
Alexandre Delaigue a commencé, en nous affirmant détenir LA pièce de monnaie permettant de savoir qui va gagner les élections. Son compère d’Econoclaste a poursuivi, en nous expliquant que le vainqueur sera le plus beau candidat. En fait, ils se trompent tous les deux. Petite explication :
Sur Econlog, on s’interroge sur le lien entre santé mentale et pauvreté : Arnold Kling pense qu’il existe certaines caractéristiques mentales et émotionnelles garantissant de ne pas être confronté à la pauvreté (abstraction faite des autres déterminants comme le niveau de vie des parents, la qualité des services publics accessibles, etc…). Chris Dillow lui répond sur son blog que plusieurs études montrent à l’inverse un lien positif entre santé mentale déficiente et réussite professionnelle : i) les personnes célèbres sont plus narcissiques que la moyenne (précision : l’étude montre que ce n’est pas la célébrité qui rend narcissique, mais c’est la préexistence de traits de personnalité narcissique qui favorise la célébrité); ii) les psychopathes réussissent bien dans le monde des affaires (ils font notamment les meilleurs investisseurs du monde, car ils ne sont pas victimes de bêtes émotions comme la peur).
Bon, j’extrapole un peu l’étude, et j’en tire comme conclusion que :
Je savais bien qu’il fallait se méfier des gens qui voulaient aller en Master Finance.AJC
PS : pour l’illustration de cela, pas besoin d’aller bien loin.Suffit de se lire American Psycho de Bret Easton Ellis et Glamorama du même auteur. (Le premier fut adapté en film, tout comme les Lois de l’Attraction. Le second, sais pas. Sûrement pas.)Il est fort, ce Bret.
J’aurai bien fait un test de causalité, mais il se peut fort que l’on soit dans un modele de narcissime auto-entretenu: je suis narcissique au départ et plus je réussis, plus je suis conforté dans mon narcissime et plus je le deviens. Bref un cercle infernal.
Franchement, vous, vous feriez confiance à un mec ou une nana capable de faire pour ce qu’il faut faire pour pouvoir espérer devenir président de la république pour diriger le pays ?Chirac était commode : seule la politique internationale l’intéressait entre deux élections ce qui en faisait à l’évidence le moins dangereux président possible : mais je crois que le moule est cassé : là, entre le petit hystérique, la maniaco-depressive et l’obsessionnel compulsif, on est mal barré.
Excellent..je m’en souviendrai au boulot.Remarquez, il est normal que le pays qui consomme le plus d’anti-dépresseurs ait un(e) président(e) psychopathe narcissique…ce n’est pas une campagne, c’est une psychanalyse
Je ne sais pas qui va gagner l’election… mais je sais peut etre qui ne va pas la gagner. Voyez plutot: http://www.slate.com/id/2159145/fr/flyout