Les services : VAS qui profitent à Google et Apple

Dans un de mes premiers articles, j’expliquais l’explosion du trafic data et de ce fait un déséquilibrage entre la source de revenu des opérateurs (Voix) et les dépenses liées à la mise en place et à l’exploitation de l’infrastructure réseau (Data).

La voix représente aujourd’hui que 20% du trafic, la data 80%. La voix, les SMS et les MMS sont facturés par l’opérateur, lequel possède le service de facturation (Billing), mais les opérateurs n’ont pas l’exclusivité sur les services payants vendus par les Markets des entreprises comme Microsoft, Apple, Android, …

De ce fait, le marché est maintenant dominé par les services, mais pour profiter des services, il faut une infrastructure réseau stable (Bonne qualité, débit, latence, …). La difficulté est la suivante : Les opérateurs ont en charge le réseau, les société de services profitent du réseau et s’accaparent le marché.

 Une solution : Les opérateurs factureront le client ou directement impacteront un pourcentage au CA des sociétés de services pour garantir le réseau (Débit, latence, voire prioriser les flux). On peut ainsi imaginer des accords entre un opérateur et une société de service, définissant un pourcentage de revenu vers l’opérateur pour chaque service vendu. En échange, l’opérateur garanti un bon trafic voire priorise ses flux vers les utilisateurs ayant souscrit les services de la société.

 Je vous renvoie vers l’article d’Olivier Chicheportiche publié sur ZDnet France:

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Débat – La data représente désormais 80% du trafic des opérateurs mais seulement 20% de leurs revenus. Cherchez l’erreur. De nouvelles pratiques tarifaires devront être mises en place, impactant mécaniquement la Neutralité du Net.

Montpellier – Le pire cauchemar des opérateurs est-il en train de devenir réalité ? Sont-ils en train de se transformer en bêtes tuyaux à peine valorisées ? Cette perspective angoisse les géants du secteur qui ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme lors du DigiWorld de l’Idate qui se tient cette semaine à Montpellier.

Il faut dire que le transfert de valeurs est patent. A part l’infrastructure réseau, les opérateurs perdent la main sur les domaines à forte valeur ajoutée qu’ils contrôlaient jalousement depuis des années : les plates-formes (de facturation par exemple avec iTunes ou logicielles avec iOS et Android), et les services (Skype, Viber, What’s App et les autres).

« Sans nos réseaux, les smartphones sont de jolis presse-papier »

Depuis quelques années, la situation empire, selon eux. « Apple et Google exercent un contrôle de plus en plus de la chaîne de valeurs, ils équiperont 60 à 80% des smartphones en circulation en 2015″, s’alarme Michel Combes, patron Europe de Vodafone.

« Le danger, qu’ils priorisent, qu’ils créent de nouveaux modèles économiques et commerciaux captifs qui viendront assécher la capacité d’investissements des opérateurs. Or, sans réseaux, les smartphones sont de jolis presse-papier », poursuit le CEO.

Un constat évidemment partagé par Jean-Bernard Lévy, P-DG de Vivendi (SFR notamment) : « Nous devons investir toujours plus, or la charge du trafic ne peut plus être supportée par nous seuls. Les services ‘over the top’ doivent participer à l’effort car ils sont les premiers à bénéficier des réseaux. Et il faut ajouter la fébrilité taxatrice, voire castratrice du gouvernement qui pèse sur notre capacité à investir. Ces décisions sont nuisibles pour la croissance en France et en Europe ».

« La fébrilité taxatrice, voire castratrice du gouvernement »

Ce transfert de valeurs impacte directement le modèle économique des opérateurs. Si la data représente désormais 80% du trafic, il génère seulement 20% des revenus (contre 80% pour la voix qui génère donc 20% du trafic). Cherchez l’erreur.

Michel Combes en appelle donc aux autorités de régulation. « Aux régulateurs d’être aussi attentifs au respect de la concurrence et aux menaces de concentration pour les acteurs du Web que pour nous ! », tonne-t-il.

