Interventions de Jorge GOMES PAREIN, France Télévision

Dans le cadre du cours de Management juridique et financier d’une propriété intellectuelle, nous avons bénéficié de deux interventions de Monsieur Jorge Gomes Parein.

Après des études en droit de la communication, M. Gomes Parein a débuté sa carrière dans un cabinet d’avocat spécialisé dans le droit des nouvelles technologies puis a participé à deux start-up l’une dans Internet puis la TV par satellite. M Gomes Parein est ensuite entré dans le groupe France télévision  où il vient de prendre la responsabilité de Data Protection Officer de la filiale, nouvelle fonction imposée par l’entrée en vigueur du RGPD en mai 2018 et ce après avoir occupé les postes de juriste aux Ventes Internationales, puis juriste Senior, puis Responsable SI, et Responsable du Service Opérations.

France télévision est le premier groupe Français audiovisuel en terme d’audience, il s’agit d’un groupe public, détenant les chaînes France 2, France 3, France 4, France 5, France 0, et participant à d’autre projets tels que France TV info ou TV5 monde. Disposant d’une filiale de production propre, de chaînes Youtube, de plateformes VOD…

Monsieur Gomes travaille pour France télévision distribution, filiale commerciale du groupe, en charge de commercialiser et/ou exploiter les droits de propriété intellectuelle  des différents programmes produits par ou pour les chaînes. Son travail a consisté à assister l’activité commerciale de FTD, puis mettre en place les outils informatiques permettant de gérer ces activités, ensuite de coordonner le service qui exécutait les contrats signés (livraison de matériel, fabrication DVD, gestion logistique) et dernièrement responsable de la mise en place de la conformité au RGPD pour répondre aux nouvelles normes et réglementations en matière de protection des données personnelles.

Premièrement, nous sommes partis de la création d’une œuvre pour voir comment naissent les droits qui vont être commercialisés et exploités par la suite (reproduction ou représentation). Expliquer la chaîne des droits : auteur, producteur, coproducteur, éditeur/diffuseur, distributeur/agent, détaillant, téléspectateur/consommateur que différents types de contrats qui les relient. Nous avons abordé les différents business models et leurs aspects financiers. D’autres types de financement sont également possibles grâce à des subventions émanant du CNC, ou aux obligations de financement de la création qui incombent aux des chaînes de télévisions.

Nous avons pu comprendre et illustrer l’ensemble de ces aspects au travers d’exemples concrets, comme la nouvelle série diffusée Sur France 2, “Un si grand soleil”.

Pour sa seconde intervention, Monsieur Gomes Parein s’est attardé sur chacun des business models. Il nous a initié aux enjeux propres au métier de distributeur de programmes audiovisuels. Nous avons abordé l’application pratique des principes de la propriété intellectuelle pour calculer les droits associés aux contrats de licensing, aux marques, ainsi que des notions comme le minimum garanti, le pourcentage de recettes, ainsi que les droits de reproduction. Nous avons également pu comprendre les problématiques auxquelles sont confrontés les distributeurs, avec une concurrence de plus en plus directe de la part des nouvelles plateformes de streaming et des services de vidéo à la demande.

Ces deux journées furent très enrichissantes, Monsieur Gomes Parein, a eu la capacité de rendre ses interventions vivantes, et a su favoriser les échanges et le dialogue avec les étudiants. Il a pris à cœur de partager son expérience et son expertise dans le secteur de la distribution avec nous, tout cela dans la bonne humeur !

Par Joachim NATALI, étudiant en M2 MPJ

Intervention de Julien VILLEDIEU, Délégué Général du Syndicat National du Jeu Vidéo

Nous avons eu le plaisir de rencontrer le Délégué Général du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV), partenaire du CEPE-IAE, Monsieur Julien Villedieu.

Il a démarré son intervention en nous présentant le SNJV, c’est-à-dire l’histoire de ce syndicat, ses missions, ses objectifs, ses partenaires et ses réalisations. Intervenant dans le cadre du cours “Économie des médias”, Monsieur Villedieu est venu nous exposer la façon dont s’organise le marché des jeux vidéo.

