La 2G – Un peu de technique (suite 2)

Dans le premier article portant le même nom, je vous avais présenté le réseau de l’opérateur en début de 2G autrement dit  pour le GSM.

L’évolution du GSM est la suvante : GPRS, EDGE, WAP. Ces trois technologies ont permis d’améliorer le débit de communication entre le GSM et la station de base, et sont destinées à un lien IP pour la transmission de données.

 Evolution de la 2G

 GPRS ou General Packet Radio System est un système orienté paquets, autrement dit il envoie les données à la volée sans maintenir un lien de connexion permanent avec l’appelant : toutes les 20 ms, la BSC alloue des faisceaux pour transmettre des données (un ou plusieurs faisceaux).

Le standard R97 (Release soumise en 1997) permet d’atteindre un débit descendant de 40 kb/s et 14 kb/s en montant. Les améliorations futures (R98 et R99) proposent un débit pouvant aller jusqu’à 170 kbit/s pour les utilisateurs en faible mobilité, proches de la station de base en concentrant plusieurs faisceaux entre eux et en diminuant l’algorithme de détection/correction d’erreurs : l’abonné étant proche de la station de base, la communication ressent moins l’effet du bruit.

 La partie BSS, constituée de la BTS,de la BSC et du mobile prend pour nom GERAN (GSM Edge Radio Access Network). La modification porte sur la possibilité de transmettre en mode paquet sur plusieurs faisceaux. Il s’agit donc d’une amélioration logicielle de la gestion des communications. Mais il n’y a aucun nouvel équipement affecté sur le BSS.

La partie réseau NSS est quant à elle modifiée comme le montrent les figures ci-dessous :

 Le réseau GSM

GSM

 Le réseau GSM et GPRS

 GPRS

 Jeu des différences ?

Deux équipements supplémentaires équipent la partie NSS de l’opérateur :

  • SGSN : noeud de Service GPRS
  • GGSN : noeud de Passerelle GPRS

Le rôle du SGSN est simimaire au MSB :

  • Authentification des stations mobiles pour permettre la transmission de données en mode paquets : le SGSN enregistre donc le mobile GPRS et gère son déplacement (Handover) .Le SGSN crée aussi un contexte pour chaque communication GPRS, le contexte définissant les caractéristiques de la communication (qui : Adresse IP, où, quoi, comment, …)

Le rôle du GGSN est de faire l’interface entre le réseau GPRS et le réseau IP. Il s’agit d’une Passerelle.

EDGE : Enhanced Data rate for GSM Evolution

La technologie EDGE s’appuie sur une modification de la communication entre le mobile et la station de base. Il est nécessaire de changer la carte TRX (transmission/réception) de la BTS et de modifier la partie logicielle. L’astuce consiste à modifier la modulation numérique en augmentant la valence (la modulation MSK est remplacée par une modulation 8PSK c’est à dire 3 fois plus rapide). Cela entraine une réception plus sensible au bruit et par conséquent une couverture plus faible.

Explication avec les mains:

 LE GSM :

Prenez un rapporteur et placez une étiquette sur le 0 et le 180°. Avec des flèches blanches, visez l’étiquette sur le 0 et avec les flèches noires visez l’étiquette positionnée sur le 180°.
Regardez le nombre de flèches de couleur blanche qui sont le plus proche de l’étiquette 0. Il s’agit d’une bonne transmission, vous visiez le 0 et votre flèche est plus proche du 0 que du 180°.
Le fait de n’avoir que 2 étiquettes vous permet d’avoir une marge d’erreur plus importante. Par contre, vous ne pouvez transmettre qu’une flèche blanche ou noire à chaque tir. Si vous souhaitez
transmettre une information blanche et deux noires, il faut lancer 3 flèches.

 EDGE :

Maintenant, intercalez des étiquettes sur le 45°, 90°, 135°, 225°, 270° et 315°. Si vous visez l’étiquette sur le 45°, la marge d’imprécision est maintenant plus faible. Il faut en quelque sorte
se rapprocher de la cible pour améliorer son tir.

Maintenant, on utilise 8 flèches différentes : une flèche comportant 3 traits blancs (vers le 0), une flèche comportant deux traits blanc et un trait noir (pour viser le 45°), une flèche
comportant un trait blanc-1 trait noir-1 trait blanc pour viser le 90°, …

Ainsi, chaque flèche contient 3 informations, c’est à dire qu’une flèche contient à chaque lancé 3 fois plus d’informations que les flèches utilisées pour le GSM. Une transmission EDGE transmet 3 fois plus d’informations qu’une transmission GSM, le débit est multiplié par 3.

 Donc, entre la modulation MSK (GSM – 2 étiquettes) et 8PSK (Edge 8 étiquettes), pour avoir le même nombre de tirs faux, il est nécessaire de se rapprocher de la cible pour le 8PSK. Mais un bon tir donne 3 fois plus d’informations pour l’EDGE que pour le GSM.

Quels opérateurs proposent le LTE?

« L’histoire » du LTE

 Le premier réseau LTE a été mis en place le 15 décembre 2009 (et oui 2009) par Teliasonera à Oslo, en Norvège, et à Stokholm, en Suède. Ce sont les deux premiers pays connectés au LTE. La connexion était assurée via un modem externe LTE de Samsung permettant ainsi aux utilisateurs de se connecter via un PC portable.

 La mise en service du LTE a démarré lentement en 2010, en Amérique, en Asie. Mais c’est en Europe que tout a commencé, grâce à TeliaSonera qui a couvert successivement la Suède, la Norvège puis la Finlande (30 novembre 2010) et le Danemark (9 décembre 2010) et à A1 Telekom Austria le 5 novembre 2010. L’allemagne a expérimenté son premier réseau en décembre 2010 (Vodafone), puis Deutche
Teleekom en Mars 2011 et 02 en juillet 2011.

 Les opérateurs (Aout 2011)

Parmi les plus grands opérateurs, nous pouvons d’ores et déjà cités Verizon Wireless (Amérique), Vodafone Germany (Allemagne), NTT DoCoMo (Japon), Hong Kong’s CSL (Chine), China Mobile, SK Telecom et KT (Corée du Sud), TeliaSonera (Suede-Norvège),  comme « pionnier » du LTE dans leur pays.

  Plus largement, il y a trois opérateurs Américains (Verizon, MetroPCS, CenturyTel), trois canadiens (Rogers Wireless, Telus, Bell Canada), deux japonais (NTT DoCoMo, KDDI) , le
suédo-norvégien (TeliaSonera) et enfin l’Ouzbékistan. A cela se rajoute deux opérateurs alternatifs implantés en Europe et en Asie comme Tele2 et Telenor.

Les autres opérateurs comme Orange et T-Mobile se donnent plus de temps et envisagent un déploiement à partir de 2012. C’est également le cas de l’irlandais Hutchison 3, des chinois China Mobile et China Telecom, du néozélandais Telecom NZ, ainsi que des américains AT&T Mobility, Cox et Aircell. Les autres, tels que Telecom Italia, Vodafone ou Telstra, n’ont pas indiqué de délai de déploiement.

 En terme de chiffre, Verizon a récemment annoncé qu’il avait vendu 65000 terminaux LTE au cours du dernier trimestre, alors que le LTE n’a été lancé qu’en décembre.

DoCoMo n’a pas publié de chiffres mais en se basant sur une estimation des ventes réalisées au troisième trimestre l’opérateur envisage d’avoir 15 millions d’utilisateur de service LTE sur son réseau  Xi (Prononcé Cross i) d’ici la fin 2014.

Ce réseau a été mis en ligne la veille de noël, les utilisateurs de Xi non couvert pas le réseau LTE sont redirigés vers la 3G FOMA.

 N’oublions pas les autres pays, comme l’opérateur Telstra en Australie qui a proposé en Février 2011 d’installer un réseau LTE dans la capitale.

Le marché Indien, le plus actif en terme d’évolution du nombre d’utilisateurs puisque le marché devrait accepter 380 millions d’utilisateurs en 2015 devrait basculer de la 3G à la 4G en 2012.

Les Netbooks 4G

Nous allons présenter dans cet article quelques produits Netbook commercialisés sur les réseaux 4G, mais nous n’oublierons pas de parler aussi des Dongles 4G, ces clés USB qui nous permettent d’avoir accès à la 4G.

Netbook

Samsung avait été l’un des premiers a annoncé la commercialisation d’un Netbook intégrant une puce 4G. Le N350 est déjà en vente en Europe, et est compatible avec le HSPA+.

