La dure vie d’un enseignant-chercheur…

Petit retour sur la période pré-vacances. Mercredi, jeudi et vendredi derniers, j’ai passé mon temps à interroger à l’oral des étudiants de Licence 3ème année, sur le cours "Stratégies de localisation". L’étudiant prépare 10 minutes, puis je l’interroge 10 minutes.

La première fois où j’ai fait passer des étudiants à l’oral, je leur faisais tirer au hasard un sujet. Assez régulièrement, des étudiants me disaient : "Oh, mince, le sujet porte juste sur le chapitre que je n’ai pas révisé!" (j’édulcore le vocabulaire…). Si bien que, depuis, je leur fais tirer deux sujets, à charge pour eux de traiter le sujet qu’ils préfèrent.

Sans surprise, j’ai eu un étudiant qui n’a tiré qu’un sujet malgré la consigne rappelée à chacun en entrant dans la salle. J’ai eu également un étudiant qui a traité les deux sujets tirés. Un autre encore est entré dans la salle, m’a demandé s’il pouvait tirer les sujets, sortir de la salle et re-rentrer à l’heure de son passage…

J’avais préparé une cinquantaine de sujets. Certains, très rares, entrent, prennent rapidement deux papiers et vont s’installer. Peut-être 4 ou 5 sur la centaine interrogés. La plupart des étudiants passent un temps infiniment long à regarder les petits bouts de papier, hésitent entre ceux situés à gauche et ceux situés à droite ; se demandent s’il faut prendre un sujet situé au dessus du tas et un autre au-dessous, un sujet écrit sur un petit bout de papier et un autre sur un gros bout de papier, etc… Superstitieux, les étudiants…

Parmi les sujets proposés, un mérite quelques développements :

Quels peuvent être les effets d’une politique de réduction des impôts sur les délocalisations?

Premier constat : un seul étudiant m’a demandé s’il fallait traiter le sujet du point de vue de la France ou bien d’un autre point de vue (européen par exemple). Ce qui démontre une tendance évidente à adopter un point de vue franco-français dans le traitement des sujets.

Deuxième constat : a minima, les étudiants évoquent les avantages d’une telle politique, en raison du coût du travail trop élevé, des charges fiscales et sociales qui pèsent sur les entreprises, etc. Au mieux, ils m’ont expliqué les limites d’une telle approche, les choix de localisation ne dépendant que partiellement des différentiels de fiscalité.

De ce fait, je leur ai posé systématiquement la question suivante :

Dans certains cas une politique de réduction des impôts ne peut-elle pas peser négativement sur la compétitivité des entreprises?

Et là, je peux vous dire qu’à chaque fois, ca a été un grand moment de solitude pour les étudiants… Un peu comme ces personnages de Tex Avery qui prennent conscience qu’ils sont au dessus du vide et qu’ils vont faire une chute de quelques centaines de mètres, sans rien à quoi se raccrocher…

Bon, en les aidant un peu (à quoi servent les impôts? quels types de dépenses l’Etat effectue-t-il? N’y-a-t-il pas des dépenses utiles aux entreprises? etc.), ils ont réussi à me dire qu’effectivement, si la réduction des impôts se traduisait par une réduction des dépenses publiques (d’éducation et de recherche par exemple), les entreprises pouvaient en pâtir. Bref, il convient d’aller un cran plus loin dans la réflexion pour évaluer la pertinence des politiques de réduction ou d’accroissement des impôts.

D’un autre côté, je ne leur en veux pas vraiment. Ils ont dû trop écouter notre ministre de l’économie:

– dire qu’on va augmenter les impôts, ça revient à dire qu’on va baisser le pouvoir d’achat de tous les français!
– dire qu’on va augmenter les impôts des français, ça revient aussi à dire qu’on veut casser la consommation et la croissance. Alors autant dire qu’on veut des chômeurs en plus!

On ne peut qu’admirer la profondeur d’analyse. Breton se Lambertise en quelque sorte. D’un autre côté, il a des circonstances atténuantes : il n’est pas économiste, ni étudiant en économie. Juste Ministre de l’Economie.

