Effectifs de l’Université de Poitiers – évolution par filière

Voici l’évolution des effectifs de l’Université de Poitiers, par filière, base 100 en 1996.


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IAE = Institut d’Administration des Entreprises, Icomtec = Institut de la communication (intégré à l’UFR de Sciences
Economiques, d’où la remontée d’Eco sur le graphique et la fin de la courbe Icomtec), ESIP = Ecole Supérieure d’Ingénieurs de Poitiers, UP = Université de Poitiers hors IUT, SHA = Sciences
Humaines et Arts, SFA = Sciences Fondamentales et Appliquées.

Petite devinette :  retrouvez sur le graphique les UFR qui ont été bloquées et celles qui n’ont pas été bloquées (en
discutant éventuellement des causalités possibles)…

 

15 commentaires sur “Effectifs de l’Université de Poitiers – évolution par filière

  1. Y’a-t-il réellement un lien entre fac bloquée et baisse des effectifs ??? Je me pose la question. Ce poste va évidemment susciter beaucoup de réactions, ça doit être le but… Je serais plus d’avis d’une prise de conscience par les bacheliers, les jeunes, qu’aujourd’hui sortir même avec un bac + 5 en Sciences Humaines et Arts, et je suis bien placé pour le savoir, est difficile à vendre sur le marché du travail. Alors, filons dans des filières qui débouchent plus sûrement sur des emplois. Il y a un “énorme” travail à faire pour faire reconnaitre et valoriser ces diplômes là ! Alors oui, l’histoire ça rapporte rien… mais durant tout ce cursus, et là j’en suis convaincu, il y a toute une méthodologie de travail, une sensibilité et un regard critique sur notre société qui sont appris et peuvent permettre dans différents métiers d’apporter une vision différente. Malheureusement, cette prise de conscience est loin d’être acquise. Aujourd’hui il y a un grand écart et aucun lien entre le “savoir” que nous apporte la fac et qui n’est que la vision des profs des facs (qui planent dans de hautes sphères), le “savoir-être” (proposé par des structures comme le SAFIRE) c’est à dire comment se vendre sur le marché du travail, et le “savoir faire”… A quand une corrélation entre tout ça pour qu’un jour, un diplômé en Sciences Humaines soit reconnu dans le monde du travail…

  2. Il manque effectivement des données pour se faire un avis, notamment une étude similaire sur une faculté ayant subi peu ou pas de blocages ( si une telle université existe… )

  3. Ah ces juristes, tous de dangeureux gauchistes : cela leur apprendra à bloquer la fac.Plus sérieusement, j’ai mené ici une critique méthodologique du même ordre du fameux papier de Catherine Rollot sur la baisse des effectifs, en replaçant les évolutions locales dans les évolutions nationales. Ce qui est la condition pour ne pas prendre un artefac pour une variable indépendante.

  4. Pour pousuivre l’analyse du papier du Monde, a t’on des données sur les abandons ou echecs aux partiels pour des universités fortement mobilisées ? Je me souviens avoir accroché (peut-être à tord) à la thèse selon laquelle les jeunes qui travaillent décrochent plus facilement des études universitaire en temps de grève.

  5. Oui, j’avais lu vos deux billets, avec le plus vif intérêt (comme souvent !). Je ne commentais pas votre billet, mais l’article de Rollot : je suppose que votre devinette a le même but.

  6. Intéressant de voir que les effectifs en éco ont commencé à baisser dès le début du retournement du marché immobilier. Peut-être un indicateur avancé intéressant à suivre à l’avenir dans ce secteur traditionnel de l’épargne.

  7. Il serait intéressant d’engager un travail plus vaste sur plusieurs universités. Quelques petites pistes méthodologiques rapides (il est tard) :- l’image (ou la réputation) c’est un chose, les inscriptions c’en est une autre : il peut bien sûr y avoir un lien entre les deux, mais lequel, cela reste à déterminer- j’aurais tendance à imaginer un modèle dans lequel un facteur x va contribuer à la fois à la baisse des effectifs *et* au blocage (les blocages longs ne se produisent pas n’importe où, ils sont conséquence autant que cause, mais ils peuvent renforcer une tendance…)- on connaît assez peu la sociologie des “bloqueurs” finalement (origines sociales, cursus, UFR, départements…)- quand j’étais étudiant on avait enquêté de façon très intense sur le mouvement contre la loi Devaquet (questionnaires + entretiens dans le cadre d’un cours de méthodo qu’assurait alors François de Singly ; il avait publié quelque chose à partir de ça, il faudrait retrouver)à développer…

  8. Bravo!Comme je viens de relire plusieurs de vos commentaires au sujet de l’OPA de Mittal sur Arcelor,je tenais à vous féliciter.Le moins que l’on puisse dire c’est que vous avez eu le nez creux…”Si la profession d’économiste était aussi réglementè que celle des cardiologues,nous ne serions pas très nombreux à exercer.”Patrick Artus(lui aussi économiste en peau de lapin).

  9. en 2005, l’entreprise Aubade a était rachattée par Calida. La stratégie de Calida vous paraît-elle opportune?? merci de répondre

  10. Bonjour, je suis étudiant à l’université de la Réunion en économie et gestion et j’ai validé mes deux premières années de licence.J’habiterai sur Poitiers en Août 2009, alors la question que je me pose est la suivante:Est-il difficile d’intégrer l’université de Poitiers sachant que je suis passé en seconde session et validé tous mes semestres avec plus de 10 de moyenne. Certains endroits comme Bordeaux recrute sur dossier, est ce le même cas pour Poitiers étant donné que je n’aurai pas d’autres choix? 

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