Le N350 fonctionne avec un processeur double cœur Intel Atom N550 à 1,5 GHz couplé à 1 Go de mémoire vive DDR3. Je ne rentrerais pas dans les spécifications, vous trouverez le netbook en vente chez vos fournisseurs, mais d’un point de vue pratique, il pèse 1,03 kilogramme et affiche une autonomie pouvant atteindre les 6 heures et 40 minutes grâce à une batterie 3 cellules ( possibilité de batterie 6 cellules pour 13 heures et 30 minutes d’autonomie ). Attention, il peut atteindre 6h40mn d’autonomie mais à condition de désactiver plusieurs fonctions dont la 4G.

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  Fin Juillet, l’opérateur Verizon proposait un abonnement à Internet couplé avec un HP Pavilion.

Quelques caractéristiques techniques :

  • 1.60 GHz AMD Dual-Core Processor E-350
  • 320 GB de disque dur
  • Memory: 2 GB DDR3 RAM

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Le 3 aout, l’opérateur Américain Verizon propose une nouvelle offre HP (pas très attirante) avec le Compaq CQ10–688nr.

Ce dernier s’appuie sur un Atom N455 à 1,66 GHz et de 1 Go de DDR3. Verizon commercialisera cette solution de 1,40 kg au prix public conseillé de 499,99$ (419,99€ TTC), auquel se
rajoute l’abonnement Internet. De ce fait, cette offre ne semble pas très alléchante.

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 Dongles

 Je parle souvent des réseaux 4G outre-atlantique, mais pourtant des expérimentations ont eu lieu en Europe dès 2009 : TeliaSonera a lancé en Suède et en Norvège un réseau LTE. Pour ce faire, l’opérateur a fait appel à un certain nombre de constructeurs, dont Samsung. Ce dernier propose en effet depuis fin 2009 une clé 4G-LTE, la GT-B3710.  Basé sur une puce LTE fabriquée par Kalmia, ce dongle USB utilise la bande de fréquence 2,6 GHz est n’est pas plus grand qu’un adaptateur 3G USB classique.

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Attribution des licences 4G

 PROCEDURE D’ALLOCATION DES FREQUENCES

 Le 15 juin 2011 (issue du site de l’ARCEP)

 Les fréquences de la bande 800 MHz, issue du dividende numérique, et de la bande 2,6 GHz ont été affectées par le Premier ministre aux services mobiles, en vue du déploiement de réseaux à très haut débit (4G).

L’ARCEP a adopté le 31 mai 2011 des décisions proposant au ministre chargé des communications électroniques les modalités d’attribution de ces fréquences. Sur cette base, les appels à candidatures pour l’attribution de ces deux bandes de fréquences ont été lancés par arrêtés du ministre publiés ce jour au Journal officiel.

La date limite de dépôt des dossiers de candidatures auprès de l’Autorité est fixée pour la bande 2,6 GHz au 15 septembre 2011 à 12h, et pour la bande 800 MHz au 15 décembre 2011 à 12h. L’Autorité attribuera les fréquences de la bande 2,6 GHz (2500-2690 MHz). à l’automne 2011 et celles de la bande 800 MHz (790-862 MHz)  début 2012.

 La bande 800 MHz, gamme de fréquences basses (inférieures à 1 GHz), présente des caractéristiques de propagation radioélectrique favorables, qui la rendent particulièrement adaptée à la réalisation d’une couverture étendue. Cette bande, issue du « dividende numérique » libéré par l’arrêt de la diffusion hertzienne terrestre de la télévision analogique, a été identifiée pour le service mobile lors de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR) de l’Union internationale des télécommunications (UIT) de novembre 2007, et les modalités techniques de son utilisation en Europe ont été définies par la décision communautaire 2010/267/UE du 6 mai 2010.

 La bande 2,6 GHz, gamme de fréquences hautes (supérieures à 1 GHz), comprend une quantité de fréquences relativement grande, rendant possible la mise à disposition de capacités importantes pour l’acheminement du trafic, notamment en zones denses. Elle a été identifiée pour le service mobile lors de la Conférence mondiale des radiocommunications de juin 2000 et les modalités techniques de son utilisation en Europe ont été définies par la décision Communautaire 2008/477/CE du 13 juin 2008.

