Sud Radio – A l’antenne le 4 avril

Je remercie Cyril Briolet, animateur de Sud Radio, de m’avoir demandé d’intervenir quelques minutes dans son émission pour parler de la 4G (http://www.sudradio.fr/190/sud-radio-c-est-vous/) dans l’émission du 4 avril.

Merci aussi et surtout à tous ceux qui suivent mon blog.

Aujourd’hui, j’étais sur Paris en qualité de formateur 4G auprès de l’entreprise IT-LOGIQ. Je réalise des formations auprès de salariés (DIF, …), sur les réseaux cellulaires, l’IMS et la VoIP.

A bientôt

Formation 4G – LTE

Je vous propose des formations sur la 4G.  Un premier module Nommé CallFlow permet de comprendre l’évolution de la téléphonie mobile de la 2G à la 4G en s’appuyant sur des call flows c’est à dire des illustrations d’appels entre les équipements.

Ayant déclaré mon activité, cette formation CallFlow est éligible au DIF et ce cours peut être financé par l’OPCA de votre entreprise. Contactez moi pour tout renseignement ou pour mettre en place le fincancement du projet.

Programme de Formation – CallFlow

Formation : Evolution des réseaux mobiles – De la 2G à la 4G

Cette formation sur 2 jours est une sensibilisation de l’évolution des réseaux de téléphonie mobiles basée sur les call flows.

Cette formation s’adresse aux ingénieurs réseaux, et assureurs TELCO qui souhaitent connaitre les
équipements impliqués lors d’un appel téléphonique ou d’une session DATA.

 

Participants 

Cadres, Manager, statisticiens qui souhaiteraient avoir un panorama des réseaux mobiles et une vision à long terme des applications qui exploiteront les réseaux mobiles afin de facturer les services utilisés.

Pré-Requis 

Aucun pré-requis, ce cours est destiné à expliquer les équipements liés à la tarification de
l’utilisation du réseau. Nous reviendrons sur les réseaux Pré-payés et Post-payés avant d’aborder la tarification en ligne (OCS) et Hors Ligne (OFCS)


Programme

Le contenu de la formation s’articule autour des 4 axes suivants

  1. Business  mobiles. La tendance
  2. Les réseaux 2G
    1. Equipement du GSM au GPRS (via Camel)
    1. La téléphonie et la facturation
      1.  Les Call Flow lors d’un appel intra-inter opérateurs
      2. Les Call Flow lors d’un appel en roaming
    1. La DATA et la facturation
      1. Création de PDP Context
      2. Les Call Flows lors d’un accès à Internet
  3. Evolution des réseaux 3G
    1. La QoS
    2. Evolution du réseau 3G
      1. Evolution de l’interface radio (3G, 3G+, H+)
      2. Evolution de l’interface réseau (NGN, IMS)
      3. Les équipements associés à la facturation et leurs évolutions
    3.  Evolution de l’interface réseau (NGN, IMS)
  4. Le réseau 4G
    1. Tarification et QoS
    2. PC

 

Huawei teste le LTE SON dans une galerie commerciale de HonG Kong

Avec l’évolution des différentes normes téléphonie mobiles, chaque téléphone doit être multi-standard et multi-fréquences. Ainsi, les derniers smartphones peuvent exploiter le réseau 4G en présence de ce dernier ou à défaut de couverture, les smartphones se replient sur la 3G ou la 2G.

Au niveau du réseau, l’opérateur cherche à optimiser la couverture c’est à dire permettre à l’utilisateur de capter le réseau sur la plus grande zone possible.  Cependant, en cas de forte influence, c’est la capacité du réseau qui va limiter le trafic, c’est à dire le nombre maximum de connexions simultanées et le débit de chaque sessions. Plus les sessions utilisateurs seront haut débits et moins grand sera le nombre de connexions simultanées.

Pour gérer au mieux le trafic, il peut être préférable d’utiliser le réseau 2G pour les appels téléphoniques en bord de cellule, et le réseau 3G ou 4G à 2,6 GHz pour les connexions haut débits proche de l’antenne et la 4G à 800 MHz pour la Data plus éloignées. De plus, afin de limiter les interférences entre cellules, le choix des fréquences utilisées par chaque cellule doit être contrôlées par l’eNb (ICIC).

Cette gestion automatique de l’accès radio et de manière équivalente une gestion automatique au niveau du cœur réseau permet d’améliorer les performances des équipements mobiles, il s’agit du SON Self Optimized Network.

