Prêts en Bulles # 7

Cette fin d’année universitaire coïncide avec l’ultime billet de la saison pour Prêts en Bulles. L’occasion de dresser un bilan de l’activité de notre fonds bandes dessinées qui ne cesse de s’enrichir depuis près de deux ans. En avoisinant les mille titres disponibles à l’emprunt, quelques données démontrent que cet objet culturel trouve sa place dans la communauté estudiantine. Sans éluder les nombreuses lectures sur place, voici quelques œuvres graphiques qui ont obtenu la faveur du public et d’autres qui mériteraient tout autant de voyager hors de nos locaux.

Carnets de Thèse/T. Rivière (Editions du Seuil). Source : Decitre.fr

Carnets de Thèse/T. Rivière (Editions du Seuil). Source : Decitre.fr

  • Notre avisQuoi de plus logique que la bande dessinée la plus empruntée depuis son acquisition en 2015 soit Carnets de Thèse. Ce témoignage de T. Rivière qui utilise son propre vécu de parcours de thésarde. Encore faut-il que tous ceux qui préparent ce diplôme de haute distinction s’y retrouvent. Force est de constater que T. Rivière a réussi à mettre en images le ressenti de chacune et chacun d’entre eux. L’incompréhension de l’entourage familial, la longueur sans fin de ce diplôme tant convoité, la dureté de ces remises en question perpétuelles, font de tous ces imprévus un témoignage authentique. À l’origine issues de son blog, les deux-cents pages de l’auteure offrent un sujet unique et représentatif de l’univers des thésards.

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La vie secrète d’Esther, 10 (11, 12, 13…18) ans, par Riad Sattouf.

Vous aimez Riad Sattouf, son talent inimitable d’observateur, son humour au vitriol, vous avez aimé Les beaux gosses et l’arabe du futur, découvrez Les cahiers d’Esther.

Après Les beaux gosses, Jérémie et autres Pascal Brutal, Riad Sattouf délaisse la vie secrète des jeunes boutonneux et frustrés en quête de celle qui les délivrera enfin des affres de la puberté, pour tourner son regard d’observateur aiguisé vers une petite fille de 10 ans. À l’origine, un dîner avec des amis et leur fille, qui tout au long de la soirée raconte ingénument sa vie d’écolière parisienne interdite iPhone et fascinée par son papa, les chanteuses blondes et les Stan Smith.

Riad décide alors de se lancer dans un projet au long cours : chaque semaine il appelle « Esther » qui lui raconte sa vie, Lire la suite