8ème COLLOQUE CHILD AND TEEN CONSUMPTION

COMPTE RENDU DU

8ème COLLOQUE CHILD AND TEEN CONSUMPTION

« Creative Industries of Childhood and Youth »

Angoulême, 3 – 6 avril 2018

 

La 8ème édition du colloque CHILD AND TEEN CONSUMPTION s’est déroulée dans les locaux du Nil à Angoulême du 3 au 6 Avril 2018.

La journée du 3 Avril a été entièrement consacrée à l’atelier doctoral.

8 recherches doctorales ont été discutées par une équipe de 4 enseignants-chercheurs :

Dan COOK (Rutgers University – Philadelphia USA), Stephen KLINE (Simon Fraser University – Vancouver – Canada), Lydia MARTENS (Keele University – Royaume Uni) et Inés de La VILLE (Université de Poitiers France). Les doctorants ont pu exposer l’état d’avancement de leur recherche doctorale et bénéficier des échanges avec le corps professoral et les autres doctorants pour faire avancer leur projet.

Le colloque lui-même s’est déroulé du mardi 4 Avril au vendredi 6 Avril.

Le programme a compris la présentation 58 papiers de recherche sélectionnés en double aveugle et a réuni 92 participants venus de 20 pays : Australie, Nouvelle Zélande, Pérou, Chine, Brésil, Etats-Unis, Canada, Israël, Emirates Arabes Unis, Portugal, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Belgique, Royaume-Uni, Irlande, Finlande, Suède, Danemark, Hong Kong.

3 keynotes ont fait des interventions très appréciées :

  • Minna Ruckenstein(University of Helsinki – Finlande) : « Gaming life and data traces: transitions in children’s consumption ».
  • Marc Steinberg (Concordia University – Canada) : Delivering Media: the Convenience Store as a media hub mix ».
  • Marc du Pontavice(Fondateur et PDG Xilam – France) : « The new challenges confronting French animation producers ».

La table ronde portant sur : « Financing creative cultural content for young audiences : new forms of advertising, public funding and ethical stakes » animée de main de maître par Justine BANNISTER (Just B) et avec de gauche à droite :

Lucas BOUDET, Délégué Général de la European Advertising Standards Alliance (Bruxelles)

Michel MOGGIO, Délégué Général de la Fédération des Industries Jouet-Puériculture (Paris)

Julien BORDE, Directeur des chaines jeunesse, cinéma et séries TV chez Turner (Paris)

Philippe ALESSANDRI, Président du Syndicat des Producteurs de Films d’Animation (Paris)

ont été passionnants et particulièrement instructifs sur la démarche de responsabilité sociale des entreprises intervenant dans les industries productrices de contenus culturel pour la jeunesse.

5 prix ont été remis :

  • Revue Young Consumers(Emerald Publishing): Stine Liv Johansen (Aarhus University – Danemark) « A kid on YouTube – celebrity, play and paychecks ».
  • Syndicat des Producteurs de Films d’Animation: Sébastien François et Pascale Garnier (University Paris 13 – France) – « The creation of Cultural Value in Children’s Media : Studying the Production and Ciruclation of a Quality-TV Cartoon ».
  • Fédération des Industries Jouet-Puériculture: Nathalie Nicol – (HEC Paris et Docteur du Laboratoire CEREGE en mai 2017) – « Gathering the consumer’s meta-experience : an example through shopscapes among children from 4 to 12 ».
  • Pôle NovaChild: Elaine Ritch (Glasgow Caledonian University – Royaume-Uni) – « Is Pester Power the Secret to a Greener Future? Children’s stories of Eco-School Activities ».
  • Fondation pour l’Enfance: Shosh Davidson (Gordon College of Education – Israël) – « Good Mothering » labour: consuming and presenting your free, right choice ».

Au cours de ce colloque, sont intervenus Messieurs François RIGALLEAU, Directeur de la MSHS de l’Université de Poitiers, Jean-François DAURE, Président du GrandAngoulême et Xavier BONNEFONT, Maire de la ville d’Angoulême et Vice-Président du Pôle MAGELIS.

