Les prévisions de déploiement de Bouygues Télécom

Après avoir annoncé le 22 mars le déployement de la 4G, Jean Paul Arzel, directeur réseau de l’opérateur Bouygues Telecom nous dévoile maintenant le planning de la mise en place du réseau : L’objectif est de favoriser les villes de plus de 400 000 habitants (mince, il n’y a que 30 000 habitants à Chatellerault), avec un pilote sur Lyon dès juin pour 300 utilisateurs. L’échantillon sera constitué d’utilisateurs grand public, professionnels, de VIP et d’entreprises, auxquels ils mettront à disposition des tablettes et hotspot LTE wifi.

Les premiers tests sur Lyon a permis de montrer la possibilité d’atteindre des débits descendants de 92 Mbit/s et de 35 Mbit/s en montant avec une latence de 40 ms (proche de l’ADSL).

En 2013, 5000 sites devraient être équipés en 4G, ce qui permettra de couvrir les principales agglomérations sur l’ensemble du territoire. Après 2014, le déploiement suivra au minimum les obligations légales imposées par l’obtention de la licence [les opérateurs devront desservir 98 % de la population française d’ici à 12 ans et 99,6 % d’ici à 15 ans pour le 800 MHz, et 75 % de la population d’ici à 12 ans pour le 2,6 GHz]. Cela implique plusieurs centaines de millions d’euros par an sachant que Bouygues annonce 1,5 milliard d’investissements en 2012, y compris avec le coût de la licence.

Ce cout s’explique par un renouvellement matériel, à travers des changements apportés aux équipements radio, avec de nouveaux équipements bande base, de changer les antennes, de mettre à niveau les solutions de transmission pour monter en débit, et de changer le cœur de réseau. L’ensemble est normalisé, à travers des solutions fournies par les équipementiers. Ce qui permet d’exploiter différents équipements de différents fournisseurs (Ericsson va fournir nos équipements radio pour 3 régions, et les trois autres le seront par Huawei)

Quel est l’intérêt du LTE, selon Jean Paul Arzel

Pour l’entreprise, le LTE apporte avant tout du confort : télécharger les e-mails et surfer plus vite, envoyer des documents plus rapidement, principalement. On peut aussi envisager l’arrivée de nouveaux services comme la vidéo et le gaming en réseau, impossible aujourd’hui à cause de la latence en 3G. Le Cloud va également tirer parti du LTE avec les applications en temps réel.

Est-ce que le LTE concurrencera la 3G à 42 Mbit ? Non car la 4G est complémentaire. Le 42 Mbits permet d’augmenter les débits sans attendre le LTE. De plus, on mutualise les investissements entre le 42 Mbits et la 4G, notamment au niveau des parties transmission du réseau. Donc, cela reste complémentaire. Mais à termes, le LTE s’imposera. Le LTE data permettra d’absorber la croissance sans libérer la 3G à court terme, en tout cas pas avant les 3-4 ans qui viennent. Il faudra attendre le renouvellement des terminaux pour cela.

Quant à la 2G, on la voit encore pour au-delà de 2020 car beaucoup de terminaux, français et itinérants, ainsi que les objets communicants, exploitent toujours la 2G sur les bandes 900 et 1800 MHz. Mais il existe effectivement une opportunité de récupérer une partie du spectre pour le LTE 1800 MHz bien que les fréquences ne soient pas encore attribuées au LTE (qui se limite pour le moment au 800 et 2600 MHz), ce qui nécessitera petit à petit une ré-allocation du spectre. En revanche, il n’y a pas de LTE pour le 900 MHz.

La 4G est un réseau IP favorisant la Data. Bouygues Télécom passera t’il à la VoIP?

La LTE adresse avant tout le trafic data avec la partie voix prévue pour la fin année. Dans un premier temps, on exploitera la technologie circuit-switched fallback (CSFB), qui fait un retour de la voix sur le réseau 2G/3G. La VoLTE (voix sur LTE), où la voix est entièrement supportée sur le réseau LTE, est attendue pour 2014, éventuellement avant selon la compatibilité des terminaux. En soi, la voix consomme peu de bande passante, 13 Kbits. Le fait de passer de la voix 2G/3G au VoLTE permettra notamment de décharger la 2G/3G et récupérer les fréquences 1800 MHz

 

Huawei – Ascend P1LTE et Ascend D LTE

Ascend P1 LTE

Huawei vient de sortir un smartphone haut de gamme et compatible 4G, lequel sera commercialisé en Europe en Juin prochain.

