SFR teste la 4G

L’actualité du 22 septembre est riche :

  • Attribution des fréquences à 2.6GHz
  • Test de la 4G à Marseille.

C’est sur ce deuxième point que nous développerons cet article.

SFR a présenté devant la presse sa solution 4G à Marseille dans son centre de R&D (Efixo).

Avec son partenaire, l’équipementier Nokia Siemens Network, SFR a réalisé une démonstration  sur les équipements d’accès radio Single RAN et l’Evolved Packet Core (EPC)*. Les deux entreprises ont démontré un accès Internet mobile de très haut débit avec des temps de réponse pratiquement instantanés (conformément au LTE qui impose une latence de quelques dizaines de ms).

« L’événement mettait en jeu des démonstrations de téléchargement de vidéo en direct en lien descendant de streaming de vidéo 3D et de voitures de course télécommandées, tout cela grâce à la technologie LTE. »

En tant que partenaire de longue date, nous avons accompagné SFR pour la montée en débit de son réseau 3G” déclare Ana-Maria Gimenez, directrice de l’équipe clients SFR chez Nokia Siemens Networks.

« Aujourd’huinous sommes fiers d’aider SFR à présenter le potentiel de LTE. »

PCinpact était présent à cette démonstration, voici une vidéo des caractéristiques (téléchargement d’un fichier de 10 G0 par FTP avec un débit de 90 Mbps avec l’équipementier Nokia).

La 4G est une obligation pour les opérateurs (cf article), pour pouvoir assurer l’explotion du trafic data sur le réseau IP. SFR travaille avec deux équipementiers (ne jamais mettre les oeufs dans le même panier), et c’est notamment Nokia Siemens Networks et Alcatel-Lucent qui ont été choisis pour cette mission. « Pour rester leader dans le domaine des services innovants, SFR s’efforce en permanence d’offrir une qualité de réseau inégalée », déclare Nicolas Huguet, directeur de compte SFR chez Nokia Siemens Networks. « C’est pourquoi l’opérateur se tourne vers les réseaux de nouvelle génération pour offrir des services de pointe et une expérience client sans précédent. »

Nous sommes aussi entré dans l’ère des solutions dites Green, à faible consommation. L’expérimentation a porté sur la station de base Flexi Multiradio (compatible 2G et 3G) compacte à basse consommation. Cela permettra à l’opérateur de réutiliser la bande de fréquence GSM 900 MHz, précédemment utilisée pour les services 2G, afin d’étendre la couverture des nouveaux services haut débit 3G dans les zones rurales, simplifier son réseau et réduire les coûts d’exploitation. En effet, depuis Juin 2010, l’ARCEP autorise les opérateurs d’utiliser les bandes de 900 MHz, (initialement prévu pour la 2G) pour la 3G.

Cette solution prendra en charge la croissance du trafic de données en garantissant la haute disponibilité des services haut débit mobiles. L’opérateur déploiera également le système de gestion de réseau NetAct de Nokia Siemens Networks, ainsi que sa solution charge@once mediate pour simplifier la collecte et le traitement des données de facturation.

DE son côté, Alcatel-Lucent fournira à SFR sa solution d’accès radio convergée lui permettant de connecter un nombre supérieur d’abonnés et d’améliorer encore sa qualité de service, la QoS

La solution d’Alcatel-Lucent est basée sur son nouveau module radio MC-TRX récemment annoncé capable de supporter des services 2G et 3G tout en assurant une évolution progressive vers le LTE.

Par ailleurs, SFR et les deux équipementiers collaboreront sur un pilote des services LTE en s’appuyant sur les stations de base Flexi Multiradio, qui peuvent prendre en charge les technologies HSPA+ et LTE par simple mise à niveau logicielle.

Attribution des fréquences à 2.6GHz

 L’actualité du 22 septembre est riche :

  • Attribution des fréquences à 2.6GHz
  • Test de la 4G à Marseille.

 C’est sur ce premier point que nous développerons cet article, et c’est une grande surprise car nous nous attendions à l’attribution des fréquences que mi-octobre.

