Samsung S III, le mobile 4G compatible LTE

Quelques fuites sur le GS3

Après avoir vendu plus de 10 millions de smartphones Samsung SII, le constructeur dévoile (encore une fuite) son smartphone S III. L’objectif étant évidemment de battre le record de vente de son prédécesseur, en dévoilant des caractéristiques techniques encore plus évoluées :

  • Un processeur Samsung Exynos 4212 cadencé à 1,8 GHz
  • 2 Go de RAM
  • Ecran de 4,6 pouces, evidemment équipé de la technologie super Amoled
  • Une connectique NFC
  • Un accès au LTE

Ce smartphone est prévu pour février 2012 (au MWC), il fonctionnerait sous Android 4 Ice Cream Sandwich, comme le Google Nexus Prime (appelons le dorénavant le Samsung Nexus).

Des photos circulent sur le net (cf. site phandroid), mais elles ne
correspondent pas au Samsung Galaxy S3. Il s’agit en fait d’un autre produit du constructeur, probablement le Samsung Wave 3. Pourquoi cette affirmation? D’une part la ressemblance est flagrante, mais surtout, les dimensions de l’appareil sont identiques au Wave 3 (les mêmes proportions).

Hasard du calendrier, Apple propose le téléchargement de la version ios5 sur itunes, de quoi ramener l’attention des internautes vers la société. Concernant l’IOS5, il est possible que vous rencontriez des erreurs d’installation, il faut dans ce cas recommencer, le site est actuellement en pleine charge…

ARCEP défini les bandes allouées aux opérateurs LTE dans la bande de 2.6GHz

Décision ARCEP

 Dans un précédent article, L’ARCEP communiquait l’attributiondes lots de fréquences aux 4 opérateurs Bouygues, Free, Orange, SFR. 

Mardi 11 octobre, l’ARCEP publiait sur son site des informations pratiques sur l’attribution de ces lots pour une durée de 20 ans :

Down : 2500 MHz Down : 2515 MHz Down : 2535 MHz Down : 2570 MHz
Up : 2620 MHz Up : 2635 MHz Up : 2655 MHz Up : 2690MHz
SFR Orange Bouygues Free

 Soit 15 MHz de bande pour SFR, 20 MHz pour Orange, 15 MHz pour Bouygues et 20 MHz pour Free.

Il s’agit de l’attribution pour le lot à 2.6GHz en mode Duplexage de Fréquence nommée FDD-LTE, car les communications entre le mobile et la station de base peuvent être réalisée en même temps (simultanée) sur deux fréquences différentes. Une fréquence sur le front descendant (Down entre la Node B et le mobile) et une fréquence sur la voie montante (Up entre le mobile et la Node B).

 En FDD-LTE, l’écart fréquentiel aussi nommé Duplex fréquentiel est de 120 MHz. Cela signifie que si le mobile transmet un signal avec la Node B à la fréquence de 2510 MHz alors la Node B répond au mobile à la fréquence de 2630 MHz.

 Cette couverture se fera progressivement au niveau national, d’un point de vue économique les opérateurs commenceront par couvrir les zones denses, mais avec une contrainte sur la libération des fréquences dans les régions de France :

Dates de Disponibilité Région Dates de Disponibilité Région
1er octobre 2011 Rhônes-Alpes 1er janvier 2013 Franche-Comté
1er novembre 2011 Midi-Pyrénées 1er mai 2013 Centre
1er janvier 2012 Languedoc-Roussillon 1er Juillet 2013 Limousin
1er mars 2012 Basse-Normandie 1er septembre 2013 Auvergne
1er mai 2012 Pays de la Loire 1er novembre 2013 Bretagne
1er septembre 2012 Aquitaine 1er janvier 2014 Bourgogne
1er novembre 2012 Poitou-Charentes 1er mars 2014 Corse

 Si votre région n’est pas dans ce tableau, cela signifie que les fréquences sont disponibles.