Le colloque a permis aux congressistes de faire l’expérience de la technologie en relief interactif TUMULTE de la société Cortex Productions ainsi que de découvrir le Musée de la Bande Dessinée de la Cité Internationale de la Bande dessinée et de l’Image.

    

L’apéritif du dîner de gala a constitué un moment convivial qui a permis de mettre en valeur les productions de Nayade, 2d3D, 2 Minutes Animation, Prima Linea, Superprod, Dreamtronic et l’EMCA.

Le prochain colloque sera organisé en 2020 par Dan COOK et son équipe – Child Studies Department – Rutgers University – Philadelphie – USA.

Merci à tous nos partenaires qui ont rendu possible cette très belle rencontre scientifique !

Angoulême, le 10 avril 2018.

Intervention Julien Villedieu – SNJV

En 2016, le secteur du Jeu Vidéo a embauché 800 personnes, dont plus de la moitié en CDI…

Après une intervention au Centre européen des produits de l’enfant (CEPE) l’année dernière, où il avait souligné l’importance du marketing pour la conception des jeux vidéo, Julien Villedieu est revenu prendre le pouls de promotion 2017 !

Les élèves de M2 Management des Marques et Produits Jeunesse ont souhaité le questionner sur le marché porteur du jeu vidéo où la fonction marketing devient un domaine de compétence clé.

Pour rappel, Julien Villedieu est Délégué Général du Syndicat du Jeu Vidéo (SNJV : http://www.snjv.org/), syndicat qu’il a rejoint en 2008 dès sa création, mais également membre de la French Tech. Etudiant à l’université Jean Moulin (Lyon 3), il travaillait depuis 2003 en tant que directeur management pour Lyon Games avant de rejoindre le SNJV.

En 2016, le SNJV compte 200 adhérents. En tant que Délégué Général du SNJV, son rôle est de représenter les intérêts des producteurs de jeux vidéo en France. C’est dans ce sens que le SNJV s’est lourdement engagé pour la création d’un fonds d’aides à la production de jeux vidéo (CNC), la mise en place du crédit d’impôt pour le jeu vidéo et la constitution d’un référentiel des métiers du jeu vidéo. En effet, le syndicat intervient dans tous les domaines permettant la préservation ou le développement de la compétitivité des entreprises de production de jeu vidéo en France. Il contribue à la définition des politiques publiques pour garantir la compétitivité des entreprises de création de jeux vidéo, la mise en oeuvre de dispositifs réglementaires et législatifs pour le développement de la filière, la formation professionnelle, et la promotion du jeu vidéo en France et à l’international.

Pour les étudiants, l’intervention de Julien Villedieu a été l’occasion d’avoir un véritable échange sur la place grandissante du marketing dans ce secteur, des nouvelles pratiques à mettre en place et des différents profils d’utilisateurs du jeu vidéo, tout en abordant les nouveaux besoins liés au marketing mobile.

Par Manon Lopez, étudiante en Master 2 MMPJ

Intervention Julien Villedieu Octobre 2015

Témoignage de Julien Villedieu

Portrait de Yingxue JIA, diplômée en 2015

jia

Pourriez-vous nous parler de votre parcours ?

Née à Jinan, la capitale de la province de Shandong, je suis restée dans cette ville jusqu’à l’obtention de mon diplôme de licence. Après le bac, j’ai choisi de faire des études spécialisées en langue anglaise. J’ai ainsi découvert l’Europe et décidé, après ma licence, d’y continuer mes études dans le domaine du marketing et de l’économie qui sont mes spécialités préférées. J’ai choisi de poursuivre mes études en France car c’est un pays puissant économiquement et riche d’expériences diverses.

 

Pourquoi avez-vous choisi le CEPE ?