Pour résumer, le LTE SON est une technique d’auto-adaptation des eNB qui permet d’accroitre le débit de 30% au bord des cellules et améliorer l’expérience des utilisateurs via une réduction des interférences ICIC. Ce sujet a déjà été traité dans l’article suivant « De l’ICIC à la radio cognitive ».

Le SINGLESON est une solution proposée par Huawei permettant de gérer plusieurs technologies différentes de transmission sans fils (la solution permet de choisir parmi différentes normes 2G, 3G et 4G, laquelle est la plus disponible vis à vis de la QoS demandée)

Brouillage LTE – TNT (3ème article)

En septembre 2011, une première expérimentation avait été mise en place aux environs de LAVAL pour tester le brouillage de la TNT par le LTE.

Dans un précédent article, je vous expliquais les origines e ce brouillage et les canaux concernés : Après l’attribution des fréquences par l’ARCEP, l’opérateur ayant misé la plus petite somme a hérité du lot conflictuelle, il s’agit donc de Bouygues.

Une nouvelle campagne de mesure va se dérouler à Saint Etienne, mais que peut on attendre comme résultat?

On sait déjà que les canaux de la TNT de 53 à 60 peuvent être perturbés. Le signal LTE  reçu au niveau des récepteurs TNT ramenés dans la bande des 36 MHz est un signal d’interférence, il s’agit de bruit pour la TNT. Par comparaison, c’est comme si deux conférenciers parlent en même temps dans une même salle. Plus le haut parleur du conférencier LTE est élévé et plus il perturbe le conférencier TNT. La même approche a été réalisée à Laval ou la puissance d’émission du LTE a été portée au maximum (64 dBm).

Supposons deux chaînes radios qui re-diffusent la conférence TNT. La première est proche du Haut parleur TNT, le signal reçu est très fort et est restitué ainsi.

La seconde radio est éloignée des deux haut-parleur. Le signal reçu est trop faible, ils doivent l’amplifier pour pouvoir ré-emettre la conférence. Or, le signal reçu est déjà très bruité, ils amplifient dont le bruit.

La conclusion des expérimentation de Laval étaient les suivantes :

  • le mode de brouillage le plus souvent rencontré à Laval est la saturation des chaînes de réception par des stations de base LTE de forte puissance (64 dBm);
  • des installations de réception TV comportant des éléments actifs (amplificateurs) peuvent être brouillées à plus d’un kilomètre de la station LTE. Or, il a été constaté une présence élevée d’éléments actifs dans les installations ;
  • les brouillages ne concernaient pas uniquement le canal 60 mais ont été perceptibles jusqu’au canal 57, voire, pour des installations comportant des éléments actifs, dans des canaux inférieurs ;
  • La puissance des stations de base est un facteur déterminant du risque de brouillage

Un autre élément intéressant a été constaté. Cela provient de la saturation des amplificateurs de réception (amplificateur de puissance faible bruit). La saturation provoque un écrétage du signal (un signal sinusoidal se rapprochera d’un signal carré).

Les amplificateurs sont définies par des paramètres de Puissance maximale, de gain, de point d’inteception d’ordre 3 et d’ordre 5. Cela vient du fait qu’un amplificateur n’est pas linéaire, le signal de sortie est certes proportionnel au signal d’entrée dans la zone linéaire mais au delà, le signal de sortie est aussi l’image du signal d’entrée élevée à la puissance 3, la puissance 5, …

Ainsi, à cause de cette puissance 3, on va constater qu’une baisse du signal LTE de 3 dB se traduit ainsi par une réduction du brouillage de 9 dB.

Pour éviter ou réduire le brouillage, il est nécessaire de placer un filtre avant l’amplificateur faible bruit, et en amont de la première démodulation autour de la fréquence FI. Un cout moyen de 130 euros par foyer a été estimé.

Qu’attend on des tests à venir sur St Etienne? Je ne le sais pas pour l’instant.

SFR teste son réseau sur Lyon

Nous l’avions déjà annoncé en mars dernier, SFR va tester son réseau à Lyon avec 400 testeurs qui profiterons de clé USB. L’interface radio déployée (cf. eUTRAN) est gérée par des équipements de la société Chinoise Huawei (cf. commentaire d’un internaute).

On rappelle que SFR promouvoie un réseau 3G de haut débit et largement déployé sur l’hexagone pour préparer l’arrivée de la 4G. Le discours a d’ailleurs été repris pour l’annonce du réseau de test à Lyon « La mise en place de ce réseau 4G, va se développer de pair avec la mise à niveau du réseau 3G, sur le matériel (antennes, émetteurs, liaisons par fibre optique entre les relais…), comme sur les logiciels » insiste Frédéric Mansard, directeur technique régional de SFR.

