Connaissez-vous la relation entre la bande-dessinée et le cinéma ?

La relation entre la bande dessinée et le cinéma était le sujet principal de la troisième édition des Rencontres Nationales de la Bande Dessinée, qui a eu lieu à Angoulême entre 4 et 5 octobre 2018. Les étudiants du Centre Européen des Produits de l’Enfant (CEPE) ont été invités à participer afin d’approfondir leurs connaissances sur cette thématique.

Pour la conférence d’ouverture, l’intervenant Thierry Groensteen a revisité l’histoire partagée entre le 7e et le 9e art. Le cinéma et la bande dessinée ont toutes sortes de relations qui remontent longtemps avant les adaptations plus connues comme les héros de DC Comics et Marvel. On peut dire que la bande dessinée est la cousine plus âgée du cinéma, puisqu’elle est arrivée 50 ans plus tôt dans l’industrie culturelle. Néanmoins, le cinéma a été reconnu comme art avant la bande dessinée, en 1930, et il a aidé en retour à légitimer les comics.

L’adaptation des bandes dessinées au cinéma commence en 1898 avec Ally Sloper, un héros créé par George Albert Smith, qui est considéré le père du cinéma britannique. Ensuite, de nombreux comics tirés de journaux ont gagné ces mini-courts avec vrais acteurs. Les débuts du cinéma d’animation, entre 1912 et 1920, ont impulsé des adaptations de comics à l’écran, comme Buster Brown (Richard Felton Outcault) et Crazy Cat (George Herriman).

Bien que les adaptations de bandes dessinées au cinéma soient nombreuses, l’inverse est également vrai. L’icône du cinéma muet Charles Chaplin a été transformé en comics en 1915. Les personnages animés sont devenus des héros sur papier, comme Mickey Agent Secret en 1936, ou bien Tarzan, qui a d’abord été un roman, puis a été adapté en série télé et ensuite en bande dessinée en 1939.

L’échange d’expérience entre les dessinateurs et les scénaristes ont influencé les deux industries. Dans la bande dessinée, avec Roy Crane il est possible de remarquer les scénarios cinématographiques de gros plans et rapprochés sur un visage et le rythme de l’histoire pour intensifier l’effet dramatique. Et dans le cinéma, Godard a montré un grand intérêt pour le style de la bande dessinée et les plans fixes.

La bande dessinée a aussi servi d’outil de publicité pour le cinéma. Les scènes et les images du making of étaient photographiés pendant le tournage du film et organisé en format de bande dessinée pour le faire connaître, comme une bande annonce statique. C’était le cas du film “Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution” de 1965.

En France, en 2016 le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (CNC) a reçu un renforcement du fonds de soutien à l’animation de 20 millions d’euros supplémentaires. Dans le top 20 des films les plus chers entre 2007 et 2017, sept d’entre eux étaient des adaptations de bandes dessinées, comme Batman, Spiderman et Valérian. La tendance des adaptations de la mythologie héroïque poursuit sa croissance avec des records en terme de recettes au box-office.

 Par Mayra BASTOS FERNANDES, étudiante en M2 MPJ

Bande dessinée et cinéma : du dessin à l’écran – Le point de vue des diffuseurs

Dans le cadre des 3èmes rencontres de la Bande Dessinée, le vendredi 5 octobre 2018, nous avons eu l’opportunité d’assister à une conférence menée par Joseph Jacquet et Gilles Romele, responsables des programmes d’animation pour les groupes France Télévisions et M6. Cette conférence, animée par David Beauvallet (Directeur Marketing et Communication du Pôle Magelis à Angoulême), nous a permis d’explorer les spécificités du processus d’adaptation de bandes dessinées en séries animées, en nous apportant notamment des éléments de compréhensions sur le rôle du diffuseur.

