Portrait de Babis PAPAGEORGIOU, étudiant en 2019-20

 

Pourriez-vous nous parler de votre parcours en Grèce ?

Avant d’entrer au CEPE, j’ai obtenu une licence en sciences économiques à la faculté d’économie de l’Université Démocrite de Thrace en Grèce, mon pays d’origine.  Les études de licence y ont duré 4 ans. Ensuite, j’ai décidé de venir à Montpellier en France pour effectuer un semestre dans le cadre du programme d’échange Erasmus. Une fois le semestre terminé, j’ai dû retourner en Grèce pour faire le service militaire obligatoire de 9 mois. En sortant de l’armée je suis entré dans l’industrie maritime en tant que responsable d’affrètement et du commerce international des équipements de sécurité pour les bateaux (B to B). Cette expérience professionnelle m’a donné envie de poursuivre mes études dans le marketing. Comme mon séjour Erasmus en France a été une expérience très positive et enrichissante. C’est tout naturellement que j’ai choisi la France pour faire mon master.

Pourquoi avez-vous choisi le CEPE-IAE de Poitiers ?

La particularité de la formation Master « Marques et Produits Jeunesse » dispensée au CEPE a attiré mon attention car il s’agit d’un diplôme unique en France. Cette formation non seulement m’a familiarisé avec les outils du marketing et les stratégies plurimédia pour développer des propriétés culturelles, mais aussi m’a apporté des connaissances récentes en psychologie et sociologie pour comprendre l’enfant comme consommateur. Cette formation m’a permis de m’ouvrir à divers univers culturels, créatifs, comme l’audiovisuel, l’édition jeunesse, les jouets, la mode et l’agroalimentaire.

CEPE est implanté à Angoulême. Le riche patrimoine culturel de cette ville, son Festival International de la Bande Dessiné, son image attractive et son réseau des écoles universitaires artistiques et créatives du Pôle Image Magelis ont aussi influencé ma prise de décision.

Bien sûr, le faible coût de l’inscription à cette formation universitaire a été un facteur déterminant dans mon choix.

Quels sont vos plans après le master « Marques et Produits Jeunesse » ?

 Je souhaiterais rester en France pour faire mon stage de pré-insertion professionnelle et ensuite travailler au secteur de l’audiovisuel et notamment dans l’univers de dessins animés pour avoir une expérience professionnelle riche en défis. A la fin de mes études au CEPE, je suis sûr d’avoir acquis le savoir-faire et les compétences nécessaires pour réussir mon insertion professionnelle dans des secteurs qui me motivent.

Développer des pratiques marketing éthiques ? Le CEPE s’y engage avec l’aide de Laëtitia Condamin

Tu souhaites réfléchir à la façon d’inclure davantage d’éthique dans les démarches marketing ?  C’est ce débat que nous avons abordé au CEPE avec Laëtitia Condamin, enseignante-chercheuse à l’EM Normandie, qui intervenait dans le cadre du cours « Marketing Jeunesse » pour les étudiants du Master 2 Marques et Produits Jeunesse. Nous avons pu revoir avec Mme Condamin, les notions de ciblage et positionnement qui sont au cœur des stratégies marketing.

Nous avons pu profiter de son expérience grâce à son parcours professionnel dans des multinationales comme Kraft Food, L’Oréal ou encore Suchard et Unilever au service « Insights consommateurs ». Laëtitia Condamin a également effectué une thèse sur les enjeux du marketing éthique sous la direction de Valérie Inès De La Ville, Directrice du CEPE.

C’est lors d’une réunion en entreprise pour réfléchir à différents projets d‘innovations que Lætitia s’est rendue compte de l’importance de la responsabilité du marketing dans les pratiques de consommation, surtout auprès des jeunes enfants, dans le domaine de l’agro-alimentaire où les marques sont soumises à de nombreuses critiques légitimes.

En tant qu’étudiant au CEPE, tu seras conduit à t’interroger sur les spécificités du marketing pour l’enfant de demain… Cette intervention nous a donc apporté des connaissances très utiles à travers des mini-cas de mise en situation, et nous a poussés à nous questionner sur les pratiques du marketing qui cible les enfants et les jeunes. Nous avons pu, à travers des petits cas pratiques, analyser des crises éthiques et réfléchir aux manières dont un responsable marketing pourrait y réagir.

Effectivement, toi, le futur responsable marketing, tu ne te contenteras pas uniquement d’agir, tu devras être capable de te remettre en question et de remettre en cause les pratiques qui peuvent nuire à ton entreprise. Aujourd’hui, cet enjeu devient de plus en plus important et se traduit par des engagements de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) qu’il s’agit de tenir. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux actions des entreprises en matière de RSE.

Au CEPE, nous avons donc l’opportunité d’être formés à entreprendre des actions marketing de manière responsable et éthique afin que la marque soit la plus fiables et la plus honnête possible vis-à-vis des consommateurs, trop souvent mal informés.