Le CEPE est un centre d’expertise spécialisé sur le marché des enfants. On fait aujourd’hui de plus en plus attention aux besoins des enfants car ils jouent un rôle important dans notre société. Surtout en Chine, une nouvelle politique permet aux familles chinoises d’avoir un deuxième enfant. Le marché des enfants a donc un grand potentiel de développement en Chine. Puisque j’étais très intéressée par les produits destinés aux enfants, j’ai donc choisi le CEPE pour pouvoir travailler dans le domaine du licensing après mon Master.

 

Quel choix avez-vous fait pour votre stage longue durée de 6 mois ?

J’ai fait mon stage chez 2d3D Animations qui est un studio d’animation situé à Angoulême. Le thème de mon stage était de contribuer à la conception et à la diffusion d’un produit transmedia pour apprendre aux enfants à protéger les océans. Grâce à mon stage, j’ai pu allier les connaissances théoriques à la pratique et ainsi mettre directement en œuvre sur un projet concret les outils qui m’ont été enseignés.

 

Et pouvez-vous préciser quelles sont vos missions sur votre poste actuel chez

Dargaud ?

Je travaille chez Dargaud depuis Avril 2016 au sein de l‘antenne implantée à Shanghai. Ma mission principale est de présenter les bandes dessinées publiées par Dargaud, Dupuis et Le Lombard aux maisons d’édition chinoises. Je rédige également des contrats. D’ailleurs, afin de faire connaitre les Bandes Dessinées franco-belges, nous invitons chaque année plusieurs dessinateurs français ou belges à venir faire des séances de dédicace en Chine. Je suis chargée de contacter les dessinateurs et co-organisateurs (par exemple, l’Alliance française et l’Ambassade de Wallonnie Bruxelles) pour élaborer les déplacements et je participe également aux salons professionnels dédiés aux livres pour rencontrer des clients.

Global Kids Media Congress 2016 – Les mutations de la télévision

Logo-GKMC

Dans le cadre de nos cours en master Marketing Plurimedia et Consommation, nous avons participé à une rencontre professionnelle qui a réuni des groupes médias, des entreprises du digital, des licences et des nouvelles technologies du secteur jeunesse. Ce congrès fut une réelle opportunité pour nous, étudiants, de participer à Angoulême à une conférence en anglais réunissant des spécialistes du secteur jeunesse.

Deux présentations ont plus particulièrement attiré notre attention.

D’une part, l’intervention de Joëlle Caroline – Ubisoft Motion Pictures qui soulevait deux questions : « Should all future kids contents be intercative ? What are the best games and TV coproduction models ? ». Ubisoft est aujourd’hui le 3ème éditeur indépendant de jeux vidéo, cette société internationale est présente dans 87 nationalités à travers le monde. Le jeu vidéo est la 4ème industrie de loisir après le livre et les jeux et il regroupe trois grandes parties : le high end (console + PC games), le digital (free to play and socialement) et le mobile (games) avec 792 applications téléchargées chaque seconde. La moyenne d’âge des joueurs de jeux vidéo est de 31 ans. Joëlle Caroline explique lors de sa présentation les conditions de succès d’un jeu. Par exemple, le jeu Just Dance représente aujourd’hui la plus grande licence pour Ubisoft avec près de 56 millions de jeux vendus. Le buisness model ne peut être crée que par le biais d’un univers fort autour du jeu. Il faut que le consommateur puisse développer des expériences lors de sa consommation du jeu. Egalement, l’entreprise privilégie la stratégie 360° dans sa communication grâce à l’utilisation des réseaux sociaux. Le passage d’une marque en série télévisée permet une réelle exposition de cette dernière et accroît fortement sa notoriété. Ce qui est vrai dans le cas des Lapins crétins (présent sur France 3, France 4, Youtube) qui sont aujourd’hui le 3ème plus grand succès d’Ubisoft avec près de 14 millions de jeux vendus.

