Portrait d’Elsa RAUCHE-LUCAS, diplômée en 2019

  1. Pourriez-vous nous parler de votre parcours avant le CEPE ?

Mon parcours est assez atypique puisque j’ai à l’origine un profil plutôt littéraire. J’ai obtenu en 2014 un double-diplôme du Baccalauréat L franco-italien (ESABAC). Ma formation littéraire m’a permis de développer une réelle curiosité sur de nombreux sujets. J’ai toujours eu une passion pour les langues étrangères, raison pour laquelle j’ai choisi par la suite de m’orienter vers une licence de Langues Etrangères Appliquées. J’ai beaucoup apprécié l’aspect pluridisciplinaire de cette formation qui m’a donné la possibilité réellement découvrir le monde de l’entreprise en termes de gestion, en appliquant ces nouvelles connaissances à un environnement international. C’est notamment au cours de cette formation que j’ai eu l’opportunité de réaliser mon premier stage en entreprise à Milan.

Après l’obtention de ma licence en 2017, j’ai intégré le CEPE dès le M1, pour par la suite me spécialiser en M2 au sein du Master Marques et Produits Jeunesse. Durant les deux années que j’ai passées au CEPE, j’ai eu la chance d’effectuer deux stages dans de belles entreprises du secteur du jouet. J’ai effectué mon stage de Master 1 chez Vtech, où j’ai occupé le poste d’Assistante Chef de Produit Développement en prenant en charge le développement de 7 jouets de la gamme permanent 2019 (permanent signifie hors saison de Noël dans le monde du jouet). Mon expérience chez VTech a été très riche en termes d’apprentissage, c’est une belle société qui couvre de nombreux segments du marché du jouet (premier-âge, électronique junior, poupées…) et qui innove constamment ! Une fois entrée dans l’univers du jouet, il était pour moi difficile d’envisager en sortir… J’ai eu la chance d’effectuer mon stage de Master 2 chez Playmobil, où j’ai exercé la fonction d’Assistante Trade Marketing. Un stage qui s’est poursuivi par une embauche en CDD pour quelques mois. Cette expérience m’a non seulement donné l’opportunité d’élargir mes connaissances sur le secteur du jouet, mais aussi de découvrir une nouvelle fonction du marketing, le trade. Au cours de mes 6 mois de stage, j’ai notamment eu l’occasion d’organiser le Séminaire Nouveautés 2020 dédié aux équipes de la force de vente.

  1. Pourquoi avez-vous choisi le CEPE-IAE de Poitiers ?

Bien qu’ayant apprécié le panel de possibilités offert par mes études en LEA, j’éprouvais à la suite de ma licence le besoin de me spécialiser dans un domaine d’études spécifique. Le marketing et le commerce m’apparaissaient comme les deux disciplines les plus attractives, mais aussi les plus intéressantes en termes de débouchés. J’ai choisi le CEPE en premier lieu pour la capacité de l’établissement à valoriser tous les types de profils et à ne pas uniquement privilégier les étudiants ayant bénéficié d’une formation initiale en gestion. En effet, le CEPE présente la particularité de favoriser la double-compétence, et de mettre en contact des profils issus d’environnements et de formations très différentes (gestion, langues, psychologie, communication…). Cette spécificité permet aux étudiants d’apprendre les uns des autres et d’être complémentaires lors des nombreux projets de groupe organisés au cours de la formation.

Je n’aurais peut-être pas eu la chance d’intégrer une formation spécialisée en marketing avec un profil peu spécialisé comme l’était le mien en fin de licence, mais au CEPE, la diversité et la singularité sont des atouts pour réussir.