20 commentaires sur “La dure vie d’un enseignant-chercheur…

  1. Je suis pas surpris de voir un tel manque d’esprit critique de la part d’étudiant de licence.Je suis étudiants en agronomie et j’ai eu quelque cours assez gratiné (la micro économie expliqué par un argentin sans doute en exil depuis l’arrivée de Kirchner) et surtout un magnifique cours d’économie général ou la privatisation était présenté comme La Solution aux problèmes de l’exploitation de capital naturel (foret, terre agricole, mais aussi pêcherie). Le contre exemple des grands propriétaire terrien avait quelque peu assécher l’intervenant.

  2. Bonjour Monsieur,
    On est 5 de vos étudiants ici. Nous nous sommes rúnis seulement pour lire votre commentaire sur nos oraux.
    On a plusieures remarques à vous faire:
    1) En reprenant le sujet sur l’effet de la fiscalité sur les délocalisation, on doit vous informer que, bien que ce sujet étaite traité (partielement) dans votre livre, n’a pas été du tout développé dans le cours. plusieurs sujets étaient, de même, basés seulement sur le lvre, et non sur le cours (pr exemple l’actionnariat salarial)…alors, c’est logique avoir un profond moment de solitude.
    2) De plus, avec la folle quantité de travail qu’on a eu ces deux derniers mois, on pense, que regarder les infos, et s’intéresser `ce que pense Monsieur le ministre de l’économie, c’est plutôt pas mal, et même remarquable.
    3) De plus, ça serait bien de prendre en compte le tats d’examens et de dossiers qu’on avait à faire pour avant les oraux. Sortir d’un examen de Systèmes Financiers pour avoir le lendemain matin un oral de stratégies de localisation ce n’est pas si facile qu’il paraît. On continuait à penser à des FLOOR; des CAPS, des COLLARS…Désolés! En plus, la panique de se retrouver face à face devant le prof n’aidait pas!
    On doit admettre que gérer avec les exams, les dossier et l’oral ça a été très dur…on ne trouvait même pas le temps pour manger, ni dormir.
    En tout cas, on tient à vous dire qu’on vous aime beaucoup comme prof; mais qu’on arrive pas à savoir qu’est-ce qu’on doit faire encore pour que ça soit réciproque.
    On attend que le semestre prochain ça se passera beaucoup mieux. Passait un très joyeux Noël. nos meuilleurs voeux pour le nouvelle an.

  3. @vos élèves de L3Pour se faire aimer de son professeur, une première idée serait peut être de faire un petit effort en "ortografe".D’accord, vous êtes de la génération SMS, mais quand même…en licence !Cordialement

  4. @ étudiants de L3 : j’ai bien parlé de fiscalité (cours n°1), ainsi que de la dictature des marchés financiers (avant-dernier cours). J’ai précisé dès le premier cours l’importance des lectures complémentaires. J’ai d’ailleurs fait commander suffisamment d’ouvrages par les bibliothèques pour que les étudiants n’aient pas à les acheter. S’agissant des sujets : autant que possible, je rédige des sujets transversaux, non pas des sujets relatifs à une partie très précise du cours. Bonnes fêtes à vous aussi!

  5. Quel bourreau avec les étudiants chinois cet OBO, ce doit être les effets pervers des délocalisations ça….
    Sinon, en grande forme après les fêtes à vous lire.
    si Breton arrive à influencer les étudiants par ses analyses économiques, c’est à désespérer de tout.
    merci de contribuer economiquement à réhabiliter à votre niveau, l’impôt donc la solidarité nationale.