Il est alors entré dans le vif du sujet en nous présentant les derniers chiffres du marché mondial. L’industrie des jeux vidéo a dépassé le seuil symbolique des 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2017, chiffre qui devrait continuer à croître rapidement. L’Europe représente 29% du marché, à égalité avec l’Amérique, et l’Asie-Pacifique 41%.

Il a ensuite évoqué le marché français, qui, en 2017, représentait 4.3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, auquel participent, au moins occasionnellement, 68% des français, et avec une activité riche de plus d’un millier d’acteurs économiques, pour environ 30.000 emplois, tourné à 58% vers le développement de jeux vidéo, à 8% vers l’édition, et enfin 44% dédiés aux autres activités liées (traduction, prestataires, …).

Enfin, il a conclu son intervention en abordant des aspects plus techniques, comme la chaîne de valeur, les business models ou encore la structure des revenus dans l’industrie du jeu vidéo. Par exemple, nous avons pu comprendre la grande diversité des business models, partagés entre le free-to-play, le freemium, le pay-to-play, le “ads in game”, et petit à petit le streaming, à la façon d’un Netflix mais avec des jeux vidéo. La structure des revenus a elle aussi beaucoup changé avec la dématérialisation des jeux : sur PC, Steam représente 93% du marché avec toujours plus de nouveaux jeux chaque année, (8000 en 2017). Cela signifie qu’il y a moins d’intermédiaires entre le joueur et le développeur, voire parfois plus aucun (du producteur au consommateur), et cela modifie forcément la répartition des revenus, mais aussi des coûts.

L’intervention de Monsieur Villedieu a été très enrichissante sur de nombreux aspects. Nous avons pu entrer dans les détails de l’industrie des jeux vidéo et prendre conscience de tout ce qui se cache derrière le produit fini, ainsi que voir l’importance de cette industrie culturelle dans le paysage mondial actuel.

Par Clément JAUNAY, étudiant en M2 MPJ

Intervention Jorge Gomes Parein – France Télévisions Distribution

Portrait de Jorge Gomes Parein

Senior Business Affairs chez France Télévisions Distribution

Nous avons le plaisir d’accueillir une nouvelle fois cette semaine au CEPE M. Jorge Gomes Parein, senior business affaires chez France Télévisions Distribution.

France Télévision Distribution est la filiale commerciale du groupe France télévisions. Elle est en charge de la commercialisation et de l’exploitation des droits connexes aux droits de diffusion achetés par les chaines du groupe (France 2, France 3, France 5, France 4, France Ô.…).

Actuellement, il est en charge de la négociation des contrats avec les ayants droit : mandats de vente à l’international, contrats d’édition vidéographique, contrats d’achat de droits (AFMA et autres), coproductions, préventes, apport d’affaires, partenariats internationaux sur tous types de programmes (cinéma, fiction, documentaires, stock, jeux, flux) exploitées par France Télévisions distribution.

Après un premier cours dispensé au CEPE au mois de décembre 2016 où l’on a appréhendé le métier de distributeur, la négociation avec les ayant-droit, les différents types de producteurs…nous allons voir dans un second cours le droit Anglo-Saxon, la conclusion d’une vente, les différents types de recettes et la négociation d’un contrat AFMA… qui se terminera par un contrôle de connaissances composé de divers calculs (droit de reproduction, minimum garanti, % de recettes).

Conseils avisés et pertinents, mise en situation professionnelle et initiation au métier de distributeur, le tout avec humour et bienveillance, c’est avec enthousiasme que nous, étudiants en Master 2 Management des Marques et Produits Jeunesse, allons accueillir de nouveau au CEPE M. Jorge Gomes Parein au sein du CEPE pour une seconde journée d’intervention qui s’annonce déjà passionnante et enrichissante sur le métier de distributeur.