D’autre part, l’intervention de Barbara Chazelle – France TV présentant le « Digital preteens : evolutions and global trends ? ». Cette présentation nous a permis de mieux comprendre la réalité du marché de l’audiovisuel chez les préadolescents. En effet, aujourd’hui les jeunes ont pris le pouvoir avec la télévision à la demande, le streaming devient de plus en plus important (Netflix) avec 22h par semaine de visionnage de vidéos en ligne aux Etats-Unis chez les 13-20 ans. Le mobile devient quant à lui un élément indissociable des réseaux sociaux étant donné que les jeunes vont en moyenne 14 fois par jour sur Facebook. Plusieurs éléments sont à retenir dans ces global trends avec tout d’abord une pluralité de plateformes pour visionner des photos et vidéos (Youtube, Snapchat, Facebook, Twitter, Instagram, Netflix, Huluplus, Whatsapp ou encore Roku). Egalement, les formats vidéo sont souvent courts mais permettent de créer un réel storytelling. Une autre dimension est perçue comme fondamentale sur ce marché, il s’agit de la personnalisation avec le passage d’un MassMedia à un Media personnalisé ciblant un individu à la fois. Enfin, ce marché tend à permettre aux jeunes consommateurs de s’immerger réellement dans le contenu visionné grâce au casque virtuel qui est vu comme la future grande révolution technologique en cours.

En résumé, ces deux jours nous ont permis à la fois de connaître les dernières tendances du marché, les différences culturelles à prendre en considération pour le développement de contenus destinés à la cible jeunesse et aussi d’avoir une vision future sur les nouvelles révolutions technologiques à venir. Ces deux jours nous ont permis d’approcher et de discuter avec des directeurs de programmes télé ou des responsables de licences travaillant sur des grandes chaînes de télévisions françaises. Ces contacts sont en effet essentiels pour un futur parcours dans le secteur des produits de l’enfant.

Article rédigé par Anaëlle MAUBLANC, étudiante en Master 1 « Marketing Plurimédia et Consommation»

Joelle Caroline Barbara Chazelle

Faudrait-il demander à papa & maman l’autorisation pour accéder à Facebook, si vous avez moins de 16 ans ? Qu’en pensez-vous ?

Maryke Hanneman 2015Nous remercions Maryke Hanneman, MLH Bruxelles, Maryke.hanneman@mlhglobal.com, intervenante au CEPE, pour son article.

Il y a en Europe une directive sur la protection des données personnelles, datant de 1995. Cette directive est en train d’être mise à jour et deviendra un règlement, c’est-à-dire un texte qui devra être appliqué tel quel, sans modifications.

Le texte proposé par la Commission Européenne en janvier 2012, a traversé de très longues discussions et négociations entre des représentants du Parlement, de la Commission et du Conseil, qui ont abouti, mardi 15 décembre 2015, à une proposition consolidée.

Le texte doit encore être approuvé par Parlement Européen en session plénière et par le Conseil des Ministres de tous les 28 pays membres, en 2016.

Ce projet définit comme « données personnelles », dans l’Article 4(1), le prénom, nom, sexe, âge, adresse e-mail, adresse postale, état de santé, etc…

Les entreprises ne seront pas autorisées à utiliser ou divulguer les informations personnelles reçues à une fin particulière sans l’accord de la personne concernée. Les consommateurs devront faire part de leur consentement par une action claire et affirmative pour l’utilisation de leurs données.

Malheureusement, les États membres ne sont pas parvenus à se mettre d’accord pour fixer la limite d’âge à 13 ans, proposée dans le projet initial, en ce qui concerne l’accord parental qui doit être donné afin que les enfants puissent utiliser des média sociaux comme Facebook ou Instagram, ou autres sites media ou d’entreprises. Les États membres seront libres de fixer leurs propres limites entre 13 et 16 ans (Article 8).

L’âge de 13 ans a été proposé par la Commission Européenne, pour accommoder les règles UE sur la protection des données aux règles des USA, car cette règle est déjà appliquée là-bas aux sites pour les enfants de moins de 13 ans, suivant les règles de “COPPA” (Children’s Online Privacy Protection Act).

Quant à la portée de ce règlement, l’Article 3 étend le devoir de l’application aux sites web situés géographiquement en dehors de l’Union Européenne, pendant leur interaction commerciale ou informative avec des habitants de l’UE. C’est pourquoi il ne sera pas possible d’éviter la limite des 13 ans, puisqu’obligatoire aux USA.