Par ailleurs, la formation Marques et Produits Jeunesse est unique en France, ce qui implique qu’elle dispose aujourd’hui dans l’univers de la jeunesse d’une réelle reconnaissance et d’un réseau d’anciens diplômés solide et attractif. Ce même réseau nous a permis à moi-même ainsi qu’à de nombreux camarades de ma promotion d’obtenir de belles opportunités de stages dans des entreprises de renom telles que Hasbro, Smoby ou encore Hachette. Nous avons aussi eu l’occasion d’assister à de nombreuses interventions d’anciens diplômés issus d’entreprises attractives (The Walt Disney Company, Ubisoft, Asmodée…) tout au long de notre formation, ce qui nous a permis de constituer notre propre réseau.

  1. Quels étaient vos plans après votre master ?

Mon parcours universitaire associé à mes différentes expériences professionnelles ont définitivement ancré chez moi une passion pour l’univers de la jeunesse et tout particulièrement pour le monde du jouet. Mon expérience au trade marketing chez Playmobil m’a permis de confirmer que la fonction marketing était intimement liée à la fonction commerciale. Ayant toujours eu un tempérament de “négociatrice”, j’éprouvais une certaine curiosité vis-à-vis de cette fonction.

Je débute à présent une nouvelle mission au sein du groupe LEGO, où j’ai eu la chance de me voir confier le poste de Compté Clé Junior. Cette expérience me permettra, je l’espère, de développer mes compétences tout en mettant en œuvre les connaissances acquises au cours de ma formation. Par la suite, j’envisage potentiellement de m’orienter vers le terrain pour mieux comprendre les enjeux du marché et comment celui-ci s’anime concrètement.

 

Développer des pratiques marketing éthiques ? Le CEPE s’y engage avec l’aide de Laëtitia Condamin

Tu souhaites réfléchir à la façon d’inclure davantage d’éthique dans les démarches marketing ?  C’est ce débat que nous avons abordé au CEPE avec Laëtitia Condamin, enseignante-chercheuse à l’EM Normandie, qui intervenait dans le cadre du cours « Marketing Jeunesse » pour les étudiants du Master 2 Marques et Produits Jeunesse. Nous avons pu revoir avec Mme Condamin, les notions de ciblage et positionnement qui sont au cœur des stratégies marketing.

Nous avons pu profiter de son expérience grâce à son parcours professionnel dans des multinationales comme Kraft Food, L’Oréal ou encore Suchard et Unilever au service « Insights consommateurs ». Laëtitia Condamin a également effectué une thèse sur les enjeux du marketing éthique sous la direction de Valérie Inès De La Ville, Directrice du CEPE.

C’est lors d’une réunion en entreprise pour réfléchir à différents projets d‘innovations que Lætitia s’est rendue compte de l’importance de la responsabilité du marketing dans les pratiques de consommation, surtout auprès des jeunes enfants, dans le domaine de l’agro-alimentaire où les marques sont soumises à de nombreuses critiques légitimes.

En tant qu’étudiant au CEPE, tu seras conduit à t’interroger sur les spécificités du marketing pour l’enfant de demain… Cette intervention nous a donc apporté des connaissances très utiles à travers des mini-cas de mise en situation, et nous a poussés à nous questionner sur les pratiques du marketing qui cible les enfants et les jeunes. Nous avons pu, à travers des petits cas pratiques, analyser des crises éthiques et réfléchir aux manières dont un responsable marketing pourrait y réagir.

Effectivement, toi, le futur responsable marketing, tu ne te contenteras pas uniquement d’agir, tu devras être capable de te remettre en question et de remettre en cause les pratiques qui peuvent nuire à ton entreprise. Aujourd’hui, cet enjeu devient de plus en plus important et se traduit par des engagements de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qu’il s’agit de tenir. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux actions des entreprises en matière de RSE.

Au CEPE, nous avons donc l’opportunité d’être formés à entreprendre des actions marketing de manière responsable et éthique afin que la marque soit la plus fiables et la plus honnête possible vis-à-vis des consommateurs, trop souvent mal informés.