Parcours Professionnel (profil LinkedIn)[1]:

    • Depuis 1999 :  Senior Legal Affairs chez France Télévisions Distribution

Distribution internationale :

  • rédaction et mises à jour des contrats type de vente de droits de télédiffusion et vidéographiques auprès des diffuseurs français et étrangers.
  • négociation des contrats de distribution internationale tous droits sur films cinéma,
  • contrats de fourniture d’images d’actualité aux chaînes françaises,
  • contrats distribution salles en France de films étrangers.
  • Validation des contrats de cession de droits
  • Conseil et assistance aux commerciaux pour des clauses hors contrat type

 

Edition vidéo, phono, musicale, littéraire :

 

  • Négociation des contrats cadre de distribution avec nos partenaires
  • Négociation des contrats d’achat d’espace publicitaire,
  • Négociation et libération de droits pour les bonus DVD,
  • Conseil et assistance aux chefs de produit
  • libération des droits, mise en place d’éditions et/ou de coéditions,

 

Licensing et merchandising :

  • négociation des contrats avec les ayants droits essentiellement anglo-saxons,
  • rédaction et mises à jour des contrats type de licence.
  • recherche et conseil en droit des marques et rédaction de contrats de licence.
  • négociation de contrats d’événementiel (Nuit de la Glisse), droits dérivés.

 

Autres activités du service juridique :

  • traitement de dossiers précontentieux ou contentieux,
  • contrats télématique et Internet,
  • aspects juridiques relatifs à l’activité du département : droit à l’image, rapports avec les diffuseurs, relations avec les sociétés de gestion collective…
  • mise en place de la stratégie juridique face à l’arrivée de nouveaux médias (Video-on-demande, téléphonie)

[1] Source : https://fr.linkedin.com/in/jorge-gomes-parein-4b98212/fr

Global Kids Media Congress 2016 – Connaissez-vous Awesomeness TV ?

Logo-GKMC

A l’occasion du GKMC 2016 qui s’est tenu à Angoulême, Julien Brault, Digital and Diversification Director chez Endemol Shine France. a  présenté une chaine YouTube destinée aux adolescents : Awesomeness TV. Endemol est un acteur bien connu du secteur audiovisuel, étant notamment à l’origine de nombreuses émissions de téléréalité comme Big Brother ou Master Chef.

L’idée ayant prévalu à la création de cette chaine est simple : il s’agit de créer une chaîne ciblant les adolescents avec une équipe de stars Youtube massivement suivies par des adolescents. Ainsi, Awesomeness TV France est composée de cinq youtubers, Gloria, Théo Gordy, Anthonin, TinkaBeBeauty et SoUrbanGirl. Ces cinq youtubers ont à présent comme mission de divertir les 10-17 ans à travers les programmes qu’ils diffusent. Entre talk-show, tutos et autres vidéos, les cinq youtubers forment une super équipe avec une totale liberté d’aborder les sujets qu’ils souhaitent, point très important et crucial aux yeux d’Endemol pour la réussite de cette nouvelle chaîne.

Parmi les questions qui sont apparues sur ce projet, la façon dont a été fait le choix des stars de la chaîne a intrigué les participants. Pour réunir une génération très branchée YouTube, il fallait recruter des youtubers à forte notoriété étant donné que leur popularité auprès des adolescents est largement supérieure à celle des stars de la télévision. Ensuite, en terme de contenu, le responsable d’Endemol a répondu qu’ Awesomeness TV souhaite se positionner comme une chaîne pour adolescents qui offre une grande liberté de ton aux youtubers qui ont pour mission de la développer. L’objectif n’est donc pas de diffuser les programmes d’Endemol mais plutôt de créer un contenu original pour fidéliser cette audience adolescente à la chaîne.

La chaîne est déjà présente aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Espagne, en Allemagne et au Brésil. Sa politique consiste à recruter des youtubers locaux dans chaque pays de façon à plaire aux 10-17 ans vivants dans des contextes culturels différents.