Je suis personnellement interloquée par l’idée que des adolescents de 15 ou 16 ans demanderaient l’autorisation à leurs parents, avant d’accéder à des sites web. Je suis sûre qu’ils le ne le feront pas, mais qu’ils trouveront le moyen de contourner cette demande.

Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous que l’idée de devoir protéger des adolescents jusqu’à 16 ans est utile ? A quel âge pensez-vous qu’un enfant ou adolescent réalise l’importance de ne pas donner ses données personnelles à n’importe qui et trop facilement ?

 

 

 

Rencontres : Kids, Gamins et Chenapans

2015_Foucault_1000Du 4 au 8 novembre 2015, 4e édition des Rencontres Michel Foucault, organisées par le TAP et l’Université de Poitiers, consacrées cette année au thème de l’enfance,

Entrée libre pour les conférences, tables rondes et expositions (sauf Musée Sainte-Croix),

 

Télécharger le programme complet des Rencontres Michel Foucault

 

 

CaptureLe 6 novembre, Inès de la Ville, Directrice du CEPE et Professeur des Universités en sciences de gestion,  animera, aux côtés de Christian Gautellier (Directeur de publication des CEMEA) et Rénald Lafarge (Ancien diplômé du CEPE et Directeur de l’Observatoire du Pôle Nova Child), une table ronde sur le thème : « Qui est cet enfant consommateur ? »

 

Pour cette quatrième édition, deux nouveautés sont à signaler. D’une part, quel que soit le thème annuel, nous leur avons assigné un titre générique, Rencontres Michel Foucault, en hommage au philosophe d’origine poitevine et par fidélité au premier sujet Michel Foucault, philosophe et militant. C’est pourquoi le TAP et l’Université de Poitiers ont créé ce temps fort, scientifique et artistique, dès mars 2013.
D’autre part, ce nouvel opus sur la question de l’enfance verra la réalisation d’une exposition sans précédent au TAP, réunissant d’importantes pièces contemporaines issues des trois FRAC (Fonds régionaux d’art contemporain) des régions Poitou-Charentes, Aquitaine et Limousin, préfigurant peut-être les nouvelles collaborations offertes par ces frontières régionales élargies…
Et, bien entendu, pour cette édition dédiée à l’enfant, Kids, gamins & chenapans, quatre « entrées » successives, une par jour, permettent de vous guider parmi les conférences et les tables rondes : La Construction de l’enfant, La Famille et l’enfant, La Société et l’enfant, L’Enfant (dés)enchanté. Enfin, d’autres expositions, des films et Next Day, le fameux spectacle de Philippe Quesne uniquement joué par des enfants, viennent nourrir — et non pas illustrer — la réflexion engagée par la pensée et le débat.

 

Contact : TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers

Portrait de Diego PALMIERI, étudiant brésilien au CEPE

DiegoFaceDepuis septembre 2015, le CEPE compte dans les effectifs du Master 2 « Marketing Plurimédia et Consommation-Parcours Management des Marques et Produits Jeunesse », le brésilien Diego Palmieri. Diplômé en Journalisme, à l’Universidade Estadual de Londrina (UEL), et spécialisé dans le Marketing des Affaires, à l’Universidade Federal do Paraná (UFPR) – deux universités publiques brésiliennes-, Diego a décidé de tout « plaquer » au Brésil pour poursuivre son programme d’études en France : « C’était une décision très planifiée, et alors je suis ici! Je voulais toujours étudier à l’étranger, notamment en France, qui est un pays culturellement très riche et possède certaines des meilleures universités d’Europe».

Diego a pris cette décision après avoir travaillé pendant cinq ans dans un cabinet brésilien spécialisé dans les problématiques d’image et de la communication d’entreprises, où il coordonnait la communication d’entreprises nationales et étrangères comme InfoWatch, H&R Block, Giroflex, Kauffman Fellows, University of Southern California, Ideal Invest et Fundação Estudar (projet social du milliardaire Jorge Paulo Lemann) : «Ce travail était important pour mieux comprendre la relation entre les secteurs du marketing et de la communication dans les entreprises. De mon point de vue, ce sont des zones extrêmement connexes et c’est pour ça que je me veux spécialiser.»