Par Chloé GAILLEDRAT et Cédric BOURGEOIS, étudiants en M2 MPJ

Vente Privée : découvrez le secret de ce business modèle à succès

VeePee, connu aussi sous le nom de Vente-Privée, est le premier site de flash sales ou ventes événementielles en France. Sylvain Boujou, Directeur Commercial chez VeePee sur les catégories Sport, Beauty et Kids, a passé une journée au CEPE et nous avons pu découvrir le fonctionnement de ce business modèle unique au succès fulgurant ainsi que sa stratégie marketing 360°.

Business Modèle

Le site VeePee peut être vu par certains comme un site e-commerce, mais en fait le modèle économique du site VeePee est basé sur le concept des flash sales, c’est-à-dire que ses ventes sont limitées en termes de volume et surtout dans le temps. Une campagne, comme on l’appelle la période de vente d’une marque précise, dure entre 3 et 5 jours, ce qui crée un effet d’opportunité. Le site s’est développé sur la base d’un concept original, celui d’un club privé où, pour accéder aux offres, il faut être parrainé par un membre du site.

Dans un premier temps, le site développait ses campagnes avec des marques de mode, puis il a progressivement augmenté la variété des produits offerts. Aujourd’hui, il existe plus de 3 000 marques partenaires dans les segments les plus divers tels que le prêt-à-porter, les accessoires de mode, les équipements de maison, les jouets, les articles de sport, la haute technologie, la gastronomie…

Le modèle économique VeePee permet aux marques d’écouler leurs stocks sans affronter le risque d’être dévalorisées : il s’agit de donner une deuxième vie aux produits de manière créative et de permettre aux consommateurs d’obtenir des produits qu’ils aiment à un prix compétitif.

Stratégie Marketing

Bien qu’il s’agisse d’une activité de e-commerce, le site investit peu dans le marketing digital.  En effet, VeePee est devenu un succès en étant considéré comme un véritable club privé. Pour faire partie du club, on doit être invité. Ceux qui font déjà partie du club et invitent leurs amis reçoivent un bon d’achat de 10 euros à dépenser sur le site*, ce qui crée l’effet bouche à oreille, considéré encore comme l’une des stratégies marketing les plus rentables qui n’a pas besoin de recourir à des dépenses publicitaires.

En outre, le temps de vente limité crée une frénésie chez les clients qui attendent avec attention le lancement des campagnes de leurs marques préférées, au point de régler un réveil pour se rappeler l’heure du lancement d’une campagne afin de pouvoir profiter des meilleures offres.

Pour se consolider dans le marché global, VeePee a racheté ses concurrents qui avaient le même modèle économique en Europe et a choisi de converger vers une marque mondiale unique, avec la proposition d’une valeur de marque unique dans tous les pays, d’où elle passe de Vente-Privée à VeePee, tout en maintenant le concept VIP.

Mobile First

Un autre point sur lequel la marque s’appuie pour créer un véritable univers Pink est l’expérience utilisateur. Toutes les fonctionnalités créées sur le site sont conçues pour l’utilisateur actuel, qui effectue ses achats principalement par téléphone mobile.

Le site dispose d’une version mobile entièrement adaptée aux écrans les plus divers ainsi que d’une application développée en IOs et Android pour faciliter encore plus l’expérience utilisateur. Les tests et mises à jour font partie de la routine des développeurs qui sont attentifs aux meilleures et dernières pratiques dans l’univers des ventes en ligne.

Pour nous, étudiants du CEPE, ce fut une expérience extraordinaire de pouvoir comprendre de l’intérieur les choix stratégiques qui font le succès de VeePee, de pouvoir poser nos questions sur l’univers du e-commerce. Un très grand merci à Sylvain Boujou d’avoir partagé avec nus cette expérience et aussi d’autres qui font partie de sa brillante carrière.

* Voir les conditions sur le site.

Par Elisangela ASSIS DO NASCIMENTO, étudiante en M2 MPJ

Portrait de Narimane AYAD, diplômée en 2019

Ma vie avant le CEPE, un parcours…

Je m’appelle Narimane AYAD. J’ai 28 ans, et je suis algérienne.