Une approche que les géants du Web pourront percevoir comme simpliste même s’il est vrai qu’ils ne participent quasiment pas aux financement des réseaux qu’ils utilisent. D’ailleurs, les opérateurs ont compris depuis quelque temps qu’ils devaient réagir. Mais le font-ils dans le bon sens ?

On pourra s’interroger sur leur volonté de relancer des services maison concurrents des applications stars des géants du Web. Cela n’a jamais marché, pourtant Michel Combes y croit. « Nous apportons l’interopérabilité entre les OS, c’est une valeur ajoutée pour l’utilisateur », avance-t-il.

« La Neutralité, un concept sympathique mais qui privilégient ceux qui investissent peu »

On peut également s’interroger sur l’initiative WAC, sorte de portail commun multi-opérateurs et fabricants, interopérable et censé concurrencer les magasins d’applications des Apple et autres Google. Annoncé il y a presque deux ans, WAC (pour Wholesale Applications Community) tarde à devenir une réalité.

Les opérateurs devront innover pour de bon avec de vrais services qui permettent de se démarquer. Mais surtout, le gros du rattrapage se fera par les tarifs. « La donnée c’est l’avenir de notre industrie, son prix doit refléter les investissements dans le réseau et le spectre », souligne Michel Combes.

Traduction : les plans de facturation différenciés vont devenir la norme. Elles ne reposeront pas seulement sur le volume mais surtout sur la qualité de service, l’expérience client, les
services.

Des approches tarifaires différenciées selon la qualité de service

Une chose est sûre, dans les prochains mois, les prochaines années, les opérateurs proposeront des forfaits basiques qui ne permettront que de surfer ou de relever ses mails.

Pour la vidéo et la musique en streaming, pour la garantie de vitesse aux heures de pointe, pour le débit : il faudra payer le prix fort. La sauvegarde des finances de nos chers opérateurs est à ce prix.

Reste que cette approche tarifaire aura fatalement une incidence sur la Neutralité du Net avec un Web ‘best effort’ ouvert et gratuit et des services managés payants. Mais cette perspective ne semble pas choquer outre-mesure chez les opérateurs.

« La Neutralité est un concept sympathique mais qui privilégie les grands acteurs mondialisés qui investissent peu », indique Jean-Bernard Lévy qui annonce ainsi clairement la couleur.

Galaxy Nexus

La collaboration entre Samsung et Google se concrétisera par la vente du Galaxy Nexus  le 19 octobre (nouveau nom remplacant le Nexus Prime).

Evidemment, ce smartphone fonctionnera sour l’OS Android 4.0 Ice Cream Sandwich. Nous en avions déjà parlé dans un précédent article, car le smartphone devait sortir le 11 octobre. Le retard de lancement est officiellement justifié par le décès de Steve Jobs, mais officieusement, des soucis de brevets pourraient être la raison de ce retard (Oracle attaque Google): La firme de Larry Ellison a annoncé qu’elle engageait des poursuites contre le géant de Mountain View qu’elle accuse d’avoir violé plusieurs brevets Java avec son système d’exploitation Android.

Les caractéristiques de l’appareil  ont déjà été décrites dans l’article du 20 septembre : écran Super AMOLED de 4,65 pouces, processeur TI OMAP 4 dual-core à 1,2 Ghz, 1 Go de RAM, 32 Go de stockage, support de la 4G/LTE et intégration du NFC.

Une batterie de 2050mAh permettrait de pouvoir laisser une autonomie appréciable au Nexus Prime, le tout dans un boitier de 9mm d’épaisseur. Néanmoins, n’oublions pas que l’utilisation du LTE conduit à une consommation plus importante.

