Natixis : des primes justifiées

On apprend que Natixis va verser 70
millions de primes à ses salariés au titre de l’exercice 2008.  Il faut dire que depuis janvier 2007, ça bosse bien chez Natixis…


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Elles seraient pas un peu fixées à l’avance, leurs rémunérations variables?

 

9 commentaires sur “Natixis : des primes justifiées

  1. Quel est le rapport entre “çà bosse bien” et le cours d’une action: juste avant l’effrondement “cà bossait vraiment  très très bien à Lehman brothers, à AIG, dans les banques allemandes…” et “maintenant çà bosse vriament très mal” chez PSA, Renault….

  2. Il faudrait savoir de quoi l’on parle.1/ de la partie variable des rémunérations ou de prime ?Concernant la part variable qui figure dans le contrat de travail, le problème n’est pas de principe mais plutôt de modalités.Concernant d’éventuelles primes exceptionelles, il y a un problème de pricipe a priori.2/ Même dans le dernier cas, il se peut que les primes n’aient été versées qu’& certaines personnes qui le “meritaient réellement”.

  3. Un peu court comme raisonnement (“le cours de l’action fluctue selon la qualité du travail réalisé par les salarié(e)s d’une entreprise”)… Vous préparez la suite de la démonstration au prochain billet avec d’autres exemples ou était-ce un billet d’humeur-humour ?

  4. Au Royaume-Uni, Gordon Brown a nationalisé les banques : – Février 2008, la banque Northern Rock est nationalisée. – Septembre 2008, la banque Bradford & Bingley est nationalisée. – Novembre 2008 : la Royal Bank of Scotland est nationalisée. – Mars 2009 : la Lloyds Banking Group est nationalisée. En Allemagne aussi, Angela Merkel vient de commencer à nationaliser les banques : « L’Etat allemand a entamé la nationalisation de la banque immobilière en faillite Hypo Real Estate (HRE), symbole de la crise financière en Allemagne, en s’emparant de 8,7 % de l’établissement avant l’expropriation prévue des autres actionnaires. Outre Hypo Real Estate, l’Etat s’apprête également à nationaliser la banque en difficulté Commerzbank, dont il a déjà pris 25 % des parts. » http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jZjiyRNao0cWb1MDVVg_5E8TczPQ
    En Espagne aussi, Jose Luis Zapatero nationalise une banque en faillite :
    « Les pouvoirs publics espagnols ont dû secourir dimanche 29 mars, pour la première fois depuis le début de la crise, un établissement financier en difficultés, la caisse d’épargne de Castille-la-Manche, qui va recevoir des fonds publics et dont le conseil d’administration a été remplacé.
    Le gouvernement espagnol a réuni en urgence un conseil des ministres extraordinaire dimanche après-midi pour approuver par décret-loi le placement de cette entité sous la tutelle de la Banque d’Espagne. »
    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hrGYAfyJxNg5BWf8IJONQJoTzXgw

  5. Après l’utilisation des nombres irrationnels pour fabriquer des produits dérivés, les Enarques ont compris qu’il fallait les mêmes outils mathématiques pour ajouter de la confiture sur leurs tartines bien beurrées.De toute façon, ils ont appris à Bercy que pour être motivé à gérer une dette croissante, il fallait de super primes.Demain, quand tout ira mieux, ils abandonneront ces avantages puisque, seuls, les capitaines qui affrontent les tempêtes, en restant dans leurs navires, reçoivent des bonus.

  6. Le problème n’est pas tant que des dirigeants soient surpayés pour mettre des sociétés privés en faillite. Si ce n’est pas notre argent, cela ne nous regarde pas.. et les actionnaires masochistes finissent tot ou tard pas se reveiller.Par contre cela devient notre problème lorsque les contribuables payent pour ces bonus.Ce qui le cas avec certaines banques.Cela devient notre problème lorsque les bonus viennent de risques pris parceque l’Etat soutiendra les entreprises victimes de leur bétisesCe qui le cas avec beaucoup de banques.Cela devient notre problème lorsqu’un partie des bonus vient du privilège des banques à créer de la monnaie ex-nihilo.Il faut faire revenir les banques dans la sphère de l’économie libre sur tout ces plans.(et il faut aussi que l’Etat arrête de jouer avec le crédit et la monnaie).Bref des banques libres, une monnaie et un crédit libre.Après les hauts salaires seront soient mérités soient inexistants et de toute manière pas payés par le contribuable.

  7. La question essentielle est de savoir si ces primes sont liées à de réelles performances autres qu’uniquement le cours de Bourse. Or, on constate que, souvent, les primes sont indépendantes de tout critère économique mesurable. C’est cela qui les rend injustes. Pour Natixis, c’est beaucoup plus simple, puisqu’aucun critère sérieux n’a pu être respecté : donc toutes les primes sont injustifiées !

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