C’est moins grave que si c’était pire…

Formule choc de notre ministre de la relance, Patrick Devedjian, entendue hier sur France 2 (après 1’30). En déplacement dans une usine de Renault Trucks,
histoire de voir l’effet des 250 millions injectés dans cette entreprise, il interroge des salariés :
Devedjian : “vous êtes au chômage partiel?”
Salarié : “en alternance une semaine sur deux…”
Devedjian : “sur le plan de votre salaire, finalement?”
Salarié : “finalement, on subit une petite baisse…”
Devedjian : “de combien?”
Salarié : “entre 5 et 10%”
Devedjian : “et on y arrive? [les salariés tardent à répondre, ils semblent hésiter…] ah, c’est pas un cadeau!”
Salarié : “ouais, on y arrive mais… c’est dur…”
Devedjian : “mais euh…. “[on le sent réfléchir, jusqu’à ce qu’un éclair de génie le traverse] : “c’est moins grave que si c’était pire!
Salarié : [impressionnés par la sortie de not’ministre] “voilà… ouais… bien sûr!…”

Sans doute fier de sa formule, il récidive quelques instants plus tard, en commentant la timide reprise de l’activité :
“au mois de janvier, ils sortaient 20 véhicules jour… aujourd’hui, c’est 60… c’est typique de ce qui s’est passé et de l’effort qui est fait… malgré tout, ca va un peu mieux que moins
mal si vous voulez
…”

Bon, ben, vive le plan de relance, et vive son ministre, surtout…

2 commentaires sur “C’est moins grave que si c’était pire…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *