Comment lutter contre l’obésité ? Pas difficile : il suffit de ne pas baisser le prix de l’essence…
traduction) :
L’accroissement de l’exercice physique et la diminution des repas pris au restaurant rend possible l’existence d’une relation de causalité entre prix de l’essence
et obésité. En utilisant un modèle à effets fixes pour tester empiriquement cette théorie, j’ai trouvé qu’une hausse de 1$ du prix réel de l’essence pouvait réduire l’obésité aux Etats-Unis de
15% après 5 ans, et que 13% de l’augmentation de l’obésité entre 1979 et 2004 pouvait être attribuée à la réduction du prix réel de l’essence durant cette période. J’apporte aussi des preuves
que cet effet s’explique à la fois par l’accroissement de l’exercice physique et par la baisse de la fréquence à laquelle les personnes mangent au restaurant.
Dans cette perpsective, cette information parue dans le
Monde peut être considérée comme une bonne nouvelle!
Olivier, tu tends le baton pour que les économistes et les économètres se fasset battre là !!!j’entends déjà les tristes et les méchants tirer à boulets rouges sur les études à la con… en même temps auraient-ils forcément tort ?Il semble donc si l’on peut tirer des conclusions à partir d’un tel article que la future hausse du prix du pétrole réduira l’incidence de l’obésité ce qui aura comme conséquence de réduire les coûts liés au traitement et à la prise en charge de cette maladie. Les économies liées à cette réduction des coûts pourront être réinvesties dans le financement des retraites par exemple ou dans le financement de l’assurance maladie. Que d’effets vertueux de la hausse du prix du pétrole !Il faut donc inciter les pays de l’opep à augmenter artificillement les prix du baril. Pour cela, il serait possible de provoquer des tensions dans ces pays producteurs de pétrole, pourquoi pas en incitant les différentes communautés à s’affronter, déclenchant une forme de guerre civile dans ces pays.Donc si on raisonne à rebours, il me semble que les différentes interventions dans le moyen-orient par les Etats-unis était une politique de lutte contre l’obésité… CQFD…Je me trompe peut-être mais c’est d^u sans doute à la non prise en compte des effets fixes. Cependant à ma décharge, j’ai introduit un nombre indéçant de variables de contrôle et j’ai un pseudo-R² tout à fait correct. Mon modèle est en outre parfaitement spécifié évitant les différents problèmes de colinéarité entre les variables explicatives….
Mouais… Dans les pays industrialisés l’obésité est corrélé à un statut socio-économique bas qui participe à de mauvaise habitudes alimentaires : abus de fast food, de préparations industrielles types chips, faible consommation de produits frais (et chers), moindre suivi médical, moindre information sur sa santé, etc …
Avec à la clé des conséquences trés sensible d’un point de vue sanitaire.
Reduire ça à une histoire de cadre qui ne prend plus que 2 repas au restos par mois et qui va chercher sa baguette à pied car l’essence de son 4*4 commence à couter cher est d’un gout un peu douteux.
Finky,Les fast food sont, il me semble, également des restaurants, et ne sont pas fréquentés que par des cadres.
Voir Matthew Kahn :http://greeneconomics.blogspot.com/2007/09/would-higher-gasoline-prices-help-us.html
Alors Olivier, A propos de Fast-Food et de TVA à 5,5%, vous croyez toujours que les produits comme les boites de conserves ou les produits d’épicerie conditionnés sont à 19,6%… ou vous avez évolué ?Au fait avez vous vu que la Reine (des pommes) Lagarde, avait découvert qu’il existait des taux réduits et même y envisageait une augmentation de 9,5%, elle non plus ne doit pas savoir ce que veut dire "produits agricoles non transformés" ! Hi! Hi!
Bonjour !Je découvre votre blog avec ce dernier sujet très surprenant ! Mais j’ai toujours pensé que le lien fait entre différentes choses sur la base de chiffres et de statistiques pouvait donner des résultats étonnants mais pas forcéments utilisables concrètement.Enfin, c’est tout de même une affaire à suivre !