L’idée est louable, un mobinaute pouvant profiter de haut débit sentira nettement la différence lorsqu’il basculera sur un réseau GPRS ou 3G R4. La différence sera moindre sur un réseau 3G+ et surtout  H+.

Quel est le cout alors qu’on annonce des suppressions d’emploi. Il faut installer les équipements et déployer la fibre optique ce qui est réalisé par des prestataires externes; L’achat des licences à couté 1 milliards d’euros, l’opérateur investira annuellement un milliard d’euros pour l’aspect technique de mise à niveau de la 3G et la mise en place de la 4G.

Si vous êtes testeurs du réseau SFR ou Bouygues sur Lyon, si vous êtes testeur d’Orange à Marseille, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires, je pourrais vous transmettre un formulaire de satisfaction.

 

Réunion à Bercy entre les 4 opérateurs : Le numéro illico

Mardi matin, 8h30 les 4 opérateurs étaient attendus à Bercy pour discuter avec Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, des emplois (nationaux) que devraient générer la téléphonie mobile alors que SFR et Bouygues Télécom annoncent des suppression après l’arrivée de Free.

Martin Bouygues a profité de cette rencontre pour rappeler que le contrat d’Itinérance entre Free et Orange Mobile doit être limité dans le temps. Ce contrat est de toute manière actif jusqu’en 2018 et ni Free (représenté par Cyril Poidatz, président d’Illiad), ni Orange ne souhaite un avenant à ce contrat.
Ce contrat d’Itinérance était obligatoire pour qu’un 4ème opérateur puisse arriver sur le marché, et Bouygues aurait aussi pu faire une offre commerciale. Seul Orange avait répondu. Free déploye son réseau 3G/4G (compatible avec les standard 2G) et ne souhaitera plus à terme financer l’infrastructure d’Orange par un contrat d’Itinérance. Enfin, Free a des obligations envers le régulateur ARCEP, dont notamment couvrir au moins 75% de la population en 2017. Autant de bonnes raisons qui justifient une fin de contrat d’Itinérance 2G/3G en 2018. Quant à la mise en place d’un contrat d’Itinérance 4G, Free pourrait s’appuyer sur SFR (proposition ARCEP), mais …il semblerait que Free ait répondu à la demande de Stéphane Richard pour la mutualisation d’équipement 4G, il sera alors possible de voir une autre forme de contrat entre Orange et Free?

A la sortie de la réunion, le PDG d’Orange, M Stephane Richard, reconnaissait que le marché de la téléphonie mobile était sain avant l’arrivée de Free. Il faut comprendre par là que la téléphonie mobile générait assez de revenue pour les 3 opérateurs sans se préoccuper des besoins du public, c’est à dire des offres low-cost. Free a ainsi bouleversé les offres commerciales et le gâteau est à partager entre 4 opérateurs.

Les objectifs de cette rencontre étaient le retour de l’emploi via les activités de la téléphonie mobiles, ce qui tend donc de la part du gouvernement de satisfaire aux exigences des opérateurs (actuellement SFR et Bouygues prévoient un plan de licenciement portant sur 1000 emplois d’ici la fin de l’année) :

  • Relocalisation des Télé-opérateurs en France. Le gouvernement propose de créer un « numéro illico » qui garantirait une réponse en moins de 60 secondes et dont les téléconseillers seraient localisés en France. Ce rapport estime que ce numéro pourrait être facturé 60 centimes la minute au maximum (les hotlines payantes facturaient auparavant 34 centimes la minute avant la loi Chatel. Depuis 2008, la communication était facturée au prix d’un appel local). Les opérateurs qui mettraient en place ce numéro s’engageraient à « consacrer 60% des revenus de ces numéros à la rémunération des agents »
  • Retour sur une autre partie de la loi Chatel permettant à un client de s’acquitter d’un quart de son forfait lorsque celui-ci quitte son opérateur au bout de 12 mois alors qu’il avait souscrit à un contrat de 24 mois.

 

 

Iphone 5 – sortie le 7 aout?

Apple devrait annoncer la sortie de l’Iphone 5 au cours d’une keynote programmée le 7 aout

A ce jour, il n’y a pas de détails très précis sur les spécifications techniques, ou le design, hormis la photo suivante

La nouveauté est une puce NFC intégrée dans l’IPhone, Apple aurait donc abandonné l’idée de mettre leur propre puce de communication en champ proche. Apple ayant remporté le standard nano-sim devrait incorporer cette SIM dans le téléphone. Cela permet un gain de place mais l’opérateur devra payer des royalties à la firme pour mettre ce type de carte dans le smartphone. Les possesseurs de Iphone4 ne pourront pas non plus insérer leur cartes SIM dans le nouvel iphone.