Samsung S III, le mobile 4G compatible LTE

Quelques fuites sur le GS3

Après avoir vendu plus de 10 millions de smartphones Samsung SII, le constructeur dévoile (encore une fuite) son smartphone S III. L’objectif étant évidemment de battre le record de vente de son prédécesseur, en dévoilant des caractéristiques techniques encore plus évoluées :

  • Un processeur Samsung Exynos 4212 cadencé à 1,8 GHz
  • 2 Go de RAM
  • Ecran de 4,6 pouces, evidemment équipé de la technologie super Amoled
  • Une connectique NFC
  • Un accès au LTE

Ce smartphone est prévu pour février 2012 (au MWC), il fonctionnerait sous Android 4 Ice Cream Sandwich, comme le Google Nexus Prime (appelons le dorénavant le Samsung Nexus).

Des photos circulent sur le net (cf. site phandroid), mais elles ne
correspondent pas au Samsung Galaxy S3. Il s’agit en fait d’un autre produit du constructeur, probablement le Samsung Wave 3. Pourquoi cette affirmation? D’une part la ressemblance est flagrante, mais surtout, les dimensions de l’appareil sont identiques au Wave 3 (les mêmes proportions).

Hasard du calendrier, Apple propose le téléchargement de la version ios5 sur itunes, de quoi ramener l’attention des internautes vers la société. Concernant l’IOS5, il est possible que vous rencontriez des erreurs d’installation, il faut dans ce cas recommencer, le site est actuellement en pleine charge…

ARCEP défini les bandes allouées aux opérateurs LTE dans la bande de 2.6GHz

Décision ARCEP

 Dans un précédent article, L’ARCEP communiquait l’attributiondes lots de fréquences aux 4 opérateurs Bouygues, Free, Orange, SFR. 

Mardi 11 octobre, l’ARCEP publiait sur son site des informations pratiques sur l’attribution de ces lots pour une durée de 20 ans :

Down : 2500 MHz Down : 2515 MHz Down : 2535 MHz Down : 2570 MHz
Up : 2620 MHz Up : 2635 MHz Up : 2655 MHz Up : 2690MHz
SFR Orange Bouygues Free

 Soit 15 MHz de bande pour SFR, 20 MHz pour Orange, 15 MHz pour Bouygues et 20 MHz pour Free.

Il s’agit de l’attribution pour le lot à 2.6GHz en mode Duplexage de Fréquence nommée FDD-LTE, car les communications entre le mobile et la station de base peuvent être réalisée en même temps (simultanée) sur deux fréquences différentes. Une fréquence sur le front descendant (Down entre la Node B et le mobile) et une fréquence sur la voie montante (Up entre le mobile et la Node B).

 En FDD-LTE, l’écart fréquentiel aussi nommé Duplex fréquentiel est de 120 MHz. Cela signifie que si le mobile transmet un signal avec la Node B à la fréquence de 2510 MHz alors la Node B répond au mobile à la fréquence de 2630 MHz.

 Cette couverture se fera progressivement au niveau national, d’un point de vue économique les opérateurs commenceront par couvrir les zones denses, mais avec une contrainte sur la libération des fréquences dans les régions de France :

Dates de Disponibilité Région Dates de Disponibilité Région
1er octobre 2011 Rhônes-Alpes 1er janvier 2013 Franche-Comté
1er novembre 2011 Midi-Pyrénées 1er mai 2013 Centre
1er janvier 2012 Languedoc-Roussillon 1er Juillet 2013 Limousin
1er mars 2012 Basse-Normandie 1er septembre 2013 Auvergne
1er mai 2012 Pays de la Loire 1er novembre 2013 Bretagne
1er septembre 2012 Aquitaine 1er janvier 2014 Bourgogne
1er novembre 2012 Poitou-Charentes 1er mars 2014 Corse

 Si votre région n’est pas dans ce tableau, cela signifie que les fréquences sont disponibles.

