13 commentaires sur “Le retour de l’autorité

  1. Restaurons le baise-main, la toge, l’estrade et l’uniforme !Dorénavrant (^^), je veux et j’exige que les élèves m’appellent “Maître dont je suis indigne de fouler la poussière de vos pas !

  2. En réalité, c’est encore plus affligeant que cela: Selon des sociologues qui n’ont jamais foutu les pieds dans une école, pour que la relation soit égale entre élèveset profs, il va falloir que ces ces derniers vouvoient aussi leurs élèves… Pas à la maternelle, parce que dans maternelle, il y a “materné” (sic). Mais dès le CP, oui…Quelle connerie la Sarkozie…

  3. OBO, on vous entend quand sur rire et chansons ? ;-)J’ai tutoyé une année mes élèves. L’année suivante, je suis passé au vouvoiement. Je ne reviendrai pas en arrière. C’est ce qui me convient. Ca me permet de leur dire tout ce que je veux sans qu’ils puissent affirmer, même pour les plus durs (je n’en ai plus beaucoup cependant), que je leur manque de respect. Techniquement parlant, c’est donc une méthode intéressante (et d’autres tutoient avec la même efficacité). Je la vois comme une façon de désarmer la mauvaise foi éventuelle et la connerie du “respect pour soi et jamais pour les autres”, plus que comme une façon d’être d’égal à égal. Mais attention : je les appelle par leur prénom. La plupart ont horreur qu’on les appelle par leur nom de famille. Bref, ceux qui veulent interpréter ces pratiques comme une façon de revenir à un quelconque âge d’or, se fourrent le doigt dans l’oeil.Bien sûr, j’ai toujours eu des élèves de plus de 16 ans. Vouvoyer les petits au CP, glups…

  4. Bonsoir, l’emploi du vous … peu commode et pourtant si cohérent du respect donné et reçu…Mes élèves n’aiment pas ..mais je donne dans les moments les plus délicats des rapports de force … du Mademoiselle et du Monsieur …cela est très efficace du changement du niveau de langue ….faire autorité par le savoir ..savoir-faire …cela contribue à l’appaisement

  5. Moi je tutoies mes élèves, quand ils ne marchent pas au pas, je leur dis “tu m’emmerdes” et en plus des sciences éco, j’enseigne les arts martiaux dans mon lycée. Donc, parfois, je leur colle carrément des baffes… mais comme c’est bénévole, j’ai le droit.Je trouve la méthode de X. Darkos un peu légère. Dans la légion, les supérieurs tutoient leurs subordonnés qui répondent toujours “oui chef”. C’est ça la pédagogie active et l’apprentissage du respect, non ?

  6. @ econoclaste-sm : l’idée (au-delà de mon humour à deux balles…) est de dire que le vouvoiement n’est une condition ni nécessaire ni suffisante de l’autorité, plus généralement que c’est une façon de prendre par le tout petit bout de la lorgnette les problèmes rencontrés dans certains établissements. Mais je ne m’inquiète pas pour Sarko et Darcos : c’est à la mode, beaucoup de parents seront favorables, à défaut de régler les problèmes, c’est donc politiquement gagnant…

  7. Je propose le rétablissement du vouvoiement pour les capésiens envers les agrégés.Les Emplois de Vie Scolaire seront vouvoyés par les élèves, mais devront vouvoyer les parents.

  8. Ha, non : les célèbres techniques pédagogiques de l’armée française, incluant le tutoiement de l’élève et “Oui, chef”, c’était le programme de Ségolène Royal.

  9. ça nous promet de la grande politique pour de petites mesurettes lorsqu’on ne sait plus par quel bout aborder les difficultés à l’école.Et si on continuait à laisser les enseignants faire leur métier…..

  10. Le tutoyement de rigueur qu’on introduit un peu partout maintenant, c’est de la roupie de sansonnet, hypocrite, et malsain, parce  que: est-ce que ça change l’ambiance dans les lieŭ de travail (ou autres) pour autant? sont-ils mons froids pour autant? les subordonnées en ont ils moins peur de la sournoiserie de leurs chefs, et des cabales de leurs tutoyants collègues, les gens se connaitront-ils mieux? se parleront-il davantage ? C’est de la foutaise tout ça! et le contraste entre l’APPARENTE  décontraction et la réalité des rapports froids et dangereux n’en est que plus  glacante!(sans compter que ça galvaude complètement l’aspect  chaleur intime qu’avait autrefois le tutoyement; vous savez maintenant que tutoyer c’est la norme, c’est ce qu’on fait dans les bureaux, entre étrangers, c’est le vouvoyement qui va devenir le ton intime! en tous cas quand j’ai (j’avais, trois fois hélas!) envie de parler particulièrement gentiment à mon chien je le vouvoie!  et du fond du coeur (ben! “qu’importe le flacon, pourvu qu’on aie l’ivresse”)

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