Le Paradisier ou Oiseau de Paradis (3) : le paradisier aujourd’hui

Du 21 mars au 29 avril 2016, les Petites Vitrines du Fonds Ancien sont consacrées au paradisier ou oiseau de paradis. Des ouvrages, du XVIe au XIXe siècle, ainsi que des spécimens, prêtés par le Centre de valorisation des collections de l’Université de Poitiers, sont exposés.

Paradisier de Raggi (Paradisaea raggiana), mâle Collections de l'Université de Poitiers-CVCU, inv. 1725

Paradisier de Raggi (Paradisaea raggiana), mâle
Collections de l’Université de Poitiers-CVCU, inv. 1725

La famille des paradisiers (Paradisaeidae ou paradiséidés) rassemble environ quarante espèces, classées en seize genres. La plus célèbre est le paradisier grand-émeraude, la plus anciennement – mais pas la mieux – connue. La dernière découverte, en 1939, est le paradisier à rubans. Le mâle arbore deux plumes caudales blanches d’un mètre de long. Les oiseaux de paradis seraient apparentés aux corbeaux. Lire la suite

Le Paradisier ou Oiseau de Paradis (2) : science et commerce

Du 21 mars au 29 avril 2016, les Petites Vitrines du Fonds Ancien sont consacrées au paradisier ou oiseau de paradis. Des ouvrages, du XVIe au XIXe siècle, ainsi que des spécimens, prêtés par le Centre de valorisation des collections de l’Université de Poitiers, sont exposés.

Malgré la beauté des fables entourant l’oiseau de paradis, il fallut bien se rendre à l’évidence, il avait des pieds, et même de gros pieds nous dit l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. L’article de Daubenton évoque deux espèces, aujourd’hui connues sous le nom de paradisier grand-émeraude et paradisier royal. Lire la suite

Le Paradisier ou Oiseau de Paradis (1) : découverte et légendes

Du 21 mars au 29 avril 2016, les Petites Vitrines du Fonds Ancien sont consacrées au paradisier ou oiseau de paradis. Des ouvrages, du XVIe au XIXe siècle, ainsi que des spécimens, prêtés par le Centre de valorisation des collections de l’Université de Poitiers, sont exposés.

En 1522, le Victoria, seul navire rescapé de la flotte de Magellan, ramenait des Moluques, les fameuses « îles aux Épices », des oiseaux morts, naturalisés, d’une incroyable beauté. Les indigènes pensaient qu’ils venaient du Paradis et les appelaient « oiseaux de Dieu ». Le nom qu’ils leur donnaient fut latinisé en « manucodiata ». Lire la suite