Avant de rejoindre le CEPE en Septembre 2018, j’avais d’ores et déjà intégré la sphère professionnelle en Algérie et ce, depuis trois années.

En effet, après avoir obtenu, en 2015,  mon Master en Marketing à l’EHEC, l’École des Hautes Études Commerciales à Alger, ainsi que le diplôme du FIE (Formation Innovation Entrepreneuriat) en convention avec l’INSAA de Lyon, j’ai été embauchée chez ARDIS, le plus grand hypermarché en Algérie, et l’entreprise de grande distribution chez laquelle j’avais effectué mon stage de fin d’étude. J’y ai occupé le poste de chargée de référencement marketing pendant six mois, puis le poste de chef de produit « épicerie et boisson » pendant plus d’une année.

Après une expérience enrichissante et formatrice chez ARDIS, j’ai rejoint le cabinet d’audit et de conseil britannique « Grant Thornton » en occupant le poste de « Marketing Business Developement ». Quelques mois plus tard, j’ai quitté cette entreprise en optant pour « Like Com », une petite boite de communication où j’ai été « chef de projet » en charge de client tel que « SOPREM », le représentant officiel de Jaguar et Land Rover en Algérie.

En Octobre 2017, j’ai été appelée au poste de « Key Account Manager » chez Jumia, le leader Africain du commerce en ligne, et j’y ai assuré mes fonctions jusqu’à mon départ pour Angoulême en Septembre 2018, date à laquelle j’ai intégré le CEPE.

Le CEPE, un choix et pas des moindres

Lors de mes trois années d’expérience professionnelle, j’ai été amenée à collaborer avec des fournisseurs et des clients de différents domaines, et ce qui me passionnait le plus était le secteur agroalimentaire, et plus précisément, celui destiné aux enfants.

Pour ce faire, j’ai opté pour le CEPE pour faire de l’univers infantile, le mien. Ma décision a été confortée notamment après m’être entretenue avec Mme Inés de LA VILLE, directrice du CEPE, qui m’a expliqué que cette spécialité concerne aussi bien le secteur agroalimentaire, que celui de l’édition, du jeu et jouets, de l’animation, du textile ou encore du jeu vidéo.

Étant une grande fan de livres, je n’ai pas hésité une seconde à croire que mon choix était le bon, chose qui s’est confirmée non seulement lors de mes six premiers mois au CEPE, où j’ai appris nombre de sujets intéressants à propos de l’enfant, mais aussi lors de mon stage effectué chez Casterman, l’une des plus grandes maisons d’édition Jeunesse francophones.

Après le CEPE, un Master, et la vie continue…

Après avoir obtenu mon Master en « Marques et Produits Jeunesses » en septembre dernier, j’ai quitté la France pour la Suisse germanique où, aujourd’hui, j’affronte un nouveau challenge ; celui de la langue !

Une fois la langue allemande maîtrisée, je compte intégrer une maison d’édition jeunesse ou un distributeur du domaine, tel qu’Orell Füssli, afin d’explorer les tendances de lecture et les opportunités de licences susceptibles de connaître un succès dans des horizons qui vont au-delà du monde francophone.

Le CEPE-IAE de Poitiers sur le site JEUXVIDEO.COM !

Le CEPE-IAE de Poitiers est référencé sur le site jeuxvidéos.com comme une école formant aux métiers de Marketing Manager et Product Brand Manager dans l’univers du divertissement.

Voici les liens pour y accéder :

http://www.jeuxvideo.com/dossier/1062319/combien-sont-remuneres-les-metiers-dans-le-secteur-du-jeu-video-en-france/1062580.htm

http://www.jeuxvideo.com/dossier/1062319/combien-sont-remuneres-les-metiers-dans-le-secteur-du-jeu-video-en-france/1062582.htm

Pour rappel une seconde session de recrutement est ouverte en Master 2 :

Candidatures du 05 juillet au 23 août 2019

Examen des dossiers le 26 août 2019

Entretiens le 30 août 2019

  

Master 2 Marketing, Vente – 2nde Session de recrutement 2019

Rejoignez le MASTER 2 MARKETING, VENTE, qui apporte une spécialité originale pour accéder aux métiers de la fonction marketing, dans l’univers des Marques et Produits Jeunesse, du Design, de la Communication et du Packaging.