Fonctionnant sous Android 4, équipé d’un processeur Cortex A9 double coeur TI OMAP 4460 cadencé à 1,5 GHz, il embarque un écran Gorilla de 4,3 pouces Super AMOLED en qHD (540×960), un capteur photo de 8 megapixels et la technologie audio Dolby Mobile 3.0 + 5.1 Surround, d’un capteur NFC. A cela se rajoute 1G0 de RAM, 4GO de ROM et une mémoire interne pouvant supporter 64 GO

La batterie est de 2000 mAh, est ce suffisant en terme d’autonomie? L’épaisseur du smartphone est définie en 6,8mm et 8 mm pour un poids oscillant entre 110 g et 140g

Ascend D LTE (Huawei U9501L)

Similaire à l’Ascend P1, un peu plus large (épaisseur 10,5 mm) un écran plus grand (4,5 pouce).

Les informations sont assez contradictoires tant sur la taille, que le processeur.

Le revenu des opérateurs Télécom

Au vu des analyses financières menées par BNP Paribas et le cabinet conseil Arthur B Little, Les opérateurs TELCO verront leur revenu diminuer. Est ce une surprise?

Nul besoin d’étude, dans ce blog depuis des mois on annonce la 4G comme le moyen pour les opérateurs de faire face à cette baisse de revenue. Une preuve, cet article décrit le déclin des revenus des opérateurs TELCO.

En effet, pendant longtemps les opérateurs facturaient les clients sur les services Voix : Les appels facturés à la seconde et les SMS.Seulement avec la Data, les mobinautes surfent et récupèrent de plus en plus de vidéo. Le trafic Data explosent, ce qui nécessitent de re-dimensionner le réseau de l’opérateur pour supporter le trafic alors que la Data se paye au … forfait.

Un premier frein a été mis en place avec une diminution du débit lorsqu’on dépasse une certaine quantité de données (500 Mo, 1 Go …) ce qui permet de limiter le trafic sans l’interdire.

La 4G est un réseau tout IP, la voix exploitera le même réseau. Une première économie, mais substantielle car tant que l’IMS n’est pas mis en place, la voix sera relayé sur le réseau 2G et 3G qui nécessite donc toujours une maintenance. L’économie est faite sur l’efficacité spectrale, et la gestion des équipements 4G. Auto-adaptatif et plus green, les transmissions 4G permettent une meilleure capacité c’est à dire plus de trafic (débit plus élevé) et plus de communications par cellule par rapport à la 3G et au GSM.

A cela se rajoute, l’arrivée des Barbares, c’est évidemment une expression. L’opérateur doit maintenir le service de transport de la Data, c’est un cout important qui est financé par les forfaits. Mais, les Barbares comme Apple, Google, Microsoft, avec leurs applications payantes se font rémunérer sur le logiciel alors qu’ils utilisent le réseau de l’opérateur.

L’un et l’autre se renvoie la balle, sans application le réseau n’est pas utilisé, sans réseau les applications ne peuvent pas être mises en place. L’opérateur a néanmoins un atout de taille, c’est lui qui exploite les autoroutes de l’information. Certaines applications doivent être prioritaires, alors .. peut être feront ils payer le fait que des applications soient priorisées?

 

EHS – Une étude en cours sur Rennes

Quel est l’impact des antennes relais

Afin de mesurer la pollution électro-magnétique émise par les antennes relais de la ville de Rennes, l’entreprise indépendante WaveControl effectue depuis une semaine des collectes de données. L’antenne mobile, installée dans une voiture, mesure les ondes environs tous les 10 m (1 mesure par seconde).

Qui a sollicité cette étude

Cette campagne a été demandée par le délégué à la communication et à la vie quotidienne M Yves Préault, afin de pouvoir avoir des chiffres sur l’émission des ondes issues des antennes relais, avant l’arrivée de la 4G dans la ville (et l’ajout d’un opérateur supplémentaire, c’est à dire probablement des antennes supplémentaires sauf arrangement). Il faut savoir que Rennes compte déjà plus de 100 antennes, que la 4G apportera des émissions sur deux bandes supplémentaires et que d’autres part l’arrivée de Free augmentera le nombre d’antennes.

