Les lutins du Père Noël fabriquent et……. réparent les jouets !!!

 

 

Une Barbie sans bras, un Rex boiteux, une Gameboy silencieuse… Et si, au lieu de jeter ces jouets cassés, vous les répariez ? La société Dagoma a lancé l’opération Toy Rescue et permet, grâce à l’impression 3D, d’obtenir les pièces détachées des 100 jouets les plus vendus des 30 dernières années et cela gratuitement. Une manière de lutter contre le gaspillage immense lié à ce secteur et de mettre en avant la réparabilité comme issue de la crise écologique. 

Qui pensait qu’en arrivant à Roubaix, dans l’ancienne usine de la Redoute, nous allions découvrir les trésors du Père Noël le plus écoresponsable de France ? Sur les étagères de la société spécialiste des imprimantes 3D, Dagoma, trônent les jouets les plus populaires de notre enfance. Une Barbie mâchouillée par un chiot, un Rex sans pattes, un Wolverine qui a perdu ses griffes, un Spiderman décapité… Tous ces précieux objets étaient pourtant il y a encore quelques mois, voués à finir leur vie au fond d’une poubelle. Dagoma a trouvé la solution pour réparer nos jouets préférés.

« On s’est rendu compte que 40 millions de jouets sont jetés chaque année en France car il n’existe pas de pièces détachées des jouets« , constate Florent Vanhove, Développeur d’idées chez Damoga. « On a travaillé avec une équipe de designers pour rechercher et dessiner toutes les pièces des 100 jouets les plus vendus des 40 dernières années, du Monopoly à M. Patate. On a créé la plateforme Toy Rescue qui permet de télécharger gratuitement les pièces détachées des jouets qui sont cassés pour pouvoir les réimprimer en 3D », explique Florent Vanhove. Pour en savoir plus sur cette succes story : https://t.co/8s3iReCLtx

Source : Marina Fabre, Journaliste chez Novethic (Novethic.fr)

Un Noël 2020 au goût amer pour les magasins de jouets

Les premiers calendriers de l’Avent et jouets de Noël faisaient petit à petit leur apparition dans les rayons des grandes enseignes, depuis fin septembre. Cela fut de courte durée, puisque lors de l’annonce officielle du confinement national par le président Macron le mercredi 28 octobre, tout produit jugé “non essentiel” n’était pas autorisé à la vente, réveillant la colère des nombreux vendeurs de jouets, fleuristes et des libraires.

C’est un premier coup dur pour les magasins qui s’étaient focalisé sur les articles d’Halloween : la fête n’aura pas lieu cette année, et bonbons, déguisements et décorations devront rester dans les placards. La déception est d’autant plus importante chez ces mêmes acteurs quand les directives autorisent les magasins de grandes surfaces et certains magasins (le groupe Fnac-Darty par exemple) à tout de même ouvrir leurs portes.

Dans le secteur du jouet, rien ne va plus depuis le 3 novembre ! En effet, les hypermarchés, la Fnac, Amazon et les autres géants de la vente en ligne (Cdiscount) peuvent continuer à vendre des jouets pendant le confinement. Philippe Gueydon, directeur de la célèbre enseigne King Jouet, parle au nom de ses 20 000 collaborateurs du secteur du jouet en questionnant “Pourquoi eux et pas nous ?”. Il fait alors mention d’une certaine concurrence déloyale qui, selon lui, nécessite l’intervention rapide de l’Autorité de la concurrence. De même, la FCJPE* a également décidé de déposer un référé devant le Conseil d’État pour « violation du principe d’égale concurrence ».

L’intention première de la fermeture de tous les magasins non essentiels est de prime abord sanitaire, afin de limiter les déplacements non nécessaires, mais va engendrer un véritable capharnaüm dans l’industrie du jouet. Nous le savons, les entreprises vendant des jeux et des jouets réalisent environ 60% de leur CA sur les trois derniers mois de l’année (selon NPD pour l’année 2019), ce qui s’annonce bien plus critique pour le dernier semestre de l’année 2020.

