Venez découvrir le Dictionnaire pittoresque d’histoire naturelle et des phénomènes de la nature

Pendant tout le mois de novembre, le Hall de la BU Lettres accueillera le Dictionnaire pittoresque d’histoire naturelle et des phénomènes de la nature, rédigé par une société de naturalistes, sous la direction de Félix-Édouard Guérin-Méneville (Paris : au Bureau de souscription : Cosson‎, 1833-1839). Les planches seront tournées deux fois par semaine.

 

Félix-Édouard Guérin-Méneville (1799-1874) et la vulgarisation scientifique

Surtout célèbre pour son Iconographie du Règne animal de G. Cuvier, l’entomologiste Félix-Édouard Guérin-Méneville collabora à l’Encyclopédie méthodique et au Dictionnaire classique d’histoire naturelle. Ce dernier fut qualifié de « scientifique et technique » par le directeur de la publication, Bory de Saint-Vincent, dans le rapport verbal qu’il dressa au nom de l’Académie des Sciences au sujet du Dictionnaire pittoresque, un rapport élogieux inséré au tome premier de l’exemplaire du Fonds ancien. Lire la suite

A quoi ressemblaient les habitations parisiennes au XVIIe siècle ?

Pendant tout le mois de novembre, au niveau 3 de la BU Michel Foucault, est exposée l’une des œuvres de l’architecte Pierre Le Muet, Maniere de bien bastir pour toutes sortes de personnes (Paris : Jean Du Puis, 1663), qui est d’ordinaire conservée dans le Service du Livre ancien et qui est entrée dans les collections de l’Université de Poitiers en 1909 lors de la saisie des livres du Grand séminaire de Poitiers. Ce livre avait été auparavant la propriété des Augustins de la Maison Dieu de Montmorillon. Il s’agit d’un ouvrage qui donne de très bons et fiables témoignages sur l’architecture des maisons et hôtels particuliers de Paris au début du XVIIe siècle, alors influencée par le maniérisme italien.

Maniere de bien bastir pour toutes sortes de personnes / Pierre Le Muet.- Seconde édition.- Paris, : Jean Du Puis, 1663 (Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, Folio 630)

Qui est Pierre Le Muet ?

Né à Dijon en 1591 et mort à Paris en 1669, Pierre Le Muet fut nommé « architecte du roi » en 1616. A partir de 1617, il fut actif dans le domaine des fortifications et fut nommé « ingénieur du roi » et « conducteur des dessins de fortifications de Picardie ». Lire la suite

Lire les publications de nos chercheurs – été 2016

Voici un petit tour d’horizon de la production scientifique des chercheurs et chercheuses de l’Université de Poitiers en Lettres, Langues, Droit, Sciences Économiques et Sciences Humaines (relevé non exhaustif). En vert l’accès en ligne est libre ou le livre est à la BU, en orange vous pouvez lire l’article en ligne grâce aux abonnements payés par le Service Commun de Documentation, en rouge l’article en ligne est indisponible et la version papier n’est pas dans une BU de Poitiers, mais vous pouvez faire une demande de PEB ou une suggestion d’achat.

Si vous avez connaissance d’une publication qui devrait se trouver dans cette liste, n’hésitez pas à nous contacter : scd@univ-poitiers.fr. Et n’oubliez pas que le dépôt dans Hal est le meilleur moyen pour que vos publications soient visibles : n’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

CINÉMA
Menegaldo, Gilles. « Citation, digression, épanchement dans le cinéma de Woody Allen: une dynamique du superflu ». In Le superflu: Chose très nécessaire. Presses universitaires de Rennes, 2016. Une partie du chapitre est disponible sur Google Books, mais pas en entier. Lire la suite

Venez découvrir le livre de chevet des peintres, des poètes et des moralistes du XVIIe siècle

Pendant tout le mois d’octobre, dans le Hall de la BU Lettres, est exposée l’œuvre de Philostrate traduite par Blaise de Vigenère, Les images ou Tableaux de platte peinture (Paris : veuve de Mathieu Guillemot et Mathieu Guillemot, 1629), que François Graziani a présenté comme « le livre de chevet des peintres, des poètes et des moralistes du XVIIsiècle ».

Les livres d’emblèmes

Hyacinthe dans Les images ou Tableaux de platte peinture, de Philostrate ; traduction de Blaise de Vigenère.- Paris : veuve de Mathieu Guillemot et Mathieu Guillemot, 1629 (Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, Supp. Folio 574)

Comme il est écrit dans le Dictionnaire de Trévoux (6e édition, 1771), l’emblème est « un symbole fait pour instruire et qui regarde en général tout le monde ». Il a deux fonctions principales, la valeur morale et la mémorative. La structure est presque toujours la suivante : un titre (ou une sentence), parfois appelé motto, qui est difficile à bien comprendre à la première lecture car il est polysémique ; une image, gravée sur bois ou sur métal, qui a un rôle mnémotechnique et est le plus souvent composée d’un attribut, d’un symbole et d’une allégorie ; enfin, une explication, composée en latin ou en langue vernaculaire, faite souvent de vers et de prose, qui décrit l’emblème, puis en donne le sens.