Par Chloé GAILLEDRAT et Cédric BOURGEOIS, étudiants en M2 MPJ

Le cluster Novachild invite les étudiants à une journée professionnelle

 

Dans le cadre du partenariat entre NOVACHILD, cluster professionnel regroupant plus de 80 entreprises spécialistes de l’enfant, et le CEPE-IAE de Poitiers, les étudiants du Master – Marques et Produits Jeunesse ont été invités au Mans et le 5 novembre, pour assister au colloque « Food Pack 4 Kids ». La journée a réuni non seulement des professionnels du secteur agroalimentaire mais aussi des universitaires et des nutritionnistes. Le but du colloque était d’échanger, dialoguer et partager des expériences sur les innovations en termes d’emballage des produits alimentaires des enfants de 6-12 ans. Une expérience riche en informations sur les enjeux clés d’écoconception, de taille de portions et d’éducation alimentaires qui innerve les problématiques du packaging alimentaire destiné aux enfants.

A cette occasion, les étudiants participant au colloque ont monté une vidéo. Pour la visionner, cliquer ici.

Portrait de Narimane AYAD, diplômée en 2019

Ma vie avant le CEPE, un parcours…

Je m’appelle Narimane AYAD. J’ai 28 ans, et je suis algérienne.

Avant de rejoindre le CEPE en Septembre 2018, j’avais d’ores et déjà intégré la sphère professionnelle en Algérie et ce, depuis trois années.

En effet, après avoir obtenu, en 2015,  mon Master en Marketing à l’EHEC, l’École des Hautes Études Commerciales à Alger, ainsi que le diplôme du FIE (Formation Innovation Entrepreneuriat) en convention avec l’INSAA de Lyon, j’ai été embauchée chez ARDIS, le plus grand hypermarché en Algérie, et l’entreprise de grande distribution chez laquelle j’avais effectué mon stage de fin d’étude. J’y ai occupé le poste de chargée de référencement marketing pendant six mois, puis le poste de chef de produit « épicerie et boisson » pendant plus d’une année.

Après une expérience enrichissante et formatrice chez ARDIS, j’ai rejoint le cabinet d’audit et de conseil britannique « Grant Thornton » en occupant le poste de « Marketing Business Developement ». Quelques mois plus tard, j’ai quitté cette entreprise en optant pour « Like Com », une petite boite de communication où j’ai été « chef de projet » en charge de client tel que « SOPREM », le représentant officiel de Jaguar et Land Rover en Algérie.

En Octobre 2017, j’ai été appelée au poste de « Key Account Manager » chez Jumia, le leader Africain du commerce en ligne, et j’y ai assuré mes fonctions jusqu’à mon départ pour Angoulême en Septembre 2018, date à laquelle j’ai intégré le CEPE.

Le CEPE, un choix et pas des moindres

Lors de mes trois années d’expérience professionnelle, j’ai été amenée à collaborer avec des fournisseurs et des clients de différents domaines, et ce qui me passionnait le plus était le secteur agroalimentaire, et plus précisément, celui destiné aux enfants.

Pour ce faire, j’ai opté pour le CEPE pour faire de l’univers infantile, le mien. Ma décision a été confortée notamment après m’être entretenue avec Mme Inés de LA VILLE, directrice du CEPE, qui m’a expliqué que cette spécialité concerne aussi bien le secteur agroalimentaire, que celui de l’édition, du jeu et jouets, de l’animation, du textile ou encore du jeu vidéo.

Étant une grande fan de livres, je n’ai pas hésité une seconde à croire que mon choix était le bon, chose qui s’est confirmée non seulement lors de mes six premiers mois au CEPE, où j’ai appris nombre de sujets intéressants à propos de l’enfant, mais aussi lors de mon stage effectué chez Casterman, l’une des plus grandes maisons d’édition Jeunesse francophones.

Après le CEPE, un Master, et la vie continue…

Après avoir obtenu mon Master en « Marques et Produits Jeunesses » en septembre dernier, j’ai quitté la France pour la Suisse germanique où, aujourd’hui, j’affronte un nouveau challenge ; celui de la langue !

Une fois la langue allemande maîtrisée, je compte intégrer une maison d’édition jeunesse ou un distributeur du domaine, tel qu’Orell Füssli, afin d’explorer les tendances de lecture et les opportunités de licences susceptibles de connaître un succès dans des horizons qui vont au-delà du monde francophone.

Matières et manières culinaires : apprentissage et transmission

Matières et manières culinaires : apprentissage et transmission

Organisé par Christophe LAVELLE (ISCC et Museum National d’Histoire Naturelle, Paris France). Invitée comme communicante dans cette session, Emilie ORLIANGE (Université de Poitiers / CEPE Angoulême).

Mr LAVELLE est un biophysicien qui travaille sur la cuisine moléculaire et les changements physico-physiques, organoleptiques des aliments. Il propose donc durant cette séance de rencontrer des chercheurs qui impactent sur les changements physiques, culturels et environnementaux de l’alimentation.