  6. Bon, certains ont dû le deviner en nous lisant en parralèle ou en constatant certains clins d’oeils de M. Bouba-Olga (Et aussi parce que je ne le tutoie pas…), j’suis un de ses élèves… de L3. :oD Concernant le "double sujet", je trouve ça bien. Qu’on ait bossé à fond ou non vos livres et votre cours, il y aura toujours un sujet que l’on préfère à un autre. Dans mon cas, j’avais pas mal bossé sur les pôles de compétitivité et je suis tombé dessus. Y’a un dieu pour les losers… :oD Ça serait cool, plus d’oraux comme ça… :o) (Plutôt que certains contrôles où le "par coeur" est privilégié.) Réponse d’un étudiant lambda aux cinq étudiants ayant posté ci-dessus : Bon, déjà, je place le décor : j’suis particulièrement médiocre dans une majorité de matières. 1/ L’économie, c’est pas seulement lire des TDs, les apprendre par coeur, les recracher, et faire de même avec les partiels. Pas mal d’étudiants se sont d’ailleurs fait avoir lors du partiel de système financier, étant donné que cela portait sur de "grands principes financiers" et non sur du "par coeur". (Perso, je pense avoir réussi justement grâce à ça… alors que j’ai complètement merdé tout ce qui touche aux TDs.) (A noter que j’avais la grande chance de m’être endormi sur mes cours avant le quatrième chapitre. Y’a un dieu pour les losers, je vous le dit…) L’éco, c’est aussi lire des bouquins, se renseigner sur l’état du monde, etc. Si on a envie de faire de l’éco "sans esprit critique", on va en BTS ou dans un IUT. Là, on ne forme pas de chercheur et le job à la fin reste agréable. 2/ Moi aussi j’ai connu les récents "rushs" de boulot, et en plus de cela j’ai essayé de "coacher" quelques étudiants vu que je lis le blog de M. B-O et ses bouquins depuis un bail. Donc déjà, on est tous dans la même galère là-dessus. Et comme déjà signalé, j’ai été médiocre dans une majorité de cours, de TDs, etc. Mais il y a un choix à faire : soit on étudie en faculté d’économie pour seulement avoir un joli diplôme et dans ce cas on évite de réfléchir, soit on étudie non seulement pour le diplôme, mais également parce qu’on désire étudier l’économie. Une véritable étude, avec de la compréhension, un regard vers l’extérieur, etc. 3/ Concernant la panique à être devant un prof, on l’a tous. Cette panique sera grosso-merdo la même qu’être devant un employeur, un DRH, etc. Je trouve au contraire que c’est motivant : en oral, si on se viande, on a la chance d’avoir quelqu’un en face qui peut nous orienter légèrement afin que l’on s’en sorte. Donc même pour ceux qui trouvent que lire ou regarder les infos, feuilleter un bouquin… c’est hard, faut penser que ce genre de situation sera monnaie courante plus tard. Ne serait-ce que se retrouver à discuter avec son manager, ses clients ou fournisseurs… ben… Pour le travail en grosse quantité, voir plus haut : on est tous dans la même galère. Certains le sont moins lorsqu’ils ont des facilités financières, par exemple, mais il ne me semble pas que les étudiants les plus aisés aient donné les "meilleurs élèves". Pour finir, faut aussi penser que ce qui différencie les élèves entre eux, c’est l’investissement dans son travail. Je vois peu l’interêt de rusher seulement pour des notes, afin d’avoir un zoli diplôme avec mention, par exemple. Je vois au contraire l’interêt de réellement se plonger dans l’économie en lisant des livres, articles, en s’intéressant à l’actualité… …et malheureusement pour de nombreux étudiants qui se retrouvent à la fac comme au lycée, cet oral semblait privilégier les étudiants de la seconde catégorie, étant donné qu’il portait sur des thèmes actuels, sur un ouvrage qu’il fallait se procurer, etc. Cela ne m’étonne donc pas de constater que pas mal d’étudiants rencontrés galéraient à mort : on leur demandait -ô horreur- de faire preuve d’originalité dans la constitution de leur argumentaire, de se débrouiller à l’oral face à un prof, de pouvoir gérer quelque chose d’aléatoire. (Alors qu’on sait tous que lorsqu’il y a un contrôle, on a quasiment à l’avance les sujets sur lesquels il va porter…) Bonne fête à toutes et tous ! AJC

  7. M. Bouba Olga :Bip-bip et le Coyote, c’est pas Tex Avery.Faut réviser ses classiques. :opTex Avery, c’est le loup devenant dingue face à la superbe rousse, l’écureuil complètement dingue, etc. (D’ailleurs, c’est un humour bien plus adulte et parfois, violent.)Etonnant que personne n’ait relevé ceci… :oDRespectueusement,AJC