L’objectif est aussi de  connaître le niveau d’exposition aux ondes de chaque quartier. « Aujourd’hui, personne ne sait quels effets peuvent avoir ces ondes sur la santé. Mais mieux vaut appliquer le principe de précaution », souligne l’élu. Néanmoins, si l’étude permet de quantifier le niveau d’émission (en moyenne 1,3 Volt par mètre, soit une valeur bien en dessous des 41 Volts/m autorisé), les mesures ne donneront aucune information sur l’effet des ondes sur la santé. Les mesures se contentent donc de faire une cartographie de la réception des ondes dans les différentes rues de la ville, mais ne pourra pas aller au delà. Néanmoins, c’est déjà un bon point, et cette campagne pourrait également intéressé de nombreux universitaires pour affiner leurs algorithmes de simulation. Espérons un cadeau de la ville à l’IETR par exemple. La cartographie de la ville sera rendue publique au second semestre 2012. L’opération coûtera 30 000 € à la ville

 

Les terminaux 4G

J’ai déjà cité plusieurs marques de smartphones compatibles en 4G pour l’Europe, c’est à dire pouvant fonctionner sur les bandes de fréquences de 800 MHz et 2,6 GHz.

Un article récent publié par Mathieu Pirio (Orange Labs) rajoute d’autres types d’équipement que je reprends ici :

  • Les smartphones : Samsung Galaxy II LTE, Galaxy SIII, Galaxy Nexus, Iphone 5, HTC Velocity
  • Les tablettes Samsung et le futur Ipad4
  • Les femto-cells
  • Les Clés USB 4G (j’en ai quelques unes que ZTE m’a offerte, j’attends la connexion)
  • Les routeurs Mi-Fi découvert au MWC 2012 à Barcelone

Les routeurs Mi-FI sont des routeurs équipés d’une puce 3G et 4G permettant de créer un sous réseau via une connexion mobile. Équipé d’une batterie et/ou alimenté par clé USB, le routeur est portable

Il faut néanmoins attendre l’ouverture commerciale planifiée en 2013 pour en profiter à moins d’être parmi les testeurs du réseau…

 

 

 

Nokia : Lumia 900 et la 4G

Le Lumia 900 est équipé de l’OS Windows 7 mais peut de temps après sa sortie, on apprend que le smartphone ne serait pas compatible sous Windows Phone 8 (problème par rapport au noyau CE).

Nokia avait fait le pari d’équiper ses smartphones sous l’OS Windows en remaniant sa gamme de smartphones au cours de l’année écoulée dans l’espoir de regagner du terrain perdu face aux deux poids lourds du secteur : Apple et Samsung. La part de marché de Nokia sur le marché mondial des smartphones est revenue de 30% fin 2010 à 12% fin 2011. Aux Etats-Unis, elle est inférieure à 1%.

Mais, ce premier bug n’a fait que renforcer la chuter l’action en Bourse le 11 avril après avoir lancé un autre avertissement sur ses résultats dans sa branche téléphones (-3% de son CA). A cela se rajoute un autre problème, lui aussi lier à l’OS WIndows et qui peut parfois se traduire par « une perte de connectivité ». Ce bug a néanmoins été résolu, mais quel sera l’impact financier pour le groupe Finlandais?

D’autant plus que L’annonce du bug est de plus arrivé quelques jours avant que Nokia dévoilait son modèle Lumia 610 NFC, le premier à intégrer, outre le système d’exploitation Windows Phone, la technologie NFC (Near Field Communication) au coeur des paiements sans contact.

 

Une nouvelle bande de fréquence pour l’Angleterre?

Le régulateur Britannique OFCOM (homologue de l’ARCEP en France) a demandé l’utilisation de la bande de 700 MHz pour la 4G (en libérant une bande TNT Supplémentaire). Le réseau Anglais serait alors compatible avec celui des Américains (qui utilise déjà la bande des 700 MHz). Cependant, cette demande d’augmenter la bande n’a pas été faite dans l’idée d’avoir un réseau compatible mais pour anticiper le problème de saturation du réseau déjà prévu pour les années 2030. La consommation (trafic) serait si important qu’il serait nécessaire d’utiliser une bande supplémentaire. Ce n’est pas tant une augmentation du nombre d’abonnements mais une augmentation des services utilisés par les abonnés.

Hormis l’augmentation de la bande, pour éviter la saturation du réseau, il faudrait augmenter le nombre de eNb, favoriser le Femtocell et la mise en place de la FTTH

Cependant, une telle décision doit avoir l’aval de l’Europe, ce qui ne devrait pas arriver avant 2018. Actuellement la bande des 700 MHz est déjà utilisée par la TNT, il serait alors prévue de descendre le spectre de la TNT à 600 MHz. Aucune notion n’est faite quant à l’interférence de la 4G sur la TNT.

Est ce que la France va suivre cette démarche?

 

Stratégie d’Orange – Interview de Stéphane Richard

Je reprends ici l’interview du PDG de France Télécom Orange réalisé par le Journal Investir. L’interview complet est ici.