♦ Formulaire de candidature en ligne : Inscription Master 2ème année – Marques et Produits Jeunesse

Candidatures : du 05 juillet au 23 août 2019 – Entretiens : 30 août 2019

♦ Formulaire de candidature en ligne : Inscription Master 2ème année – Design Communication et Packaging

Candidatures : du 05 juillet au 23 août 2019 – Entretiens : 30 août 2019

Contact :

Sandrine DA CONCEICAO : sandrine.da.conceicao@univ-poitiers.fr / 05 45 21 00 11

Faire famille au musée : un défi que les étudiants du CEPE ont relevé avec brio !

Le Musée du Papier d’Angoulême est un établissement municipal qui a vu le jour en 1988. Depuis, le musée s’efforce de proposer à ses visiteurs des dispositifs de visites innovants pour conquérir de nouveaux publics. Aujourd’hui, les institutions muséales se doivent de répondre aux évolutions de la société et s’engagent dans des politiques culturelles tournées vers le numérique.

En partenariat avec le « Fab®Icc, centre d’expertise sur les Industries Culturelles et Créatives de l’Université de Poitiers implanté à Angoulême, le musée développe un projet d’application dont l’objectif est d’offrir aux familles, un dispositif de visite numérique interactive pour la visite libre de notre exposition permanente. L’enjeu ne consiste pas uniquement à s’initier, à s’ouvrir ensemble à un univers nouveau, mais bien à partager une expérience sensible, enrichissante et divertissante, entre parents et enfants. À travers une activité conjointe d’enquête et de découverte au cœur du musée, il s’agit d’actualiser et de revaloriser la structure des liens familiaux, c’est à dire d’apporter un bénéfice performatif, de donner l’occasion de « faire famille ».

L’application en cours de développement a été testée auprès d’une quarantaine de familles entre novembre et décembre 2018. Pour mener à bien l’enquête des publics, nous avons sollicité l’expertise des étudiants de Master 2 Marques et Produits Jeunesse du CEPE (Centre Européen des produits de l’enfance).

Un protocole d’enquête a été mise en place avec pour objectif de tirer un maximum d’enseignements sur les forces et faiblesses du « produit ». Sont abordés dans le dispositif d’enquête, les conditions des visites, le fonctionnement de l’application, le ressenti des visiteurs, la perception de l’application, de ses personnages, de ses visuels, la pertinence des contenus proposés dans l’application, la pertinence de la visite pour des familles avec enfants, les interactions suscitées par le dispositif, l’intuitivité et l’ergonomie de la visite interactive… afin d’en percevoir les qualités mais aussi les points à revoir pour proposer, à terme, une expérience à la fois marquante pour les parents et les enfants.

À l’issue de l’enquête et après analyse des résultats, les étudiants nous ont fait un rapport exhaustif sur les forces et les écueils de l’application. Riche des enseignements tirés de l’enquête, l’équipe du musée et du Fab®Icc ont pu poursuivre le projet en prenant en compte les résultats de l’enquête pour améliorer l’application afin de répondre au mieux aux attentes des familles.

La version finale de l’application sera mise à la disposition du public au début de l’été 2019.

Un grand merci aux étudiants du CEPE pour leurs apports créatifs lors de la conception d’une visite adaptée à un public familial et pour la rigueur avec laquelle ils ont conduit ce test de l’application « Visite familiale interactive » pour le Musée du Papier de la Ville d’Angoulême.

David Garandeau – « Médiateur Culturel et Éducatif Musée du Papier ».

Nicolas LABARRE nous dévoile d’où certains films américains tirent leur inspiration depuis les années 30 …

Lors de la rencontre nationale de la bande dessinée à la cité de la bande dessinée et de l’image, le 04 octobre dernier, nous avons pu assister à la prise de parole de Nicolas Labarre, maître de conférences en civilisation américaines à l’université de Bordeaux Montaigne.