Une autre contrainte, concernant le déployement de la 4G (en fait le LTE) est imposée aux opérateurs :

Date T0+4 ans T0+8 ans T0+12 ans
Proportion de la population couverte   25%   60%   75%
  T0 : date d’attribution de   la fréquence

 Au sujet de la qualité du réseau, l’Autorité de régulation des télécoms note les obligations suivantes :

  • Vitesse minimale de téléchargement : 60 Mbps
  • Taux de réussite minimale dans la zone de couverture : 95
  • Réseau disponible 24h/24, « notamment aux heures chargées »

Le WIMAX ou le LTE 3,5 GHZ

WIMAX

Le WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) a été standardisé en 2002 sous le nom 802.16 (nom du groupe de travailI EEE qui a défini le standard) et son objectif était de couvrir en haut débit les zones blanches Française (débit théorique de 70 Mbit/s et une zone de couverture de 50 km).  En 2005, plusieurs nouveaux opérateurs ont acquis des licences WiMax en France à 3,5GHZ, comme Altitude Télécom, Bolloré, TDF et Iliad.

Aujourd’hui, Bolloré Télécom, Completel et Iliad sont les trois principaux acteurs (Bolloré Télécom a racheté 8 licences à TDF), Completel a quant à lui racheté Altitude Telecom, permettant ainsi soit d’offrir une arrivée en Fibre Optique (donc très haut débit) sur un accès WiMAX (BLR Boucle Locale Radio aussi nommée BackHaul), soit de proposer à ses clients une alternative à la Fibre Optique et permettant ainsi une couverture haut-débit vers les particuliers.

WiMax_Backhaul.gif

 Les objectifs du WiMAX étant d’apporter un accès à Internet en haut débit sur une zone géographique étendue, des Modems Box ont été commercialisées par Altitude Télécom en 2009 sous le nom de WiBOX. Aujourd’hui, on compte environ 10 000 abonnés dans les zones rurales, mais l’ARCEP a déploré en Juin 2011 un manque d’engagement des opérateurs. L’ARCEP, qui examine le cas de l’opérateur  depuis juillet, pourrait ordonner une mise en demeure à Bolloré Télécom pour manquement au respect de ses engagements : En 2008, Bolloré Telecom s’était alors engagé à investir un milliard d’euros pour accélérer le déploiement de ses infrastructures dans l’Hexagone.

Mais les émetteurs, qui devaient se compter par milliers à l’horizon 2011, ne sont guère que 200 à l’heure actuelle.

L’Arcep pourrait ainsi infliger à Bolloré Télécom une sévère punition pour manquement à ses engagements et le priver de ses 22 licences qu’il a récupérées progressivement au niveau national.

Pourtant le WIMAX est l’un des réseaux d’accès développé comme solution 4G aux Etats Unis. L’opérateur Américain Sprint ayant opté pour cette technologie et transforme chaque grande ville en un gigantesque hotspot.

En France, le WiMAX n’a pas connu un fort déployement, et Bolloré Telecom s’en défend par un abandon de cette technologie par les grands équipementiers et constructeurs de smartphone.

Le WiMAX est arrivé trop tôt, les équipements résidentiels et mobiles n’étaient pas présent sur le marché pour commercialiser cette offre. Ainsi, le WIMAX s’est peu déployé, et l’on trouve le WiMax dans des niches comme chez EDF R&D qui a déployé sur son site de Clamart une plate-forme SmartGrid intégrant les besoins comptage, réseau et mobilité des agents d’exploitation ERDF.

 Le LTE à 3,5 GHZ

 Ouvert depuis 2008, le groupe de travail étudiant le LTE à 3,5GHz était resté quasi-inactif, en raison notamment des fortes divergences entre les acteurs qui souhaitent voir émerger du LTE dans la bande 3.5 GHz à court terme et ceux qui ne se projettent qu’à très long terme (IMTAdvanced,> 2015-2018).

Selon la synthèse réalisée par l’ARCEP, il ressort que de nombreux acteurs sont effectivement favorables à une adoption progressive de la technologie TD-LTE sur la bande des 3,5 GHz, au détriment de la nouvelle version de la norme Wimax (802.16m) :

« De nombreux acteurs notent que le TD-LTE devrait être développé ou est en cours de développement dans cette bande de fréquences. A cet égard, la plupart de ces acteurs constatent chez les industriels un désengagement du WiMAX au profit de la technologie LTE. Les performances du TD-LTE devraient être similaires à celles des technologies WiMAX 802.16m. (…) Selon deux contributeurs, les premiers terminaux TD-LTE à 3,5 GHz pourraient être disponibles en 2012. Pour trois acteurs, des équipements à la norme LTE-Advanced, évolution de la norme LTE actuelle, pourraient être disponibles à partir de 2015. »

TD-LTE.gif

 La technologie d’accès TD-LTE sera détaillé dans un autre article, en comparaison avec le FDD-LTE.