Article rédigé par Alexandre LASSERRE, étudiante en Master 1 « Marketing Plurimédia et Consommation»

Julien Brault

Global Kids Media Congress 2016 – Les mutations de la télévision

Logo-GKMC

Dans le cadre de nos cours en master Marketing Plurimedia et Consommation, nous avons participé à une rencontre professionnelle qui a réuni des groupes médias, des entreprises du digital, des licences et des nouvelles technologies du secteur jeunesse. Ce congrès fut une réelle opportunité pour nous, étudiants, de participer à Angoulême à une conférence en anglais réunissant des spécialistes du secteur jeunesse.

Deux présentations ont plus particulièrement attiré notre attention.

D’une part, l’intervention de Joëlle Caroline – Ubisoft Motion Pictures qui soulevait deux questions : « Should all future kids contents be intercative ? What are the best games and TV coproduction models ? ». Ubisoft est aujourd’hui le 3ème éditeur indépendant de jeux vidéo, cette société internationale est présente dans 87 nationalités à travers le monde. Le jeu vidéo est la 4ème industrie de loisir après le livre et les jeux et il regroupe trois grandes parties : le high end (console + PC games), le digital (free to play and socialement) et le mobile (games) avec 792 applications téléchargées chaque seconde. La moyenne d’âge des joueurs de jeux vidéo est de 31 ans. Joëlle Caroline explique lors de sa présentation les conditions de succès d’un jeu. Par exemple, le jeu Just Dance représente aujourd’hui la plus grande licence pour Ubisoft avec près de 56 millions de jeux vendus. Le buisness model ne peut être crée que par le biais d’un univers fort autour du jeu. Il faut que le consommateur puisse développer des expériences lors de sa consommation du jeu. Egalement, l’entreprise privilégie la stratégie 360° dans sa communication grâce à l’utilisation des réseaux sociaux. Le passage d’une marque en série télévisée permet une réelle exposition de cette dernière et accroît fortement sa notoriété. Ce qui est vrai dans le cas des Lapins crétins (présent sur France 3, France 4, Youtube) qui sont aujourd’hui le 3ème plus grand succès d’Ubisoft avec près de 14 millions de jeux vendus.

D’autre part, l’intervention de Barbara Chazelle – France TV présentant le « Digital preteens : evolutions and global trends ? ». Cette présentation nous a permis de mieux comprendre la réalité du marché de l’audiovisuel chez les préadolescents. En effet, aujourd’hui les jeunes ont pris le pouvoir avec la télévision à la demande, le streaming devient de plus en plus important (Netflix) avec 22h par semaine de visionnage de vidéos en ligne aux Etats-Unis chez les 13-20 ans. Le mobile devient quant à lui un élément indissociable des réseaux sociaux étant donné que les jeunes vont en moyenne 14 fois par jour sur Facebook. Plusieurs éléments sont à retenir dans ces global trends avec tout d’abord une pluralité de plateformes pour visionner des photos et vidéos (Youtube, Snapchat, Facebook, Twitter, Instagram, Netflix, Huluplus, Whatsapp ou encore Roku). Egalement, les formats vidéo sont souvent courts mais permettent de créer un réel storytelling. Une autre dimension est perçue comme fondamentale sur ce marché, il s’agit de la personnalisation avec le passage d’un MassMedia à un Media personnalisé ciblant un individu à la fois. Enfin, ce marché tend à permettre aux jeunes consommateurs de s’immerger réellement dans le contenu visionné grâce au casque virtuel qui est vu comme la future grande révolution technologique en cours.

En résumé, ces deux jours nous ont permis à la fois de connaître les dernières tendances du marché, les différences culturelles à prendre en considération pour le développement de contenus destinés à la cible jeunesse et aussi d’avoir une vision future sur les nouvelles révolutions technologiques à venir. Ces deux jours nous ont permis d’approcher et de discuter avec des directeurs de programmes télé ou des responsables de licences travaillant sur des grandes chaînes de télévisions françaises. Ces contacts sont en effet essentiels pour un futur parcours dans le secteur des produits de l’enfant.