Ce dernier nous dévoila d’où certains films américains ont tiré leur inspiration depuis les années 30… Des comic strips !

Les comic strips ont été adaptés au fil des années, donnant naissance à des séries repères lors des années 30, tels que « Tailspin Tommy », « Tarzan » ou encore « Black Roger ».

De longs métrages sont apparus également à cette époque, où la focalisation se faisait principalement sur le personnage, tel que dans Skippy by Percy Crosby, premier long métrage familial à être lancé en 1931.

Nicolas Labarre a souligné l’importance des « serials », publiés dans les comics presse, ayant été adaptés pour une consommation enfantine, à l’opposé des années 10, où il était question de sensations médiatisées, telles que « Histoire de Gangster » apparu en 1931 et les adaptations des livres illustrés « Dick Tracy » en 1932.

Vinrent alors les années 40 avec des adaptations plus longues, tirées des comics books ciblant les jeunes enfants.

A cette même époque, et jusqu’aux années 50, les séries B succédèrent aux serials, avec des tournages à la chaîne, à l’image de Red Ryder, où 27 films ont été consacrés aux personnages.

Cette évolution se poursuit avec l’avènement des Block Buster, où l’adaptation des bandes dessinées avec de gros budgets a enfin eu lieu. Des adaptations qui, d’ailleurs ne se limitaient pas aux supers héros, à l’image de Popeye, Flash Gorden (1980) et Dick Tracy (1990).

Par Narimane AYAD, étudiante en M2 MPJ

Tintin et Astérix au cinéma

Le jeudi 4 et vendredi 5 octobre ont eu lieu les 3ème rencontres nationales de la bande dessinée à Angoulême. Cette année, le thème était « Bande dessinée et cinéma : du dessin à l’écran ».

Lors de la conférence « Tintin et Astérix au cinéma », Gilles Colas a abordé les tenants et les aboutissants des adaptations de ces deux personnages cultes de la bande dessinée au cinéma.

En ce qui concerne Tintin, Hergé, son créateur s’est dès le début inspiré du cinéma comme par exemple dans « Tintin au Congo » où le jeune homme essaye de filmer des animaux avec sa caméra, savant mélange de documentaire et d’humour. De nombreux clins d’œil au 7ème art sont présents dans les albums de Tintin comme le singe dans l’Ile Noire (qui fait référence à King Kong) ou des allusions à Alfred Hitchcock.

Beaucoup d’adaptations de l’œuvre d’Hergé ont vu le jour que ce soit au cinéma (Philippe Lambard avec « Tintin au cinéma »), au théâtre avec des marionnettes et même des adaptations télévisées. Le film de Spielberg et Peter Jackson « Les aventures de Tintin : le secret de la licorne » développe l’esthétique inhabituelle avec un mélange de prise de vue réelle et de réalité augmentée. Cependant, le point le plus discutable reste la vulgarité présente dans le film, vulgarité quasi inexistante dans l’œuvre originale de Hergé qui peut s’expliquer par la volonté des scénaristes de toucher un public large.

Astérix est l’œuvre majeure de Goscinny, scénariste qui a également écrit Lucky Luke, Iznogoud ou le Petit Nicolas. Goscinny aimait faire des caricatures de personnes célèbres comme Alfred Hitchcock ou Wallace Beery. Le cinéma est également omniprésent dans ses œuvres comme par exemple dans « Le Petit Nicolas » où celui-ci adore aller voir des films de chevaliers, de mousquetaires ou même des westerns.

