NGN – Première évolution du réseau pour préparer l’IMS

NGN : Next Generation Network

Le réseau téléphonique a connu une première modernisation dans les années 1980 avec la numérisation du cœur réseau et l’ouverture de service à valeur ajoutée (RNIS). L’accès téléphonique s’est ouvert à la Data (X.25 avec des applications via la Minitel, les transactions bancaires, Frame Relay, ATM, …).

Depuis quelques années, le transport de la DATA sur le réseau fixe dépasse le volume de trafic téléphonique. Pour les opérateurs, la rentabilité de leurs services  ne peut plus être assurée par l’accès et le transport seul. Ainsi, l’opérateur doit se diversifier en proposant d’autres services à valeur ajoutée, services qu’ils pourront priorisés dans leur transport. Cet axe est considéré comme potentiellement rentable pour favoriser certains contenus notamment si des critères de choix doivent être pris en compte lors de la saturation du réseau.

Le réseau téléphonique utilise une technique de multiplexage dans le temps permettant d’offrir des canaux à 64kbps en commutation de circuit, idéal et optimisé pour la voix. L’accès à des serveurs pour des services autres que la voix (Conférénces vidéos, chat, …) nécessite plus de bande et surtout, la transmission sporadique de données permet une meilleure utilisation des équipements actifs du réseau. En effet, alors que la voix empreinte des faisceaux réservés pendant toute la durée de l’appel, pour permettre un plus grand nombre de connexion il est préférable de partager les équipements entre les différentes connexions, ce qui est réalisé notamment par les routeurs (et un buffer). Cela permet non seulement d’augmenter le nombre de flux à transmettre, mais de manière dynamique, il est aussi possible de transmettre des données à des débits différents (émission sporadique).

Pour arriver à une meilleure gestion du réseau et surtout pour permettre l’arrivée de nouveaux services multimédias, le réseau téléphonique migre progressivement à un réseau tout ip.

Evolution graduelle du réseau téléphonique.

Les abonnés sont raccordés au réseau téléphonique commuté sur un équipement nommé CAA (Commutateur à Autonomie d’Acheminement) . Il s’agit d’un commutateur de classe 5 relié à d’autres commutateurs de transit, dit de classe 4, pour permettre les appels régionaux et nationaux.

La première évolution du réseau concerne la signalisation. Il faut comprendre les réseaux téléphoniques comme un réseau à deux niveaux de transport : Le transport de la voix (information) par un procédé de commutation de circuit et le transport de la signalisation par un procédé de commutation de paquet. La signalisation permet par exemple d’informer le CAA qu’un appel sera effectué vers un autre CAA et de mettre en place les commutateurs pour assurer l’appel. Lorsque les deux abonnés sont mis en relation (signalisation), ils peuvent communiquer (transport de la voix). La signalisation n’a plus d’intérêt hormis le fait de libérer les commutateurs en fin d’appel.

Lors de la modernisation du réseau téléphonique en réseau numérique, la signalisation était assurée par le protocole SS7. Ce protocole a migré vers un protocole IP nommé SIGTRAN.

Pour assurer un réseau tout ip, La  transmission de la voix doit elle aussi emprunter le même mode de communication, à savoir un routage en mode paquet. La modernisation vers le tout IP du réseau s’effectue en deux étapes :

  • d’abord le NGN de classe 4 pour permettre le passage de la voix en mode paquet dans le cœur réseau de l’opérateur (commutateur de transit), simulant ainsi la commutation de la voix en mode circuit pour le CAA.
  • NGN de classe 5 permettant  l’émulation la voix en mode paquet sur l’accès réseau (CAA). L’intérêt principal du NGN de classe 5 est de permettre la voix sur le SDSL (ou l’ADSL).

Une fois structurée en mode paquet, le NGN multimédia permet d’offrir des services multimédias (messagerie vocale, conférence audio, ring back tone voix/vidéo,…) aux usagers (disposant d’un terminal IP multimédia). L’ouverture du réseau est donc prête à supporter les services à valeur ajouté.

 

IMS – Ip Multimedia System en quelques mots

IMS ou IP Multimedia System est une architecture réseau destinée à délivrer les services basés sur le protocole IP aux utilisateurs mobiles. Le concept d’IMS est de permettre la mutualisation de plusieurs média, plusieurs points d’accès et plusieurs mode de communication dans un seul réseau, permettant ainsi à l’utilisateur final de profiter simultanément de la voix, de la data et des sessions multimédias.