L’ARCEP publie ce jour le résultat de la procédure d’attribution des fréquences dans la bande 2,6 GHz. Ces fréquences sont destinées au déploiement de réseaux mobiles à très haut débit (4G) : les débits maximaux devront être au minimum de 60 Mbit/s, soit un niveau significativement supérieur à celui existant actuellement en 3G.

L’ARCEP a retenu les candidatures des quatre sociétés qui avaient déposé un dossier le 15 septembre 2011 :

  • la société Bouygues Telecom est retenue pour une quantité de fréquences de 15 MHz duplex. Pour l’obtention de cette quantité de fréquences, cette société a proposé un montant de 228 011 012 € et a souscrit l’engagement d’accueil des MVNO ;
  • la société Free Mobile est retenue pour une quantité de fréquences de 20 MHz duplex. Pour l’obtention de cette quantité de fréquences, cette société a proposé un montant de 271 000 000 € et a souscrit l’engagement d’accueil des MVNO ;
  • la société Orange France est retenue pour une quantité de fréquences de 20 MHz duplex. Pour l’obtention de cette quantité de fréquences, cette société a proposé un montant de 287 118 501 € et a souscrit l’engagement d’accueil des MVNO ;
  • la Société Française du Radiotéléphone (SFR) est retenue pour une quantité de fréquences de 15 MHz duplex. Pour l’obtention de cette quantité de fréquences, cette société a proposé un montant de 150 000 000 € et n’a pas souscrit l’engagement d’accueil des MVNO.

L’ensemble des fréquences objet de l’appel à candidatures sera ainsi attribué.

La procédure a atteint son objectif de développement de la concurrence sur le marché mobile, en conduisant à une répartition équilibrée des fréquences de la bande 2,6 GHz entre les opérateurs de réseaux mobiles, ainsi qu’à la prise d’engagements importants d’accueil des opérateurs mobiles virtuels (selon le modèle dit « full MVNO »).

L’attribution de ces fréquences a également permis une forte valorisation du domaine public, avec un montant de 936 millions d’euros (contre 700 millions d’euros de prix de réserve).

L’ARCEP délivrera dans les prochaines semaines leurs autorisations d’utilisation de fréquences respectives aux opérateurs lauréats, après détermination du positionnement de ces opérateurs dans la bande 2,6 GHz. L’ARCEP examinera pour cela les souhaits de positionnement de chacun des lauréats, dans l’ordre suivant, correspondant à la note moyenne sur 5 MHz duplex : Bouygues Telecom, Orange France, Free Mobile, et enfin SFR.

La procédure dans la bande 2,6 GHz représente la première étape de l’attribution des licences 4G. La seconde étape consiste en la procédure d’attribution de la bande 800 MHz, issue du dividende numérique, pour laquelle la date de dépôt des candidatures est fixée au 15 décembre 2011.

Smartphone HTC Raider et HTC Amaze (Ruby)

Nous avions annoncé hier la sortie d’un Smartphone LG en Corée, le constructeur Taiwanais HTC réplique en proposant le HTC Raider. celui-ci était déja annoncé il y a quelques semaines sous le nom HTC Holiday.

 HTC se montre donc très actif  : Le 27 juillet, on parlait déjà d’un produit 4G : Le HTC ruby commercialisé sous le nom HTC Amaze chez l’opérateur américain T-Mobile à partir du 26 octobre 2011.

Le HTC ruby fonctionne sous Android Gingerbeard et exploite un processeur double coeur cadencé à 1.5 GHz. A priori le CPU est un Qualcomm Snapdragon APQ8060.

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 Le HTC raider  fonctionne également sous Android Gingerbeard et exploite un processeur double coeur cadencé à 1.2 GHz. Il s’agirait a priori du processeur Qualcomm Snapdragon S3.

Celui-ci sera commercialisé par l’opérateur SK Telecom en Corée du Sud avant d’être exploité sur le réseau AT&T et le réseau canadien BELL.

