L’Université à la pointe du progrès !

L’Université est un monde peuplé de personnes réfléchies, innovantes, à la pointe des connaissances, faisant preuve de réflexivité, progressistes, modernes, etc. Pour preuve, le graphique du jour, trouvé sur ce site, grâce à @Freakonometrics.

femmes_universiteBien sûr, pour être rigoureux, il faudrait comparer ces proportions à celles observées dans d’autres milieux professionnels, n’hésitez pas à apporter des éléments en commentaire. Dans tous les cas, il y a du boulot…

 

2 commentaires sur “L’Université à la pointe du progrès !

  1. Voilà le type de billet de blog qui amplifie mon complexe d’infériorité lorsque je lis des billets d’universitaire ou de chercheur. Sans ironie aucune, en toute sincérité, je ne comprends pas pourquoi vous concluez qu'”il y a du boulot”… En quoi cet histogramme pose-t-il un problème si, comme pour le sujet de la discrimination salariale entre les deux sexes, il résulte d’un ensemble de choix individuels faits librement, sans contrainte, sur moyenne-longue période par des lycéens puis des adultes consentants et responsables ? En outre, pourquoi semblez-vous laisser entendre que le “bon” histogramme, l’histogramme “idéal” devrait être “équilibré” avec une répartition 50 %-50 % pour chacune de ses classes ou rectangles ? J’ai exactement le même problème de compréhension lorsque j’entends une amie musicienne m’expliquer que les “pratiques culturelles” (comme fréquenter un musée, un théâtre, un opéra, une bibliothèque, un festival de musique…) devraient être, quelles qu’elles soient, observées idéalement dans des proportions identiques pour les deux sexes (50-50) ou, au regard des catégories socioprofessionnelles, réparties dans les mêmes proportions que celles qu’on observe dans la population active en général. Là encore, je ne comprends pas, et les personnes qui affirment ce genre de choses me font peur quant à la société idéale dans laquelle elles semblent souhaiter vivre, au regard des libertés individuelles… Pourriez-vous m’aider, s’il vous plaît ? D’avance, merci.

  2. Vous répondez en partie à votre question. En effet, ce graphique ne poserait pas de problème s’il résultait “d’un ensemble de choix individuels faits librement, sans contrainte”. Malheureusement ces contraintes existent.

    Toutes filières confondues, les femmes sont majoritaires parmi les étudiant-e-s de niveau Licence, et plus encore de niveau Master. En revanche, la tendance s’inverse au niveau Doctorat. Quel est ce choix individuel libre et sans contrainte qui pousserait toutes ces femmes à abandonner d’un coup leurs études et leur carrière ?

    Une explication pourrait être l’arrivée du premier enfant.

    Pourtant, il s’agit d’un choix collectif (au sein du couple) sous contrainte (tu préfères abandonner l’idée d’avoir un enfant lui demande Monsieur ? Ne t’inquiète pas je serai là pour m’occuper de vous avec mon salaire d’enseignant chercheur, poursuit-il…).

    Les discriminations à l’embauche c’est une autre histoire.

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