  8. Alexandre : Je suis loin de dire que les BTS sont des mulets/abrutis. J’ai des potes qui passent actuellement leurs BTS, et des cours en comm’, marketing, ressources humaines et éco que je viens de récupérer aujourd’hui afin de me pencher dessus viennent de BTS… Néanmoins, me semble qu’on cherche avant toute chose la professionnalisation des étudiants qui sont en BTS… et non pas nécessairement un esprit critique portant sur leurs propres enseignements. On ne forme ni chercheur, ni prof, dans un BTS. (A moins que je ne me plante totalement ?) Lire des ouvrages "de son côté" reste également plus ou moins nécessaire en fac. (Alors qu’il ne me semble pas que cela soit obligatoire en BTS…) Et plus particulièrement la lecture d’ouvrages semblant à première vue "inutiles" pour la bonne marche de la formation. Ce que je désirais souligner, c’était la différence de ces deux formations, et surtout, les attentes qui pouvaient se révéler différentes de la part des professeurs et des institutions formatrices… (Et leurs rôles au sein de la société et de l’économie nationale.) Pour note, concernant l’univers des formations BEP-BTS, ma môman est formatrice. :oD J’irai jamais balancer sur de telles formations non seulement en raison de cela, mais également parce qu’une très très grande majorité de mes anciens camarades de classes ont fini en CAP, BEP, BTS. (Et ceux qui passent par là s’en sortent pas trop mal.) C’est la spécialisation découlant des formations qui est ici importante, et je suis désolé si on a mal interprété mon message d’origine. ;o) J’aurai dû plutôt citer les écoles de commerce plutôt que les BTS, mais malheureusement je n’ai toujours pas réussi à récupérer leurs cours ou programmes. :o) Pour en revenir aux étudiants qui se sont éventuellement ont trouvé le principe débile ou mal foutu, je pense qu’ils se sont juste plantés de formation… ;o) M. BO : Heureusement qu’il y en a qui repèrent les choses pertinentes de vos billets, hein… :oD Pfff… le niveau de vos lecteurs baisse à chaque billet : personne pour remarquer une telle faute. Ils s’attardent tous sur les 95% du billet restant. :o) Respectueusement, AJC

  9. J\\\’aime bien vos billets d\\\’economie industrielle; localisation, delocalisation et "rationalité" des patrons de PME; des faits et de l\\\’analyse de faits.  Je pense aussi qu\\\’il est tellement rare de recevoir un feedback honnete et empathique que vous devriez etre reconnaissant a vos etudiants.
    Pour finir, j\\\’ignore les causes de votre guerilla contre TB, mais j\\\’ai du mal a comprendre ce que vous lui reprochez cette fois ci.  D\\\’avoir péché par omission? Mais n\\\’est ce pas ce que vous faites vous meme dans votre réponse et n\\\’oubliez vous pas le contexte de sa phrase?  D\\\’autant que si on peut faire des choses utiles avec l\\\’impot, on fait aussi des choses inutiles, et si toutes les choses utiles devait etre financée par l\\\’impot, ne resterait il plus aux individus qu\\\’a financer les inutilités et avec quoi? 

  10. J’étais encore étudiant il n’y a pas longtemps alors je me range du côté de vos élèves…
    Excellement blog en tout cas !
    J’essaie moi-même d’étudier l’actualité sous l’angle économique, n’hésitez pas à vous rendre sur http://egocognito.over-blog.com/ et à laisser des commentaire !
    Ca me ferait pas de mal que vous corrigiez mes copies 😉 car je débute…
     
    Ego

  11. @ Adam S. : je ne mène pas une guerilla contre TB… Disons qu’il est ministre en exercice, donc plus exposé à la critique. Et qu’il a des propos parfois (!) critiquables. En l’occurrence, ici, il reprend un discours qui diffuse fort en ce moment selon lequel une hausse d’impôt est forcément nuisible, une baisse d’impôt forcément favorable. Cette conférence de presse est d’ailleurs savoureuse pour d’autres raisons. Notamment son plan anti-hausse du carburant…

