Nouvelle leçon !

nouvelle leçon d’économie sur le blog d’Alain Lambert :
"Quant aux comparaisons internationales, elles suggèrent qu’un degré de protection de l’emploi trop important développe un sentiment paradoxalement d’insécurité de l’emploi chez les salariés"
Sans trahir son auteur, on peut donc en déduire une nouvelle proposition, ayant valeur de loi économique fondamentale : protection = précarité.
On se rappelle des lois économiques présentés dans le précédent billet :
Loi Dassault : précarité = emploi
Loi Villepin : CPE=anti-précarité

Déductions :
protection=précarité (loi Lambert) =emploi (loi  Dassault)
CPE=anti-précarité (loi Villepin) =chômage (loi Dassault)

on combine tout ça :
CPE=anti-précarité=protection=précarité=emploi=chômage…

pftt, c’est dur l’économie…

10 commentaires sur “Nouvelle leçon !

  1. "Winston pouvait encore déchiffrer sur la façade l’inscription artistique des trois slogans du Parti.LA GUERRE C’EST LA PAIXLA LIBERTE C’EST L’ESCLAVAGEL’IGNORANCE C’EST LA FORCE"George Orwell, 1984.

  2. Jusqu’à présent je ne voyais qu’en Huxley et Bradbury des critiques et prophètes des futurs dégâts provoqués par une idéologie économique ou une sémantique orientée comme celle-ci.En relisant un peu d’Orwell je me rend compte qu’au final lui aussi parlait de cela.Je me demande si quelques-uns de nos politichiens font preuve ou non de double-pensée. Ou s’ils ont une version de la réalité frôlant celle du skizophrénique le plus atteint, ou d’un tox en pleine montée de LSD.Ou alors ce ne sont peut-être que de gros boulets croyant réellement que les gens vont gober ce qu’ils présentent comme une vérité absolue.Après, ce n’est qu’un problème de sémantique.M. DdV, il a jamais bossé en CDD, en interim’ ou fait un job saisonnier.Pour lui, qui lit bien ses rapports et ses chiffres, la précarité est amenée par le chômage. Pas par le travail.C’est une sorte de barrière cérébrale, qu’il a là.Finalement je reviens sur mes dires : ce n’est pas une double-pensée qu’il met en marche. C’est une absence-de-pensée.A.L.

  3. "Sans trahir son auteur, on peut donc en déduire …."
    Déformer la pensée de l’autre, est justement ce que vous faites après les pointillés.  Et si vous n’êtes pas d’accord avec Alain Lambert argumentez donc sérieusement avec lui sur son Blog.  Amusez vous, mais ce que vous faites n’est pas sérieux, et n’est pas digne d’un universitaire.
    Car c’est avec l’autorité de l’universitaire que vous vous présentez sur votre blog: "Olivier Bouba-Olga Blog d’un économiste qui suit et commente l’actualité". 

  4. 1) vous n’avez à mon avis aucune autorisation à demander pour écrire quoi que ce soit sur votre blog.
    2) vous n’avez pas l’habitude d’avoir ce type de commentaire, mais il est à mon avis conseillé d’éviter d’y répondre pour ne pas perdre votre temps.
    amicalement.

  5. Olivier,
    Vous êtes effectivement sur votre Blog et vous y écrivez ce que  bon vous semble. Cependant vous vous positionnez en universitaire spécialiste d’économie, et ce faisant, vous faites implicitement appel à un argument d’autorité. Je constate simplement un décalage entre cette posture et le ton polémique de nombre de vos messages. Sans avoir fait d’analyse fine, vos points de vue semblent politiquement assez orientés. En parcourant les commentaires, je note que beaucoup de vos lecteurs sont du même bord que vous. Dans ces conditions, il est difficile de débattre.
    Pour information, je participe assez régulièrement au Blog d’Eric Dupin.

  6. Rassurez-vous je ne donne aucune leçon d’économie, je n’aurais d’ailleurs aucune légitimité pour le faire puisque ce n’est pas ma formation initiale. J’observe l’économie depuis de nombreuses années, tant au plan professionnel, qu’au plan de mes engagements politiques depuis 15 ans. Puis, je fréquente de nombreux économistes d’opinions différentes. Je constate simplement que l’importance d’une protection ne lève pas les craintes ou les appréhensions, mais les accroit plutôt. On ne peut ne pas partager cet avis sans pour autant m’accuser de malhonnêteté intellectuelle. Quant aux études dont je fais état, je ne les invente pas, souvent on me les a communiquées et j’en informe, laissant à chacun le soin d’aller à leur source et de se faire sa propre idée sur leur pertinence. Lorsque je ne réponds pas ce n’est jamais pas indifférence ni encore moins par mépris, mais il m’est difficile de mener tout de front. Citez-moi les collègues exerçant les mêmes mandats que moi et qui se rendent plus disponibles, je prendrai conseil auprès d’eux. Puis enfin, il est vrai que la tonalité des échanges est devenue plus brutale en raison des désaccords sociaux. Or je n’aime pas la polémique et je préfère m’en soustraire. Voilà, cela étant, j’apprécie beaucoup les débats contradictoires car on apprend beaucoup. Y ajouter un petit zeste de courtoisie les rend encore meilleurs. Bon courage à vous. Cordialement,

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