ProductBanner Raider4G

 D’autres vidéos pour le plaisir:

Smartphone LG LU 6200 nommé LG Optimus LTE et le Samsung Nexus Prime

LG Optimus LTE

 Le constructeur coréen LG vient de sortir son premier smartphone 4G, sous la dénomination LG Optimus LTE.

Fonctionnant sous l’OS Android 2.3.5 Gingerbread, le LG Optimus LTE embarque une puce Qualcomm MSM8660, processeur double coeur à 1,5 GHz. A noter également la présence du système de paiement sans contact (NFC).

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 Il sera commercialisé en Corée dès début octobre chez l’opérateur SK Telecom, puis aux Etats Unis chez l’Opérateur Vérizon au printemps 2012. Ce dernier profitera de la mise à jour d’Android vers la version Ice Cream Sandwich. Cette version sortira courant octobre ou novembre.

 SAMSUNG NEXUS PRIME

Ce sera à cette période (a priori le 3 novembre 2011) que Samsung sortira son dernier smartphone LTE, le Nexus Prime. Ce smartphone fonctionnera aussi sous Android Ice Cream Sandwich. Ce dernier fonctionnera chez l’opérateur Verizon. 

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Comme les derniers smartphone Samsung, il est équipé d’un écran tactile Super AMOLED HD de 4,65″. Point de vue processeur, il s’agit d’un double coeur  TI OMAP 4460 à 1.5 GHz.

Le LTE embarqué dans un véhicule

Petit clin d’oeil au salon de l’automobile de Francfort.

NG Connect

Au début des années 2009, un consortium industriel nommé NG Connect (Next Generation Connect) a été crée pour favoriser le déployement du LTE et de toute autre technologie mobile large bande.

La première application – Secure Anywhere – a été développée conjointement par Alcatel-lucent et Gemalto pour permettre aux utilisateurs en déplacement d’accéder de manière sécurisée aux applications métiers ou au cloud. Cette application s’appuie surune carte à puce et d’un processus d’authentification s’appuyant sur le norme OpenID. Cette carte (UICC : Universal Identity Circuit Card) génère un mot de passe à usage unique (OTP)  envoyé au prestataire de service par le réseau 3G/4G. A la réception, un serveur d’authentification garantit l’identité de l’utilisateur tout en protégeant ses informations personnelles et son justificatif identitaire.

LTE connected car

En novembre 2009 — Alcatel-Lucent présent le « LTE Connected Car », une solution de connectivité embarquée à haut débit lancée par le programme ng Connect.  Dès son lancement, le « LTE Connected Car » a pour objectif d’embarquée la technologie d’accès mobile à haut débit 4G/Long Term Evolution (LTE) à bord des véhicules, afin de proposer de nouveaux services qui ne sont pas envisageables avec les technologies sans fil actuelles notamment grâce à la mise en place d’un réseaux de bout-en-bout. Alcatel-Lucent réalise la pré-intégration et les tests de cet écosystème ouvert, composé d’applications et de terminaux, sur son réseau LTE tout-IP de bout-en-bout en gérant le réseaux et les applications telles que les communications mobiles, jeux multi-joueurs,
films à la demande, etc..

Le « LTE Connected Car » a été définit par certain comme  « un smartphone sur roues » virtuel. Pour cela, le LTE connected car combine un accès radio LTE à haut débit, qui permet d’implanter dans le véhicule des services multimédia recourant à l’informatique en nuages (cloud computing), et un environnement WiFi embarqué, afin de faciliter l’intégration avec les services résidentiels traditionnels  qui sont disponibles à bord du véhicule.

Grâce à toutes ces fonctionnalités, le conducteur comme les passagers de ce concept-car interconnecté peuvent profiter d’une large palette de services de navigation, de sécurité, de confort et d’« infotainment ».

Le 10 janvier 2010, voilà déjà ce qu’on pouvait envisager de ce concept.

Quelques mois plus tôt (4 novembre 2009), voilà ce qu’on pouvait déjà entendre.

La voiture communicante

Dans le précédent article, nous avons découvert la possibilité qu’allait offrir le LTE dans un environnement mobile sur un prototype développé par Alcatel et Toyota.