Ce genre naquit Lire la suite

Tout ce que vous avez toujours voulu emprunter…

Pour vos travaux et projets universitaires, le Service Commun de Documentation de l’Université de Poitiers met à votre disposition un certain nombre de matériels.

Vous pouvez les retirer à l’accueil de la Ruche et les emprunter sur place ou à domicile.

Voici les matériels actuellement disponibles :

En prêt sur place et à domicile

  • Vous devez travailler sur une application ? On vous prête des Tablettes Ipad Air 1 et Galaxy Tab A

    La Ruche. Photos - aletlio.fr

    La Ruche. Photos – aletlio.fr

  • Vous partez en stage, en séminaire ou en vacances et vous voulez amener de la documentation avec vous ? On vous prête des Liseuses Kobo Glo et Cybook. Et on peut même vous aider à les charger de documents sur votre sujet de recherche. Il suffit pour ça de prendre rendez-vous avec nous.
  • Vous voulez enregistrer un travail réalisé sur un des ordinateurs de la BU mais cornegidouille ! vous avez oublié votre clé USB ? Pas de panique, on en prête aussi.
  • Vous avez besoin d’un ordinateur ? Réservez un portable pour 30 jours depuis l’ENT.

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Une édition du XVIe siècle de l’Utopie de Thomas More

Utopia / Thomas More.- Glasgow : Robert Foulis ; Edinburgh : Hamilton and Balfour, 1743 (Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, FD 2359)

Pendant tout le mois d’octobre, une édition parisienne du XVIe siècle, en français, de l‘Utopie de Thomas More, est exposée à la BU Michel Foucault.

Une présentation détaillée de l’ouvrage est proposée le mercredi 12 octobre de 12h à 12h30 dans le cadre d’une Petite pause méridienne… Entrée libre sur inscription (yvan.hochet@univ-poitiers.fr).

L’Utopie est un récit en deux livres (une critique de l’Angleterre et une description de l’île d’utopie) publié pour la première fois en 1516 en Flandres. Très rapidement, l’ouvrage, qui proposait un regard critique et documenté sur les sociétés européennes, connut un grand succès éditorial.

Le terme d’utopie fut forgé par Thomas More en 1516 ; il vient du grec τόπος (lieu) et du préfixe οὐ (sans) et signifie « sans lieu » ou « nulle part ». On peut aussi lire, plutôt que « utopia », « eutopia », avec le préfixe εὖ, ce qui donne au mot la signification de « bon lieu » ou « lieu du bonheur ».

Dans cette œuvre, il ne s’agissait ni d’énoncer un programme idéologique, ni de donner un modèle de société parfaite ou une grille pour distinguer les institutions bonnes et justes ; l’auteur voulait rendre compte de ses recherches de « la meilleure forme de gouvernement ».

L’eloge de la folie / Érasme.- Amsterdam : François L’Honoré, 1731 (Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, FD 2790

L’auteur

Thomas More, après des études de droit, devint avocat et sous-shérif de la ville de Londres, tout en étant membre de la Chambre des Communes. En 1509, il fut appelé au service du jeune roi Henry VIII, qui en fit pendant quelques années son homme de confiance. Il connaissait de ce fait très bien la politique, la diplomatie, l’économie et l’organisation sociale du royaume d’Angleterre, ce qui lui permit de critiquer avec justesse la situation de son temps. Thomas More faisait partie d’un réseau d’intellectuels humanistes européens. Il admirait Pic de la Mirandole et était l’ami de Marcil Ficin, de Guillaume Budé et d’Érasme.

L’Utopie dans les collections anciennes de l’Université de Poitiers

Grâce à Auguste Dubois, un professeur d’histoire des doctrines économiques et d’économie politique qui légua ses collections à la Bibliothèque universitaire à sa mort en 1935, les collections du Fonds ancien sont riches de plusieurs éditions de l’Utopie publiées aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en latin, français, italien et anglais. Elles sont classées ci-dessous par ordre chronologique :

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la bibliographie des éditions de l’utopie de Thomas More jusqu’en 1780 et l’exposition virtuelle mise en ligne en 2014 par les bibliothèques universitaires de Poitiers « Sociétés réelles, sociétés rêvées : une histoire de l’utopie« .

La Révolution française en images

Au Service du Livre ancien, le 26 septembre de 18h à 19h et le 30 septembre de 12h à 13h (il s’agit d’une même séance pour laquelle deux dates différentes sont proposées), est organisée une Heure du Livre ancien consacrée aux images figurées de la Révolution contemporaines des événements. L’entrée est libre sur inscription (FondsAncien@univ-poitiers.fr).

