial de l’Iphone 5, celui-ci devrait être 4G en Europe. La rencontre a déjà eu lieu à Cuppertino, ce qui démend l’article d’Investir, car le magazine Challenge avait déjà noté la venue du PDG pour négocier l’exclusivité (cf article).

2 – Le réseau 4G

Le 22 mars, on apprend que le réseau 4G-LTE démarré à Marseille et sera opérationnel en juin 2012. Au total les dix principales agglomérations de l’Hexagone seront couvertes d’ici à l’été 2013. Le lancement des offres globales 4G est prévu début 2013.

FT-Orange investit en France environ 600 millions d’euros par an dans le réseau mobile et bien plus encore dans les années à venir pour la fibre optique. La somme de 600 millions d’euros sera progressivement réaffectée vers la 4G, ce qui contredit l’estimation du cout de l’installation de la 4G selon ZTE (qui avait estimé à 400 Millions d’Euros un réseau 4G en France).

Au niveau du marché par orange, le PDG nous informe :

« Le marché français est en train d’évoluer par rapport au modèle connu ces 15 dernières années, dominé par des abonnements avec engagement en échange de terminaux subventionnés par les opérateurs. Les coûts commerciaux, qui visent à l’acquisition et la fidélisation des clients, représentent un lourd investissement à l’échelle du groupe dont l’essentiel est constitué des subventions pour les terminaux. Dans ce modèle, les opérateurs dépensent beaucoup d’argent pour proposer des terminaux à un prix accessible. Or, Free a mis en avant un modèle sans subvention, sans engagement, sans terminal et sans boutique, appelé sim-only/web-only. Ce type de contrats devrait prendre une part de plus en plus importante du marché. Free pense même que ce sera 100% du marché. Ceci est peu probable au regard de ce qu’il se passe au Royaume-Uni, pays où la part des contrats Sim-Only est la plus importante. Outre-Manche, ils ne représentent que 10% à 15% du marché total et il n’y a pas de raison pour que cela soit très  différent en France.

Pour les opérateurs traditionnels, la montée en puissance des contrats sim-only va donc  mécaniquement engendrer des économies sur les coûts de subvention des téléphones. La perte de clients et la baisse des tarifs devraient être en partie compensées par cette baisse des subventions, au moins un certain temps. En France, le renouvellement du téléphone se fait en moyenne tous les 21 mois. Certains clients recherchent des abonnements pour obtenir un terminal. On devrait encore constater ce phénomène lorsque l’iPhone 5 sortira, les clients se tourneront vers les forfaits subventionnés tout simplement parce que certains ne veulent pas payer 700 ou 800€ pour se l’offrir. »

10 millions d’abonnés 4G en 2017

Cet article est un résumé et une traduction de l’articlede Gigaom.

Les opérateurs français déploieront les premières antennes avec un dimensionnement au niveau du coeur radio et du coeur réseau qui permettront d’accueillir 10 millions d’abonnés en 2017. En terme d’abonnement, la France s’alignerait avec les prévisions Américaines, mais en pourcentage, les opérateurs français tablent sur 15% de la population contre 7,5% aux Etats Unis. La stratégie en France est de mettre en place un réseau 3G performant avant de construire à la hâte un réseau 4G, c’est aussi une vision très différentes des Américains.

Orange, le premier opérateur met en place un réseau de plus de 150 antennes en Juin pour Orange, et prévoit un réseau national en 2015. SFR expérimente le réseau à Marseille mais couvrira dans un premier temps Lyon et Montpellier.

Bouygues Télécom prévoit l’installation de 5000 ENb d’ici la fin de l’année avec un déploiement massif à Lyon.

Les trois opérateurs lanceront leur offres commerciales début 2013.

Quant à Iliad Free Moile, après avoir lancée son offre aggressive pour le réseau 3G, nous n’avons toujours pas de nouvelle sur sa stratégie 4G.  Il semblerait que le réseau 4G permettra de couvrir principalement les grandes agglomérations, ou la densité de population est importante (ce qui est logique pour le réseau à cette bande) et qu’ensuite Free s’appuyerai sur la 3G d’Orange pour couvrir les autres zones. N’oublions pas que Free n’a pas eu ou n’a pas souhaité avoir de bande dans la gamme des 800 MHz (pour des longues portées).