Article rédigé par Anaëlle MAUBLANC, étudiante en Master 1 « Marketing Plurimédia et Consommation»

Joelle Caroline Barbara Chazelle

Les enfants et les médias, un thème d’actualité ?

Global Kids Media 19032014 003Lors du Global Kids Media Congress les 19 et 20 mars derniers, Avril Blondelot (International Research Manager chez Eurodata) a présenté le secteur de la télévision enfantine, par le biais du Kids TV Rapport. Il faut savoir que Eurodata est spécialisée dans l’étude des audiences et la veille du marché de la télévision au niveau international. Cet organisme est en partenariat avec la société Médiamétrie spécialisée dans les études et mesures de l’audience audiovisuelle française ainsi que, dans l’analyse des comportements des spectateurs. Ensemble, ils  sont chargés notamment de définir les tendances à venir du marché et de la société. Les analyses couvrent une centaine de territoires et plus de trois milliards de téléspectateurs. Lire la suite

Kids media business: Who’ll be paying what ? Evolution of financing of kids media content

Global Kids Media Congress – GKMC 2015

Keynote : « Evolution of kids media content’s financing: results of research »,  animée par Tim WESTCOTT, principal analyst, television media and editor of the research bulletin chez IHS .

Le constat que dresse Tim Westcott, analyste média, de la situation actuelle de l’audiovisuel jeunesse est, à première vue, alarmant. En effet, aujourd’hui, la télévision est de moins en moins plébiscitée par les enfants, une perte d’intérêt qui s’explique par la délinéarisation des contenus et la multiplication des appareils connectés, encourageant à passer d’un écran à un autre.

Les audiences sont de plus en plus fragmentées et Facebook et Youtube en sont en partie responsables: ces plateformes captent les vues et viennent ainsi grignoter le chiffre d’affaires des chaînes TV. Par ailleurs, les géants américains ne cessent de grandir et consolider leur position en monétisant les contenus crées par les utilisateurs. Les chaînes payantes sont, quant à elles, directement menacées par Netflix et les autres services de programmes à la demande. Lire la suite

Penser autrement pour mettre en œuvre des innovations responsables envers la jeunesse

Ce document présente Stéphane Bataillon, qui a animé la Conférence N°6 lors de la journée d’étude du 9 octobre 2014 « Enfants connectés, éduquer à l’ère numérique. Quelle responsabilité des citoyens, des pouvoirs publics et des médias vis-à-vis de l’enfant ? ».

 

StéphaneStéphane Bataillon (né en 1975) est l’un des co-fondateurs de BayaM (Groupe Bayard) au sein duquel il occupe le poste de responsable éditorial et de rédacteur en chef. BayaM, site dédié à la jeunesse et lancé en 2012 par les éditions Bayard et Milan, est considéré comme l’une des évolutions majeures du groupe. Il propose :

  • de nombreux jeux éducatifs (cd-rom, applications, jeux),
  • la Web radio « Pomme d’Api » pour les enfants de 3 à 13 ans.

Ces fonctionnalités ont pour objectif de compléter l’enseignement scolaire et de développer la curiosité et l’autonomie de l’enfant sur les outils numériques. Le défi est de présenter BayaM comme un acteur majeur dans l’enseignement ludique des pratiques numériques. Leur rôle est avant tout d’être divertissant et créatif en proposant des contenus variés et sécurisés.

En parallèle de ses activités chez BayaM, Stéphane Bataillon est également reconnu comme poète, critique et journaliste. Son site Internet présente ses publications :

Poésie :

Les Terres rares, éd. Bruno Doucey, 2013.

Où nos ombres s’épousent, éd. Bruno Doucey, 2010.

Bande dessinée (scénario) :

– L’Histoire du monde en BD, Collectif, Bayard Jeunesse, 2013.