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Le WIMAX ou le LTE 3,5 GHZ:
WIMAX

 

Le WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) a été standardisé en 2 …

IMS – Le réseau de l’opérateur (Technique partie 2)

L’IMS a été défini comme un sous-système pouvant gérer de multiples services multimédias. Ce sous-système est composé des éléments du coeur réseau (CN), éléments nécessaires pour mettre en oeuvre des services multimédias IP (audio, vidéo, texte, chat, image)  délivrés sur le réseau à commutation de paquets.

Pour reprendre l’article précédent, l’IMS a rapidement pris son essor lorsque ce dernier est devenu une couche de signalisation du transport de différents réseaux d’accès hétérogènes, combinantainsi les services Internet avec la téléphonie mobile et téléphonie fixe comme le montre la figure ci-dessous.

 http://laii.univ-poitiers.fr/launay/Blog_LTE/IMS.jpg

L’IMS fournit ainsi les services d’Ubiquité pour les utilisateurs nomades ou en itinérances de réseaux étrangers.

L’ubiquité est la posibilité d’avoir accès au réseau n’importe ou et sur n’importe quel terminal.

Initialement, l’IMS a été concu comme une session de contrôle de la téléphonie mobile basée sur le protocole IP. L’IMS était considéré comme un sous-système de la 3G mobile. Ainsi, l’IMS a été conçu pour améliorer les services offerts par les serveurs GPRS. Sur le schéma suivant, nous retrouvons le modèle (simplifié) du réseau GPRS et l’évolution prenant en compte l’IMS

http://laii.univ-poitiers.fr/launay/Blog_LTE/GPRS_IMS.jpg

  Dans le cas du GPRS, les services Données et de voix sont deux réseaux séparés. L’évolution vers l’IMS, la voix et la Data sont tous les deux délivrés par le réseau de commutation de paquet.

L’IMS joue un rôle crucial pour le LTE (SAE). Le HSS (Home Subscriber Server) est une base de données unifiée pour le GPRS, l’UMTS et le LTE.

IMS – Le réseau de l’opérateur (Technique)

Mise en garde

Cet article traite du réseau de l’opérateur. Il s’agit d’un article Technique qui permet de comprendre l’arrivé de l’IMS.

Pour faciliter la compréhension du réseau de l’opérateur, vous trouverez des explications ou des exemples mettant en parallèle le réseau de transport téléphonique avec le réseau de transport par voie ferrée.

Je traiterais dans un autre article l’importance de l’IMS, pour une culture générale (savoir à quoi sert l’IMS)

Le Réseau de Téléphonie Commuté Publique (RTCP ou RTP)

 Le réseau de l’opérateur différencie le niveau de transport des données, et le niveau de contrôle (cf.réseau Sémaphore CCITT n°7). Cet article est technique, je vais essayer de le simplifier en faisant une description parallèle avec la voie ferrée.

Le train est un réseau de transport terrestre qui s’appuie sur une infrastructure composée de rails, d’un train, des postes d’aiguillages, d’un aiguilleur et de la signalisation. Le train, les rails et les postes d’aiguillages forment le plan de transport, l’aiguilleur et les
feux de signalisation forment le réseau de signalisation.

Cas pratique : Un TGV étant prioritaire devant un TER, à la gare le TGV est commuté vers la voie rapide. La commutation se fait grâce au poste d’aiguillage au niveau du réseau de transport (commutation) mais cette commutation est contrôlée par l’aiguilleur situé sur le réseau de signalisation. Si deux trains se suivent sur le même rail, le deuxième train devra attendre (feu rouge, feu de signalisation) s’il suit un autre train à moins de 3 mn. C’est la signalisation qui a pour effet de stopper le train. 