 L’état espère récupérer 2.5 Milliards d’euros pour l’attribution des fréquences radios pour la 4G.

La procédure d’attribution proposée par l’ARCEP donne la possibilité à chaque acteur d’acquérir une quantité de spectre adaptée à sa stratégie tout en garantissant une utilisation efficace du spectre de la bande 2,6 GHz. A cet égard, les 70 MHz duplex qui constituent la partie FDD de la bande 2,6 GHz font l’objet d’un découpage initial en quatorze blocs de 5 MHz duplex chacun, permettant aux candidats d’obtenir des quantités variables de fréquences par l’acquisition de plusieurs blocs. Les candidats pourront ainsi postuler sur diverses quantités de fréquences, dans la limite de 30 MHz duplex. L’attribution à un même opérateur d’une quantité de fréquences supérieure à
ce seuil pourrait en effet introduire un risque de déséquilibre concurrentiel. Par ailleurs, la quantité minimale de spectre pouvant être attribuée dans le cadre de cette procédure est de 10 MHz duplex, correspondant à la canalisation minimale nécessaire pour mettre en oeuvre des débits marquant une rupture avec les performances des réseaux de troisième génération fondés sur une canalisation de 5 MHz.

 Le nombre de lauréats ainsi que les quantités de fréquences qu’ils se verront attribuer seront déterminés de façon endogène par la procédure de sélection. La procédure est ouverte à tous les candidats de façon non discriminatoire, qu’ils soient ou non déjà titulaires d’une autorisation d’utilisation de fréquences en France métropolitaine.

 La sélection des lauréats, dans le cadre de la présente procédure, porte sur les deux critères suivants, qu’ils auront renseignés dans leurs dossiers de candidature pour chacune des quantités de fréquences auxquelles ils postulent :

  • Le prix proposé pour l’obtention des fréquences sur lesquelles porte l’offre. Ce critère de sélection participe à l’objectif de valorisation du domaine public de l’Etat en incitant les candidats à faire des offres élevées de montants financiers. Il est également prévu un prix de réserve en dessous duquel les fréquences ne seront pas attribuées, afin de refléter la valeur patrimoniale que représentent les fréquences de la bande 2,6 GHz.
  • Un engagement d’accueil des MVNO, auquel est associé un coefficient multiplicateur défini en prenant en compte la possibilité pour les candidats de postuler sur des quantités variables de fréquences, de telle sorte que l’effet lié au coefficient multiplicateur soit proportionnel à la valorisation moyenne par bloc de 5 MHz duplex dans l’offre du candidat. Ce critère de sélection contribue à répondre à l’objectif de développement de la concurrence sur le marché mobile en favorisant les candidats proposant des conditions avantageuses d’accueil des MVNO sur leur réseau.

La procédure retenue repose alors sur un système d’enchères combinatoires fermées à un tour. Les offres des candidats sont notées à partir des critères de sélection, et c’est la meilleure combinaison d’offres qui peut être conçue avec la ressource disponible qui est retenue à l’issue de la procédure.

 L’autorisation porte sur l’ensemble du territoire métropolitain. La durée de l’autorisation d’utilisation de fréquences est de 20 ans, à compter de sa délivrance
au titulaire.

Free conteste les modalités de paiement

La procédure d’allocation des bandes de 800 MHz et de 2.6GHz sont stipulées par l’ARCEP sous l’ordre du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (cf.
article Allocation des licences).

Dans ce document, on lit l’article suivant :

« Le texte d’appel à candidature prévoit que « le candidat devra notamment inclure dans son dossier les éléments attestant de façon irrévocable et inconditionnelle de sa capacité financière à honorer le paiement d’un montant minimum de 100 millions d’euros (garantie à première demande prise auprès d’un établissement de crédit notoirement connu, cautionnement bancaire pris auprès d’un établissement de crédit notoirement connu, …), et ce, dès le dépôt de sa candidature ».