Une autre contrainte, concernant le déployement de la 4G (en fait le LTE) est imposée aux opérateurs :

Date T0+4 ans T0+8 ans T0+12 ans
Proportion de la population couverte   25%   60%   75%
  T0 : date d’attribution de   la fréquence

 Au sujet de la qualité du réseau, l’Autorité de régulation des télécoms note les obligations suivantes :

  • Vitesse minimale de téléchargement : 60 Mbps
  • Taux de réussite minimale dans la zone de couverture : 95
  • Réseau disponible 24h/24, « notamment aux heures chargées »

Le WIMAX ou le LTE 3,5 GHZ

WIMAX

Le WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) a été standardisé en 2002 sous le nom 802.16 (nom du groupe de travailI EEE qui a défini le standard) et son objectif était de couvrir en haut débit les zones blanches Française (débit théorique de 70 Mbit/s et une zone de couverture de 50 km).  En 2005, plusieurs nouveaux opérateurs ont acquis des licences WiMax en France à 3,5GHZ, comme Altitude Télécom, Bolloré, TDF et Iliad.

Aujourd’hui, Bolloré Télécom, Completel et Iliad sont les trois principaux acteurs (Bolloré Télécom a racheté 8 licences à TDF), Completel a quant à lui racheté Altitude Telecom, permettant ainsi soit d’offrir une arrivée en Fibre Optique (donc très haut débit) sur un accès WiMAX (BLR Boucle Locale Radio aussi nommée BackHaul), soit de proposer à ses clients une alternative à la Fibre Optique et permettant ainsi une couverture haut-débit vers les particuliers.

WiMax_Backhaul.gif

 Les objectifs du WiMAX étant d’apporter un accès à Internet en haut débit sur une zone géographique étendue, des Modems Box ont été commercialisées par Altitude Télécom en 2009 sous le nom de WiBOX. Aujourd’hui, on compte environ 10 000 abonnés dans les zones rurales, mais l’ARCEP a déploré en Juin 2011 un manque d’engagement des opérateurs. L’ARCEP, qui examine le cas de l’opérateur  depuis juillet, pourrait ordonner une mise en demeure à Bolloré Télécom pour manquement au respect de ses engagements : En 2008, Bolloré Telecom s’était alors engagé à investir un milliard d’euros pour accélérer le déploiement de ses infrastructures dans l’Hexagone.

Mais les émetteurs, qui devaient se compter par milliers à l’horizon 2011, ne sont guère que 200 à l’heure actuelle.

L’Arcep pourrait ainsi infliger à Bolloré Télécom une sévère punition pour manquement à ses engagements et le priver de ses 22 licences qu’il a récupérées progressivement au niveau national.

Pourtant le WIMAX est l’un des réseaux d’accès développé comme solution 4G aux Etats Unis. L’opérateur Américain Sprint ayant opté pour cette technologie et transforme chaque grande ville en un gigantesque hotspot.

En France, le WiMAX n’a pas connu un fort déployement, et Bolloré Telecom s’en défend par un abandon de cette technologie par les grands équipementiers et constructeurs de smartphone.

Le WiMAX est arrivé trop tôt, les équipements résidentiels et mobiles n’étaient pas présent sur le marché pour commercialiser cette offre. Ainsi, le WIMAX s’est peu déployé, et l’on trouve le WiMax dans des niches comme chez EDF R&D qui a déployé sur son site de Clamart une plate-forme SmartGrid intégrant les besoins comptage, réseau et mobilité des agents d’exploitation ERDF.

 Le LTE à 3,5 GHZ

 Ouvert depuis 2008, le groupe de travail étudiant le LTE à 3,5GHz était resté quasi-inactif, en raison notamment des fortes divergences entre les acteurs qui souhaitent voir émerger du LTE dans la bande 3.5 GHz à court terme et ceux qui ne se projettent qu’à très long terme (IMTAdvanced,> 2015-2018).