Rien de bien nouveau, si ce n’est qu’une interprétation de la logique de Free et les ambitions affichées des opérateurs pour atteindre 10 Millions d’abonnés dès 2017.

NFC – Near Field Communication

Le NFC n’est pas lié à la 4G, il s’agit d’une puce qui équipera à terme tous les terminaux comme c’est le cas avec le GPS. Néanmoins, cette technologie est souvent mise en avant de la scène, un article lui ait donc consacré.

Présentation

Le NFC est une technologie mise en place par Sony et Philips permettant l’échange de données (sécurisées) entre terminaux (téléphone intelligent) ou entre un lecteur et un terminal. Le système transmet sur une fréquence de 13,86 MHz avec un débit maximum de 426kbit/s. La distance entre l’émetteur et le récepteur ne doit pas dépasser 10 cm. Il est préconisé de placer le smartphone à environ 4 cm pour une bonne transmission.

L’objectif principal est de transformer votre téléphone en porte-monnaie électronique (tout achat dans les magasins, bornes interactives, vos courses, ..) mais cette technologie permet aussi de se substituer le bluetooth puisque le NFC peut aussi télécharger des fichier, échanger des données (téléphone/téléviseur).

Le NFC a t’il un avenir?

Je restais dubitatif sur l’avenir du NFC, en le comparant au système Monéo pour ce qui concerne le porte-monnaie électronique. Cependant, les équipementiers se sont lancés dans cette technologie, et aujourd’hui 30 millions de terminaux ont été vendus avec le NFC. Apple avait même envisagé de créer sa propre norme.

Les opérateurs aussi communiquent sur cette technologie, les utilisateurs seront donc informés de l’existence du NFC : Beaucoup d’entre nous n’utilisons pas le NFC alors que notre propre smartphone est équipé.

Pour l’utiliser, il faut que les applications soient simples (un clic, un achat) et qu’on nous donne confiance dans l’utilisation de ce mode de paiement. Au vu de l’engouement des opérateurs (Orange notamment), on peut penser voir apparaître de plus en plus de transaction NFC, surtout si les lecteurs sont offerts aux commerçants et que le cout de la transaction est gratuite (contrairement à l’achat via la CB ou le commerçant est taxé par la banque).

Des exemples?

Il faut se tourner à nouveau vers les Etats Unis pour avoir des exemples d’utilisation du NFC. A San Francisco par exemple, la société PayByPhone, l’un des principaux fournisseurs de systèmes de paiement de stationnement et de mobilité urbaine, a mis en place fin 2011, une solution de paiement par communication courte distance (NFC) pour les espaces de stationnement de la ville.

Le fonctionnement est simple, chaque parcomètre de San Francisco sera muni d’une vignette PayByPhone, les utilisateurs n’auront besoin que d’une communication sans fil qui lancera automatiquement l’application de stationnement. Le système de paiement mobile reconnaît l’utilisateur, identifie l’emplacement individuel du stationnement et le conducteur n’a qu’à inscrire le temps prévu de stationnement pour terminer la transaction. Le système envoie ensuite un texto de rappel avant l’échéance de la période de stationnement et, si nécessaire, permet l’achat à distance d’heures supplémentaires par téléphone, assujetti à des limitations dans le temps. Un reçu est envoyé automatiquement au compte courriel de l’utilisateur. Le paiement est traité par carte de crédit ou de débit associé avec le numéro de téléphone mobile.

Le cabinet de recherche Juniper a prédit que les consommateurs partout dans le monde pourront générer en 2014 jusqu’à 50 milliards de dollars de ventes par le biais de paiements qui utilisent les services mobiles de communication courte distance. Le potentiel de cette nouvelle technologie est exceptionnel, selon Jupiter.