Un autre consortium travaille sur le concept du VANET (Communication entre véhicule) pour améliorer le trafic et la sécurité routière. La communication entre véhicules peut permettre d’alerter le conducteur à l’avance des changements de conditions de conduite et des dangers qui ne sont pas encore dans son champ de vision, ni dans la zone de portée des capteurs du véhicule, tels que les systèmes radar, de détection optique ou par caméra. Grâce au partage mutuel d’informations sur la position, la vitesse et le sens de circulation des véhicules, ainsi qu’à des télémesures réalisées grâce à des technologies telles que l’ESP ou l’antipatinage, les véhicules connectés peuvent être avertis s’il existe un risque de collision avec un autre véhicule, ou si le trafic est arrêté après un virage ou à un point donné de leur parcours.

En tant que tel, le Car2Car n’est pas une nouveauté en soi. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est d’utiliser pour ce mode de communication le nouveau réseau de téléphonie mobile LTE.

Son avantage est de permettre de transmettre des données beaucoup plus rapidement que les systèmes actuellement disponibles. Ainsi, les véhicules équipés – en l’occurrence le Ford 2 S-Max en partenariat avec Ericsson – sont capables d’envoyer et de recevoir des messages en l’espace de quelques fractions de seconde. A titre d’exemple, un freinage brutal à bord du premier véhicule déclenche un signal d’urgence qui s’affiche à bord du véhicule qui le suit dans un délai de 100 millisecondes.
Par ailleurs, le concept d’infotainment est aussi mis en avant car il permet aux passagers des véhicules de télécharger une vidéo qui sera ensuite lue sur le système multimédia aux places arrière, pendant que le conducteur se tient informé de l’état du trafic en temps réel.

Une petite démonstration?

Déploiement du LTE par AT&T

L’opérateur américain AT&T va lancer le LTE le 18 septembre 2011. Ce sera le troisième opérateur qui se lance vers la « 4G ». Il suit ainsi Sprint avec son Nexux et Verizon.

Sprint est dans la course de la 4G depuis 2008, mais pas avec une solution LTE. Sprint a fait le choix de miser sur le WiMax (soit la norme 3GPP2), mais il est possible que l’opérateur Sprint évolue prochainement vers le LTE.

AT&T est donc en retard par rapport à ses concurrents, retard technique car si vous reprenez l’article les smartphones dit 4G, on lit que l’opérateur considérait que son réseau est 4G depuis le lancement du HSPA+.

 Avec le déploiement du réseau Américain, les mobiles (Smartphones et tablettes) et les clés ont dû suivre l’évolution du réseau. Ainsi, lorsque le réseau LTE sera déployé en France, les opérateurs pourront vendre des terminaux. Pourquoi cette remarque? Parce que la 3G a été retardée principalement (cf article 3G) à cause des terminaux qui ne fonctionnaient pas correctement  (l’amplifcateur déformait le signal et le signal provoquait des intérférences avec les autres communications, de ce fait il a fallu surdimensionner les amplificateurs de puissance mais en contre partie l’autonomie s’en trouvait réduite)

Candidats aux licences 4G sur la bande 2.6 GHz

Dans un précédent article, je vous informais que la date limite de dépôt des dossiers de candidatures auprès de l’Autorité est fixée pour la bande 2,6 GHz au 15 septembre 2011 à 12h. Qui a candidaté?

Il n’y a pas de réelle surprise, 4 candidatures ont été déposées : Orange, SFR, Bouygues et finalement FREE a déposé sa candidature (cf. article Free conteste les modalités de paiement  ). L’enjeu est important puisque la 4G ou du moins le LTE (Long Term Evolution) est censée régler en partie les difficultés de saturation des réseaux mobiles à l’heure où le trafic explose grâce à un débit pratique qui se situera autour des 40 Mb/s.

 « L’Autorité va désormais procéder à l’examen de ces dossiers, notamment de leur recevabilité, selon la procédure prévue par l’appel à candidatures. L’annonce des résultats de la procédure devrait intervenir avant la mi-octobre 2011 », explique l’Arcep dans un communiqué.