Selon la synthèse réalisée par l’ARCEP, il ressort que de nombreux acteurs sont effectivement favorables à une adoption progressive de la technologie TD-LTE sur la bande des 3,5 GHz, au détriment de la nouvelle version de la norme Wimax (802.16m) :

« De nombreux acteurs notent que le TD-LTE devrait être développé ou est en cours de développement dans cette bande de fréquences. A cet égard, la plupart de ces acteurs constatent chez les industriels un désengagement du WiMAX au profit de la technologie LTE. Les performances du TD-LTE devraient être similaires à celles des technologies WiMAX 802.16m. (…) Selon deux contributeurs, les premiers terminaux TD-LTE à 3,5 GHz pourraient être disponibles en 2012. Pour trois acteurs, des équipements à la norme LTE-Advanced, évolution de la norme LTE actuelle, pourraient être disponibles à partir de 2015. »

TD-LTE.gif

 La technologie d’accès TD-LTE sera détaillé dans un autre article, en comparaison avec le FDD-LTE.

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Le WIMAX ou le LTE 3,5 GHZ:
WIMAX

 

Le WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) a été standardisé en 2 …

Iphone 4S sortira le 14 octobre?

Iphone 4S

 Les rumeurs allaient bon train pour découvrir l’Iphone 5 et au final, Apple annonce la sortie de l’Iphone 4S. Selon les articles précédents (LTE dans l’Iphone 5, vidéo sur l’Iphone 5,l’Iphone 5 sera t’il 4G), l’Iphone 5 n’est pas encore prêt pour supporter le LTE. En effet, la puce proposée couplée avec un chip LTE aurait pour incidence de réduire la taille de la batterie, donc l’autonomie de l’IPhone. Sachant de plus que la consommation d’un mobile LTE  est plus importante qu’un mobile 3G et 2G, une sortie hâtive d’un mobile 4G aura une incidence négative sur l’avis des usagers.

Par conséquent, Apple sortira le 14 octobe l’Iphone 4S, lequel sera commercialisé par les 3 opérateurs (Orange, SFR et Bouygues, en précommande).

De l’extérieur, il reprend à l’identique l’esthétique de l’iPhone 4, et se voit baptisé pour l’occasion iPhone 4S.

Les caractéristiques techniques sont améliorées, grâce à l’utilisation du processeur bicoeur A5 (celui-ci équipe l’IPAD).

Apple parle de performances deux fois supérieures à l’iPhone 4, et surtout de graphismes 7 fois plus rapides, concurrençant ainsi les Nintendo 3DS et PSP Vita du côté des jeux…

L’iPhone 4S profite également d’un nouveau capteur 8 mégapixels et d’une optique beaucoup plus lumineuse qui ouvre à F/2.4. L’Iphone 4S permet donc de réaliser des photos de bonne qualité même en faible lumière, concurrençant ainsi les appareils photos compacts.

L’élément clé est probablement un soft et une puce optimisée pour la reconnaissance vocale, nommé SIRI. C’est un véritable assistant qui s’intègre à l’iPhone 4S, et vous permet de parler en langage naturel à votre iPhone, qui vous obéira.

 http://static.lexpansion.com/medias/120/61462_apple-ceo-tim-cook-speaks-in-front-of-an-image-of-an-iphone-4s-at-apple-headquarters-in-cupertino.jpg

 (Photo récupérée sur le site de l’expansion, merci à Yohan pour ton commentaire)

 L’Iphone 5 reprendra au minimum ses caractéristiques, proposera la connexion avec le LTE et sera plus fin.

 Sortie le 14 octobre?

Samsung estime que le nouvel iPhone 4S,  viole deux de ses brevets sur la technologie des mobiles. Le groupe sud-coréen va donc déposer devant la justice une demande d’interdiction en France et en Italie. Et d’autres pays pourraient suivre, après des examens complémentaires.

La guerre entre les deux constructeurs dépassent malheureusement l’aspect technique et se fait dorénavant sur les affaires juridiques. Apple avait réussi à interdire la vente de la tablette Samsung Galasy 10.1 en Allemagne.