Le réseau de l’opérateur est défini, à l’image du réseau ferré, par :  

  • un réseau de transport comprenant : Un commutateur (Switch) qui est le train qui accueille les passagers reliant la ville A vers la ville B. Il s’agit du CAA, commutateur à autonomie d’acheminement. Entre les deux villes à relier, le train sera aiguillé d’une voie vers une autre, grâce au poste d’aiguillage. Il s’agit  du TSw commutateur de transit, nommé Commutateur de Transit sur le réseau de l’opérateur. Il peut s’agir du CTS, Commutateur de Tansit Secondaire, CTP Commutateur Transit Principal ou CTI Commutateur de Transit International.
  • Un réseau de signalisation qui contrôle l’acheminement du train de la ville A vers la ville B. Cela comprend la signalisation : Demande de départ du train, Feu, mise en attente d’un train dans une gare ou sur la voie, et d’un aiguilleur qui contrôle l’aiguillage du train (ordre sur le poste d’aiguillage permettant de choisir une voie en fonction du trafic complet de la voie ferrée). Les ordres de commutation sont gérés par un STP Points de Signalisation Sémaphore dans le
    cœur du réseau et d’un SSP.

http://laii.univ-poitiers.fr/launay/Blog_LTE/Reseau_SS7.jpg

L’IMS est le plan de contrôle, c’est-à-dire le réseau de signalisation du réseau UMTS. Il a
été standardisé par le 3GPP pour permettre aux opérateurs de fournir des services en temps reels, comme la commutation de paquets,
 et de suivre à la fois les éléments en commutation de circuit (CS) et en commutation de paquets (PS) (revoir l’évolution du réseau 2G).

L’IMS fourni donc un cadre pour le déploiement à la fois pour les appels téléphoniques
(commutation de circuit) et les commutations de paquets
incluant :

ØMessages Multimédia (MMS) 

ØIntégration Web 

ØServices de présence 

Øpush-to-talk.

 Les opérateurs réseaux espèrent aussi réduire le CAPEX et l’OPEX grâce à l’utilisation d’un backbone unique en IP et une architecture IMS ouverte afin d’offrir des services multimédia tout en contrôlant la qualité des transmissions.

Iphone 4S sortira le 14 octobre?

Iphone 4S

 Les rumeurs allaient bon train pour découvrir l’Iphone 5 et au final, Apple annonce la sortie de l’Iphone 4S. Selon les articles précédents (LTE dans l’Iphone 5, vidéo sur l’Iphone 5,l’Iphone 5 sera t’il 4G), l’Iphone 5 n’est pas encore prêt pour supporter le LTE. En effet, la puce proposée couplée avec un chip LTE aurait pour incidence de réduire la taille de la batterie, donc l’autonomie de l’IPhone. Sachant de plus que la consommation d’un mobile LTE  est plus importante qu’un mobile 3G et 2G, une sortie hâtive d’un mobile 4G aura une incidence négative sur l’avis des usagers.

Par conséquent, Apple sortira le 14 octobe l’Iphone 4S, lequel sera commercialisé par les 3 opérateurs (Orange, SFR et Bouygues, en précommande).

De l’extérieur, il reprend à l’identique l’esthétique de l’iPhone 4, et se voit baptisé pour l’occasion iPhone 4S.

Les caractéristiques techniques sont améliorées, grâce à l’utilisation du processeur bicoeur A5 (celui-ci équipe l’IPAD).

Apple parle de performances deux fois supérieures à l’iPhone 4, et surtout de graphismes 7 fois plus rapides, concurrençant ainsi les Nintendo 3DS et PSP Vita du côté des jeux…

L’iPhone 4S profite également d’un nouveau capteur 8 mégapixels et d’une optique beaucoup plus lumineuse qui ouvre à F/2.4. L’Iphone 4S permet donc de réaliser des photos de bonne qualité même en faible lumière, concurrençant ainsi les appareils photos compacts.

L’élément clé est probablement un soft et une puce optimisée pour la reconnaissance vocale, nommé SIRI. C’est un véritable assistant qui s’intègre à l’iPhone 4S, et vous permet de parler en langage naturel à votre iPhone, qui vous obéira.

 http://static.lexpansion.com/medias/120/61462_apple-ceo-tim-cook-speaks-in-front-of-an-image-of-an-iphone-4s-at-apple-headquarters-in-cupertino.jpg

 (Photo récupérée sur le site de l’expansion, merci à Yohan pour ton commentaire)

 L’Iphone 5 reprendra au minimum ses caractéristiques, proposera la connexion avec le LTE et sera plus fin.