Au cours de cet interview on apprend :

1 – Le PDG d’Orange a rencontré la société Apple pour définir un accord commercial de l’Iphone 5, celui-ci devrait être 4G en Europe. La rencontre a déjà eu lieu à Cuppertino, ce qui démend l’article d’Investir, car le magazine Challenge avait déjà noté la venue du PDG pour négocier l’exclusivité (cf article).

2 – Le réseau 4G

Le 22 mars, on apprend que le réseau 4G-LTE démarré à Marseille et sera opérationnel en juin 2012. Au total les dix principales agglomérations de l’Hexagone seront couvertes d’ici à l’été 2013. Le lancement des offres globales 4G est prévu début 2013.

FT-Orange investit en France environ 600 millions d’euros par an dans le réseau mobile et bien plus encore dans les années à venir pour la fibre optique. La somme de 600 millions d’euros sera progressivement réaffectée vers la 4G, ce qui contredit l’estimation du cout de l’installation de la 4G selon ZTE (qui avait estimé à 400 Millions d’Euros un réseau 4G en France).

Au niveau du marché par orange, le PDG nous informe :

« Le marché français est en train d’évoluer par rapport au modèle connu ces 15 dernières années, dominé par des abonnements avec engagement en échange de terminaux subventionnés par les opérateurs. Les coûts commerciaux, qui visent à l’acquisition et la fidélisation des clients, représentent un lourd investissement à l’échelle du groupe dont l’essentiel est constitué des subventions pour les terminaux. Dans ce modèle, les opérateurs dépensent beaucoup d’argent pour proposer des terminaux à un prix accessible. Or, Free a mis en avant un modèle sans subvention, sans engagement, sans terminal et sans boutique, appelé sim-only/web-only. Ce type de contrats devrait prendre une part de plus en plus importante du marché. Free pense même que ce sera 100% du marché. Ceci est peu probable au regard de ce qu’il se passe au Royaume-Uni, pays où la part des contrats Sim-Only est la plus importante. Outre-Manche, ils ne représentent que 10% à 15% du marché total et il n’y a pas de raison pour que cela soit très  différent en France.

Pour les opérateurs traditionnels, la montée en puissance des contrats sim-only va donc  mécaniquement engendrer des économies sur les coûts de subvention des téléphones. La perte de clients et la baisse des tarifs devraient être en partie compensées par cette baisse des subventions, au moins un certain temps. En France, le renouvellement du téléphone se fait en moyenne tous les 21 mois. Certains clients recherchent des abonnements pour obtenir un terminal. On devrait encore constater ce phénomène lorsque l’iPhone 5 sortira, les clients se tourneront vers les forfaits subventionnés tout simplement parce que certains ne veulent pas payer 700 ou 800€ pour se l’offrir. »

10 millions d’abonnés 4G en 2017

Cet article est un résumé et une traduction de l’articlede Gigaom.

Les opérateurs français déploieront les premières antennes avec un dimensionnement au niveau du coeur radio et du coeur réseau qui permettront d’accueillir 10 millions d’abonnés en 2017. En terme d’abonnement, la France s’alignerait avec les prévisions Américaines, mais en pourcentage, les opérateurs français tablent sur 15% de la population contre 7,5% aux Etats Unis. La stratégie en France est de mettre en place un réseau 3G performant avant de construire à la hâte un réseau 4G, c’est aussi une vision très différentes des Américains.

Orange, le premier opérateur met en place un réseau de plus de 150 antennes en Juin pour Orange, et prévoit un réseau national en 2015. SFR expérimente le réseau à Marseille mais couvrira dans un premier temps Lyon et Montpellier.

Bouygues Télécom prévoit l’installation de 5000 ENb d’ici la fin de l’année avec un déploiement massif à Lyon.

Les trois opérateurs lanceront leur offres commerciales début 2013.

Quant à Iliad Free Moile, après avoir lancée son offre aggressive pour le réseau 3G, nous n’avons toujours pas de nouvelle sur sa stratégie 4G.  Il semblerait que le réseau 4G permettra de couvrir principalement les grandes agglomérations, ou la densité de population est importante (ce qui est logique pour le réseau à cette bande) et qu’ensuite Free s’appuyerai sur la 3G d’Orange pour couvrir les autres zones. N’oublions pas que Free n’a pas eu ou n’a pas souhaité avoir de bande dans la gamme des 800 MHz (pour des longues portées).

Rien de bien nouveau, si ce n’est qu’une interprétation de la logique de Free et les ambitions affichées des opérateurs pour atteindre 10 Millions d’abonnés dès 2017.

