Autour des archives d’Argenson

Du 1er au 3 octobre, l’Université de Poitiers (Laboratoires Forellis et Criham et Service commun de la documentation) organise un colloque intitulé Autour des archives d’Argenson : des femmes françaises et étrangères à leur écritoire de 1700 à 1840.

Au départ, les archives d’Argenson

Attestée dès 1244, la famille de Voyer de Paulmy d’Argenson appartient à la noblesse d’épée, mais, à partir du XVIIe siècle, certains membres de la famille occupent des fonctions de la noblesse de robe et nouent des alliances matrimoniales avec celle-ci.

Le Service commun de la documentation de l’Université de Poitiers conserve ses archives depuis 1976, alors qu’elles étaient jusque-là classées et mises à la disposition des chercheurs par la famille dans le château des Ormes (Vienne), qu’elle avait acquis en 1729. Elles forment un ensemble de 1145 cartons (correspondance, dossiers, terriers, livres de comptes, cahiers, agendas, parchemins, cartes, plans, affiches) et de 64 manuscrits, occupant environ 200 mètres linéaires. Lire la suite

The Mineral Conchology of Great Britain, ouvrage remarquable de James Sowerby

Du 2 au 30 septembre 2019, dans le cadre du Livre ancien du mois, la bibliothèque Michel Foucault présente l’ouvrage The Mineral Conchology of Great Britain de James Sowerby.

The Mineral Conchology / James Sowerby.- London : Benjamin Meredith, 1812-[1846] (Poitiers, Bibliothèques universitaires, Fonds ancien, FAM 1395)

L’auteur

Source : Wikimedia Commons, James Sowerby by Heaphy (1816) [Public Domain]

Portrait de James Sowerby par Thomas Heaphy, 1816

Issu d’un milieu modeste, James Sowerby (1757-1822) développa très tôt un goût artistique et étudia l’art à la Royal Academy de Londres. Dans le même temps, il se passionna pour l’histoire naturelle et se lança dans l’étude de la botanique.
Après avoir travaillé sur les illustrations de la première revue de botanique, The Botanical Magazine, il collabora en 1790 avec le célèbre botaniste britannique James Edward Smith, fondateur de la Linnean Society, dont il devint un membre très actif. De cette collaboration naquit English Botany, une œuvre en 36 volumes publiée sur 23 ans et pour laquelle il réalisa 2592 dessins et gravures. C’est de loin l’œuvre la plus célèbre de J. Sowerby, tant l’ouvrage est aujourd’hui encore considéré comme une référence de la botanique anglaise. Lire la suite