Plusieurs éléments ont été abordés par les deux intervenants, qui ont dans un premier temps choisi de nous expliquer les étapes de l’adaptation, un long processus de cohésion et de coopération entre trois acteurs principaux : les auteurs, les producteurs et les diffuseurs. Les explications très précises de messieurs Jacquet et Romele nous ont permis de mieux comprendre la mission des diffuseurs dans ce contexte : rassurer les auteurs, afin de leur garantir que la série animée n’ira pas à l’encontre de l’univers sur lequel ils ont travaillé pendant parfois des années, tout en leur faisant prendre conscience des contraintes imposées par ce nouveau support.

Les deux intervenants ont également fait un constat des évolutions des usages en termes de séries animées auprès d’une cible jeunesse. L’arrivée des technologies a de manière évidente modifié les habitudes des enfants en les rendant de plus en plus actifs. En effet, la télécommande, la multitude de chaînes spécialisées et de supports de visionnages permettent aux enfants d’avoir le choix de leur programme et un contrôle total de celui-ci. De ce fait, les diffuseurs se doivent de redoubler d’efforts pour trouver des programmes impactants et de qualité qui permettront de capter une large audience.

 C’est dans ce cadre qu’ils privilégient la diffusion et le financement d’adaptations, dans un premier temps pour tirer parti de la notoriété des œuvres originales, mais aussi pour exploiter la richesse des univers qu’elles proposent. L’univers créé autour de la bande dessinée est un atout pour l’adaptation télévisée car il permet d’impliquer le téléspectateur, de mieux capturer son attention et ainsi, potentiellement, de l’empêcher de zapper ou de porter son regard sur sa tablette.

Cette conférence était également l’occasion pour les deux représentants des diffuseurs d’aborder la question du marketing spécifique aux adaptations télévisées. Nous avons ainsi appris que le budget marketing consacré à l’animation sur des chaînes généralistes comme celles du groupe France Télévision et du Groupe M6 était extrêmement faible, mais également qu’il était impossible d’avoir recours aux réseaux sociaux pour communiquer (la cible ayant en moyenne 8 ans). Une occasion pour les intervenants de nous rappeler la nécessité d’être créatif dans sa façon de communiquer, en s’appuyant par exemple sur l’auteur, principal porte-parole de son œuvre.

En tant qu’étudiants dans le domaine des produits jeunesse, cette intervention menée par des professionnels de l’audiovisuel nous aura donné l’opportunité de mieux comprendre les enjeux dans le cadre du processus d’adaptation, des éléments pouvant s’avérer très utiles pour des futurs responsables marketing.

Par Elsa RAUCHE-LUCAS & Nolwenn LAUTREDOU, étudiantes en M2 MPJ

Portrait de Yingxue JIA, diplômée en 2015

jia

Pourriez-vous nous parler de votre parcours ?

Née à Jinan, la capitale de la province de Shandong, je suis restée dans cette ville jusqu’à l’obtention de mon diplôme de licence. Après le bac, j’ai choisi de faire des études spécialisées en langue anglaise. J’ai ainsi découvert l’Europe et décidé, après ma licence, d’y continuer mes études dans le domaine du marketing et de l’économie qui sont mes spécialités préférées. J’ai choisi de poursuivre mes études en France car c’est un pays puissant économiquement et riche d’expériences diverses.

 

Pourquoi avez-vous choisi le CEPE ?

Le CEPE est un centre d’expertise spécialisé sur le marché des enfants. On fait aujourd’hui de plus en plus attention aux besoins des enfants car ils jouent un rôle important dans notre société. Surtout en Chine, une nouvelle politique permet aux familles chinoises d’avoir un deuxième enfant. Le marché des enfants a donc un grand potentiel de développement en Chine. Puisque j’étais très intéressée par les produits destinés aux enfants, j’ai donc choisi le CEPE pour pouvoir travailler dans le domaine du licensing après mon Master.

 

Quel choix avez-vous fait pour votre stage longue durée de 6 mois ?

J’ai fait mon stage chez 2d3D Animations qui est un studio d’animation situé à Angoulême. Le thème de mon stage était de contribuer à la conception et à la diffusion d’un produit transmedia pour apprendre aux enfants à protéger les océans. Grâce à mon stage, j’ai pu allier les connaissances théoriques à la pratique et ainsi mettre directement en œuvre sur un projet concret les outils qui m’ont été enseignés.