NFC – Near Field Communication

Le NFC n’est pas lié à la 4G, il s’agit d’une puce qui équipera à terme tous les terminaux comme c’est le cas avec le GPS. Néanmoins, cette technologie est souvent mise en avant de la scène, un article lui ait donc consacré.

Présentation

Le NFC est une technologie mise en place par Sony et Philips permettant l’échange de données (sécurisées) entre terminaux (téléphone intelligent) ou entre un lecteur et un terminal. Le système transmet sur une fréquence de 13,86 MHz avec un débit maximum de 426kbit/s. La distance entre l’émetteur et le récepteur ne doit pas dépasser 10 cm. Il est préconisé de placer le smartphone à environ 4 cm pour une bonne transmission.

L’objectif principal est de transformer votre téléphone en porte-monnaie électronique (tout achat dans les magasins, bornes interactives, vos courses, ..) mais cette technologie permet aussi de se substituer le bluetooth puisque le NFC peut aussi télécharger des fichier, échanger des données (téléphone/téléviseur).

Le NFC a t’il un avenir?

Je restais dubitatif sur l’avenir du NFC, en le comparant au système Monéo pour ce qui concerne le porte-monnaie électronique. Cependant, les équipementiers se sont lancés dans cette technologie, et aujourd’hui 30 millions de terminaux ont été vendus avec le NFC. Apple avait même envisagé de créer sa propre norme.

Les opérateurs aussi communiquent sur cette technologie, les utilisateurs seront donc informés de l’existence du NFC : Beaucoup d’entre nous n’utilisons pas le NFC alors que notre propre smartphone est équipé.

Pour l’utiliser, il faut que les applications soient simples (un clic, un achat) et qu’on nous donne confiance dans l’utilisation de ce mode de paiement. Au vu de l’engouement des opérateurs (Orange notamment), on peut penser voir apparaître de plus en plus de transaction NFC, surtout si les lecteurs sont offerts aux commerçants et que le cout de la transaction est gratuite (contrairement à l’achat via la CB ou le commerçant est taxé par la banque).

Des exemples?

Il faut se tourner à nouveau vers les Etats Unis pour avoir des exemples d’utilisation du NFC. A San Francisco par exemple, la société PayByPhone, l’un des principaux fournisseurs de systèmes de paiement de stationnement et de mobilité urbaine, a mis en place fin 2011, une solution de paiement par communication courte distance (NFC) pour les espaces de stationnement de la ville.

Le fonctionnement est simple, chaque parcomètre de San Francisco sera muni d’une vignette PayByPhone, les utilisateurs n’auront besoin que d’une communication sans fil qui lancera automatiquement l’application de stationnement. Le système de paiement mobile reconnaît l’utilisateur, identifie l’emplacement individuel du stationnement et le conducteur n’a qu’à inscrire le temps prévu de stationnement pour terminer la transaction. Le système envoie ensuite un texto de rappel avant l’échéance de la période de stationnement et, si nécessaire, permet l’achat à distance d’heures supplémentaires par téléphone, assujetti à des limitations dans le temps. Un reçu est envoyé automatiquement au compte courriel de l’utilisateur. Le paiement est traité par carte de crédit ou de débit associé avec le numéro de téléphone mobile.

Le cabinet de recherche Juniper a prédit que les consommateurs partout dans le monde pourront générer en 2014 jusqu’à 50 milliards de dollars de ventes par le biais de paiements qui utilisent les services mobiles de communication courte distance. Le potentiel de cette nouvelle technologie est exceptionnel, selon Jupiter.

Orange propose de solutions professionnelles permettant :

  • de suivre les interventions terrains de ses salariés, via un Badge

Cette solution suit un processus simple d’utilisation :

Étape 1 : le propriétaire du véhicule équipé de la technologie NFC se connecte au site d’autopartage.
Étape 2 : il constitue sa communauté d’utilisateurs en invitant ces derniers par SMS.
Une fois l’invitation acceptée, le téléphone mobile des membres de la communauté peut
être utilisé comme clé virtuelle.
Étape 3 : avec son téléphone, l’utilisateur réserve le créneau horaire auquel il souhaite
utiliser le véhicule. Une fois ce créneau validé par le propriétaire, il reçoit sur son mobile une clé temporaire virtuelle, à usage unique.
Étape 4 :il suffit alors à l’utilisateur d’approcher simplement son mobile de la porte et du
tableau de bord du véhicule, équipés par Valeo de lecteurs NFC, pour ouvrir et démarrer le
véhicule.