La technologie IP est une technologie dite de Best Effort, c’est à dire faisant du mieux pour transporter la data vers les utilisateurs finaux. Il n’y a donc aucune garantie de réservation de bande passante,  de délai de connexion ce qui contraint fortement les applications de contenues multimédias comme la conversation, la visio, la vidéo, .. (au niveau de la couche IP, mais il est possible de mettre en place des protocoles de réservations de ressources comme le protocole RSVP, IntServ, DiffServ, …)

IMS est une architecture indépendante de l’accès physique, et par conséquent le service est délivré quelque soit le terminal (téléphone mobile, PC via ADSL ou FO, …) ce qui permet une convergence des accès. De plus, les services sont accessibles à l’utilisateur même en cas de mobilté, de roaming, .

L’IMS est développé autour du SIP, Session Initial Protocol. Le SIP est le protocole de signalisation, c’est lui qui gère les connexions et les types de communications (services) : C’est le mécanisme de signalisation qui contrôle tout le trafic, permettant aux différentes entités du réseau de communiquer entre-elles, d’établir et de négocier des sessions multimédias (contextes).

L’IMS est donc le réseau incontournable qui permettra à la 4G (LTE) de bénéficier de toutes ses fonctionnalités, notamment de la voix. L’IMS s’appuyant sur le protocole SIP est une des raisons qui explique l’arrêt du H.323 pour la gestion de la connexion des appels en mode paquet, protocole encore fortement utilisé par l’opérateur historique : France Télécom.

Nous présenterons dans un autre article l’architecture de l’IMS, ce qui nous permettra d’aller un peu plus loin dans la technique.

 

Réduction de la consommation de puissance des équipements 4G

Si l’utilisateur est préoccupé par l’autonomie de sa batterie, les opérateurs (et les équipementiers) cherchent quant à eux à réduire le cout de fonctionnement (OPEX) des équipements actifs du réseau.

En janvier, j’avais proposé un projet européen (FP7 – ICT) une thématique consistant à minimiser la puissance totale des stations de bases en préservant la qualité de service de chaque connexion (QoS) via des techniques d’agrégations de porteuses et en améliorant la gestion du réseau (SON – Self Optimization Network). Ce projet n’a pas été retenu, à l’inverse du projet EARTH ( Energy Aware Radio and neTwork tecHnologies) proposé par Alcatel Lucent sur les fonds du programme de recherche européenne (financement FP7).

L’idée s’appuie également sur une gestion centralisée des communications (SON) puisque l’objectif est d’« adopter une approche nouvelle pour analyser l’efficacité énergétique des réseaux mobiles en considérant le système dans son intégralité au lieu de se concentrer sur des éléments distincts du réseau.

L’organisme de normalisation 3GPP qui définit les protocoles de la 3G et de la 4G avait également mis en place des propositions pour réduire le bilan carbone, connu sous le nom 3GPP Green Activities – ESM Energy Saving Management. Les objectifs définies dans les releases 8 – 9 sont

  • Réduction de la consommation des équipements en optimisant leur conception (hardware sobre, software intelligent), réduction de climatisation
  • Utilisation de SON pour optimiser la couverture en fonction des besoins des utilisateurs. Réduction de puissance, mise en veille de cellule coordonnées par le réseau
  • 30 à 70% de réduction de consommation globale des e-nodeB

La réduction des coût peut aussi passer par un accord entre les opérateurs pour partager leur infrastructure, soit uniquement l’alimentation des antennes, soit la station de base (eNb). Cette approche a récemment été proposée par Orange/FT mais pour l’instant n’a pas eu d’échos chez les autres opérateurs. Interrogé par l’Express Stéphane Richard, p-dg de FT Orange explique : « Nous partageons déjà notre réseau avec d’autres opérateurs en Pologne et en Grande-Bretagne et, bientôt, en Roumanie et en Espagne. Nous sommes prêts à le faire en France avec SFR et/ou Bouygues dans la 4G ».