En parallèle, les consommateurs se sont rués plus tôt dans les magasins de jouets cette année, avec comme principal argument le risque d’un confinement pour la fin de l’année. Certaines enseignes spécialisées dans le jouet l’avaient par ailleurs anticipé : le groupe JouéClub a réalisé un sondage auprès de 1 385 client(e)s : les Français(e)s ont déjà commencé leurs courses de Noël dès septembre, avec une augmentation des ventes de 20 % par rapport à 2019 et de 12 % en octobre. Franck Mathais, spécialiste du secteur commente : “C’est du jamais vu ».

En tant qu’étudiant(e)s du Master 2 Marques et Produits Jeunesse, nous avons constaté plusieurs risques suite à ce deuxième confinement pour l’avenir du secteur des produits jeunesse pour l’année 2021 : les grandes plateformes d’e-commerce vont récupérer la majeure partie des achats de Noël, plus particulièrement les jouets. En effet, les chiffres le confirment, puisque 35 millions de français(e)s ont dépensé en ligne 44,5 milliards d’euros en un an, soit 13% de plus qu’en 2019 (d’après le cabinet Kantar).

De plus, les commerces de proximité et les artisans n’auront plus l’opportunité de vendre grâce aux marchés de Noël, annulés au niveau national. Eux, n’ont pas les moyens financiers et humains de mettre en place l’option “Click and Collect”, autorisée par le gouvernement, afin que les client(e)s puissent récupérer leurs achats d’abord commandés en ligne. Cette méthode ne représenterait “que 10%” du CA selon Yohann Petiot, et ne serait pas suffisante pour supporter les charges liées à la gestion d’un commerce.

C’est donc une vision plutôt pessimiste qui se confirme de jour en jour, cependant avec l’espoir que de nouvelles directives soient annoncées le 12 novembre, après une quinzaine de jours en confinement, pour la potentielle réouverture des différents magasins de jouets en France, afin de sauver tant bien que mal Noël 2020.

*Fédération des Commerces spécialistes des Jouets et des Produits de l’Enfant.

 

Article écrit par la promotion M2 Marques et Produits Jeunesse 2020/2021 (IAE de Poitiers – C.E.P.E Angoulême).

Sources :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/30/reconfinement-les-petits-commerces-denoncent-des-mesures-deloyales-favorables-aux-hypermarches-et-a-amazon_6057843_3234.html

https://www.20minutes.fr/economie/2891291-20201023-coronavirus-pourquoi-course-jouets-commence-plus-tot-magasins

https://www.ledauphine.com/economie/2020/11/03/l-essentiel-de-l-actualite-economique-du-mercredi-4-novembre-2020-en-isere-savoie-haute-savoie-drome-ardeche-vaucluse-hautes-alpes-et-alpes-de-haute-provence

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/02/la-fermeture-des-rayons-de-produits-non-essentiels-dans-les-hypermarches-ne-suffit-pas-a-calmer-la-grogne-des-commercants_6058138_3234.html

https://www.lavoixdunord.fr/886687/article/2020-10-31/confinement-les-magasins-de-jouets-deposent-un-recours-contre-les-hypermarches

 

 

Portrait d’Elsa RAUCHE-LUCAS, diplômée en 2019

  1. Pourriez-vous nous parler de votre parcours avant le CEPE ?

Mon parcours est assez atypique puisque j’ai à l’origine un profil plutôt littéraire. J’ai obtenu en 2014 un double-diplôme du Baccalauréat L franco-italien (ESABAC). Ma formation littéraire m’a permis de développer une réelle curiosité sur de nombreux sujets. J’ai toujours eu une passion pour les langues étrangères, raison pour laquelle j’ai choisi par la suite de m’orienter vers une licence de Langues Etrangères Appliquées. J’ai beaucoup apprécié l’aspect pluridisciplinaire de cette formation qui m’a donné la possibilité réellement découvrir le monde de l’entreprise en termes de gestion, en appliquant ces nouvelles connaissances à un environnement international. C’est notamment au cours de cette formation que j’ai eu l’opportunité de réaliser mon premier stage en entreprise à Milan.