 

Et pouvez-vous préciser quelles sont vos missions sur votre poste actuel chez

Dargaud ?

Je travaille chez Dargaud depuis Avril 2016 au sein de l‘antenne implantée à Shanghai. Ma mission principale est de présenter les bandes dessinées publiées par Dargaud, Dupuis et Le Lombard aux maisons d’édition chinoises. Je rédige également des contrats. D’ailleurs, afin de faire connaitre les Bandes Dessinées franco-belges, nous invitons chaque année plusieurs dessinateurs français ou belges à venir faire des séances de dédicace en Chine. Je suis chargée de contacter les dessinateurs et co-organisateurs (par exemple, l’Alliance française et l’Ambassade de Wallonnie Bruxelles) pour élaborer les déplacements et je participe également aux salons professionnels dédiés aux livres pour rencontrer des clients.

Le CEPE au Festival du Film Francophone d’Angoulême

Crée en 2008 à l’initiative de Marie-France Brière et Dominique Besnehard, le Festival du Film Francophone d’Angoulême est un festival international qui résonne dans le monde entier. Chaque année 10 films sont sélectionnés pour tenter de remporter les précieux Valois.

En 2015 pour la 7ème édition ce ne sont pas moins de 25 000 spectateurs qui se sont réunis pour visionner les films. En 2016, 35 000 personnes sont venues assistés à un festival d’une très grande qualité. Et de nombreuses stars étaient présentes cette année comme Lambert Wilson, Sophie Marceau, Julie Gayet, Romain Duris ou encore Michel Blanc.

En compagnie du jury professionnel constitué de personnalité comme Virginie Efira, se tenait un jury étudiant composé d’un élève de chaque école de l’image :

  • Cynthia Calvi – EMCA, Ecole des Métiers du cinéma d’Animation
  • Alice Sarraustre – EESI, Ecole Européenne Supérieure de l’image
  • Florent Chardevel –  CNAM/ENJMIN, Ecole Nationale du jeu et des Médias Interactifs Numériques
  • Vivienne Chim – L’Atelier, école de cinéma d’animation
  • Victor Chassel – Institut Universitaire de technologie d’Angoulême
  • Tristan Groult – LISA, Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême
  • Hugo Philippon – CREADOC, Filière documentaire de Création
  • Salvatore Vennettilli – CEPE, Centre Européen des Produits de l’Enfant
  • Thomas Saulnier – HUMAN ACADEMY, Formation au Manga, à l’animé et au jeu vidéo

Ce jury était présidé par Anne Richard, actrice principale dans la série Boulevard du Palais depuis 15 ans. Les dix films en compétition étaient les suivants :

  • « Cigarettes et Chocolat Chaud » de Sophie Reine
  • « Voir du Pays » de Delphine et Muriel Coulin
  • « Souvenir » de Bravo Defurne
  • « Noces » de Sophie Reine
  • « Hédi » de Mohamed Ben Attia
  • « Les mauvaises herbes » de Louis Bélanger
  • « Wulu » de Daouda Coulibaly
  • « 1 : 54 » de Yan England
  • « Ma vie de Courgette » de Claude Barras
  • « Mercenaire » de Sacha Wolff

Chacun de ces films étaient d’une grande qualité mais il n’a pas été difficile d’en sélectionner un pour remettre le Valois Magelis. Celui qui nous a le plus touché et qui a marqué nos esprits est un film québécois, «1 : 54 » de Yan England. Le film aborde plusieurs sujets notamment l’intimidation à l’école et l’homosexualité. En plus de sa réalisation et d’un scénario originale, nous avons choisi ce film pour son message. C’est un film qui doit être vu par la jeunesse, mais aussi par les parents pour faire prendre conscience des conséquences que peuvent avoir les brimades et l’intimidation à l’intérieur comme à l’extérieur de l’école.