La coque serait en alumunium, permettant de bénéficier d’une meilleure qualité d’écoute, l’écran légèrement plus grand (4 pouces). L’OS intégré serait l’iOS6 et les applications comme SIRI seront améliorées.

Il sera ainsi possible via Siri d’acoir accès à des résultats sportifs, évidemment en premier lieu les matchs de football et ses statistiques. SIRI vous permettra d’avoir aussi des informations sur les films de cinémas, la durée, les acteurs, l’histoire, …

Au niveau des applications, Facebook sera directement intégré et twitter sera maintenu, Passbook (ou itravel) permettra d’avoir une copie de vos cartes d’identités, permis, … Enfin, il sera possible d’insérer une musique directement comme sonnerie.

Le gros point négatif, il semblerait que l’Iphone 5 ne sera toujours pas compatible 4G en France.

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Huawei teste le LTE SON dans une galerie commerciale de Hong Kong

Avec l’évolution des différentes normes téléphonie mobiles, chaque téléphone doit être multi-standard et multi-fréquences. Ainsi, les derniers smartphones peuvent exploiter le réseau 4G en présence de ce dernier ou à défaut de couverture, les smartphones se replient sur la 3G ou la 2G.

Au niveau du réseau, l’opérateur cherche à optimiser la couverture c’est à dire permettre à l’utilisateur de capter le réseau sur la plus grande zone possible.  Cependant, en cas de forte influence, c’est la capacité du réseau qui va limiter le trafic, c’est à dire le nombre maximum de connexions simultanées et le débit de chaque sessions. Plus les sessions utilisateurs seront haut débits et moins grand sera le nombre de connexions simultanées.

Pour gérer au mieux le trafic, il peut être préférable d’utiliser le réseau 2G pour les appels téléphoniques en bord de cellule, et le réseau 3G ou 4G à 2,6 GHz pour les connexions haut débits proche de l’antenne et la 4G à 800 MHz pour la Data plus éloignées. De plus, afin de limiter les interférences entre cellules, le choix des fréquences utilisées par chaque cellule doit être contrôlées par l’eNb (ICIC).

Cette gestion automatique de l’accès radio et de manière équivalente une gestion automatique au niveau du cœur réseau permet d’améliorer les performances des équipements mobiles, il s’agit du SON Self Optimized Network.

Pour résumer, le LTE SON est une technique d’auto-adaptation des eNB qui permet d’accroitre le débit de 30% au bord des cellules et améliorer l’expérience des utilisateurs via une réduction des interférences ICIC. Ce sujet a déjà été traité dans l’article suivant « De l’ICIC à la radio cognitive ».

Le SINGLESON est une solution proposée par Huawei permettant de gérer plusieurs technologies différentes de transmission sans fils (la solution permet de choisir parmi différentes normes 2G, 3G et 4G, laquelle est la plus disponible vis à vis de la QoS demandée)

Bouygues a inauguré la 4G sur Lyon

La 4G sur Lyon avec Bouygues

La 4G est officiellement lancée dans 2 villes en France, à Marseille avec Orange et à Lyon avec Bouygues Telecom. Dans les deux cas, il s’agit d’une phase de tests grandeur nature du réseau 4G sur la ville de Marseille et de Lyon .

Concernant Bouygues, la première phase sera testée par 300 utilisateurs, lesquels sélectionnés par l’opérateur vont pouvoir profiter de débits pouvant atteindre 100 Mbits/s en download (Petite précision, notamment pour la société Araxxe à Lyon, il s’agit du LTE, pré 4G). Ces testeurs peuvent dès aujourd’hui se connecter au réseau 4G. Parmi ces utilisateurs chanceux, des clients professionnels de grandes entreprises et de TPE/PME. Bouygues Telecom a par ailleurs fourni un équipement 4G ready aux testeurs, dont des hotspots ZTE et des tablettes tactiles Samsung Galaxy Tab.

Nous avions déjà annoncé ce projet le 22 mars dernier, Bouygues Telecom et Orange présentaient chacun leur plan de déploiement de la 4G, prévoyant une ouverture du service au public pour le début de l’année 2013.

Prochainement, Lyon accueillera aussi le réseau 4G (LTE) d’Orange, puisque ce dernier a choisi de connecter d’ici la fin de l’année Lyon, Nantes et Lille, et quelques quartiers sur Paris.