L’adaptation d’Astérix au cinéma révèle une certaine frénésie : un tous les deux ans depuis près de quatre décennies. Pourtant, tout n’a pas toujours été simple … Après avoir sorti « Astérix le Gaulois », Goscinny et Uderzo apprennent par hasard qu’un film est en préparation et allait quasiment sortir dans les cinémas sans leur accord. Malgré un succès considérable en salle, les auteurs ont interdit à la production de sortir les 2 autres films prévus. Goscinny a ainsi pu créer un peu plus tard les « Studios Idéfix » avec lesquels il a pu produire de nombreux films consacrés au héros gaulois.

L’introduction des effets spéciaux a permis aux réalisateurs de produire des films en prise de vue réelle. Avant cette technique, il était assez compliqué d’avoir un acteur difforme qui correspondait au graphisme de bande dessinée. De ce moment-là sont nés d’immenses succès comme Astérix et Mission Cléopâtre, quatrième film français de l’histoire.

De nos jours, les nouvelles générations découvrent les personnages en regardant les films au cinéma et ils liront ensuite les albums, comme ce fut le cas pour Astérix. Notons également le fait que ces personnages sont intergénérationnels et plaisent aux petits comme aux grands.

Une citation d’Alain Chabat témoigne du talent de Goscinny : « Adapter un Astérix ou un album de Goscinny, c’est vraiment un boulot de fainéant parce que tout est fait. »

Nous remercions Gilles Colas pour son intervention fort enrichissante sur cet univers foisonnant dont la dernière adaptation a été en 2018 Astérix et le secret de la potion magique !

Par Jérémy MASSONDE, Andrea AROSTEGUY & Maëlys FOUCHE, étudiants en M2 MPJ

Gérer un portefeuille de 25 jeux vidéo, c’est loin d’être simple…

Nous avons eu le plaisir de réaliser un exercice grandeur nature de gestion de portefeuille de produits avec Monsieur Fabrice Chaland, « associate producer » chez Ubisoft (site de Bordeaux).

Après un rapide tour de table afin d’apprécier les niveaux de connaissance en jeux vidéo de chacun, il nous a présenté le marché du jeu vidéo, le fonctionnement d’Ubisoft ainsi que des notions clés telles que la définition d’un “portefeuille de titres” pour une marque, ou la segmentation des développeurs en trois parties (First, Second et Third). Cela nous a permis de mieux comprendre comment un jeu vidéo est pensé, développé, marketé puis distribué, ainsi que les nombreux liens qui unissent différents types d’acteurs sur le marché : développeurs, éditeurs, distributeurs, constructeurs, prestataires, organismes de financement (publics ou privés).

Il nous a présenté le défi qu’il a imaginé pour les étudiants du Master 2 Marques et Produits Jeunesse : conseiller l’éditeur ATARI (dont il avait reconstitué un catalogue fictif à base de vrais jeux vidéo) afin de proposer une stratégie marketing 360° pour l’année fiscale suivante.

 À l’aide des données fournies sur le catalogue de notre “client”, sur le marché, ainsi qu’un tableau des coûts, chaque groupe a dû définir son business model, monter un budget cohérent, en faire la ventilation détaillée et proposer un rétro-planning marketing. Différentes contraintes – toutes parfaitement réalistes – se sont peu à peu rajoutées pour corser l’exercice… Chaque groupe a eu l’occasion de présenter en anglais sa stratégie, son rétro-planning ainsi que sa gestion des différentes crises survenues. La liberté accordée à chaque groupe dans son analyse du marché et son interprétation des données a permis de présenter quatre visions différentes de la stratégie à suivre.

Malgré sa complexité, ce projet a été très formateur nous obligeant à réfléchir à différentes échelles temporelles et géographiques, à prendre en compte un maximum d’informations pour parvenir à les croiser de façon systématique. Ce projet nous a fait prendre conscience du sens du détail requis pour mener à bien une stratégie marketing, mais aussi la minutie demandée par l’élaboration de son budget.

Cet exercice pratique nous a permis de comprendre le fonctionnement d’un budget en marketing mais aussi en général, de garder en tête que toute proposition doit être chiffrée mais aussi datée.

 Par Clément JAUNAY & Jérémy MASSONDE, étudiants en M2 MPJ