Orange propose de solutions professionnelles permettant :

  • de suivre les interventions terrains de ses salariés, via un Badge

Cette solution suit un processus simple d’utilisation :

Étape 1 : le propriétaire du véhicule équipé de la technologie NFC se connecte au site d’autopartage.
Étape 2 : il constitue sa communauté d’utilisateurs en invitant ces derniers par SMS.
Une fois l’invitation acceptée, le téléphone mobile des membres de la communauté peut
être utilisé comme clé virtuelle.
Étape 3 : avec son téléphone, l’utilisateur réserve le créneau horaire auquel il souhaite
utiliser le véhicule. Une fois ce créneau validé par le propriétaire, il reçoit sur son mobile une clé temporaire virtuelle, à usage unique.
Étape 4 :il suffit alors à l’utilisateur d’approcher simplement son mobile de la porte et du
tableau de bord du véhicule, équipés par Valeo de lecteurs NFC, pour ouvrir et démarrer le
véhicule.

Les Tablettes – Un marché en essor

Le marché des tablettes

Portées par Samsung et Apple, la vente des tablettes a explosé ces deux dernières années : Plus de 40 millions de tablettes ont été vendues aux Etats-Unis en 2 ans, et 14% des possesseurs des smartphones sont aussi détenteurs d’une tablette. En France, on dénombre 1 Millions de tablettes vendues, et l’on prévoit 3 millions de tablettes vendues en 2012. Les deux grands constructeurs (Apple et Samsung) se partageront évidemment le gros du marché, mais d’autres marques font leur apparition (Motorola, Sony, Lenovo, Asus, …).

Les tablettes doivent-elles être 4G?

La taille des tablettes nécessitent d’avoir un support pour utiliser celle-ci confortablement, contrairement au smartphone pouvant être tenu d’une seule main. De ce fait, les utilisateurs de tablettes préfèrent utiliser cette dernière sur une table, et on retrouve ces utilisateurs dans les lieux publics (Gare, aéroport, …), dans des cafés ou restaurant, bref, dans les lieux ou finalement l’utilisateur peut accéder au Wi-FI.

Ainsi, 40,3% des connexions s’effectuent via le WiFi, mais l’arrivée de la 4G permettrait d’accéder à Internet dans d’autres lieux comme le train, pour peu que cette solution ne fasse pas de l’ombre à l’accès WiFI payant qui sera déployer dans les TGV.

En terme d’utilisation, les connexions à Internet durent en moyenne 30 mn sur la tablette et 5 mn sur le smartphone, mais lorsqu’on utilise une tablette, on est plus confortablement installé par rapport à un smartphone.

L’utilisation des tablettes

Les tablettes tactiles ont trouvé un créneau dans les jeux. Les jeux représentent d’ailleurs la première utilisation des tablettes.

C’est aussi en cela que la 4G peut apporter une plus-value, non seulement grâce au débit rapide mais aussi par une faible latence favorisant ainsi les jeux en ligne.La réalité augmentée devrait aussi trouver une niche avec la 4G et les tablettes.

Le marché des smartphones, et leur utilisation

Nomophobie : Fait de société.

Le smartphone fait parti de la vie courante, des articles récents sur le net parle de la phobie de perdre son smartphone, nommé nomophobie : contraction de «no mobile phobia» et qui touche principalement les accros des réseaux sociaux qui ne supportent pas d’être déconnectés.

Nomophobie est l’impression de se sentir «très angoissé» à l’idée de perdre son portable ou être incapable de s’en passer plus d’une journée: la «nomophobie».

Et en effet, le smartphone a pris sa place au domicile, au bureau, en magasin ou même au volant… Le smartphone s’est imposé, petit on l’emporte partout, rapide on se connecte facilement sur le net (plus besoin d’allumer le PC, le smartphone est déjà en veille). Ainsi, nombreux sont ceux qui utilisent leur smartphone après avoir vu une information sur la télévision (40%), en magasin (36%) ou dans un magazine (34%).

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Application ou Web Mobile?