 

LG Optimus LTE2 l’autre concurrent coréen du Samsung S3

Silencieux pendant que Samsung créait son Buzz, LG autre équipementier coréen vient de surprendre en annonçant prochainement à la vente le LG Optimus LTE2

Celui-ci surprend sur plusieurs aspects techniques :

  • LG optimus LTE2  est équipé d’un  processeur double cœurs du fondeur Qualcomm  (Snapdragon S4 MSM8960) et donc compatible LTE.
  • Une RAM de 2 Go, premier smartphone à être équipé d’une telle RAM.
  • Une batterie de 2150 mAh permettant une bien meilleure autonomie que le S3 et que le précédent LG Optimus LTE
  • Un écran True HD IPS (1280 x 720 pixels) qui fera 4.7″
  • Le smartphone est rechargeable sans fil
  • Dimension : 69.5 x 134.7 x 8.9 millimetres
  • Poid : 140 g

Il s’agit donc du premier smartphone avec autant de RAM,

Niveau OS, il fonctionne également sous Ice Cream Sandwich. Pour le prix, on s’attend à un cout de 649 euros.

SIII Quatre coeurs n’est pas 4G

L’effet d’annonce étant passé, les opérateurs annoncent dorénavant la commercialisation du Samsung S3 pour le 29 mai.

Le premier à twitter sur le sujet est SFR, suivi ensuite de Bouygues. On trouve des informations sur le site d’Orange dans les actualités, quelques informations sur des sites comportant le nom free mais rien d’officiel pour l’instant de la part de l’opérateur, enfin nul doute quant à sa commercialisation parmi tous les opérateurs au prix annoncé de 649 euros sans abonnement. Ce qui est surprenant, le prix en pré-vente sur Amazon.de (en Allemagne) est affiché à 599 euros. Avec un abonnement de 24 mois (forfait 3h + data 2 Go),une remise de 100 euros, on peut s’attendre à des prix voisins de 150 à 200 euros.

 

Parmi les mises en garde dans les articles précedents, après avoir alimenté le blog de plusieurs articles, il s’avère que le S3 quatre coeurs n’est pas 4G. Par contre, je n’ai à ce jour aucune explications sur l’incompatibilité d’un quatre coeur et de la 4G. Si quelqu’un à des réponses, je suis preneur et curieux.

 

 

 

Présentation du Samsung S3

A 19h à Londres, devant plus de 2000 journalistes, JK Shin, responsable mobile de Samsung prend la parole et présente le dernier smartphone de la marque, le Samsung SIII.

Beaucoup d’informations avaient déjà été publiées en amont :

  • Un quatre coeur (mais suivons quand même l’histoire du double coeur)
  • Fonctionne en 3G et 4G dans les pays ou celle-ci est commercialisée cependant attention, on lit sur le site suivant http://www.samsung-galaxys3.fr/p/caracteristiques-galaxy-s3.html : Réseau : HSPA+ (21 Mbps) en Europe et 4G LTE aux Etats-Unis. Sur le site officiel, Samsung indique LTE dans certains pays. Cela reste vague.
  • Un écran plus large que le S2 (4,8 pouces), superAmoled avec une résolution 720×1280
  • Une caméra à 8 Mpx (et non 12 Mpx)
  • Un poid de 133 g
  • Une épaisseur de 8,6mm
  • Disponible en bleu et en blanc
  • Batterie de 2100 mAh
  • Un prix de 649 euros et non 599 euros

Pas de nouveauté alors? L’atout du Samsung S3 est dans ces applications.

  • Une application vocale nommée S-Voice est l’équivalent de SIRI d’Apple. L’appareil est donc capable de répondre à la question ‘dois je prendre un parapluie’ mais va au delà par l’ouverture d’applications commandée par la voix comme « Je veux faire une vidéo » (à vérifier néanmoins que le smartphone comprend le français ou non), déclencher des photos (en rafale, instantanée, …) et composer un numéro
  • Automatic call est une application qui permet au téléphone de numéroter automatiquement un numéro (choisi via S-voice par exemple) lorsqu’on approche le téléphone de l’oreille
  • Smart Stay : Détection occulaire qui permet de savoir si l’utilisateur regarde l’écran ou pas. Si l’utilisateur ne regarde pas l’écran du smartphone, celui-ci est en veille permettant ainsi d’améliorer la batterie du téléphone.
  • S-Beam : NFC et Wi-Fi pour un partage de fichier. En NFC il suffir de sélectionner une photo et de coller la coque d’un autre S3 pour récupérer la photo
  • Partage de photo/vidéo sur un téléviseur Samsung
  • Des applications comme S-Health pour connaitre votre tension et le suivi du taux de glucose, le service Music Hub vous permettant de bénéficier de millions de chansons.

