A qui a appartenu la Loïe Fuller de l’Université de Poitiers ?

En décembre, un billet décrivait l’ouvrage La Loïe Fuller que le Fonds ancien conserve. La présentation de ce livre en janvier lors d’une Petite pause méridienne a permis de faire de nouvelles découvertes…

Ex-libris de Frédéric Raisin placé sur les plats de la reliure

Ex-libris de Frédéric Raisin placé sur les plats de la reliure

Un exemplaire unique !

L’exemplaire de la Loïe Fuller présent au Fonds ancien porte le numéro 28. Il a été fait pour Frédéric Raisin (1851-1923), comme l’indique le nom placé sous le numéro. Juriste et homme politique, il fut successivement avocat d’affaires à Genève, puis juge suppléant au tribunal civil et à la cour de justice. Il exerça plusieurs mandats de député au Grand Conseil genevois et fut conseiller aux États de 1890 à 1892. Amateur de littérature, Frédéric Raisin traduisit les poèmes de l’Argentin Leopoldo Diaz (Las Sombras de Hellas et Atlántida conquistada) et composa des poésies satiriques. Il fut membre de jurys de peintures et de commissions artistiques. Lire la suite

Exposition : Abécédaire du livre ancien

Logica / Aristote.- Paris : Jean Petit, 1536 (Fonds ancien, XVIg 1284)ers 1454 fut mise au point la technique de l’impression typographique. À une époque où le livre, qu’il fût religieux ou profane, était devenu un objet courant, la demande de livres était forte. La xylographie, ou gravure sur bois, permettait depuis le XIVe siècle d’obtenir plusieurs exemplaires identiques d’un dessin. On pouvait se servir de cette technique pour copier du texte, mais elle n’était guère pratique car elle ne permettait pas les repentirs ou les modifications. Dans plusieurs villes d’Europe, Avignon, Mayence ou encore Harlem, des hommes essayaient donc de trouver un moyen qui permettrait de produire facilement des exemplaires identiques d’un même texte.

Logica / Aristote.- Paris : Jean Petit, 1536 (Fonds ancien, XVIg 1284)e fut Gutenberg, à Mayence Lire la suite