Après l’obtention de ma licence en 2017, j’ai intégré le CEPE dès le M1, pour par la suite me spécialiser en M2 au sein du Master Marques et Produits Jeunesse. Durant les deux années que j’ai passées au CEPE, j’ai eu la chance d’effectuer deux stages dans de belles entreprises du secteur du jouet. J’ai effectué mon stage de Master 1 chez Vtech, où j’ai occupé le poste d’Assistante Chef de Produit Développement en prenant en charge le développement de 7 jouets de la gamme permanent 2019 (permanent signifie hors saison de Noël dans le monde du jouet). Mon expérience chez VTech a été très riche en termes d’apprentissage, c’est une belle société qui couvre de nombreux segments du marché du jouet (premier-âge, électronique junior, poupées…) et qui innove constamment ! Une fois entrée dans l’univers du jouet, il était pour moi difficile d’envisager en sortir… J’ai eu la chance d’effectuer mon stage de Master 2 chez Playmobil, où j’ai exercé la fonction d’Assistante Trade Marketing. Un stage qui s’est poursuivi par une embauche en CDD pour quelques mois. Cette expérience m’a non seulement donné l’opportunité d’élargir mes connaissances sur le secteur du jouet, mais aussi de découvrir une nouvelle fonction du marketing, le trade. Au cours de mes 6 mois de stage, j’ai notamment eu l’occasion d’organiser le Séminaire Nouveautés 2020 dédié aux équipes de la force de vente.

  1. Pourquoi avez-vous choisi le CEPE-IAE de Poitiers ?

Bien qu’ayant apprécié le panel de possibilités offert par mes études en LEA, j’éprouvais à la suite de ma licence le besoin de me spécialiser dans un domaine d’études spécifique. Le marketing et le commerce m’apparaissaient comme les deux disciplines les plus attractives, mais aussi les plus intéressantes en termes de débouchés. J’ai choisi le CEPE en premier lieu pour la capacité de l’établissement à valoriser tous les types de profils et à ne pas uniquement privilégier les étudiants ayant bénéficié d’une formation initiale en gestion. En effet, le CEPE présente la particularité de favoriser la double-compétence, et de mettre en contact des profils issus d’environnements et de formations très différentes (gestion, langues, psychologie, communication…). Cette spécificité permet aux étudiants d’apprendre les uns des autres et d’être complémentaires lors des nombreux projets de groupe organisés au cours de la formation.

Je n’aurais peut-être pas eu la chance d’intégrer une formation spécialisée en marketing avec un profil peu spécialisé comme l’était le mien en fin de licence, mais au CEPE, la diversité et la singularité sont des atouts pour réussir.

Par ailleurs, la formation Marques et Produits Jeunesse est unique en France, ce qui implique qu’elle dispose aujourd’hui dans l’univers de la jeunesse d’une réelle reconnaissance et d’un réseau d’anciens diplômés solide et attractif. Ce même réseau nous a permis à moi-même ainsi qu’à de nombreux camarades de ma promotion d’obtenir de belles opportunités de stages dans des entreprises de renom telles que Hasbro, Smoby ou encore Hachette. Nous avons aussi eu l’occasion d’assister à de nombreuses interventions d’anciens diplômés issus d’entreprises attractives (The Walt Disney Company, Ubisoft, Asmodée…) tout au long de notre formation, ce qui nous a permis de constituer notre propre réseau.

  1. Quels étaient vos plans après votre master ?

Mon parcours universitaire associé à mes différentes expériences professionnelles ont définitivement ancré chez moi une passion pour l’univers de la jeunesse et tout particulièrement pour le monde du jouet. Mon expérience au trade marketing chez Playmobil m’a permis de confirmer que la fonction marketing était intimement liée à la fonction commerciale. Ayant toujours eu un tempérament de “négociatrice”, j’éprouvais une certaine curiosité vis-à-vis de cette fonction.