La recherche d’information est la première démarche effectuée par les mobinautes, en ce sens le WebMobile est incontournable : Plus de 95% des possesseurs de smartphones font régulièrement des recherches sur Internet via leur smartphone. Un pourcentage qui montre aussi l’important d’avoir un site mobile bien référencé si l’on veut augmenter sa visibilité auprès des détenteurs de smartphones.

frequence-d-utilisation-moteurs-recherche-smartphones-11751

Les applications séduisent néanmoins car elles permettent d’exploiter les fonctionnalités de son téléphone (GPS, capteurs gyrométriques, …). Aujourd’hui, on compte le nombre d’applications téléchargées, certaines dépassent le millions. En moyenne on compte 29 applications installées sur le smartphone de chaque utilisateur français, dont 80% gratuites. Mais, le turn-over est élevé, puisque sur Les 29 applications, seules 10 ont été réellement utilisées durant les 30 derniers jours. Ainsi, il serait plus pertinent de classifier les applications par rapport à leur durée de vie * Nombre de téléchargement, plutôt que de se contenter de comptabiliser le nombre d’installation.

nombre-d-applications-installees-d-applications-payantes-in

L’impact publicitaire?

En France, 83% des utilisateurs ont aussi noté la présence d’une publicité sur leur mobile. Le format HTML5 permettra l’insertion de format plus riche que les bannières traditionnelles, et c’est la tout l’intérêt de la 4G car qui dit plus riche, dit plus de débit, et notamment, via la vidéo.

Or, des études montrent qu’en France, en 2011, 19% des recherches sur un smartphone se concrétisent par un achat, ce qui est encore en dessous des achats effectués par Internet (29%) et des achats en magasins (21%). Toutefois, le mobinaute est un utilisateur connecté qui perd la notion du local pour les achats et qui peut comparer de suite les prix.

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Pour résumer, la 4G sera nécessaire notamment lorsqu’il est couplé avec des sites en html5. Le contenu riche de l’un pouvant être transporté sur le réseau de l’autre forme un duo permettant de nouvelles démarches Maketing et des nouveaux métiers.

Le programme pour demain? Et si nous parlions des tablettes.

 

En France, 83% des utilisateurs ont ainsi noté la présence d’une publicité sur leur mobile. Le format HTML5 permettra l’insertion de format plus riche que les bannières traditionnelles, et c’est la tout l’intérêt de la 4G car qui dit plus riche, dit plus de débit, et notamment, via la vidéo.

Or, des études montrent qu’en France, en 2011, 19% des recherches sur un smartphone se concrétisent par un achat, ce qui est encore en dessous des achats effectués par Internet (29%) et des achats en magasins (21%). Toutefois, le mobinaute est un utilisateur connecté qui perd la notion du local pour les achats et qui peut comparer de suite les prix.

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Pour résumer, la 4G sera nécessaire notamment lorsqu’il est couplé avec des sites en html5. Le contenu riche de l’un pouvant être transporté sur le réseau de l’autre forme un duo permettant de nouvelles démarches Maketing et des nouveaux métiers.

Le programme pour demain? Et si nous parlions des tablettes…


 




Le marché des smartphones pour quelle utilisation

Après avoir décrit rapidement les grandes lignes sur le marché des smartphones (évolutions techniques et applications), nous allons maintenant nous intéresser aux principales applications en vogue pour les utilisateurs et comprendre si oui ou non l’on tend vers des applications nécessitant le très haut débit (donc 4G)

Une récente étude menée aux Etats Unis en 2011 classifient les applications les plus utilisées :

smartphones - activités

Les deux grandes tendances en 2011 concernent les activités liées à la santé et au shopping. En 2011, tous pays confondus, la recherche d’information sur la santé a évolué de 134% et celle concernant le shopping de 87%. Dans un précédent article, on pouvait lire que plus de la moitié des mobinautes (53%) ont utilisé leur smartphone en magasin pour comparer les prix et faire un achat.

Il est donc nécessaire de maitriser le marketing mobile et les différents canaux de distribution pour « mieux vendre ».  Ainsi l’utilisation des outils d’analyses (web Analytic) est un plus pour analyser le comportement des utilisateurs sur son site, identifier leur réflexes et mieux cibler leur besoin. A cela s’ajoute les outils comme Google analytics pour identifier votre impact publicitaire.