 Sortie le 14 octobre?

Samsung estime que le nouvel iPhone 4S,  viole deux de ses brevets sur la technologie des mobiles. Le groupe sud-coréen va donc déposer devant la justice une demande d’interdiction en France et en Italie. Et d’autres pays pourraient suivre, après des examens complémentaires.

La guerre entre les deux constructeurs dépassent malheureusement l’aspect technique et se fait dorénavant sur les affaires juridiques. Apple avait réussi à interdire la vente de la tablette Samsung Galasy 10.1 en Allemagne.

Sur le niveau Technique, Samsung publie un tableau comparatif entre les deux smartphones, voici le contenu du tableau. Notez bien que ce tableau est réalisé par Samsung, en mettant de coté la faiblesse de son smartphone par rapport à l’Iphone 4S

comparatif applevssamsung

Iphone 5 sera t’il 4G?

Les rumeurs vont bon train pour l’Iphone 5.

 D’un coté on trouve des scripts (du code) pour le LTE et la 4G sur l’IPhone 5 , les opérateurs At&T, Sprint annonce la commercialisation de l’Iphone 5 sur le réseau 4G et d’un autre coté, on entend dire que l’IPhone 5 n’est pas équipé d’une carte d’accès au 4G. Cette annonce est apparue dans le Wall Street Journal.

Qui croire et que croire?

Nous avions aperçu dans un précédent article le design de l’Iphone5, mais qu’en est-il de ses caractéristiques ? Vous avez remarqué que dans la vidéo, rien n’est précisé sur le 4G.

 Alors ? Si a cela on rajoute la mauvaise habitude de http://laii.univ-poitiers.fr/launay/Blog_LTE/sprint_barre.jpg(rectification de Michel) d’AT&T de qualifier de réseau 4G ce qui touche au HSPA, on en perd son latin.

Donc, je contribue par un article supplémentaire à alimenter la rumeur, l’IPhone 5 sera ou ne sera pas 4G. En attendant des précisions complémentaires, le doute subsistera…

D’un coté, Apple met en avant la finesse de son iphone. La vidéo insiste d’ailleurs sur ce point là. Et pour réussir à loger l’ensemble des cartes électroniques, il n’est pas -semble t’il-envisageable d’ajouter une puce supplémentaire sans  rogner sur la batterie.

Actuellement, Apple utilise la puce Qualcomm MDM 6600 mais il semblerait que la puce MDM 9615 serait presque prète à être intégré sur la ligne de production de l’Iphone au Printemps 2012, cette puce permettra de réduire la consommation de l’Iphone pour une application LTE.

Le Haut-Debit 4G est testé en Bretagne

A l’occasion du WPMC 2011 (Wireless Personnal Multimedia Communications), Images & Réseaux lance sa plateforme IMAGINLAB consacrée à la 4G LTE.

ImaginLab est une plateforme d’expérimentation du haut débit (4G) et de test pour l’implémentation de services dédiés aux réseaux fixes et mobiles.

Ce projet qui a démarré en 2007 sous le pilotage de la prestigieuse école de Télécom Bretagne (n’oublions pas que les Turbocodes ont été inventés – sur un bout de nappe en papier au restaurant selon la rumeur – par des enseignants chercheurs en 1993), réunit un certains nombre de professionnels :   Alcatel-Lucent, Orange Labs, Thomson, TDF, GIS Marsouin, Enensys, Teamcast, Devoteam, Deti, Lanestel, Pole I&R.

La plateforme ImaginLab repose sur trois plaques techniques complémentaires réparties sur Brest/Lannion et Rennes et reliées en haut débit :

  • La plaque Internet du futur, à Lannion. Elle s’appuie sur une infrastructure fixe à haut et très haut débit raccordée à un cœur de réseau en technologie IMS (IP Multimedia Subsystem).
  • La plaque haut débit sans fil, à Brest. Elle s’appuie sur une infrastructure sans fil à base de technologies hertziennes à haut débit LTE/4G (Long Term Evolution).
  • La plaque images en mobilité, à Rennes. Elle s’appuie sur une infrastructure hertzienne de diffusion de télévision numérique conforme à la norme DVB-T2.