– Les Gagonautes – dessins d’Eric Gasté. Publié dans Astrapi (2005-2008). 16 épisodes.

Livre-jeu :

– Dinos Quiz. Dessins Stéphane Mattern, éd. Tourbillon, 2007.

– Sudoku (3 volumes), l’agenda du Sudoku (2 volumes), Kakuro, éd. Pearson, 2006-2007

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La responsabilité envers la jeunesse, un enjeu de gouvernance pour le Groupe Vivendi.

Ce document présente Pascale Thumerelle, qui a animé la Conférence N°5 lors de la journée d’étude du 9 octobre 2014 « Enfants connectés, éduquer à l’ère numérique. Quelle responsabilité des citoyens, des pouvoirs publics et des médias vis-à-vis de l’enfant ? ».

PascaleActuellement directrice de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise chez Vivendi France, Pascale Thumerelle a débuté dans l’édition (Larousse et Flammarion), avant de travailler pour la Commission européenne et au ministère des Affaires étrangères, pour finir par rejoindre le groupe Vivendi en 2001. Pour elle, l’accès à la culture est primordial, puisque cette dernière représente un pilier essentiel du Développement Durable.

A l’occasion de la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement (décrétée par les Nations Unies), la Directrice de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise du groupe Vivendi a ainsi participé au lancement, le 21 mai 2012, du site Web Culture(s) avec Vivendi, un voyage dans la diversité culturelle1. Le site a pour but d’aider et d’inciter la jeunesse à s’intéresser à la culture, et s’axe autour de trois rubriques : « Inspirations d’artistes », « Métiers de la création » et « Dialogue interculturel ». Tant pour Pascale Thumerelle que pour Vivendi, la musique représente une part importante de la diversité culturelle, de par les nombreux genres musicaux et artistes présents dans cet univers.

Pascale Thumerelle se positionne également sur les droits de l’enfant. En effet, elle soutient le Safer Internet Day qui a pour but de « permettre aux jeunes Européens de s’épanouir dans un environnement numérique plus sûr ». Elle s’interroge à cette occasion sur le rôle d’Internet et sa capacité à favoriser « l’épanouissement harmonieux de leur personnalité ». Suite à ces questionnements, l’entreprise Vivendi se positionne de façon à protéger et accompagner les jeunes dans leurs usages d’internet. Lire la suite

Les CEMEA, partenaire du CEPE !

Depuis la création en 2003 du Centre Européen des Produits de l’Enfant de l’IAE de l’Université de Poitiers avec l’appui des collectivités locales d’Angoulême, les Ceméa ont noué un partenariat exemplaire qui permet un double enrichissement des équipes à travers une coopération réellement active. D’une part, les CEMEA, association aux méthodes d’éducation active et d’éducation populaire, partageons régulièrement avec les étudiants du CEPE les travaux de recherche que nous menons sur la consommation enfantine. D’autre part, les étudiants et enseignants-chercheurs du CEPE, échangent avec les praticiens de l’éducation des enfants que réunissent les Ceméa, lors de l’organisation commune de journées d’études, la participation conjointe à des colloques scientifiques et l’édition d’articles et ouvrages sur l’éducation à la consommation.

Ce partenariat se traduit par l’intervention des Ceméa, dans la formation des étudiants futurs professionnels du marketing jeunesse, notamment sur la question des produits et services numériques qui sont destinés aux enfants et aux jeunes. A travers ses différentes dimensions, ce partenariat a pour objectif de contribuer au renforcement de la qualité des approches managériales dans les industries qui s’adressent à l’enfant et aux jeunes ainsi qu’à la création d’une offre de contenus, de services et de produits respectant les valeurs de l’enfance, en référence à la Convention internationale des droits de l’enfant.

Christian Gautellier 2 - juillet 2015

Christian Gautellier est directeur du département « enfant, écrans, jeunes et médias » et directeur de la communication et des publications des CEMEA et intervient régulièrement au CEPE-IAE de Poitiers.

Cemea