Le n°1309 d’août 2010 d’Insee
Première s’intéresse à l’évolution de la géographie du revenu des ménages entre 2002 et 2007.
Résumé :
Entre 2002 et 2007, les écarts de revenus entre les différentes zones du territoire métropolitain se réduisent. D’une part, les
revenus augmentent plus rapidement dans les régions aux revenus les plus faibles ; d’autre part, les différences entre campagne et ville s’atténuent.
Toutefois, dans un contexte où les écarts de revenus se creusent entre les classes d’âge, les disparités restent importantes au
sein des pôles urbains, où la situation des jeunes ménages les moins aisés tend à devenir de plus en plus difficile.
On trouve dans le document cette jolie carte :
La réduction des écarts entre monde urbain et monde rural observée par l’Insee est sans doute sous-tendue par les nouveaux choix de
localisation des ménages et la poursuite du processus de péri-urbanisation. Certains territoires ruraux restent cependant à l’écart. La zone en gris foncé au sud-est de la Vienne en est un
exemple (territoire autour de Montmorillon sauf erreur de ma part).
Je vous laisse découvrir la situation dans votre département/région!
Forcément dans la manche le seul point gris c’est chez moi, pfffff, je déteste l’économie! plus sérieusement, bon article malgré quelques gros mots comme “péri urbanisation” pour un éco-athé
comme moi !
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Le cas de l’Ile de France est assez consternant : les zones aisées regressent sauf quelques exceptions (Neuilly, Rueil d’une part, Levallois et Issy grace aux politiques locales volontaristes qui
ont transfigurées ces deux villes en 20 ans). Toutes les banlieues défavorisées regressent par rapport à la moyenne, elles se font donc “larguer”; à l’exception notable de Mantes la Jolie et
Gennevilliers qui rattrapent le peloton (politique de l’emploi dans la première, cadre de vie bien amélioré pour le plus grand port de Paris (zones pavillonnaires, coulée verte : bien plus
agréable que la pupart des villes voisines de Seine Saint Denis).
C’est globalement inquietant quand on connait le coût du logement dans la région. Une faible progression des revenus implique une tension croissante pour se loger (avant un krach francilien?)
Analyse (et carte) qui tombe à pic quelques mois avant les élections cantonales. Pour le reste, rien de neuf sous le soleil de la mondialisation : l’écart entre riches (vieux) et pauvres (jeunes)
s’accroît. Les premiers étant encore les plus nombreux, la règle de la majorité devrait faire perdurer cette situation. A moins que … !