Euro 2016 en France : quel impact économique ?

La France va accueillir l’Euro 2016 de football. Est-ce une bonne chose sur le plan économique? On peut commencer par
regarder ici, les retombées économiques de la coupe du monde 2006 organisée en Allemagne, ainsi que celles liées à la coupe du monde de rugby organisée en France (diaporama ici, rapport (en) ).Bilans
positifs.

J’ai vu passer sur un blog il n’y a pas très longtemps une étude beaucoup plus nuancée sur un autre évènement sportif,
mais je n’ai pas retrouvé l’article. N’hésitez pas à poster des références complémentaires.

12 commentaires sur “Euro 2016 en France : quel impact économique ?

  1. http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2005/06/29/177-177

    Le principale intérêt que j’y vois est que ça peut permettre d’accélérer la construction d’infrastructures utiles (lignes TGV principalement); ça peut aussi développer la capacité
    d’organisation-gestion de certains cadres, qui bénéficieront de cette expérience par la suite. Ca me rassure aussi un peu de voir que 60% du financement des stades est privé – même si ça reste
    trop peu à mon goût. Bref, on peut espérer que ce ne sera pas la cata londonienne des JO de 2012 (me semble que les impôts locaux y ont augmenté de 10% pour financer le merdier).

  2. À la seconde où j’ai appris pour le championnat d’Europe de football de 2016, je me suis dit que l'”argument de
    l’impact économique” ou des “retombées économiques” allait arriver juste après et ça n’a pas loupé… Pour ce qui est, techniquement, du seul impact économique de dépenses de, disons,
    court-moyen terme (celui attribuable aux dépenses des visiteurs au sens large extérieurs au territoire environnant de l’événement sportif), les résultats de la recherche sont plutôt
    décevants (ou “stimulants”, ça dépend de quel côté on se place !) et invitent à la prudence sur ce qu’on entend ou lit dans les médias et dans les déclarations médiatisées des politiciens.
    Voyez par exemple, parmi de nombreux articles sur le sujet, l’article de Siegfried et Zimbalist et cet article plus récent.

  3. Le problème est quand même que les contribuables vont payer une partie du coût qui ne va profiter qu’à certains agents économiques…

  4. @Olivier, commentaire n° 5 : Oui, sur ce sujet, renvoyer à Frédéric Bastiat est plutôt bien vu !

    @jacques latutter : C’est précisément ça le “truc” ! On (les politiciens, les élus, les lobbyistes, les médias qui les reprennent, etc.) justifiera le soutien public par le contribuable à un
    événement sportif quelconque en expliquant que, pour ce qui est de son impact de dépenses de court-moyen terme (les dépenses au sens large venues de l’extérieur du territoire environnant de
    l’événement et qui y entrent pour cela), l’événement va produire “en bout de course” (à la fin du processus de diffusion territoriale avec fuites des sommes injectées) un supplément d’activité
    économique pour le territoire environnant qui profitera à tous ses habitants en termes de revenus divers additionnels, pas seulement “à certains agents économiques”. Sur ce point, le renvoi vers
    Bastiat d’Olivier du commentaire n° 5 est pertinent car la question du coût d’opportunité de l’argent des contribuables utilisé pour subventionner l’événement en question n’est quasi jamais
    traitée ou même abordée et, bien sûr, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi (et je n’ai rien dit des effets d’éviction pour un territoire national et des possibles effets sur le taux de
    change réel !).

  5. C’était bien vu, compte tenu de la virtuosité du personnage à se foutre de la gueule du monde, cynisme et baratin ajusté au micron., redoutable baratineur.A croire que ce milieu du consulting est
    une machine à cultiver des pervers hors sol.

  6. Je suis tenté de reprendre la thèse d’AD et SM dans leur premier bouquin. Il ne faut pas tant taper sur les consultants que sur les mecs qui pensent pouvoir faire des prédictions (qu’ils soient
    consultants, économistes, voyants ou couturiers).

  7. Je trouve ça personnellement commode pour ensuite évaluer, à l’aune de la contribution effective au bien public des travaux se plaçant dans la continuité de ceux du défunt Samuelson, l’évolution
    du financement public de la science économique.

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