J’ai été très heureux et honoré de participer à ce festival en tant que membre du Jury. L’équipe du festival et de Magelis qui s’est occupé de nous a été formidable. J’ai pu découvrir un monde auquel nous n’avons que rarement accès et être un privilégié pendant toute une semaine. Les rencontres avec les acteurs et les réalisateurs ont été des moments très forts qui resteront longtemps gravé dans ma mémoire. J’ai aussi profiter d’une cuvée de film exceptionnel et fait de très belles rencontres au sein du jury. Même si la semaine n’a pas été de tout repos, le jeu en valait largement la chandelle et j’espère que les étudiants qui seront Jury en 2017 vivront des moments aussi inoubliables que ceux que j’ai vécu.

Par Salvatore Vennettilli, étudiant en Master 2 MMPJ

 

Report on the 2016 Global Kids Media Congress – Angoulême

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The contrasted globalization of the Animation market

Today, we can find more and more co-productions and international productions in the animation market. We can wonder if it is a new phenomenon caused by economic globalization or if this has been the case for a long time. As a lover of animated movies and series since my childhood, I leapt at the chance to talk with professionals at the 2016 GKMC.

Eric Shaw, Emmy award winning screenwriter and writer of Sponge Bob, explains that this phenomenon is actually not really new: the same things make children laugh all around the world and have done so forever. For him, the only new thing is the distribution channel which has become international. This is something that we were also able to notice through the work of Maya Goetz, from the International Central Institute for Youth and Educational TV, who showed us videos of kids, divided into gender and/or by age, watching animated videos. We noticed in fact that for example, kids from 5 to 6, whatever their nationality or even their gender, don’t laugh when small cartoon characters are hurt or crashed because they identify with them. To the contrary, kids from 7 to 10 laugh every time there is a gag, regardless who is the “victim”. However, watching a big pig dancing in a very funny way, makes every kids, regardless their gender, age or nationality, laughing.

Even though kids laugh for the same things as we mentioned, Eric Shaw insists on one thing: to go global, it is essential that storytelling has something culturally understandable. Indeed, the cultural specificities are not to be forgotten. That is why the animation industry has taken advantage of those universal sensitivities and those differences to reduce costs by working in collaboration with studios and producers form other countries: one series for several markets.

One good example is the new animation series, Miraculous Ladybug. This series is a co-production between Korea, France and Japan. It is broadcast worldwide and receives a very good reception, especially in France (TF1), Korea, USA (Disney) and Canada. It is a good example because the references are completely multicultural: the background is “traditional” Paris and the characters are French, the animation takes codes from Japanese animes (especially for the characters interactions and reactions) and from American superhero Comic books (for example: Ladybug is swinging from roof to roof reminding us of Spiderman) but the origin of their powers come from Chinese traditions. According to Stella Noh, manager of the content planning team of the Korean network SK Broadband, leader of the Korean market and co-producer of Miraculous, as long as the show is funny and educational, it can be broadcasted all around the world. She explains that the strategy of SK Broadband is to focus on the quality of the contents and not on the volume.

However, even though markets are more or less standardized, some national audiences are still averse to international productions. According Avril Blondelot, from Eurodata TV, the two main “resisting” countries are Japan and the UK.

Indeed, even though Korea follows closer and closer, Japan remains one of the biggest animation producers in the world and the leader in the Asian market. Japan produced big global successes such as Pokemon, Dragon Ball, Sailor Moon, Naruto or One Piece. The reason: they produce a huge number of series with enormously different styles and subjects. Moreover, Japanese producers offer every year as much of evergreen franchises as new series (46% evergreen and 54% new for 2016)1: the market is in perpetual renewal. The side effect is that Japanese people consume almost only local animated content restraining the growth of the American Cartoon Network and Disney presents in Asia. Personally, I love Japanese animation but when we notice that Japanese kids spend an average of 2h30 a day watching TV (the longest time in Asia), I can easily understand why Disney or Cartoon Network glance at this market.

