Terres lointaines

Jusqu’au 31 octobre, à la BU Droit-Economie-Gestion, des livres du Fonds Dubois, conservés au Fonds ancien de l’Université de Poitiers, sont exposés pour accompagner le Colloque Terres Lointaines: compagnies, commerces, colonies. Une Heure du Livre ancien sur ce même thème sera animée le 15 novembre à 12h et le 29 novembre à 12h par Élodie Peyrol-Kleiber, maître de conférences à l’UFR de Lettres et langues.

La complexité des acquisitions territoriales par l’Angleterre, puis la Grande-Bretagne, conduit l’historien des XVIIe et XVIIIe siècles à prendre en compte un vaste ensemble géographique. D’apparence morcelé, cet espace territorial et maritime était néanmoins relié à la métropole par de multiples réseaux commerciaux, et par conséquent humains. Ces terres lointaines restèrent ainsi proches et dépendantes de l’Angleterre, puis de la Grande-Bretagne, et en retour certains aspects du modèle anglais furent exportés dans les colonies. Lire la suite

Esclavage et engagement dans l’Empire anglais

A Modest proposal for preventing the children of poor people from being a burthen to their parents or the country, and for making them beneficial to the publicks / Jonathan Swift.- Dublin et Londres : Weaver Bickerton, 1730 (Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, FD 2154)

Au Fonds ancien, les vendredi 13 octobre à 12h et lundi 16 octobre à 18h, une Heure du Livre ancien est animée par Élodie Peyrol-Kleiber, maître de conférences à l’UFR de Lettres et langues de l’Université de Poitiers, sur le thème Esclavage et engagement dans l’Empire anglais.

L’entrée est gratuite, mais il est nécessaire de s’inscrire (05 49 45 32 91 ou FondsAncien@univ-poitiers.fr).

Au XVIIe siècle, l’Empire britannique est peu à peu peuplé grâce à deux types de colons non libres, les esclaves et les engagés. Ce système de travail forcé présentait deux avantages : il permettait non seulement d’occuper physiquement les terres, mais également de vider l’Angleterre de toutes les personnes indésirables, prisonniers, mendiants et pauvres. Or on manque de bras en Écosse et en Irlande, comme en Angleterre, et certains auteurs se demandent si l’envoi de main d’œuvre dans le Nouveau Monde Lire la suite