Le prix de réserve – correspondant au niveau minimum pour les enchères – a été fixé à 700 millions pour le 2,6 GHz. Cette bande est découpée en 4 lots. On s’attend donc à voir un lot par opérateurs dans les zones urbaines denses. Mais, si la 4G couvrira en premier temps les métropoles (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, …) le cahier des charges pour les futurs candidats (établi par le régulateur des télécoms  -Arcep), stipule notamment l’obligation de couvrir 98% de la population française d’ici 12 ans et 99,6% d’ici 15 ans pour le 800 MHz, et de couvrir 75% d’ici 12 ans pour le 2,6 GHz. Il doit également permettre un meilleur accueil des opérateurs mobiles virtuels (MVNO).

 Son déploiement prendra donc du  temps (cf. 1er article publié sur ce blog) , notamment à cause du cout d’installation de la 4G et du ROI des équipements 3G. « On ne veut pas répéter l’erreur de la 3G lancée trop tôt avec des terminaux inexistants. Le risque semble moins élevé avec la 4G puisqu’un écosystème semble se mettre en place, notamment aux Etats-Unis mais nous pensons que le décollage aura lieu entre 2012 et 2013 »,  propos tenus par Pierre-Alain Allemand, directeur général réseaux de SFR (cf.conclusion article de la 3G pour plus d’information).

Et de poursuivre : « Par ailleurs, la 3G en a encore sous le pied. Sur notre réseau, 12 grandes villes sont couvertes en 21 Mb/s théorique. Et d’ici la fin de l’année, Paris, Lyon et Marseille seront couverts en 42 Mb/s notamment grâce à la généralisation des liaisons en fibre optique. Quant à la 4G, nous misons plus sur le LTE-Advanced qui permettra un vrai gain, mais nous ne tablons pas dessus avant 2015.

Le Cloud Gaming Mobile

Cloud Gaming

Le Cloud Gaming est un concept qui est apparu en 2009, permettant à tout internaute de jouer sur un appareil pourvu d’une configuration matérielle très pauvre.

L’idée était de pouvoir jouer sur sa télévision remplacant ainsi la console de Jeu. Tous les calculs sont alors déportés (cloud) sur le serveur de Jeu et envoyés sous forme de vidéo en streaming. Cette idée est en fait plus ancienne puisqu’elle a déjà été imaginée en 2002.

 2 ans plus tard, en 2011 on entend toujours parler du concept de « Cloud Gaming », mais de nombreux facteurs limitent le déploiment du Cloud Gaming sur son téléviseur :

Le débit ADSL est une offre de service dont le débit est partagé entre tous les utilisateurs connectés à la DSLAM (Best Effort), si la connexion chute, le joueur se désinteressera du jeu.

La résolution dépend du débit, pour un débit de 2 Mbit/s, on peut jouer sur un écran de 800×600 pixels, on est donc loin des écrans HD.

Pour un jeu partagé sur un serveur, les caractéristiques techniques du serveur peuvent ralentir le jeu (surtout si celui-ci nécessite beaucoup de calcul comme des scènes en 3D)

Aujourd’hui le Cloud Gaming se limite au Casual Games, des petits jeux simples et léger pour des internautes moins exigeants.

 Cloud Gaming Mobile

 Les écrans des smartphones (2,4 à 4,2 pouces) et des tablettes (7 à 10 pouces) permettent dès à présent d’envisager le Cloud Gaming sur la 3G. Avec le LTE et la 4G, la latence du réseau est très faible (10 ms) ce qui permettra d’envisager l’application de jeux comme Counter Strike.

 Le Cloud Computing Mobile a donc un bel avenir?

 Le 8 septembre 2011, la société Ubitus, spécialisée dans le Cloud Coumputing pour des applications de convergence Fixe-Mobile et NHN Japan, opérateur Internet ont annoncé la sortie de « G CLoud » sur les tablettes Android LTE vendue par l’opérateur DoCoMo (Samsung GALAXY Tab 10.1 LTE SC-01D et la Fujitsu ARROWS Tab F-01D). G.cloud (Games Cloud) est pré-chargée sur les tablettes Android LTE  et sera commercialisée à partir d’Octobre 2011.