  12. "ils ont réussi à me dire qu’effectivement, si la réduction des impôts se traduisait par une réduction des dépenses publiques (d’éducation et de recherche par exemple), les entreprises pouvaient en pâtir."Peut-être vos étudiants sont-ils assez prudents pour savoir éviter la question de la productivité des fonctionnaires ou du financement par l’état des dépenses d’éducation avec un enseignant fonctionaire dont l’avis pourrait peut-être peser sur leur avenir (du moins le croient-ils ?)

  13. @ Libéroidal : 1/ moyennement pertinent : en suivant votre logique, ils auraient tout de suite me dire les problèmes éventuels liés à une baisse d’impôt pour maximiser leur note…2/ quand je les ai mis sur la piste, certains m’ont dit cela, ils m’ont dit également qu’on pouvait réduire les impôts sans peser sur les dépenses si on amélorait la qualité des services publics. Autant de réponses pertinentes que je valorise, bien que je sois fonctionnaire…3/ il y a des recherches financées par l’Etat mais exécutées par des entreprises privées, vous savez4/ je vais faire une sieste, je viens de faire un trop gros effort, ma productivité pourrait s’envoler! :o)

  14. Cool, cool : mais j’espère que vous n’en voudrez pas trop à vos étudiants d’hésiter avant de formuler quoi que ce soit sur ce sujet. Après tout, s’inquiéter pour son avenir est bien naturel (pourquoi ferait-on des études si ce n’est par souci d’améliorer sa position dans la société ?) et incite à un certain conformisme dans l’expression.Par contre, je suppose que proposer à l’écrit ou en devoir le sujet de la productivité dans les services publics pourrait permettre de trier les étudiants brillants des autres, les écrits pertinents sur le sujet étant suffisamment rares pour qu’un simple copier/coller sur internet permette de fabriquer une bonne copie.

  15. Je voudrais apporter une réponse à vos 5élèves.
    Moi aussi je suis en L3 et donc moi aussi j’ai passé cet oral qui fait tant réagir.Je ne pense pas que 5étudiants soient chinois car ils n’ont pas pour habitude de critiquer l’enseignement français, je pense simplement que ce sont 5français, pas très forts ou fortes en orthographe qui feraient mieux de lire un peu plus, pour déjà éviter d’écrire comme des élèves de 6ème et pour surtout se cultiver un peu.
    Moi j’ai adoré votre oral, je n’était pas du tout stresée mais juste impatiente d’être en vacance!!! Pour une fois, que cette fac nous demande notre avis sur des sujets d’actualité. Ah ben oui quand on est habitué à apprendre par coeur sans comprendre et bien ce genre d’exam ça fait tout drôle. Mais vous croyez que dans les entreprises vous aurez vos petits cours pour vous rassurer et que tout sera écrit dessus? Vous rêvez là! Ces 5élèves auraient certainement eu intérêt à effectuer un stage lors de leur 6ème semestre.
    En ce qui concerne le fait que ce soit dur de se retrouver devant un prof, il ne faut pas exagérer. Vous croyez que vous allez bosser dans un bureau ou vous ne verrez personne de la journée? C’est possible!! Mais vous croyez que vous allez trouver un job comment? En chattant sur msn avec le drh?!!! NON!!! Et puis franchement, monsieur bouba olga ne fait pas peur quand même, vous n’arrivez pas devant quelqu’un d’inexpressif et sévère. C’est un prof d’accord mais c’est surtout un homme, il ne va pas vous aligner devant un mur si vous répondez mal. Et puis se planter à un exam, ce n’est pas non plus la fin du monde, l’échec fait partie de la vie!! Ok plus pour certains que pour d’autres mais bon!!
     
    Donc voilà je voulais juste dire que pour une fois on nous a demandé notre avis, penser par nous-même et c’était vraiment agréable. On se sent enfin considérer comme une personne et pas comme une machine à apprendre.
    Alors merci Monsieur Bouba Olga.

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