Mondes Sociaux vient de mettre en ligne un article co-écrit par Michel Grossetti, Benoît Tudoux et moi-même, qui synthétise certains de nos travaux récents sur la question. Vous pouvez le lire en cliquant ici, allez y jeter un œil ne serait-ce que pour les illustrations !
J’aurai l’occasion d’en parler et d’en débattre au Printemps de l’Economie, lors d’une table ronde organisée par l’OFCE, jeudi 14 avril prochain, à laquelle participeront Guillaume Allègre, Xavier Timbeau et Laurent Davezies. Tous les détails sont ici. (Je participe également à deux autres tables rondes : mardi 12 matin sur le thème “quel territoire économique en dehors des périmètres institutionnels?” et mardi 12 après-midi sur le thème “comment favoriser l’innovation sur les territoires?”).
Merci pour vos articleset études toujours très interessants
Si le lien entre taille des villes et performances économiques est effectivement faible, il ne faut cependant pas oublier que la taille n’est pas la seule caractéristique des métropoles. Une variable importante qui ressort significativement lorsqu’on modélise l’évolution de l’emploi (voir par exemple l’article d’Arnaud Degorre & Al. dans la revue n°143 de l’OFCE) est le taux d’arrivée d’actifs qualifiés. Mais si ce taux est, en moyenne, plus élevé dans les zones d’emplois à dimension métropolitaine, il y a aussi des exceptions comme les zones de la Vallée de l’Arve ou du Genevoix Français. On ne peut donc pas là non plus parler d’avantage exclusif des métropoles.
Oui, c’est clair. Le problème est que la notion de “métropole” n’est jamais définie, ça en fait un concept fourre-tout, on dit beaucoup de bêtise en raison de cela. Idem pour “ville moyenne”, “rural”, “périurbain”… Difficile alors de faire des traitements statistiques rigoureux.