Les utilisateurs pourront profiter des jeux populaireset des jeux d’actions en 3D avec une haute qualité visuelle. D’autres jeux sortiront dans les prochains mois.

  » Nous sommes persuadés que les utilisateurs apprécieront à la fois le côté pratique et excitant que propose G CLOUD, et nous nous engageons à apporter davantage de divertissement en cloud gaming mobile à nos clients.  » a déclaré Wesley Kuo, PDG d’Ubitus.

La 4G – Une nouvelle voie pour le Marketing

Né dans les années 2005, le Marketing 2.0 représente l’évolution du Marketing. Son nom vient du fait que le Marketing 2.0 utilise les techniques mises en place par le
web2.0 : le consommateur devient un consommacteur. 

Nous allons faire une rétrospective de l’évolution du Marketing en prenant comme fil conducteur l’évolution d’Internet.

 Dans un premier temps, la notion de Marketing a évolué vers le WebMarketing  s’appuyant sur le marketing 1.0 et les moteurs de recherche.

Le Marketing 1.0 est une démarche de communication unidirectionnelle, par exemple du mailing vers l’Internaute ou des Newsletters, des bannières publicitaires ou des pop-ups sur des sites.. Pour gagner en efficacité, les entreprises se sont intéressées aux requètes effectuées par les internautes.

Ainsi est né le Search Engine Marketing (SEM). C’est une activité visant à répondre aux demandes formulées par les internautes via les moteurs de recherche. L’aboutissement du WebMarketing est le service AdWord proposé par Google.

La technique du SEM permet d’accroitre sa visibilité sur les moteurs de recherche, lesquelles constituent le vecteur d’information le plus utilisé de nos jours.

Le SEM se divise en deux champs d’application qui sont le SEO (Self Engine Optimization) et le SEA (Self Engine Advertising).  Le SEO s’appuie sur la sémantique des mots clés
relatifs à la vente d’un produit ou d’un service. L’objectif est d’être le mieux référencé sur un moteur de recherche quand un internaute effectue sa demande sur Google, Yahoo, Bing, … D’un point de vue technique, il faut définir correctement la sémantique associé à sa vente (identification du public, de leur besoin, et de leur définition du besoin) puis  de permettre aux moteurs d’identifier facilement et efficacement les types de contenus sur une page (titres, images, contenus…). Pour cela, les pages doivent contenir certaines balises qui vont renseigner au, mieux le type de contenu qu’elles contiennent (quelques explications complémentaires sur ce lien)

Le SEA a pour but d’optimiser l’aspect publicitaire d’un moteur de recherche, a titre d’exemple AdWord. Si un Internaute fait une recherche sur les tablettes, il est logique de penser à cibler la publicité sur les magasins de vente de tablette.  On retrouve ici l’idée de rajouter des bannières publicitaires sur un site qui partage le public et/ou les besoins visés par la bannière.

 Le Marketing 2.0

 Le Web 2.0 est un web défini dans un autre article comme le web à intelligence collective. C’est un web ou l’on partage les ressources, ou l’on échange facilement. On crée du contenu et on le partage à une communauté ou auprès de tous.

L’internaute est donc actif et discute avec la marque mais discute avec les autres internautes de l relation et la satisfaction qui le lie avec une marque. On parle donc de consommacteur dans le sens ou la marque n’a plus le contrôle de ce qui est échangé sur l’entreprise.

Les communautés sont entretenues par des médias sociaux. Un média social consiste en un ensemble de techniques et supports permettant aux individus de diffuser, partager, échanger massivement de l’information et de la culture (opinions, expériences, perspectives …). Les entreprises peuvent exploiter le marketing viral, qui comme son nom l’indique consiste à faire parler de soi par les liens sociaux (« contamination » par groupe). La créativité est mise à profit par des buzz afin de marquer de manière positive l’Internaute.