Diego Palmieri, pourriez-vous nous parler de votre parcours?

Je suis diplômé en Journalisme au Brésil, où j’ai déjà travaillé dans une station de radio, quelques sites internet, journaux et magazines et une agence de presse. Mais j’ai toujours eu un intérêt pour le domaine des affaires. Voilà pourquoi j’ai décidé de travailler dans un cabinet spécialisé dans les problématiques d’image et de la communication d’entreprises et maintenant de retourner à l’université. Lire la suite

L’éducation à la consommation est plus que jamais nécessaire.

L’univers de la consommation, basé sur la pulsion, obéit à une logique opposée aux objectifs de l’éducation, qui vise à former des citoyens responsables de leurs choix.

GautelierChristian Gautelier, Directeur des publications des Cemea, président du collectif Enjeux e-médias Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active et intervenant au CEPE, témoigne dans le dossier « L’enfance, un marché qui ne connaît pas la crise ».

« L’éducation à la consommation doit être articulée à une approche plus globale de l’éducation. Elle s’inscrit dans un modèle de société plus large, qui inclut le développement durable, le regard sur le gaspillage… Elle touche à la question du développement de l’enfant, des valeurs qu’on veut transmettre. Dans notre approche, nous la couplons aussi avec l’éducation aux médias et à la société numérique, car les stratégies marketing passent souvent par les réseaux sociaux type Facebook, et les plates-formes interactives ».

L’enfance, un marché qui ne connaît pas la crise.

Les secteurs de consommation qui concernent les enfants et les adolescents sont particulièrement florissants. Mais ce marché n’est pas à l’abri de certaines dérives.

Inès de la Ville, témoigne dans le dossier « L’enfance, un marché qui ne connaît pas la crise » :

L'enfance un marché qui ne connaît pas la crise 1et2_Page_1 (002)« Dans les secteurs où ils gardent un peu la main, les parents arbitrent avec le désir impérieux d’être un «bon parent». On voit même se développer«un marché de l’anxiété parentale», constate Valérie-Inès de La Ville, professeur de gestion à l’IAE de Poitiers et directrice du Centre européen des produits de l’enfant (CEPE). Le succès des produits parascolaires, jeux d’éveil ou «éducatifs», en atteste. Tout comme l’explosion du «school business», du soutien scolaire payant (type Acadomia) aux prépas privées ».

 

 

L'enfance 2« De façon plus fondamentale, poursuit Inès de La Ville, la question se pose de la place de l’enfant dans notre société de consommation. «On ne peut pas faire en sorte que l’enfant échappe au monde marchand, estime-t-elle.En revanche, on se doit de l’accompagner.» Ce devrait être, selon elle, l’un des rôles de l’école. «On consomme tous les jours de notre vie, mais on ne nous apprend jamais à consommer, constate-t-elle. Or ce devrait être aussi important que d’apprendre à lire, écrire, et compter.» »

 

Reperes

Ouvrage : « Où va l’éducation à la consommation », Inès de La Ville et Christian Gautellier, Ceméa publications.arton6932

 

 

 

Le Global Kids Media Congress (GKMC) 2015

Le Pôle Image Magelis, en partenariat avec le CEPE, invite annuellement l’ensemble des chaînes jeunesse afin d’échanger et réfléchir aux questions sur l’enfant et les médias.

GKMC

 

Le CEPE a abordé et débattu avec les responsables des chaînes participantes les questions des évolutions des contenus, nouveaux médias et habitudes de consommation, interactivité et rôle à venir des jeux, globalisation et localisation, psychologie des enfants face aux médias, changements des financements , différents partenariats et concurrences à venir.

 

 

 

 

La prochaine édition de cet événement convivial aura lieu en mars 2016 !