A Brest, Alcatel Lucent avait déjà présenté en 2010 la connected car. Je remercie d’ailleurs les employés d’Alcatel pour les vidéos déposés sur Youtube qui me permettent d’illustrer ce blog (je vais m’inspirer de quelques videos pour la partie IMS).

Mais revenons à ImaginLab

« Afin de réaliser des tests performants, une centaine de foyers seront sélectionnés sur la base du volontariat. L’objectif étant d’avoir à disposition un panel de 1000 utilisateurs. »

Moi je veux bien être testeur… ah si j’habitais Brest! Mais j’ai quitté Lorient, puis Nantes puis Rennes pour venir à Poitiers…

 plus d’infos sur le blog d’ImaginLab

Html 5

Article repris de Pierre Fizaine(http://www.economie-numerique.net/2011/09/28/lenvolee-du-html-5/)

L’envolée du HTML 5

Par Pierre FIZAINE

L’intérêt de faire évoluer le HTML est de pouvoir programmer des pages internet encore plus agréables à visiter, plus rapide à ouvrir. Cependant, l’avantage majeur est que le HTML 5 n’a plus besoin d’utiliser d’autres composants comme Adobe Flash, Google Gears, ou Microsoft Silverlight. Le HTML5 peut, tout seul, afficher des vidéos, des extraits sonores, intégrer le drop and drag.
 L’utilisation sur mobile connait alors une évolution des plus pertinentes.

Lorsqu’une entreprise veut être présent sur Smartphones ou sur les téléphones mobiles en général, il doit avoir recours, soit à un site mobile non présentable, de qualité médiocre, soit passer par le développement d’une application.

Un site en HTML 5 sera parfaitement adapté pour un affichage mobile, et qui plus est compatible avec tous les Smartphones, il n’y a donc plus besoin de créer une application par Smartphones, ce qui se fait ressentir dans une réduction considérable des coûts de production et de rapidité de développement.

D’autres aspects sont à prendre en compte lorsque veut choisir entre un site et une application mobile :

–          L’entreprise est maître de son site et ne subit pas le contrôle permanent des plateformes d’application (Appstore, Android Market, …)

–          L’entreprise garde le contrôle de son business model et ne doit pas verser 30% de commission à Apple et 10% à Android Market à chaque achat. Cet aspect est très important pour les éditeurs de presse qui ne tarderont certainement pas à choisir le HTML5.

–          Une Web app s’installe aussi facilement via le navigateur web du Smartphone que via l’Appstore ou l’Android Market.

Une fois installé, la Web-app s’ouvre comme une application, à la différence que la Web-app s’ouvre dans le navigateur web du téléphone, cependant, cela reste quasiment transparent pour la plupart des utilisateurs.

Un exemple de site mobile en HTML5 :

m.youtube.com

Mis en place cette année, le site mobile de Youtube passe en HTML5 .

Comme vous pouvez le constater, la ressemblance avec une application est frappante, le HTML5 permettant de bénéficier de quasiment tout ce qu’on développer avec du Flash ou du Java. Vidéos,
abonnements, recherche, boite de réception. L’application est en plus cela très réactive.

 

 

Le cas de Facebook sur iPad :

Le développement de Facebook sur sur des supports autres que sur un ordinateur ou un notebook a fait couler beaucoup d’encre. L’application Facebook sur smartphones ne ressemble pas totalement à ce que l’on trouve sur le site officiel. En effet, Facebook a toujours gardé sa politique autonome, et n’a jamais voulu payer les commissions à Apple ou Android Market. On remarque donc que sur smartphone, l’application est gratuite (comme le site) mais qu’elle ne contient aucune possibile d’achat et de dépense d’argent et des fameux « Facebook Credits ». Tout action monétaire devant être amputé de 10 à 30% de commission.

Pire encore, sur iPad, nous attendons toujours l’application Facebook. Marc Zuckerberg s’est souvent contredit dans ses propos lorsque les journalistes lui posait la question d’une éventuelle application pour tablette. Tout d’abord le site était via le navigateur était suffisant à lui-même pour les utilisateurs d’iPad, pour enfin voir arriver en Mai 2011 le code de programmation de l’application iPad intégré, par erreur, à l’application iPhone que Facebook n’avait jamais voulu montrer pour finalement retirer ce code.