Free conteste les modalités de paiement retenues pour l’attribution de ces licences, qui avantage selon lui les opérateurs les plus puissants et a saisi la semaine dernière (24 aout 2011) le Conseil d’Etat. En effet, Free met en avant le fait que la « paiement immédiat des licences » constitue une clause « discrimination » pour les acteurs les plus petits et favoriseraient les groupes possèdant une trésorerie importante (FBR). Ce lundi 29 aout, Eric Besson a opposé une fin de non-recevoir la demande de Free quant à la possibilité de report du paiement des licences 4G, selon l’AFP.

Selon le décret du gouvernement, l’attribution des licences 4G doit se faire dès cet automne.

L’entreprise Bouygues quand à elle s’interroge sur l’achat des bandes basses du LTE (proche de la TNT)  : Frédéric Ruciak, Directeur Général Adjoint, Marché Grand Public de Bouygues Telecom explique  « On achète une fréquence pour un usage mais on ne peut pas investir s’il y a incertitude sur cette question du brouillage. Un brouillage de la TNT à cause la 4G nous ferait porter une lourde responsabilité juridique et financière. Il y a donc un enjeu financier induit par ce risque et nous demandons donc une clarification. L’Etat doit prendre ses responsabilités par rapport à un bien qu’il vend ».

Voilà un autre décor du projet LTE.

Test LTE – VisioConférence

Visio-Conférence Tripartites

 Jeudi 25 aout 2011, Alcatel Lucent publie une expérimentation de visio-conférence tripartites. L’appel en visioconférence a été réalisé entre le siège des Bell Labs d’Alcatel-Lucent à Murray Hill dans le New Jersey, le centre de démonstration d’Alcatel-Lucent Shanghai Bell à Shanghai, et la LTE Connected Car circulant dans la métropole chinoise et
utilisant le réseau pilote TD-LTE de quatrième génération de China Mobile.

 Tests de Visio-Conférence menés en France 

Il y a déjà eu des expérimentations OUTDOOR en France, les deux – à ma connaissance – ont été portées par Alcatel-Lucent et ZTE.  De prime abord plus surprenant, d’autres expérimentations INDOOR ont été menées par des équipementiers télévisuels comme Métronics. L’une des raisons concerne le brouillage potentiel du LTE 800 MHz avec la TNT. Des études sont menées à la demande des opérateurs, à suivre donc…surtout que selon Bouygues Telecom (cf. article du CNET) la 4G va brouiller la réception de la TNT dans 20% des foyers et créer des gros problèmes si aucune mesure préventive n’est prise. Personnellement, je tablerais plutôt sur 0.3% des foyers.

 Alcatel – Lucent

 La démonstration s’appuie sur le module LightRadio, déjà utilisé lors d’une précédente démonstration (le 8 juin 2011)  de visioconférence mobile transatlantique entre les Etats-Unis et la France (Vélizy). Alcatel utilisait la  « ng connect car » qui
avait déjà été dévoilé à la presse le 19 janvier 2011.

 Le ligthRadio est un module cubique de 5cm d’arête, un premier module est utilisé pour le traitement du signal (module Software Defined Radio ou SDR permettant de gérer la 2G, la 3G et la 4G) et un deuxième module RF composé d’une antenne et d’un amplificateur de Puissance. De part sa petite taille, l’antenne peut être installée n’importe ou restant discret, autrement dit cela permet facilement d’ajouter des modules TRX (transmission/réception) pour s’adapter à la densité de population à couvrir, et un seul module de traitement du signal peut être utilisé pour gérer les trois réseaux (2G, 3G et 4G)

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 ZTE

 Le 28 juin 2011, ZTE avait présenté à la presse, un appel en VisioConférence sur le centre du Futuroscope grâce à un véhicule équipé d’une webcam et circulant aux alentours de l’entreprise ZTE.

Lors de cette présentation, ZTE mettait aussi en avant son module SDR permettant de gérer de façon centralisé la 2G, la 3G et la 4G. L’opérateur n’a donc besoin que d’un seul équipement pour gérer les 3 réseaux.

 zte_1b.jpg

 Les nouveaux équipements présentent donc la particularité d’être moins encombrants et moins lourd. La mise en place dans un local approprié est donc une source d’économie pour l’opérateur, sans oublier que ces derniers sont labellisé « green », respectant l’environnement ils consomment moins de ressources énergétiques.