  1. http://www.journaldujapon.com/2016/01/30/japanimation-le-bilan-chiffres-et-coups-de-coeur-pour-2015/

The UK market is also consuming a majority of local productions such as Wallace and Gromit, Bob the builder or Peppa Pig which are also global successes.

Another special case is India. A lot of French animation studios explain that they like working with Indian studios for the quality and the speed of their productions. However, the Indian market is not really open to international production and doesn’t seem to appeal to research companies to study the audience. Perhaps it would be clever to do it because India presents the highest birth rate, meaning an enormous potential audience.

To conclude, USA and Japan, current leaders of the animation industry, are slowly decreasing and Korea seems to take the helm with clever strategies, strong co-productions and animations of good quality. During the GKMC we were led to talk about China a lot. Indeed, China begins to co-produce high potential animated content and seems to have enough financial means to become one of the next animation market leaders. However, according to Avril Blondelot, the Chinese market is still busy with its very high internal demand and won’t be leading the market before a good ten years. Today, some opportunities still remain for European content in the Asian Market.

I would like to address specific thanks to Stella Noh from SK Broadband (Korea), Maya Goetz from the International Central Institute for Youth and Educational TV, Avril Blondelot from Eurodata TV and Eric Shaw for their kindness and their answers to my questions.

Article rédigé par Aurélie LECLERC, étudiante en Master 1 « Marketing Plurimédia et Consommation»

Eric Shaw  Maya Goetz  Avril Blondelot  Stella Noh

Dans les coulisses du Studio 2 minutes …

DSC_0273 (002)C’est avec passion qu’Anthony Combeau, ancien étudiant du CEPE et aujourd’hui directeur du Studio 2minutes à Angoulême, nous a fait découvrir l’univers du dessin animé.

Au plan mondial, le marché de l’animation est dominé par 5 pays dont la France. A lui seul, l’Hexagone représente 40 % de la production européenne ce qui en fait donc le N°1 en Europe. Son savoir-faire créatif et technique dans la production d’animation est très convoité au sein des studios européens mais aussi d’outre-atlantique…

La production d’une série d’animation se réalise le plus souvent en collaboration avec les diffuseurs qui subventionnent la majeure partie de la production (27.2% en 2013). En effet, l’industrie de l’animation est très subventionnée en France : plusieurs acteurs interviennent en parallèle des diffuseurs afin de financer les productions comme par exemple le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (anciennement CNC), les coproducteurs et les préventes à l’étranger. Aujourd’hui, face à des difficultés de financement récurrentes, la majorité des productions émane de la demande des diffuseurs et rares sont les projets de créations issus des studios de production.

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Les enfants et les médias, un thème d’actualité ?

Global Kids Media 19032014 003Lors du Global Kids Media Congress les 19 et 20 mars derniers, Avril Blondelot (International Research Manager chez Eurodata) a présenté le secteur de la télévision enfantine, par le biais du Kids TV Rapport. Il faut savoir que Eurodata est spécialisée dans l’étude des audiences et la veille du marché de la télévision au niveau international. Cet organisme est en partenariat avec la société Médiamétrie spécialisée dans les études et mesures de l’audience audiovisuelle française ainsi que, dans l’analyse des comportements des spectateurs. Ensemble, ils  sont chargés notamment de définir les tendances à venir du marché et de la société. Les analyses couvrent une centaine de territoires et plus de trois milliards de téléspectateurs. Lire la suite

Salma participe au Festival du Film Francophone d’Angoulême

Chaque année, un(e) étudiant(e) des écoles du Campus de l’image est sélectionné pour être membre du jury des étudiants du Festival du Film Francophone d’Angoulême. Pour cette 8ème édition, c’est Salma, étudiante au CEPE qui a eu l’opportunité et la chance de faire partie du jury des étudiants du Campus Image. Elle nous raconte !

FFA 2015 1Le festival du film francophone d’Angoulême (FFA) s’est déroulé du 25 au 30 août dernier : il m’a été fait l’honneur d’être membre du jury étudiant. En tant qu’étudiante du CEPE, il m’a été permis, de découvrir un monde extravaguant, et totalement, fantastique. Cette expérience m’a ouvert de nouvelles perspectives, dans le milieu cinématographie comme le fait d’apporter mon point de vue sur une œuvre et d’appréhender un monde méconnu du grand public auquel j’appartiens en temps normal.