Depuis Mai 2011, nous n’avons plus aucune nouvelle et toujours pas d’application (le site étant souvent sujet à des bugs sur tablettes) jusqu’à récemment (Aout/Septembre 2011) où l’on peut constater que le site passe progressivement en HTML5 pour le plus grand bonheur des internautes mobiles.

La raison de cette décision est toujours la même : Éviter de passer par les plateformes d’applications et leurs commissions.

Apple et Consorts doivent-ils s’inquièter ?

la réponse est : très certainement !

La Web-app devient une très bonne alternative aux applications natives sur téléphones mobiles.

Cependant, et afin de relativiser, une application sur le « Store » aura toujours plus de visibilité et touchera plus de monde qu’une Web-app, de plus, toutes les fonctionnalités des
téléphones ne sont pas (encore?) gérées par le HTML5.

Si la géolocalisation est tout à fait possible en HTML5, la réalité augmentée, la boussole, le gyroscope, la visi-conférence, … sont encore des technologies réservées aux applications natives qui ont, de ce fait, encore pas quelques années de gloire devant elles.

Source :

http://cloudy-techs.com/blog/?p=3

http://blog.artenet.fr/2011/03/17/les-applications-html-5-pour-smartphones-webapp/

IMS : Ip Multimedia System par un exemple

Nous allons présenter ici un exemple de l’IMS, nous développerons cette notion dans des articles techniques

IMS : IP Multimedia System

L’IMS (IP Multimédia System)  permet de disposer d’une plateforme unique capable de gérer un grand nombre d’applications multimédia (dont la voix sur IP) avec une très bonne
qualité de service sur les réseaux téléphonie (commutation de circuits nommé CS – Circuit Switching) et de paquets (nommé Packet Switching). Dit autrement, l’IMS fournit une couche intermédiaire au cœur des réseaux pour passer du mode appel classique (circuit) au mode session (paquet).

Ainsi, l’IMS est l’architecture de référence pour les réseaux convergents fixe/mobile, quel que soit le type de réseau d’accès : Cela permet d’utiliser une application multimédia quel que soit le service, n’importe où, n’importe quand, sur n’importe quel terminal exploitant un réseau de communication (GPRS, ADSL, 3G ou 4G). Ceci permet d’ouvrir plusieurs sessions au cours d’une même communication. De là, de multiples scénarios sont possibles.

Par exemple, Tom est au travail, il utilise un smartphone professionnel sur lequel il a synchronisé plusieurs carnets d’adresses, son carnet professionnel et personnel. Bien qu’utilisant son smartphone pour son travail, TOM s’est déconnecté du cercle familial. Sa sœur, qui souhaite l’appeler voit qu’il est absent. Elle décide donc de lui envoyer un message vocal . Tom reçoit un mail contenant comme pièce jointe, le message vocal de sa sœur (Messagerie Unifiée). Au travail, TOM informe son collègue  BILL qu’il souhaite être contacté pour discuter d’un projet. Bill qui est disponible peut l’appeler immédiatement.

Quittant son travail pour aller chez lui, Tom reste accessible à tout moment grâce à la 3G. Chez lui la couverture est assurée par le WIMAX, l’ADSL ou une FemtoCell 4G. Chez lui, Tom change son statut pour apparaître déconnecté au travail, et connecté pour sa famille.

En se promenant, TOM recoit un email avec une vidéo à télécharger. Il récupère celle-ci via un accès public WiFi. Il regarde la vidéo sur son smartphone, et en arrivant chez lui, il regarde la fin de la vidéo sur sa télévision. Pendant la séance, il reçoit un message de sa femme en bas de l’écran lui demandant de la rappeler. Grâce à sa télécommande, Tom rappelle aussitôt sa femme sur le numéro qui s’est affiché sur la télévision. Peu de temps après, Tom reçoit un appel d’urgence, de sa mère qui est tombée.

L’IMS et l’IPTV peuvent ainsi permettre la synchronisation de plusieurs vecteurs de communications.

Voici une petite vidéo expliquant tout cela.

 

TEST

FIN TEST