A titre d’exemple, en décembre 2011 (période de noël), 20% des mobinautes ont scanné un Tag 2D (QR Code) afin d’avoir des informations sur un produit, pour bénéficier de coupon ou télécharger une nouvelle application. La géo-localisation couplée à la connaissance de recherche du mobinaute et des sites comme Plyce permettent de favoriser l’achat en associant au plus tôt la disponibilité du produit à la démarche de recherche de l’utilisateur. On propose donc la possibilité d’acquérir le produit sur lequel l’utilisateur a flashé presque immédiatement, alors qu’il est encore dans le besoin ou l’affectif sans lui laisser le temps de comparer ou de réfléchir (la boutique Chicprixchoc à deux rues me proposent ce que je recherche… un peu plus cher qu’un autre site mais … si je rajoute les frais de transports, est ce que j’y gagne?)

Les Tags 2D semblent donc un avenir certain en tout cas près des Geeks qui ont le réflexe d’avoir l’information à bout de bras, mais si la récupération d’un Tag2D n’est pas trop intrusif, le fait d’avoir l’information sans devoir faire une recherche textuelle sera adoptée rapidement. C’est d’ailleurs la première attente des utilisateurs, à savoir obtenir des informations sur un produit, ensuite obtenir des coupons. En 3ème place, arrive la recherche d’information sur un évènement culturel.

Avec le site quiestlemoinscher.com de l’entreprise Leclerc, les mobinautes ont aussi la possibilité de comparer le prix des produits à partir des codes barres comme le montre cette vidéo

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A priori, les besoins actuels ne nécessitent pas du très haut débit, il va donc falloir créer des nouveaux besoins? D’un autre coté, la satisfaction du client se mesure aussi sur l’accès à des applications sans coupure de connexion, c’est aussi cela que promet la 4G

 

Le marché des Smartphones – Quelle évolution?

A travers cet article, je souhaitais savoir si la 4G était un facteur de vente pour les smartphones.

Coté Technologie

Le marché des smartphones est en pleine explosion, les produits d’Apple sont en tête avec l’Iphone, arrive ensuite Samsung avec le galaxy. Nokia a réussi son décollage avec le Lumia 900, par contre c’est plus difficile pour HTC et très très difficile pour RIM. Cependant, RIM mise sur son futur OS Blackberry 10, s’appuyant sur un navigateur supportant HTML 5 et des services Cloud. Il est donc nécessaire que les applications suivent ainsi que les sites en html5.

Quoiqu’il en soit, le nombre de smartphones vendus en 2011 dépassent le nombre de téléphone traditionnel. Les smartphones ou téléphone intelligent ont séduit le plus grand nombre de par les possibilités offertes : Navigateur Internet, applications de jeux, appareil photo/vidéo avec deux caméras permettant de partager les photos sur le Net, Messagerie, les smartphones proposent aussi de nombreux Widget, permet d’écouter de la musique ou des vidéos tout ca en format de poche, et à des prix accessibles (abonnement + 1 smartphone à 1 euro).

Le nombre de mobinaute (internaute mobile) est en très forte progression (+3,3 millions l’année dernière en France pour attendre aujourd’hui les 15,5 millions d’internautes – source médiamétrie).

Coté Application

Quel choix entre application ou site mobile? On note une croissance importante des applications mais la différence est faible et l’intérêt est surtout la complémentarité proposée par les deux canaux via des passerelles à mettre en place.

Alors que chaque smartphone est équipé d’un navigateur web qui permet d’accéder au web, le nombre d’applications a explosé : Plus de 200 000 applications sur PlayStore, 350 000 sur App-store et les grands acteurs du web ont leur propre application (Facebook, Youtube, l’équipe…). L’intérêt d’une application est principalement d’optimiser l’affichage sur un écran de mobile et l’utilisation est beaucoup plus ergonomique. En effet, le navigateur ne prend pas en compte les fonctionnalités du téléphone sur lequel il est installé alors qu’une application native bien conçue peut utiliser les fonctionnalités offertes par le smartphone (accéléromètre, glisser-déposé, géolocalisation, reconnaissance vocale…) pour offrir à l’utilisateur une efficacité accrue.

Cependant, les applications sont installées sur le smartphone, ce qui d’une part occupe de la place mémoire (limitée) et d’autres part, peuvent générer des problèmes de sécurité (FaceBook et DropBox).

