Plaisir de donner, joie de recevoir. Petit hommage à Nicole Pellegrin.

Le public est parfois un peu dépité que nous ne sautions pas de joie quand on nous propose spontanément un don de livres. Pourquoi diantre cette circonspection légèrement suspicieuse de notre part, alors que nous devrions nous réjouir dans l’allégresse d’accumuler des livres offerts gracieusement sur nos étagères infinies ?

Plusieurs raisons peuvent expliquer notre réserve. Tout d’abord, le don peut ne pas correspondre du tout à ce que la bibliothèque propose déjà. Or, le travail des bibliothécaires consiste à enrichir et proposer une collection cohérente et vivante, davantage alimentée par des nouveautés. En plus, notre public est universitaire et les documents proposés doivent être de ce niveau. Lire la suite