Il faut attendre le 29 mai pour le voir en France.

Samsung SIII : Le quadcore sera t’il compatible avec la 4G?

Ce soir sera dévoilé le dernier smartphone SAMSUNG SIII avec un processeur 4 coeurs Exynos 4412. Pourtant, au regard des articles et notamment du dernier post, on trouve un autre processeur, le double coeur Exynos 4212.

A priori, il serait logique que le coréen présente uniquement le Samsung SIII quad core, celui qui présente les meilleures caractéristiques, mais le double coeur existerait bien et serait destiné pour le marché ou la 4G est déjà commercialisée. En effet, il semblerait que le Quad Core ne soit pas compatible avec le modem LTE, et que contrairement à Qualcomm, Samsung n’a pas encore réussi à intégrer le modem LTE dans son processeur.

Cette hypothèse est tout à fait plausible, rappelons en effet que la version globale du HTC One X tourne sous Nvidia Tegra 3 (quadruple coeur) mais que la version nord-américaine embarque un chipset Qualcomm Snapdragon S4 (double coeur).

Ce soir, nous devrons lire entre les lignes pour bien comprendre ce que nous propose Samsung et ne pas tomber dans la même erreur que pour l’IPAD4.

 

Galaxy S3 avant l’annonce officielle du 3 mai 2012 à Londres

Quelques informations dévoilées sur le S3 un jour avant sa sortie dont le nom de code est Samsung GT-I9300.

Le Galaxy S3 sera plus volumineux que le Galaxy S2, la taille indiquée dans un précédent post se confirme : il s’agiratit d’un écran de 4.7 pouces voir 4.8 pouces. Il ne s’agit plus d’une rumeur, puisque la protection d’écran a été dévoilée avant l’heure pour le Samsung Galaxy S3. Le design de la coque renseigne également sur un bord plus arrondi.

Au niveau des caractéristiques techniques, la encore les précédentes rumeurs se confirment :

  • un appareil photo de 12 Mégapixels
  • un écran 4″7 ou  4″8 HD avec une résolution 720*1280
  • Un processeur Exynos

L’ambiguité est la présence d’un processeur doubles coeurs (Exynos 4212) ou quatre coeurs (Exynos 4412). A priori, ce sera bien l’Exynos 4412,  basé sur l’architecture ARM Cortex-A9 la gravure de ce nouveau Soc est plus (32nm contre 45nm pour le 4210 du SGS2) économe en énergie (20%). La puce graphique Mali-400 cadencée à une fréquence de 400Mhz associée au processeur Exynos 4412 devrait supporter nativement la lecture et l’enregistrement de vidéo en Full HD 1080p à 30 images par seconde ainsi que le support de la 3D stéréoscopique.

  Des tests comparatifs sur les performances des processeurs one aussi été dévoilés par Samsung :

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Concernant l’OS, pas de surprise, il s’agit évidemment del’ Android 4.0.4 Ice Cream Sandwich. 

Le prix est aussi connu, celui-ci est en avant-vente en Allemagne (599 euros), ou chez Expansys pour la France.

 

RDV à 19h (comme c’était le cas pour la présentation du nouvel IPAD), mais ou? L’application Samsung Unpack 2012 nous guide jusqu’à Earls’ court  Exhibition center mais je n’ai pas vu de réservation publique sur le site d’Earls’ Court.

Les prévisions de déploiement de Bouygues Télécom

Après avoir annoncé le 22 mars le déployement de la 4G, Jean Paul Arzel, directeur réseau de l’opérateur Bouygues Telecom nous dévoile maintenant le planning de la mise en place du réseau : L’objectif est de favoriser les villes de plus de 400 000 habitants (mince, il n’y a que 30 000 habitants à Chatellerault), avec un pilote sur Lyon dès juin pour 300 utilisateurs. L’échantillon sera constitué d’utilisateurs grand public, professionnels, de VIP et d’entreprises, auxquels ils mettront à disposition des tablettes et hotspot LTE wifi.

Les premiers tests sur Lyon a permis de montrer la possibilité d’atteindre des débits descendants de 92 Mbit/s et de 35 Mbit/s en montant avec une latence de 40 ms (proche de l’ADSL).