Je débute à présent une nouvelle mission au sein du groupe LEGO, où j’ai eu la chance de me voir confier le poste de Compté Clé Junior. Cette expérience me permettra, je l’espère, de développer mes compétences tout en mettant en œuvre les connaissances acquises au cours de ma formation. Par la suite, j’envisage potentiellement de m’orienter vers le terrain pour mieux comprendre les enjeux du marché et comment celui-ci s’anime concrètement.

 

Portrait de Babis PAPAGEORGIOU, étudiant en 2019-20

 

Pourriez-vous nous parler de votre parcours en Grèce ?

Avant d’entrer au CEPE, j’ai obtenu une licence en sciences économiques à la faculté d’économie de l’Université Démocrite de Thrace en Grèce, mon pays d’origine.  Les études de licence y ont duré 4 ans. Ensuite, j’ai décidé de venir à Montpellier en France pour effectuer un semestre dans le cadre du programme d’échange Erasmus. Une fois le semestre terminé, j’ai dû retourner en Grèce pour faire le service militaire obligatoire de 9 mois. En sortant de l’armée je suis entré dans l’industrie maritime en tant que responsable d’affrètement et du commerce international des équipements de sécurité pour les bateaux (B to B). Cette expérience professionnelle m’a donné envie de poursuivre mes études dans le marketing. Comme mon séjour Erasmus en France a été une expérience très positive et enrichissante. C’est tout naturellement que j’ai choisi la France pour faire mon master.

Pourquoi avez-vous choisi le CEPE-IAE de Poitiers ?

La particularité de la formation Master « Marques et Produits Jeunesse » dispensée au CEPE a attiré mon attention car il s’agit d’un diplôme unique en France. Cette formation non seulement m’a familiarisé avec les outils du marketing et les stratégies plurimédia pour développer des propriétés culturelles, mais aussi m’a apporté des connaissances récentes en psychologie et sociologie pour comprendre l’enfant comme consommateur. Cette formation m’a permis de m’ouvrir à divers univers culturels, créatifs, comme l’audiovisuel, l’édition jeunesse, les jouets, la mode et l’agroalimentaire.

CEPE est implanté à Angoulême. Le riche patrimoine culturel de cette ville, son Festival International de la Bande Dessiné, son image attractive et son réseau des écoles universitaires artistiques et créatives du Pôle Image Magelis ont aussi influencé ma prise de décision.

Bien sûr, le faible coût de l’inscription à cette formation universitaire a été un facteur déterminant dans mon choix.

Quels sont vos plans après le master « Marques et Produits Jeunesse » ?

 Je souhaiterais rester en France pour faire mon stage de pré-insertion professionnelle et ensuite travailler au secteur de l’audiovisuel et notamment dans l’univers de dessins animés pour avoir une expérience professionnelle riche en défis. A la fin de mes études au CEPE, je suis sûr d’avoir acquis le savoir-faire et les compétences nécessaires pour réussir mon insertion professionnelle dans des secteurs qui me motivent.

Une collaboration très productive entre picWic Toys et les M2 MPJ

Le CEPE- IAE de Poitiers a reçu Madame Nathalie LIEVOIS – Leader de l’innovation au sein de l’enseigne PicWicToys – Groupe LUDERIX INTERNATIONAL SAS – qui a confié aux étudiants du Master 2 Marques et Produits Jeunesse, une étude dont la soutenance a lieu le jeudi 20 Février pendant 3 heures.
Dans le cadre de ce projet pédagogique, les étudiants en M2 ont réalisé des observations dans différents magasins du réseau PIC WIC Toys, issu de l’acquisition en 2018 par « Pic Wic », une enseigne nordiste spécialisée dans les univers du jeu et de l’enfant, de la chaîne « Toys R Us » en faillite en France. Les étudiants ont apporté leurs idées et créativité pour améliorer l’expérience des clients et contribuer à l’augmentation du trafic en magasin.