IOS 5

IOS5

 Ces derniers jours, des rumeurs se font entendre sur l’évolution du système d’exploitation mobile d’apple (IOS5) permettant d’incorporer le LTE. Des rumeurs? Pas vraiment, la dernière version Béta IOS5 sorti vendredi 19 aout 2011 incorpore un script LTE. Il s’agit d’un acte commercial d’APPLE, qui en toute logique devra équiper ses appareils au LTE. Il faut noter que les concurrents d’Apple comme HTC ou Samsung ont déjà dévoiler leur smartphone LTE.

Enfin, rappelons que l’IOS5 équipe l’Iphone5 mais aussi l’IPAD2, nous allons donc nous intéresser à ces deux produits.

IPHONE 5

Le 16 aout 2011, on apprend qu’Apple teste le LTE pour l’Iphone5.

 Le LTE ne sera accessible qu’en 2012 (peu de temps après la mise en vente de l’Iphone5 planifiée dès septembre), les nouveaux téléphones devront donc intégrer une chipset supplémentaire pour être compatible avec la bande des 700 MHz (pour le continent Américain) ou 800 MHz  (pour l’Europe) et pour pouvoir démoduler l’OFDM. C’est la raison pour laquelle, le géant Américain équipera ses téléphones d’une puce Qualcomm, probablement le Qualcomm MDM9615. Celle-ci est déjà intégrée dans ses laboratoires de tests, avec des équipements Verizon pour la partie Radio LTE.

 verizon-inside-small-iphone2.jpg

 La principale difficulté pour Apple est le design de l’iphone5,non pas parce que la puce est encombrante (loin de là) mais il faut re-penser le système d’alimentation pour permettre une bonne autonomie de l’iphone5 : les puces LTE (MDM9615 pour l’iphone 5 et le Q2 pour l’iphone 6) sont gourmande en puissance. Cela rappelle étrangement le problème de lancement de la 3G.

 Ensuite, le passage du LTE au LTE-Advanced ne sera plus qu’un petit pas supplémentaire à franchir, mais gagons que l’Iphone6 sera compatible par défaut avec le LTE-advanced.

(Publication du 30 septembre 2011)

 La rumeur fait maintenant place à des vidéos et photos non modifiées. Voici le prototype conçu à partir d’un bloc d’aluminium pour le dos et du verre pour la face avant et l’écran. Bien sûr il n’est pas fonctionnel, c’est simplement pour mieux se rendre compte du design et du gabarit de l’appareil…

Il reprend donc comme les rumeurs le laissent présager, un design en forme de goutte d’eau. C’est-à-dire qu’il est plus épais sur le haut que le bas ! Il a pour cotes 6.86mm d’épaisseur sur le haut et 5.33mm en bas pour 59.94mm de largeur contre 109.98mm de hauteur. Il est donc légèrement plus large que l’iPhone 4 qui lui fait 58.6mm de large mais il est moins long. Alors que l’écran passera sans doute de 3.5 à 4 ou 4,2 pouces sur l’iPhone 5 il gardera sa résolution actuelle de 640×960 pixels.

On remarque également que le bouton d’accueil devient ovale et ne sera plus mécanique mais captatif (ou tactile). Le but étant d’apporter plus de fonctions à ce bouton grâce à des gestes mais aussi gagner de la place pour avoir un produit aussi fin que possible !

Concernant la partie hardware, toutes les rumeurs apportées semblent s’accorder sur le fait que ce prochain iPhone sera doté du même processeur
que l’iPad 2, à savoir la puce A5. Il aura deux fois plus de RAM avec 1Go, sera doté d’un APN 8Mpx avec très bonne sensibilité à faible lumière, un écran de 4? dont on a parlé plus haut et sera décliné en 16 et 32Go. Pour finir voici tout cela en vidéo

 L’iphone 5 sort dès septembre, l’IPAD 2 est planifié pour 2012. Tiens, 2012 date probable de l’intégration du LTE dans les équipements d’Apple. Tout est dit, le prochain IPAD sera 4G.

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Cependant, il est tout à fait possible qu’Apple soigne d’abord le design et retarde d’une année le lancement réel de la 4G sur ces produits. Quoiqu’il en soit, l’IPAD2 ou l’Iphone6 ne pourront exploiter le LTE qu’à partir du moment ou celui-ci sera lancé. En France, les opérateurs (Orange, SFR, Bouyges, Free) implanteront progressivement les équipements LTE-advanced dans les grandes agglomérations à partir de 2012 (cf. article sur le calendrier de la procédure de mise en place du LTE-advanced) et un réseau de couverture dit national n’est prévu que pour 2014 (en 2012, 2013, les opérateurs installeront leur système 4G progressivement dans les grandes métropoles).