Le top des Smartphone

Pour connaitre les smartphones qui ont séduit le plus grand nombre de mobinautes lorsque le réseau 4G est activé, nous allons nous intéresser au marché américain. Ainsi, à noel dernier, aux trois premières places des smartphones les plus vendus aux US, on trouve l’iPhone 4S, suivi de l’iPhone 4 puis de l’iPhone 3GS, suivis ensuite par deux smartphones de Samsung (Samsung Galaxy SII).

La 4G n’est donc pas un facteur de vente! Enfin, derrière ces chiffres il faut savoir que l’iPhone 3GS est quasiment offert aux US en ouverture de ligne avec un engagement, ce qui pousse les ventes. Le marché est donc conditionné par les offres des opérateurs.

Electrosensibilité – EHS

Sur un article récemment publié, un internaute (Jean Michel) m’a demandé d’écrire un article sur les méfaits des antennes et l’utilisation des téléphones portables. J’ai repris pour cela une étude récente, datant du 11 janvier 2012 afin de vous faire part de ma réflexion.

L’électrosensibilité

L’électrosensibilité recouvre des symptômes spécifiques pouvant s’apparenter à d’autres troubles ou maladies mais qui se manifestent à proximité ou lors de l’usage d’équipements électriques. Les ressentis sont divers, mais un sentiment d’inconfort ou de mauvaise santé est perçue par la personne qui en souffre.

Il n’existe pas de profil symptomatique spécifique, ce qui signifie que les symptômes peuvent s’apparenter à d’autres troubles ou maladies comme des rougeurs de la peau, des picotements ou des brulures, fatigues, maux de têtes, trouble du sommeil, anxiété, trouble digestif, vertiges, douleurs musculaires, irritation des yeux.

 

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L’OMS classe dans la liste des intolérances idiopathiques environnementales, les troubles associés à des facteurs environnementaux (ici les champs électromagnétiques) ayant en commun « des symptômes non spécifiques similaires, qui restent non expliqués sur le plan médical et dont les effets sont préjudiciables pour la santé des personnes. » (Source: Aide-mémoire n°296, OMS).

Dans 54% des cas, les médecins généralistes estiment que l’association entre les champs électromagnétiques et les symptômes est plausible.

Le champ électromagnétique

Antennes relais et smartphones génèrent une variation du courant pour transmettre l’information autour d’une fréquence porteuse, cette variation de courant génère un champ électromagnétique.

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En 2006, Schreier et coll. notent que des inquiétudes sont plus souvent exprimées à l’égard des antennes de téléphonie mobile et des lignes à haute tension par rapport au smartphone, aux appareils électriques et téléphone sans fil (DECT).

Des études en double aveugle ont été réalisées pour savoir si les personnes ressentaient une gène lorsqu’ils étaient soumis ou non à des champs électromagnétiques. Les volontaires ne savaient pas si un champs rayonnait ou non pendant l’étude. Dans les études de provocation, les volontaires sont exposés en laboratoire à des champs électriques et/ou magnétiques. Ils doivent déterminer s’ils ont été exposés (détection du champ) et rapporter d’éventuels symptômes. Ils peuvent également être soumis à différents tests de mémoire et d’attention.

Selon le groupe d’experts de la Commission Européenne (Bergqvist et al, 1997) et le groupe de travail de l’OMS (voir aide-mémoire n°296), le terme « électrosensibilité » n’implique pas une relation établie entre les champs électromagnétiques et une réaction de santé car les études de provocation n’ont pas montré une relation claire entre les sensations subjectives et l’exposition aux champs électromagnétiques.

Le fait que les symptômes apparaissent aussi bien dans les conditions où le champ est réellement généré ou non (condition dite simulée) indique que ces symptômes peuvent être expliqués par des effets nocebo. Ces effets nocebo sont liés à l’effet d’attente consciente de symptômes associés à l’exposition perçue et à une vigilance soutenue/accrue envers les indicateurs possibles d’une exposition (Röösli, 2008 ; Rubin et coll., 2010).

Pour conclure, je vous conseille ce site.

Les symptômes évoqués sont réels et la souffrance de ces personnes ne doit jamais être remise en question. Cependant, ils ne peuvent objectivement être attribués aux champs électromagnétiques. Vous trouverez de nombreux témoignages de personnes électrosensibles qui souffrent réellement, devant se protéger du mieux qui le peuvent, vous trouverez des études scientifiques prouvant que les ondes ne sont pas nuisibles, études controversées par des affinités entre les chercheurs et les opérateurs.