La presse locale est venue interviewer les étudiants ainsi que le responsable de l’enseigne, juste après la soutenance. Cliquez sur les liens ci-dessous, pour en savoir plus :
Article Sud Ouest du 22 février 2020
Article Charente libre du 21 février 2020
Reportage RCF Charente (1’55)

 

Portrait de Narimane AYAD, diplômée en 2019

Ma vie avant le CEPE, un parcours…

Je m’appelle Narimane AYAD. J’ai 28 ans, et je suis algérienne.

Avant de rejoindre le CEPE en Septembre 2018, j’avais d’ores et déjà intégré la sphère professionnelle en Algérie et ce, depuis trois années.

En effet, après avoir obtenu, en 2015,  mon Master en Marketing à l’EHEC, l’École des Hautes Études Commerciales à Alger, ainsi que le diplôme du FIE (Formation Innovation Entrepreneuriat) en convention avec l’INSAA de Lyon, j’ai été embauchée chez ARDIS, le plus grand hypermarché en Algérie, et l’entreprise de grande distribution chez laquelle j’avais effectué mon stage de fin d’étude. J’y ai occupé le poste de chargée de référencement marketing pendant six mois, puis le poste de chef de produit « épicerie et boisson » pendant plus d’une année.

Après une expérience enrichissante et formatrice chez ARDIS, j’ai rejoint le cabinet d’audit et de conseil britannique « Grant Thornton » en occupant le poste de « Marketing Business Developement ». Quelques mois plus tard, j’ai quitté cette entreprise en optant pour « Like Com », une petite boite de communication où j’ai été « chef de projet » en charge de client tel que « SOPREM », le représentant officiel de Jaguar et Land Rover en Algérie.

En Octobre 2017, j’ai été appelée au poste de « Key Account Manager » chez Jumia, le leader Africain du commerce en ligne, et j’y ai assuré mes fonctions jusqu’à mon départ pour Angoulême en Septembre 2018, date à laquelle j’ai intégré le CEPE.

Le CEPE, un choix et pas des moindres

Lors de mes trois années d’expérience professionnelle, j’ai été amenée à collaborer avec des fournisseurs et des clients de différents domaines, et ce qui me passionnait le plus était le secteur agroalimentaire, et plus précisément, celui destiné aux enfants.

Pour ce faire, j’ai opté pour le CEPE pour faire de l’univers infantile, le mien. Ma décision a été confortée notamment après m’être entretenue avec Mme Inés de LA VILLE, directrice du CEPE, qui m’a expliqué que cette spécialité concerne aussi bien le secteur agroalimentaire, que celui de l’édition, du jeu et jouets, de l’animation, du textile ou encore du jeu vidéo.

Étant une grande fan de livres, je n’ai pas hésité une seconde à croire que mon choix était le bon, chose qui s’est confirmée non seulement lors de mes six premiers mois au CEPE, où j’ai appris nombre de sujets intéressants à propos de l’enfant, mais aussi lors de mon stage effectué chez Casterman, l’une des plus grandes maisons d’édition Jeunesse francophones.

Après le CEPE, un Master, et la vie continue…

Après avoir obtenu mon Master en « Marques et Produits Jeunesses » en septembre dernier, j’ai quitté la France pour la Suisse germanique où, aujourd’hui, j’affronte un nouveau challenge ; celui de la langue !

Une fois la langue allemande maîtrisée, je compte intégrer une maison d’édition jeunesse ou un distributeur du domaine, tel qu’Orell Füssli, afin d’explorer les tendances de lecture et les opportunités de licences susceptibles de connaître un succès dans des horizons qui vont au-delà du monde francophone.