Samsung S II LTE et Samsung Strastophère

Samsung compatible LTE

 Annoncé le 9 aout 2011 sous le nom de code Samsung CELOX, ce smartphone actuellement en test en corée du Sud sera compatible LTE. Muni d’un processeur Qualcom Snapdragon APQ8060, de son habituel écran super Amoled, 16 Go de mémoire interne, ce téléphone couvre la bande des 800 MHz (50 Mbit/s pour la voie montante et 100 Mbit/s pour la voie descendante). Etant donné qu’AT&T et Verizon ne couvre que la bande des 700 MHz, se modèle est donc destiné à l’Europe et l’Asie.

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Le Samsung Celox sera vendu dès septembre 2011, en Corée uniquement. L’OS embarqué sera de nouveau un Androïd Gingerbread (version 2.3)

 Samsung Stratosphere

 Après quelques images de fuites, nous pouvons enfin découvrir le vrai visage du Samsung Stratosphère.

Verizon a lancé le mobile phone Android v2.3 Gingerbread 4G-LTE. Celui-ci exploite le TouchWiz Samsung, un processeur simple coeur cadencé à 1GHz avec 512Mo de RAM, 4GB de disque dur pouvant être étendu à 32Go via une memory card microSD.

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On attend maintenant plus que le le Samsung Pantech Breakout.

Les Smartphones dit 4G

Les smartphones présentés dans cet articles sont tous disponible sur le marché américain. Ils devraient arriver un jour en France, mais pour l’instant le réseau commercial 4G n’est pas encore ouvert chez nous contrairement aux Etats Unis. Attention à l’intitulé commercial de certains smartphone : Si nous respectons les dénominations, aucun smartphone présenté ici n’est 4G. Cependant, la plupart de ces produits sont compatibles LTE ou WiMAX, l’abus de langage LTE – 4G peut être accepté, mais attention dans le listing ci-dessous, certains smartphones ne peuvent pas exploiter le réseau LTE (ils ne sont compatible au mieux qu’avec la norme HSPA+).

1er smartphone 4G : HTC Evo 4G et les smartphones déclinés 4G HTC Inspire 4G et HTC Thunderbolt

Sorti en Juin 2010, HTC Evo 4G est le premier smartphone 4G commercialisé sur le sol américain par l’opérateur AT&T: ce dernier est compatible WiMax (Américain et non Français, rappelons le) ce qui en fait un terminal 4G : n’oublions pas que le WiMaX est très développé aux Etats Unis que cette norme est définie par l’IMT-advanced (comme concurrente au LTE-Advanced : se référer à l’article Evolution de la 1G vers la 4G).

Sorti en Janvier 2011, le HTC inspire 4G est un smartphone similaire d’un point de vue design au HTC Evo 4G.Il fonctionne sous Android 2.2 (Froyo) et est équipé d’un processeur Qualcomm QSD8255 Snapdragon . D’un point de vue Design, Il ressemble au HTC HD Desire. Malgré son nom, le HTC inspire 4G n’est pas un smartphone 4G, il s’agit d’un abus de language de la part de l’opérateur Américain AT&T qui considère que le protocole HSPA+ est du 4G.

Sorti en Mars 2011 aux USA, le HTC Thunderbolt est le premier smartphone 4G distribué par l’opérateur Américain Verizon (on est toujours sur le sol Américain). Il fonctionne aussi avec le WiMax.

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Motorola Atrix 4G et Motorola Droid Bionic

Proposé avec la version 2.2 d’Android, ce smartphone a la particularité d’être compatible avec le Laptop Dock, un PC portable dans lequel peut s’intégrer le smartphone.

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Après l’Atrix, Motorola a sorti le Droid Bionic qui est destiné à une clientèle plus professionnelle. A ce titre, il propose des fonctions de cryptage, une suite QuickOffice et un système de Visioconférence.