Sur le niveau Technique, Samsung publie un tableau comparatif entre les deux smartphones, voici le contenu du tableau. Notez bien que ce tableau est réalisé par Samsung, en mettant de coté la faiblesse de son smartphone par rapport à l’Iphone 4S

comparatif applevssamsung

Le Haut-Debit 4G est testé en Bretagne

A l’occasion du WPMC 2011 (Wireless Personnal Multimedia Communications), Images & Réseaux lance sa plateforme IMAGINLAB consacrée à la 4G LTE.

ImaginLab est une plateforme d’expérimentation du haut débit (4G) et de test pour l’implémentation de services dédiés aux réseaux fixes et mobiles.

Ce projet qui a démarré en 2007 sous le pilotage de la prestigieuse école de Télécom Bretagne (n’oublions pas que les Turbocodes ont été inventés – sur un bout de nappe en papier au restaurant selon la rumeur – par des enseignants chercheurs en 1993), réunit un certains nombre de professionnels :   Alcatel-Lucent, Orange Labs, Thomson, TDF, GIS Marsouin, Enensys, Teamcast, Devoteam, Deti, Lanestel, Pole I&R.

La plateforme ImaginLab repose sur trois plaques techniques complémentaires réparties sur Brest/Lannion et Rennes et reliées en haut débit :

  • La plaque Internet du futur, à Lannion. Elle s’appuie sur une infrastructure fixe à haut et très haut débit raccordée à un cœur de réseau en technologie IMS (IP Multimedia Subsystem).
  • La plaque haut débit sans fil, à Brest. Elle s’appuie sur une infrastructure sans fil à base de technologies hertziennes à haut débit LTE/4G (Long Term Evolution).
  • La plaque images en mobilité, à Rennes. Elle s’appuie sur une infrastructure hertzienne de diffusion de télévision numérique conforme à la norme DVB-T2.

A Brest, Alcatel Lucent avait déjà présenté en 2010 la connected car. Je remercie d’ailleurs les employés d’Alcatel pour les vidéos déposés sur Youtube qui me permettent d’illustrer ce blog (je vais m’inspirer de quelques videos pour la partie IMS).

Mais revenons à ImaginLab

« Afin de réaliser des tests performants, une centaine de foyers seront sélectionnés sur la base du volontariat. L’objectif étant d’avoir à disposition un panel de 1000 utilisateurs. »

Moi je veux bien être testeur… ah si j’habitais Brest! Mais j’ai quitté Lorient, puis Nantes puis Rennes pour venir à Poitiers…

 plus d’infos sur le blog d’ImaginLab

Iphone 5 sera t’il 4G?

Les rumeurs vont bon train pour l’Iphone 5.

 D’un coté on trouve des scripts (du code) pour le LTE et la 4G sur l’IPhone 5 , les opérateurs At&T, Sprint annonce la commercialisation de l’Iphone 5 sur le réseau 4G et d’un autre coté, on entend dire que l’IPhone 5 n’est pas équipé d’une carte d’accès au 4G. Cette annonce est apparue dans le Wall Street Journal.

Qui croire et que croire?

Nous avions aperçu dans un précédent article le design de l’Iphone5, mais qu’en est-il de ses caractéristiques ? Vous avez remarqué que dans la vidéo, rien n’est précisé sur le 4G.

 Alors ? Si a cela on rajoute la mauvaise habitude de http://laii.univ-poitiers.fr/launay/Blog_LTE/sprint_barre.jpg(rectification de Michel) d’AT&T de qualifier de réseau 4G ce qui touche au HSPA, on en perd son latin.

Donc, je contribue par un article supplémentaire à alimenter la rumeur, l’IPhone 5 sera ou ne sera pas 4G. En attendant des précisions complémentaires, le doute subsistera…

D’un coté, Apple met en avant la finesse de son iphone. La vidéo insiste d’ailleurs sur ce point là. Et pour réussir à loger l’ensemble des cartes électroniques, il n’est pas -semble t’il-envisageable d’ajouter une puce supplémentaire sans  rogner sur la batterie.