En 2013, 5000 sites devraient être équipés en 4G, ce qui permettra de couvrir les principales agglomérations sur l’ensemble du territoire. Après 2014, le déploiement suivra au minimum les obligations légales imposées par l’obtention de la licence [les opérateurs devront desservir 98 % de la population française d’ici à 12 ans et 99,6 % d’ici à 15 ans pour le 800 MHz, et 75 % de la population d’ici à 12 ans pour le 2,6 GHz]. Cela implique plusieurs centaines de millions d’euros par an sachant que Bouygues annonce 1,5 milliard d’investissements en 2012, y compris avec le coût de la licence.

Ce cout s’explique par un renouvellement matériel, à travers des changements apportés aux équipements radio, avec de nouveaux équipements bande base, de changer les antennes, de mettre à niveau les solutions de transmission pour monter en débit, et de changer le cœur de réseau. L’ensemble est normalisé, à travers des solutions fournies par les équipementiers. Ce qui permet d’exploiter différents équipements de différents fournisseurs (Ericsson va fournir nos équipements radio pour 3 régions, et les trois autres le seront par Huawei)

Quel est l’intérêt du LTE, selon Jean Paul Arzel

Pour l’entreprise, le LTE apporte avant tout du confort : télécharger les e-mails et surfer plus vite, envoyer des documents plus rapidement, principalement. On peut aussi envisager l’arrivée de nouveaux services comme la vidéo et le gaming en réseau, impossible aujourd’hui à cause de la latence en 3G. Le Cloud va également tirer parti du LTE avec les applications en temps réel.

Est-ce que le LTE concurrencera la 3G à 42 Mbit ? Non car la 4G est complémentaire. Le 42 Mbits permet d’augmenter les débits sans attendre le LTE. De plus, on mutualise les investissements entre le 42 Mbits et la 4G, notamment au niveau des parties transmission du réseau. Donc, cela reste complémentaire. Mais à termes, le LTE s’imposera. Le LTE data permettra d’absorber la croissance sans libérer la 3G à court terme, en tout cas pas avant les 3-4 ans qui viennent. Il faudra attendre le renouvellement des terminaux pour cela.

Quant à la 2G, on la voit encore pour au-delà de 2020 car beaucoup de terminaux, français et itinérants, ainsi que les objets communicants, exploitent toujours la 2G sur les bandes 900 et 1800 MHz. Mais il existe effectivement une opportunité de récupérer une partie du spectre pour le LTE 1800 MHz bien que les fréquences ne soient pas encore attribuées au LTE (qui se limite pour le moment au 800 et 2600 MHz), ce qui nécessitera petit à petit une ré-allocation du spectre. En revanche, il n’y a pas de LTE pour le 900 MHz.

La 4G est un réseau IP favorisant la Data. Bouygues Télécom passera t’il à la VoIP?

La LTE adresse avant tout le trafic data avec la partie voix prévue pour la fin année. Dans un premier temps, on exploitera la technologie circuit-switched fallback (CSFB), qui fait un retour de la voix sur le réseau 2G/3G. La VoLTE (voix sur LTE), où la voix est entièrement supportée sur le réseau LTE, est attendue pour 2014, éventuellement avant selon la compatibilité des terminaux. En soi, la voix consomme peu de bande passante, 13 Kbits. Le fait de passer de la voix 2G/3G au VoLTE permettra notamment de décharger la 2G/3G et récupérer les fréquences 1800 MHz

 

Congrès Society of Automotive Engineer (SAE)

General Motor et l’opérateur Verizon ont démontré l’apport du LTE dans l’électronique automobile.

C’est au cours du congrès mondial de la Society of Automotive Engineer(SAE à ne pas confondre avec System Architecture Evolution, dénomination du coeur réseau du LTE) que GM a équipe une Chevrolet d’un équipement terminal connecté au réseau LTE.

A quoi peut servir une connexion haut débit dans un véhicule?

  1. Cela permet de récupérer toutes sortes de médias d’Internet sur les écrans équipant sièges arrières (vidéos, appel vidéo; …). Grâce à l’écran de contrôle à l’avant, le conducteur peut démarrer/arrêter des applications sur les écrans arrières, mettre en pause, régler le volume, …
  2. Via l’écran principal du conducteur, le véhicule peut aussi être contrôlé via des applications comme l’ouverture automatique de la porte du garage, l’allumage des phares, …
  3. Aide à la navigation et recherche des stations smart-grid pour recharger le véhicule électrique
  4. Video surveillance

Voici une vidéo résumant cela.

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