Intervention Nelly GROSS – NPD

Nelly Gross, la conteuse des chiffres…

Le 08 novembre 2018, nous avons eu l’honneur d’accueillir parmi nous Mme Nelly Gross, la responsable du département jouets en France et au BENELUX, chez l’un des leaders mondiaux des études de marché : le paneliste NPD. Son intervention au CEPE a duré six heures, au cours desquelles nous avons appris à mieux appréhender l’analyse du marché des peluches.

En effet, même s’il nous est demandé de réaliser des devoirs parfois difficiles à rendre, le CEPE nous fournit toujours les moyens pour y faire face. Dans ce cas précis, notre support d’aide n’était autre que Nelly Gross, la spécialiste qui fait parler les chiffres.
Parler peu et bien est sa devise : « Si vous êtes conviés à faire une analyse du marché, n’allez surtout pas vous aventurer dans les méandres d’explications longues et inutiles. Relevez les points cruciaux et frappez votre audience avec des termes précis et concis ».

Aussi, cette intervenante venue tout droit de Paris nous a révélé les tendances actuelles du marché des jeux et jouets en France en nous faisant part des étapes à suivre pour effectuer une bonne analyse du marché. Nous savons à présent réaliser le diagnostic facilitant la mise en application d’une stratégie marketing.

Pour en savoir plus, rendez-vous au CEPE en vous y inscrivant. De grandes rencontres avec des professionnels hors du commun telle que celle-ci vous y attendent !

Par Narimane AYAD, étudiante en Master 2 MPJ

Le CEPE à la une du CNRS !

Suite au Colloque Child and Teen Consumption 2018, un article vient d’être publié sur le site grand public du CNRS :

Friandises, jouets, produits dérivés… Le marketing jeunesse s’est déployé dans tous les domaines de la consommation. Et intéresse parallèlement les chercheurs qui analysent les relations – parfois discutables du point de vue éthique – entre l’univers de l’enfance et la sphère marchande. Le point avec Valérie-Inès de la Ville, responsable scientifique d’une récente conférence sur la question.

Suite … https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-enfants-du-marketing

Portrait d’Alexandre ALONSO, diplômé en 2013

Tout a commencé par un « rêve de gosse ». Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu avoir un papa vendeur de jouets (loupé, il est archiviste !), alors dès que j’ai pu, j’ai orienté mon parcours d’études vers cet objectif…

Tout a commencé lors de mon cursus au sein de l’école de commerce de Poitiers, en 2009. Nous avions l’opportunité de réaliser un stage facultatif sur la période d’été, et ce dans n’importe quel domaine (afin de pouvoir justifier d’une première expérience, ce qui n’est pas une mauvaise chose !). Muni d’un annuaire, j’ai commencé à recenser tous les magasins de jouet à proximité de chez moi, dans un rayon de 60 km à l’aide d’un compas (non je plaisante…, j’ai utilisé internet !). Et là, miracle, l’un d’eux me répond favorablement. Et c’est ainsi que je passe 2 mois dans un magasin La Grande récré de Cholet (49). Ma première expérience dans le jouet me conforte alors dans mon choix.

Arrive le fameux stage de fin de cursus (oui, celui avec mémoire, soutenance et tout ça !). Mais cette fois-ci, il s’agit de trouver un poste lié à la fonction marketing. Il faut viser plus gros… J’appelle donc mon ancien maître de stage afin de récupérer un éventuel contact au sein du siège de La Grande Récré. J’obtiens l’adresse e-mail du recruteur auquel j’envoie mon CV et ma candidature spontanée (on verra bien…). Une nuit blanche, 2 allers-retours sur paris et 3 entretiens plus tard, j’intègre le service marketing du groupe en tant que chef de projet digital. Ma mission principale : mettre en place le site internet du groupe.