Vous pourrez y découvrir une galerie des portraits, des journaux, des gravures des principaux événements… et bien d’autres choses encore ! En voici quelques exemples…

Portraits des personnages célèbres de la Révolution / François Bonneville.– Paris, 1796-1802 (Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, m 9821)

Portraits des personnages célèbres de la Révolution / François Bonneville.– Paris, 1796-1802 (Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, m 9821)

Portraits

De nombreux portraits des acteurs de la Révolution se trouvent dans les collections du Fonds ancien, en particulier des gravures de Necker et de Louis XVI. Mais les quatre tomes les plus intéressants sont ceux des Portraits des personnages célèbres de la Révolution : dans cet ouvrage, des textes usant d’une liberté de ton savoureuse et des gravures présentent les figures les plus importantes de la période révolutionnaire Lire la suite

L’œuvre prolixe de Louis-Sébastien Mercier, écrivain des Lumières

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L’an deux mille quatre cent quarante : rêve s’il en fût jamais ; suivi de L’homme de fer : songe / Louis Sébastien Mercier.- [S.l.] : [s.n.] , 1786 ( Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, FD 1452)

Issu de la petite bourgeoise parisienne, Louis-Sébastien Mercier naquit à Paris en 1740 et y mourut en 1814, après avoir joué un rôle actif pendant toute la période révolutionnaire, puis critiqué l’Empire (il se tint alors à l’écart de la vie politique).

Il étudia au Collège des quatre nations, qu’il n’apprécia guère, puis devint régent au Collège de la Madeleine à Bordeaux. Mais ce poste ne lui plut pas ; il décida alors de vivre de sa plume. Plus tard, il revint aux questions liées à l’enseignement en étant rapporteur sur les problèmes d’éducation sous la Convention et au Conseil des Cinq-cents ; il fut également professeur d’histoire dans les Écoles centrales. Lire la suite

Lire les publications de nos chercheurs – mai 2016

Voici un petit tour d’horizon de la production scientifique des chercheurs et chercheuses de l’Université de Poitiers en Lettres, Langues, Droit, Sciences Économiques, Sciences Humaines (relevé non exhaustif). En vert l’accès est libre ou le livre est à la BU, en orange vous pouvez lire grâce aux abonnements payés par le Service Commun de Documentation, en rouge l’article en ligne est indisponible et la version papier n’est pas dans une BU, mais vous pouvez faire une demande de PEB ou une suggestion d’achat.

Si vous avez connaissance d’une publication qui devrait se trouver dans cette liste, n’hésitez pas à nous contacter : scd@univ-poitiers.fr. Et n’oubliez pas que le dépôt dans Hal est le meilleur moyen pour que vos publications soient visibles : n’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

ADMINISTRATION
Bouchard, Laurent. « Le préfet : un instrument de domination devenu outil de dialogue ? » Gestion et management public me 4 / n° 2, no 4 (11 avril 2016): 31‑44. http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GMP_042_0031. Accessible sur Cairn (lien de connexion)
Pupion, Pierre-Charles. « NPM ou bonne administration : le rôle de l’éthique ». Gestion et management public me 4 / n° 2, no 4 (11 avril 2016): 1‑3. http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GMP_042_0001. Accessible sur Cairn (lien de connexion).

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Observations sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts : une revue scientifique au XVIIIᵉ siècle

Du 3 mai au 1er juillet 2016, les Petites Vitrines du Fonds Ancien sont consacrées à une revue scientifique du XVIIIe siècle, les Observations sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts

Naissance et multiplication des journaux savants et scientifiques, XVIIe-XVIIIe siècle

Au XVIIe siècle s’amorçait en Europe une période d’essor des publications périodiques savantes, notamment avec la parution en 1665 des deux premières revues savantes, le Journal des savants à Paris et les Philosophical transactions à Londres. Le XVIIIe siècle se caractérisa à la fois par une accélération croissante des parutions de nouveaux titres et par une spécialisation accrue. Les journaux scientifiques spécialisés firent leur apparition dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. Les Observations sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts en furent le premier exemple.

Des Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique… au Journal de physique

La revue parut, avec quelques interruptions, du milieu du XVIIIe siècle jusqu’au premier quart du XIXe siècle. Plusieurs auteurs, Gautier d’Agoty, Toussaint, Rozier et La Métherie, se sont succédés à la tête du journal dont le titre connut diverses variantes. En 1752, Gautier d’Agoty créa les Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture avec des planches imprimées en couleurs.
Sous la direction de l’abbé Rozier le titre, légèrement modifié, devint Observations sur la physique, sur l’histoire naturelle et sur les arts. Enfin à partir de 1794 et jusqu’à son arrêt définitif en 1823, la revue fut intitulée Journal de physique, de chimie, d’histoire naturelle et des arts

Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture avec des planches imprimées en couleurs / Gautier d’Agoty. – Paris : 1754 (BNF – Gallica)

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