Actuellement, Apple utilise la puce Qualcomm MDM 6600 mais il semblerait que la puce MDM 9615 serait presque prète à être intégré sur la ligne de production de l’Iphone au Printemps 2012, cette puce permettra de réduire la consommation de l’Iphone pour une application LTE.

Html 5

Article repris de Pierre Fizaine(http://www.economie-numerique.net/2011/09/28/lenvolee-du-html-5/)

L’envolée du HTML 5

Par Pierre FIZAINE

L’intérêt de faire évoluer le HTML est de pouvoir programmer des pages internet encore plus agréables à visiter, plus rapide à ouvrir. Cependant, l’avantage majeur est que le HTML 5 n’a plus besoin d’utiliser d’autres composants comme Adobe Flash, Google Gears, ou Microsoft Silverlight. Le HTML5 peut, tout seul, afficher des vidéos, des extraits sonores, intégrer le drop and drag.
 L’utilisation sur mobile connait alors une évolution des plus pertinentes.

Lorsqu’une entreprise veut être présent sur Smartphones ou sur les téléphones mobiles en général, il doit avoir recours, soit à un site mobile non présentable, de qualité médiocre, soit passer par le développement d’une application.

Un site en HTML 5 sera parfaitement adapté pour un affichage mobile, et qui plus est compatible avec tous les Smartphones, il n’y a donc plus besoin de créer une application par Smartphones, ce qui se fait ressentir dans une réduction considérable des coûts de production et de rapidité de développement.

D’autres aspects sont à prendre en compte lorsque veut choisir entre un site et une application mobile :

–          L’entreprise est maître de son site et ne subit pas le contrôle permanent des plateformes d’application (Appstore, Android Market, …)

–          L’entreprise garde le contrôle de son business model et ne doit pas verser 30% de commission à Apple et 10% à Android Market à chaque achat. Cet aspect est très important pour les éditeurs de presse qui ne tarderont certainement pas à choisir le HTML5.

–          Une Web app s’installe aussi facilement via le navigateur web du Smartphone que via l’Appstore ou l’Android Market.

Une fois installé, la Web-app s’ouvre comme une application, à la différence que la Web-app s’ouvre dans le navigateur web du téléphone, cependant, cela reste quasiment transparent pour la plupart des utilisateurs.

Un exemple de site mobile en HTML5 :

m.youtube.com

Mis en place cette année, le site mobile de Youtube passe en HTML5 .

Comme vous pouvez le constater, la ressemblance avec une application est frappante, le HTML5 permettant de bénéficier de quasiment tout ce qu’on développer avec du Flash ou du Java. Vidéos,
abonnements, recherche, boite de réception. L’application est en plus cela très réactive.

 

 

Le cas de Facebook sur iPad :

Le développement de Facebook sur sur des supports autres que sur un ordinateur ou un notebook a fait couler beaucoup d’encre. L’application Facebook sur smartphones ne ressemble pas totalement à ce que l’on trouve sur le site officiel. En effet, Facebook a toujours gardé sa politique autonome, et n’a jamais voulu payer les commissions à Apple ou Android Market. On remarque donc que sur smartphone, l’application est gratuite (comme le site) mais qu’elle ne contient aucune possibile d’achat et de dépense d’argent et des fameux « Facebook Credits ». Tout action monétaire devant être amputé de 10 à 30% de commission.

Pire encore, sur iPad, nous attendons toujours l’application Facebook. Marc Zuckerberg s’est souvent contredit dans ses propos lorsque les journalistes lui posait la question d’une éventuelle application pour tablette. Tout d’abord le site était via le navigateur était suffisant à lui-même pour les utilisateurs d’iPad, pour enfin voir arriver en Mai 2011 le code de programmation de l’application iPad intégré, par erreur, à l’application iPhone que Facebook n’avait jamais voulu montrer pour finalement retirer ce code.