Samsung Epic 4G et Samsung Infuse 4G

Le smartphone Samsung Epic 4G  (commercialisé par l’opérateur Américain Sprint) est sorti en Juillet 2010, peu de temps après le HTC Evo 4G. De ce fait, il s’agit du deuxième smartphone 4G commercialisé aux USA.

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Il atteint cependant des débits faibles allant seulement de 4Mbps sur le lien descendant et 1 Mbps sur le lien montant. Samsung a également sorti à cette époque une tablette 4G connu sous le nom Samsung Craft.

A partir de Mai 2011, AT&T commercialise le Samsung Infuse 4G. Mais, ne nous trompons, tout comme le HTC inspire 4G, ce smartphone est commercialié sur le réseau AT&T et par conséquent la connexion n’est pas 4G uniquement HSPA+. Cela ne remet évidemment pas en cause les performances de ce smartphone et sa possibilité d’accéder à plus de 150 000 applications android.

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Je vous propose de visualiser une petite vidéo publicitaire.

LG Révolution

LG est aussi dans la course de la 4G (LTE). Sorti en Janvier 2011, ce smartphone est compatible avec le LTE mais malheureusement n’est pas compatible avec nos réseaux 3G.
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La 2G – Un peu de technique

Réseau de l’opérateur – Schéma simplifié

Le sous système radio : BSS

 Nous allons nous intéresser maintenant au réseau téléphonique de l’opérateur concernant la 2G. Pourquoi ? Pour comprendre encore mieux les éléments qui ont été introduits dans le réseau, et les modifications apportées au fil des années (des normes).

La encore, la simplicité sera de mise.

 Initialement, pour la 1G le réseau était composé une antenne (appelée station de Base ou BTS en Anglais), d’un centre de commutation (cf. article précédent) nommé MSC et le trafic était envoyé sur le réseau fixe.

Puis, un controleur intelligent a été placé entre la BTS et le MSC dont le rôle est de définir les liens (faisceaux radio) pour acheminer les appels (Hopping car le BSC gère plusieurs BTS, gestion des liaisons, …)

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 Le mobile, le BTS et le BSC forment la sous partie radio, nommée BSS (Base Station Subsystem).

Le sous système réseau : Le NSS

 Le BSC est connecté au commutateur, lequel est relié au système téléphonique fixe de l’opérateur (PSTN). Si on vous appelle d’un poste fixe, l’appel sera acheminé jusqu’au MSC puis transmis à la BSC et enfin à la BTS sur laquelle vous êtes connecté. Il y a environ 30000 BTS pour un opérateur en France. Si on vous appelle, il est nécessaire de savoir sur quelle BTS vous êtes « connecté ».
Afin de transférer l’appel vers le bon commutateur (MSC), une base de données (nommée VLR) est associée à chaque commutateur MSC. Ainsi, si quelqu’un vous appelle, on cherche dans quelle VLR/MSC vous êtes enregistré. Ensuite le MSC soumet l’appel à la BSC et une procédure de recherche (nommé Paging) permet de définir avec exactitude les BTS avec lesquelles vous pouvez communiquer (au plus 7 BTS).

En ce qui concerne l’enregistrement au niveau de la VLR, si votre mobile est allumé, il communique périodiquement avec la BTS. Si vous éteignez votre téléphone, le VLR conserve votre position (dans plus de 99% des cas, lorsque l’abonné éteind et rallume son téléphone, celui-ci se trouve toujours connecté à la MSC.

Pour savoir sur quelle MSC vous êtes connecté, faites :

  • 290 pour Orange (appel gratuit)
  • 06.09.00.00.00 pour SFR (prix appel normal)
  • 06.60.31.09.99 our Bouygues (prix appel normal)

 Une autre base de données existe, elle s’appelle la HLR; c’est un espace protégé, redondé qui contient toutes les informations du mobile et du client (votre numéro de mobile, le numéro de la carte SIM, le téléphone, …) et qui pointe vers la MSC où vous êtes enregistrés. Ainsi, quand un appel vous êtes destinés, la première étape consiste à lire au niveau du HLR dans quelle VLR vous avez été « vu » la dernière fois.

 Le HLR contient donc toutes les informations du client, il existe d’autres bases, comme l’EIR qui contient le numéro d’identification du mobile (tapez *#06# sur votre mobile pour connaitre votre numéro IMEI), un centre d’authentification (AuC).

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