Pour ma part, je ne suis pas médecin, je n’ai donc aucune réponse à cette question, je partage la souffrance des gens électrosensibles, mais au vue des différentes études scientifiques, les ondes électromagnétiques aux puissances actuellement transmises (cxf. norme) ne sont pas nocives. La puissance est limitée au niveau de l’émission des antennes et cette puissance s’atténue très rapidement (carrée de la distance et de la longueur d’onde). Pour les antennes actuelles (omnidirectionnelles), la nocivité n’est pas prouvée.

Le fait que l’oreille chauffe lorsque vous passez un appel est normal car votre oreille est collée à l’antenne de votre téléphone. Ainsi, la peau s’échauffe, mais la pénétration dans la peau (et donc vers le cerveau) est nulle.

Enfin, les oreillettes protègent dans le sens ou l’antenne du téléphone est éloignée de l’oreille. L’oreillette ne fait pas office d’antenne comme on peut aussi le lire sur certains sites. Pour des effets à long terme, il est trop tôt pour en parler.

 

 

 

 

La 4G – Distribution Multi-modale

Le 13 septembre 2011, je publiais un article sur le WebMarketing 2.0 et les nouveaux outils mis en place par la 4G permettant d’accroître la vente de produits. Je faisais référence notamment à la mobilité et à la géolocalisation. Voici un extrait de l’article du 13 septembre

 » Vous avez entendu comme moi des procès à l’encontre des constructeurs de smartphone sur la capacité à stocker des informations relatives à la géolocalisation des possesseurs de ces apparails. On peut  vous localiser, c’est-à-dire savoir à tout moment ou vous êtes situés. On peut donc vous envoyer des MMS publicitaires vous informant que la boutique Chicprixchoc (une boutique de vêtement dont vous aimez le style, une boutique de jeu et vous êtes déjà connecté à plusieurs sites de jeu) fait une remise de 30%, or cette boutique Chicprixchoc est à deux rues d’où vous êtes et le plan pour y accéder s’affiche directement sur votre téléphone ou tablette 4G. On peut même penser à ce que la boutique vous envoie une information comme quoi l’objet que vous convoitiez sur Internet il y a quelques jours est en vente chez eux, ou une boutique de fleur qui vous rappelle qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire de votre femme… »

Cette application existe, nous pouvons notamment citer l’application Plyce laquelle vous propose des bons de réductions d’enseignes proches de vous, autrement dtis de réductions géo-localisées. Le choix de bon de réduction (couponing) est une stratégie visant à satisfaire les habitudes de chacun et pour éviter de rendre le site trop web-technologique et de ce fait réduirait l’affluence aux Geeks et aux Digital Native seulement (se référer à l’article sur l‘adoption des nouvelles technologies). Ainsi, l’offre de coupon s’adapte aux nouveaux outils technologiques en respectant les habitudes des utilisateurs.

Des études récentes estiment que 86% des internautes se font un avis sur Internet avant d’acheter un produit, soit en boutique, soit sur le net (Web To Store). Avec l’importance des réseaux sociaux, Stenger et Coutant ont publié en 2011 une cartographie des médias sociaux, montrant ainsi les secteurs dans lesquels le WebMarketing pouvaient s’insérer.

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Ainsi, les réseaux dits socio-numérique comme Facebook, Skyrock, Netlog, … seraient plus destinés au Marketing viral, enquètes, DataMining et prescriptions ordinaires.

Les utilisateurs des sites de réseautage comme LinkedIn, Viadeo, Myspace, Copain_davant sont plutôt favorables au emailing, et le DataMining, et enfin, les forums publics (Twitter, Flickr, Youtubes, …) seraient le supports des publicités contextuelles, du Community Management, du CrowdSourcing, …

Les Réseaux Sociaux Networking sont dorénavant aussi des supports de ventes, on le voit sur le nombre d’enseignes qui ont ouvert leur page Facebook, qui communiquent via Twitter, qui utilise des blogs sur Viadeo ou LinkedIn, …

On parle alors du RSN to Store. Il est possible d’évaluer les produits qu’on achète sur Amazon, PriceMinister, mais aussi de donner son avis sur Facebook, google+, … On donne ainsi son avis personnel, avis qui sera un élément de décision pour un autre internaute.