Dans un premier temps Emilie ORLIANGE  à présenté le projet d’éducation à la consommation « Arts de faire Culinaires au Collège ». Ce programme innovant ett fédérateur permet l’apprentissage des « arts de faire » culinaires par la pratique. Ce projet se veut également créateur de lien entre le personnel des collèges, les familles, les élèves et la vie social des quartiers. Mme ORLIANGE réalise une recherche-intervention longitudinale. Elle cherche à démontrer les moyens d’autonomisation des collégiens par la mise en pratique des « Arts de Faire Culinaires ».

Dans un second temps, Karine BOUTROUX (Direction générale de l’Enseignement et de la recherche – Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt) nous à présenté le programme « Aliments et Terroirs ». Ce projet en lien avec les établissements agricoles met en avant les relations entre les différents acteurs d’une chaîne de production et les bienfaits des circuits courts. Les enjeux du programme sont économiques et sociaux. Par exemple, Mme BOUTROUX et les étudiants du lycée agricole Le Valentin (Grenoble) ont mis en place « une ferme bio en ville ». La ferme propose donc en circuit court intégrant tous les maillons de la chaîne : polyculture, élevage, arboriculture, ce lycée propose ensuite une filière communication commerciale qui permet donc à tous les élèves de se sentir investis dans chaque étape de la production à la vente.

Bruno CARDINALE est doctorant à l’Université Paris 13, IUT de St Denis. Il présente une double casquette, en effet Mr CARDINALE est également un chef de cuisine. Il travaille actuellement sur les supports d’apprentissage de la cuisine et notamment du lien science/cuisine. À la suite d’un constat : l’enseignement de la cuisine n’évolue pas depuis ces 50 dernières années. Ainsi, Mr CARDINALE cherche à mettre en place un manuel d’enseignement culinaire fondé sur les changements physicochimiques des aliments.

Cette session novatrice permet aussi de comparer des recherches nationales et internationales  avec le programme transposition Paris-Beyrouth. En effet, Mme Reine BARBAR (Université de Saint-Esprit de Kaslik, LIBAN) met en place des ateliers expérimentaux du goût pour l’élucidation des dictons culinaires patrimoniaux.

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La gastronomie comme culture visuelle / Gastronomy as Visual Culture

 La gastronomie comme culture visuelle / Gastronomy as Visual Culture

Organisée par Julia CSERGO (Université du Québec à Montréal) et Frédérique DESBUISSONS (Institut national d’histoire de l’art, Paris), la session a permis d’observer d’un point de vue artistique l’alimentation sous la renaissance.

Les organisatrices ont introduit cette session en évoquant le programme « L’Art et la Cuisine », initié en 2012 : Comment la cuisine s’autonomise par rapport aux autres formes d’arts ?

Est-ce qu’il y’a une artification de l’art culinaire ? En effet, la cuisine française a du mal à être reconnu comme un « art » à proprement parler. En 1920, l’art culinaire a été proposé comme étant le 9 ème art. Cependant, il a perdu son statut au profit de la bande dessinée, très à la mode dans les années 1960. Une publication est à paraître en fin d’année sur cette recherche.

Dans un premier temps, Michael DECROSSAS nous a permis de comprendre le décor de la table au XVIIIe siècle. En se basant sur des recueils d’ornements, de gravures…  le chercheur a défini la structure visuelle des plats. La forme des contenants, les décors de la table, la disposition du mobilier dépendent donc d’un mélange de plusieurs gravures ou d’ornements. Après nous avoir brièvement expliqué ses travaux, Mr Decrossas nous à montré des exemples de  gravures, de tableaux, de sculptures. Il a ainsi créé le lien avec le très célèbre Pierre GERMAIN MARCHAND, orfèvre/joaillier qui s’est inspiré de ces œuvres d’art pour créer sa collection de décors de table.

Dans un second temps, Ryan WHITE (OCAD University Toronto) à présenté ses recherches sur « La cuisine française et la culture de l’imprimé : les frontispices des livres de cuisine sous l’Ancien Régime et la Révolution ». Il a pris l’exemple d’une très célèbre illustration de 1656 : le cuisinier François. Cette illustration évolue en fonction des livres de cuisine. C’est le premier à être proposé dans un recueil culinaire comme « illustration de couverture », reflet de l’auteur et de ses compétences.

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Conférence Internationale d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation

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2è conférence internationale IEHCA -   Logo-Ville-de-Tours-couleur

 

 

 

 

S’il y a bien un rendez-vous à ne  pas manquer dans le monde des « Food Studies » c’est bien la Conférence Internationale d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation organisée par  l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA).

Cette deuxième édition s’est déroulée les 26 & 27 mai 2016 à Tours. L’objectif de ces journées de conférence : permettre la rencontre de tous ceux qui, à travers le monde, font vivre les Food Studies et œuvrer à la pleine reconnaissance de celles-ci en un champ disciplinaire autonome.

Naturellement, notre doctorante Emilie Orliange (chargée du Projet Arts de Faire Culinaires au collège), sous la direction de Valérie-Inés de La Ville, s’est rendue sur les lieux dans le cadre d’une intervention sur la thématique de la mise en pratique de la cuisine au collège comme objet d’autonomisation des jeunes apprentis-consommateurs en matière d’alimentation.

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