 

FFA 2015 3Sur place, j’ai rencontré les autres membres du jury, nous étions huit étudiants des écoles de l’image à constituer le jury étudiant.

FFA 2015 2J’ai eu le plaisir de rencontrer Florence Pernel, présidente du jury étudiant, qui est une femme charmante et délicate, à l’écoute de tous sans aucune distinction, partageant quotidiennement son expérience professionnelle avec nous. Nous avons pu également faire la connaissance du jury professionnel, acteurs et célébrités, comme par exemple le célèbre rappeur Orelsan et l’actrice suisse Irène Jacob.

 

FFA 2015 5Suite à l’appréciation de divers films en compétition, il nous fallut trancher, parmi tant de talent afin de désigner le film qui sut se démarquer tant par sa prouesse, que de son originalité. Et c’est ainsi que nous avons attribué le Valois Magelis, à l’émouvant film «  Je suis à toi  » de David LAMBERT.

L’organisation, fut sans fausse note, grâce à la collaboration de notre distinguée et aimable, Sophie Hahne. Cette aventure éprouvante fut une merveilleuse connaissance du milieu du cinéma, que je recommande vivement à toute personne passionnée par le cinéma qui vivra quelque chose d’unique en son genre.

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Article rédigé par Salma ELASSALI, étudiante en Master 2 Marketing Plurimédia et Consommation – Parcours Design de Communication et Packaging ».

Focus : soutenances M1 « Secteur Jeunesse »

logo-heller-joustraMarvin, a effectué son stage chez HELLER JOUSTRA, sous la direction d’Eric David, Directeur Général délégué. Cette entreprise fabrique et distribue deux marques historiques : Heller (maquettes en plastique) et Joustra (loisirs créatifs pour enfants).

IMG_2588Eric David, a témoigné du travail accompli par son stagiaire dans sa société. Marvin avait une mission « Assistant Export Marque Heller Joustra ». Affecté au service commercial de l’entreprise ses missions étaient principalement liées à l’activité export des deux marques.marvin a également travaillé pour le service développement-marketing et mené une mission autour du service après-vente de l’entreprise.

Marvin a souligné l’importance et la chance d’étudier au CEPE, où tout est réuni pour réussir ses études et favoriser son insertion professionnelle.

 

marques-pioupiou-merveilles-67Lu a fait son stage chez PIOUPOU & MERVEILLES, sous la direction de Catherine TANIERE, Directrice Marketing.

Cette société travaille dans les domaines de la puériculture, la fabrication des peluche et du licensing. Lu a occupé le poste d’Assistante en marketing et communication. Ses missions furent : graphiste sur les produits, gestion des e-commerces, promotions de vente et communication entre clients et fournisseurs.

Ce stage a permis à Lu d’enrichir ses connaissances en marketing. Elle remercie tous les professeurs du CEPE pour leurs enseignements qui lui ont permis de mettre en pratique les technologies du marketing dans le domaine de la puériculture.

 

taldecLydie a fait son stage chez TALDEC Communication, sous la direction de Dominique Garnier, Directeur. Cette société est un distributeur spécialisé dans l’industrie des jeux et du jouets. Lydie était Assistante Marketing et Commerciale et a eu pour mission l’organisation des salons professionnels auxquels la société participe ainsi que la participation à son plan commercial.

 

logo_MM_couleursElodie a fait son stage chez Millimages, maison de production et de distribution de séries et films d’animation pour enfant, sous la direction de Stanislas d’Arc, Responsable du département digital. Assistante chef de projet, rattachée au pôle digital, sa principale mission fit de promouvoir la nouvelle application développée au sein même de l’entreprise, et la création de planning stratégique. Elodie a également travaillé avec le pôle commercial qui se charge de réaliser des partenariats avec des créateurs, bloggeurs et grands distributeurs.