Depuis Mai 2011, nous n’avons plus aucune nouvelle et toujours pas d’application (le site étant souvent sujet à des bugs sur tablettes) jusqu’à récemment (Aout/Septembre 2011) où l’on peut constater que le site passe progressivement en HTML5 pour le plus grand bonheur des internautes mobiles.

La raison de cette décision est toujours la même : Éviter de passer par les plateformes d’applications et leurs commissions.

Apple et Consorts doivent-ils s’inquièter ?

la réponse est : très certainement !

La Web-app devient une très bonne alternative aux applications natives sur téléphones mobiles.

Cependant, et afin de relativiser, une application sur le « Store » aura toujours plus de visibilité et touchera plus de monde qu’une Web-app, de plus, toutes les fonctionnalités des
téléphones ne sont pas (encore?) gérées par le HTML5.

Si la géolocalisation est tout à fait possible en HTML5, la réalité augmentée, la boussole, le gyroscope, la visi-conférence, … sont encore des technologies réservées aux applications natives qui ont, de ce fait, encore pas quelques années de gloire devant elles.

Source :

http://cloudy-techs.com/blog/?p=3

http://blog.artenet.fr/2011/03/17/les-applications-html-5-pour-smartphones-webapp/

IMS : Ip Multimedia System par un exemple

Nous allons présenter ici un exemple de l’IMS, nous développerons cette notion dans des articles techniques

IMS : IP Multimedia System

L’IMS (IP Multimédia System)  permet de disposer d’une plateforme unique capable de gérer un grand nombre d’applications multimédia (dont la voix sur IP) avec une très bonne
qualité de service sur les réseaux téléphonie (commutation de circuits nommé CS – Circuit Switching) et de paquets (nommé Packet Switching). Dit autrement, l’IMS fournit une couche intermédiaire au cœur des réseaux pour passer du mode appel classique (circuit) au mode session (paquet).

Ainsi, l’IMS est l’architecture de référence pour les réseaux convergents fixe/mobile, quel que soit le type de réseau d’accès : Cela permet d’utiliser une application multimédia quel que soit le service, n’importe où, n’importe quand, sur n’importe quel terminal exploitant un réseau de communication (GPRS, ADSL, 3G ou 4G). Ceci permet d’ouvrir plusieurs sessions au cours d’une même communication. De là, de multiples scénarios sont possibles.

Par exemple, Tom est au travail, il utilise un smartphone professionnel sur lequel il a synchronisé plusieurs carnets d’adresses, son carnet professionnel et personnel. Bien qu’utilisant son smartphone pour son travail, TOM s’est déconnecté du cercle familial. Sa sœur, qui souhaite l’appeler voit qu’il est absent. Elle décide donc de lui envoyer un message vocal . Tom reçoit un mail contenant comme pièce jointe, le message vocal de sa sœur (Messagerie Unifiée). Au travail, TOM informe son collègue  BILL qu’il souhaite être contacté pour discuter d’un projet. Bill qui est disponible peut l’appeler immédiatement.

Quittant son travail pour aller chez lui, Tom reste accessible à tout moment grâce à la 3G. Chez lui la couverture est assurée par le WIMAX, l’ADSL ou une FemtoCell 4G. Chez lui, Tom change son statut pour apparaître déconnecté au travail, et connecté pour sa famille.

En se promenant, TOM recoit un email avec une vidéo à télécharger. Il récupère celle-ci via un accès public WiFi. Il regarde la vidéo sur son smartphone, et en arrivant chez lui, il regarde la fin de la vidéo sur sa télévision. Pendant la séance, il reçoit un message de sa femme en bas de l’écran lui demandant de la rappeler. Grâce à sa télécommande, Tom rappelle aussitôt sa femme sur le numéro qui s’est affiché sur la télévision. Peu de temps après, Tom reçoit un appel d’urgence, de sa mère qui est tombée.

L’IMS et l’IPTV peuvent ainsi permettre la synchronisation de plusieurs vecteurs de communications.

Voici une petite vidéo expliquant tout cela.

 

TEST

FIN TEST