Le web social a permis aussi de créer des liens entre l’Internaute et l’entreprise via les médias sociaux. On parle de Marketing social, l’Internaute peut s’abonner
volontairement au réseau social de l’entreprise, une marque de fidélité qui est l’image d’une carte de fidélité sur le net. L’Internaute profite ainsi d’une communication ou il est informé avant le grand public, il suit l’entreprise comme un fan suite une célébrité. Les relations s’en trouvent favorisées. L’internaute sera aussi considérer par l’entreprise comme un moyen de véhiculer la marque. Un internaute passionné parlera très facilement à son entourage des nouveautés de l’entreprise qu’il aura eu connaissance en avant-première. Il s’agit d’une extrapolation du Marketing social connu sous le nom de Marketing d’engagement. Le marketing d’engagement est un processus visant à impliquer le consommateur dans le processus de création d’un nouveau produit ou service.

 Le Marketing d’engagement se présente sous deux formes différentes :

– le consommateur est directement consulté pour participer à la création de ce nouveau produit.

– Le consommateur fait librement des commentaires positifs ou négatifs sur un blog et/ou un forum de discussion à propos de la marque ou du produit. Ces informations sont alors récupérées par l’entreprise qui en tient compte lors de la création d’un nouveau produit.

 En croisant les informations laissées par un internaute, en réunissant les différentes communautés dans laquelle est connecté un Internaute, l’entreprise peut encore mieux cibler sa communication. Il s’agit du marketing personnalisé, ou l’on récupère les informations de l’Internaute lors de son inscription ou lorsqu’il publie sur le site de l’entreprise. Mais on peut encore aller plus loin dans la démarche d’individualisation.

L’évolution du web permet aussi de personnaliser l’information par rapport au cache de votre navigateur. Dorénavant, quand vous faîtes une recherche sur un moteur de recherche, les sites peuvent être sélectionnées par rapports aux informations contenues dans votre cache (c’est-à-dire par rapport aux sites que vous avez déjà consulté). La tâche du SEO s’en trouve donc complexifier, mais la publicité ou l’impact marketing est davantage ciblée.

Le Marketing d’attention utilise donc des techniques informatiques actuelles permettent désormais d’adapter le message publicitaire à chaque internaute qui se connecte en
fonction de ses caractéristiques ou de ses centres d’intérêt. Le consommateur informe lui-même de ses préférences sur son profil des média sociaux ce qui permet aux marques de mieux cibler leurs messages.

 Vous vous posez la question, du rapport entre le marketing 2.0 et la téléphonie 4G? Vous avez entendu comme moi des procès à l’encontre des constructeurs de smartphone sur la capacité à stocker des informations relatives à la géolocalisation des possesseurs de ces apparails. On peut  vous localiser, c’est-à-dire savoir à tout moment ou vous êtes
situés. On peut donc vous envoyer des MMS publicitaires vous informant que la boutique Chicprixchoc (une boutique de vêtement dont vous aimez le style, une boutique de jeu et vous êtes déjà connecté à plusieurs sites de jeu) fait une remise de 30%, or cette boutique Chicprixchoc est à deux rues d’où vous êtes et le plan pour y accéder s’affiche directement sur votre téléphone ou tablette 4G. On peut même penser à ce que la boutique vous envoie une information comme quoi l’objet que vous convoitiez sur Internet il y a quelques jours est en vente chez eux, ou une boutique de fleur qui vous rappelle qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire de votre femme…

Le Marketing 2.0 a donc modifié les rapports de forces, l’entreprise n’a plus le monopole du marché, elle doit non seulement prendre connaissance des autres entreprises de son secteur et séduire davantage le consommacteur tout en mettant en place une stratégie de communication universelle et personnalisée pour valoriser ses clients. Le consommateur peut maintenant comparer tranquillement et son choix peut être le prix, l’image de marque d’un produit, donc la valeur de l’entreprise et l’engagement d’une entreprise peut avoir des répercussions immédiates.

 Pour résumer voici les différences notables entre le Marketing1.0 et le Marketing 2.0

Marketing20