Au Royaume-Uni également, la densité joue peu (épisode 29)

Petit billet pour signaler le travail de Valentine Quinio, du Centre for Cities,  qui s’est intéressée au lien entre densité et épidémie pour le Royaume-Uni dans ce billet. Elle montre que la relation existe quand on inclut l’ensemble des local authorities (échelle géographique à laquelle elle raisonne), mais qu’elle disparaît pratiquement quand on exclut Londres de l’analyse.

Le R² est d’un peu plus de 46% dans le premier cas : les différences de densité “expliquent” un peu plus de 46% des différences d’occurrence de l’épidémie (mesurée par le nombre de cas pour 100 000 habitants). Mais quand on enlève Londres, le pourcentage tombe à un peu moins de 10%.

Ceci est conforme à ce que j’avais trouvé pour la France en croisant densité et taux de mortalité : le R² est de 22% quand on inclut l’ensemble des départements, il tombe à 4% quand on exclut les départements d’Ile-de-France.

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