 

On ajoute, grâce à la téléphonie 3G et 4G, une dimension supplémentaire : La mobilité soit par SMS/MMS, par couponing (Tag 2D), ou par des applications. La géo-localisation est un enjeu majeur pour cibler les publicités.

En effet, en Juin 2011 une étude montre :

  • 35% des Internautes mobiles (mobinautes) ont consulté des sites web alors qu’ils étaient dans un magasin pour consulter le prix dans les autres enseignes, pour géo-localiser d’autres enseignes ou pour négocier avec le vendeur.
  • 90% des mobinautes effectuent une action après avoir consulté un produit
  • 77% des mobinautes qui recherchent une information locale contacte le commerce ou se rend sur place
  • 75% des mobinautes sont influencés par leur choix selon les informations lues sur le mobile
  • 25% font un achat

A cela, il faut pondérer l’attitude des mobinautes masculins et féminins. En effet, si 70% des activités shopping intéressent les femmes, 90% des informations sont vérifiées par les hommes. Cependant, en reprenant le concept de Plyce, on s’aperçoit que le consommateur ne partage pas ses bons plans même si le site favorise les liens sociaux. Les Anglophones sont récompensés par le partage de lien en profitant de promotion d’autant plus importantes que le nombre de liens augmentent. En France, ce « deal » a dû mal à être accepté. Néanmoins, c’est l’option proposée par urbanpulse, lequel à récemment proposé des chasses aux oeufs proche de chez vous (recherche qui m’intéressait comme idée de sortie pour mes enfants), mais c’est une chasse un peu spéciale et je n’ai pas pu en profiter.

Le Marketing 2.0 a donc modifié les rapports de forces, l’entreprise n’a plus le monopole du marché, elle doit non seulement prendre connaissance des autres entreprises de son secteur et séduire davantage le consommacteur tout en mettant en place une stratégie de communication universelle et personnalisée pour valoriser ses clients. Le consommateur peut maintenant comparer tranquillement et son choix peut être le prix, l’image de marque d’un produit, donc la valeur de l’entreprise et l’engagement d’une entreprise peut avoir des répercussions immédiates.

Cependant, Jean-Samuel Beuscart, Chercheur en socio-économie au Labo Orange Sense détaille les paramètres à prendre en compte :

  • Quand  et dans quelles conditions l’offre est-elle perçue comme acceptable par l’internaute ?
  • Comment éviter le sentiment d’intrusion ? Par exemple, un Push trop régulier serait perçu comme intrusif.
  • Quelle stratégie commerciale peut être mise en place en fonction de la position géographique (bonne distance par rapport au point de vente dont on fait la publicité) ?
  • Tous les consommateurs sont-ils susceptibles d’être intéressés ?
  • Quels sont les formats publicitaires les plus efficaces ?

L’utilisation des smartphones

En complément de l’article précédent, voici quelques chiffres pour résumer l’utilisation actuelle des smartphones, documents extrait d’une présentation de Google dont le lien est ici. Les chiffres datent de 2011.

  • 89% des possesseurs de smartphone utilise ce dernier au moins une fois par jour
  • 93% utilise leur smartphone à la maison

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  • 81% des utilisateurs surfent sur Internet via leur smartphone

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  • 72% des applications de smartphones remplacent un outil plus dédiés comme la télé, l’Internet
  • Les smartphones sont majoritairement utilisés pendant des temps d’attentes

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  • Les utilisateurs de smartphones utilisent préférentiellemen ce média pour rester connecté

 

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  • Les utilisateurs de smartphones visitent en premier les moteurs de recherches

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  • Les recherches des mobinautes sont réparties dans le tableau suivant

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  • 90% des mobinautes ont réalisées une action après une recherche sur leur smartphone dont la moitié finalise leur recherche par un achat

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  • 79% des mobinautes utilisent leur smartphone pour prendre conseil pour un achat

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