C’est à cet instant que j’entends parler d’une formation magique qui dispenserait des cours sur le marketing adapté aux enfants, et qui plus est, très reconnue professionnellement dans le milieu du jouet (pile ce que j’ai toujours voulu faire !). Je crois alors à une légende, une utopie… un tel alignement de planètes n’est pas possible ! Mais on me confirme que cet Eldorado du jouet est bien réel, et je rencontre même une autochtone sur place qui m’en certifie l’existence. Ni une, ni deux, je m’y inscris sans tarder et attends la fin de mon stage à la Grande Récré pour réaliser ma rentrée en Master 1 au CEPE en Septembre 2011.

Une excellente année passe, et voici qu’une opportunité de stage pointe à nouveau le bout de son nez pour l’été 2012. Après avoir expérimenté la vie professionnelle du côté distributeur, j’avais envie de voir comment cela se passait du côté des fournisseurs. Et c’est finalement Spin Master France qui me convie pour un entretien et m’intègre à son équipe en tant qu’assistant chef de produit.

Lors de mon année de Master 2 au CEPE, je suis pris chez TF1 Games Dujardin. A la fin de cette année, je réponds à une annonce émise par Splash Toys sur le marché du jouet, et fort de mon expérience chez Dujardin et de ma formation au CEPE, j’intègre la société en tant que chef de produit dès la fin de mon cursus universitaire le 1er Octobre 2013.

Aujourd’hui responsable marketing chez Splash Toys, j’adresse un grand merci du fond du cœur à l’équipe pédagogique du CEPE et de l’IAE de Poitiers qui m’a permis, au cours de ces 2 merveilleuses années passées au CEPE, de transformer l’essai et d’exercer aujourd’hui le métier dont j’ai toujours rêvé…

Portrait de Marvin MENOU, diplômé en 2016

Avant d’entrer au CEPE, j’ai fait une licence LEA anglais-espagnol qui m’a permis de partir à deux reprises en Angleterre (Erasmus + Stage). Après cette licence, j’ai souhaité poursuivre mes études dans le marketing, et j’ai estimé qu’il était plus intéressant de se spécialiser dans un domaine. Dans ce sens, ce que proposait le CEPE m’a tout de suite attiré. J’ai rapidement su que parmi tous les secteurs en lien avec l’enfant, c’est dans celui du jouet que je souhaitais travailler.

J’ai fait mon stage mon stage de M1 chez Heller-Joustra (maquettes en plastique et loisirs créatifs), une PME française qui a fait le pari gagnant de rapatrier sa production en France. En M2, j’ai pu rejoindre une structure plus importante, la filiale française de Spin Master (10ème acteur du jouet en France) qui a fait l’actualité à Noël avec Hatchimals et Bunchems.

Le jouet est un univers merveilleux et magique ! Ce que j’apprécie, c’est le défi permanent de se réinventer pour proposer des jeux et jouets qui puissent plaire aux enfants car leurs goûts évoluent rapidement, en témoigne par exemple le succès des Looms ou plus récemment des Hand Spinners.

Après mon diplôme obtenu en septembre 2016, je suis en parti en janvier au Nicaragua dans le cadre d’un volontariat. Pour l’association La Esperanza Granada (http://www.la-esperanza-granada.org/) je travaillais dans une école primaire située dans un quartier pauvre avec des enfants de 6 à 9 ans. Une super expérience dans un pays où les enfants ne sont pas gâtés comme c’est le cas chez nous, au contraire ils travaillent en aidant leurs parents au quotidien.

Depuis peu, j’ai rejoint NPD, institut d’études qui fournit les chiffres du marché du jouet. En tant que « Account Specialist » au département Toys, je suis spécialisé dans l’univers de la fille. Mon travail consiste à étudier et analyser les chiffres des différentes catégories en vue de faire des recommandations à des clients selon leurs questions stratégiques.

Grâce au CEPE, j’ai su développer de nombreuses compétences transversales. J’ai apprécié les différentes interventions des professionnels qui permettent une compréhension globale du marché de la jeunesse. Je remercie l’équipe pédagogique qui sait être au plus près de ses étudiants pour les préparer à entrer dans la vie professionnelle de la meilleure des façons.